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Communiqués
les communiqués publiés sur ce site sont sous l'entière responsabilité de leur auteurs.
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Annonces/Services
16/02/2019 - LE YAN'S CLUB À PARIS
16/10/2017 - ARMEXPRESS-SERVICE : NOUVELLE SOCIÉTÉ D'EXPÉDITION DE COLIS ENTRE LA FRANCE ET L'ARMÉNIE
07/08/2013 - EDDY DJOLOLIAN NOUS A QUITTÉ
30/11/2011 - DISPONIBLE LE LIVRE : "ARTSAKH : JARDIN DES TRADITIONS ET DES ARTS ARMÉNIENS"
21/06/2011 - VOCAL PLAYER REVERSE À DA-CONNEXION
17/09/2009 - AVC : ARMENIAN VIRTUAL COLLEGE OU L'INSTITUT VIRTUEL ARMÉNIEN OUVRE SES INSCRIPTIONS
19/05/2009 - ASSOCIATION ELEFANT ET SON GÎTE ALTERNATIF : VOYAGEZ DIFFÉREMMENT !
30/11/2006 - VOYAGE EN ARMÉNIE PAR "AILLEURS CULTURE"


Communiqué en Anglais/English note
15/10/2022 - JAMILA AFGHANI AWARDED THE 2022 AURORA PRIZE
28/06/2022 - 2022 AURORA PRIZE CEREMONY TO TAKE PLACE IN VENICE IN OCTOBER
18/06/2022 - DONATE TO THE EUROPEAN ARMENIAN FEDERATION FOR JUSTICE AND DEMOCRACY (EAFJD) WHO CELEBRATES ITS 20TH ANNIVERSARY OF FOUNDING
15/06/2022 - BECOME PART OF THE DIASPORA YOUTH AMBASSADOR NETWORK
31/01/2022 - THE PRESS COLLECTION OF THE MEKHITARIST LIBRARY IS NOW ONLINE
21/12/2021 - TUMO BOXES HAVE NOW OPENED IN KAPAN, SEVAN, AND VAYK
10/11/2021 - EUROPEAN PARLIAMENT FRIENDSHIP GROUP WITH ARMENIA WAS RELAUNCHED!
14/11/2020 - STATEMENT EAFJD : THE CEASEFIRE STATEMENT ON THE NAGORNO KARABAKH CONFLICT BLATANTLY DISREGARDS THE EXISTENTIAL SECURITY NEEDS OF ARMENIANS
23/04/2020 - ACTION PROPOSÉE PAR LA FEAJD SUR LE RÉSEAU SOCIAL TWITTER AVEC DES HASHTAGS (EN ANGLAIS)
20/04/2020 - LETTRE DE LA FONDATION RAOUL WALLENBERG ADRESSÉE AU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE D'ARMÉNIE ARMEN SARKISSIAN
06/08/2019 - AGBU MARKS THE LOSS OF A TOWERING FIGURE IN GENOCIDE STUDIES: VAHAKN DADRIAN
29/07/2019 - A DELEGATION FROM ARTSAKH MET MEMBERS OF THE CITY COUNCIL AND THE MAYOR OF AALST, BELGIUM
15/07/2019 - 2020 CREATIVE ARMENIA-AGBU FELLOWSHIPS ANNOUNCES GLOBAL CALL FOR APPLICATIONS
22/04/2019 - ŞAHAN ARZRUNI CELEBRATES HIS 75TH BIRTHDAY WITH A SOLO PIANO CONCERT
29/01/2019 - CREATIVE ARMENIA ANS AGBU ANNOUNCE 2019 FELLOWS
21/05/2018 - CAMP TUMO JUNE-AGUST 2018
22/04/2018 - AN URGENT APPEAL TO ALL ARMENIANS IN THE DIASPORA AND FRIENDS
06/11/2017 - MUSIC OF ARMENIA BECAME A MEMBER OF EMC (EUROPEAN MUSIC COUNCIL)
24/03/2017 - SUMMER INTENSIVE WESTERN ARMENIAN COURSE IN LONDON
18/03/2016 - “A EUROPE OF DIASPORAS” – CONFERENCE IN THE EUROPEAN PARLIAMENT
16/07/2015 - JEWS, ROMA AND ARMENIAN ACTIVISTS LAY THE FOUNDATION FOR A "EUROPE OF DIASPORAS" NETWORK IN PARIS
11/11/2013 - EAFJD PARTICIPATES AT AN EVENT OF MECHRIC
04/08/2010 - BRYZA NOMINATION VOTE POSTPONED AT BOXER'S REQUEST
26/10/2007 - SENSATIONAL CHANGE OF HEART BY A FORMER BRITISH MINISTER ! OVER 200 MPs NOW RECOGNISE THE ARMENIAN GENOCIDE
14/12/2006 - ARGENTINIAN SENATE APPROVES THE LAW OF APRIL 24


Communiqué général
20/09/2023 - L’UCFAF CONDAMNE AVEC LA PLUS GRANDE FERMETÉ L’AGRESSION MILITAIRE AZERBAÏDJANAISE  DU 19 SEPTEMBRE 2023
19/06/2023 - À L’OCCASION DE L’ANNONCE DE LA PANTHÉONISATION DE MÉLINÉE ET MISSAK MANOUCHIAN
08/06/2023 - COMMUNIQUÉ DU COMITÉ DES ARMÉNIENS DE BELGIQUE
28/05/2023 - DÉCLARATION DE L'UGAB AU SUJET DE L'ACCORD CONCÉDANT À L'AZERBAÏDJAN LA SOUVERAINETÉ SUR L'ARTSAKH
15/05/2023 - LA DIASPORA ET LA PATRIE S'UNISSENT POUR DES OBJECTIFS COMMUNS
20/10/2022 - 92ème ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE L'UGAB EN ARMÉNIE : UN ÉVÉNEMENT FÉDÉRATEUR PORTEUR D’UNITÉ ET DE RÉSILIENCE
16/09/2022 - COMMUNIQUÉ DU DIOCÈSE DE L'ÉGLISE APOSTOLIQUE ARMÉNIENNE DE FRANCE
14/09/2022 - QU’ATTENDONS-NOUS ?
02/09/2022 - LA REQUÊTE DU CNAO CONCERNANT LES RÉFUGIÉS DE CHOUCHI A ÉTÉ PRISE EN COMPTE PAR LA CEDH
06/05/2022 - TURQUIE : SCANDALE EN URUGUAY SUITE AU GESTE DU MINISTRE TURC DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES CONTRE LES MANIFESTANTS ARMÉNIENS
25/01/2022 - SUIVRE LE RYTHME DU MONDE NUMÉRIQUE : FONDATION GULBENKIAN
21/11/2021 - RÉSULTATS DU PHONÉTHON DU FONDS ARMÉNIEN DE FRANCE : 1,56 MILLION D'€ RECUEILLIS EN 4 JOURS
21/09/2021 - 30E ANNIVERSAIRE DE L’INDÉPENDANCE DE L’ARMÉNIE - DÉCLARATION DE L’UGAB
05/08/2021 - FORMATION DU NOUVEAU GOUVERNEMENT EN ARMÉNIE
21/06/2021 - L'UGAB ACCUEILLE LE RÉSULTAT DES ÉLECTIONS EN ARMÉNIE COMME UN PREMIER PAS VERS LA CONSOLIDATION NATIONALE
22/05/2021 - LE BUSTE DE CHARLES AZNAVOUR A ÉTÉ DÉVOILÉ À PARIS
14/05/2021 - SYUNIK : INVASION AZERBAIDJANAISE DANS LE TERRITIRE SOUVERAIN DE LA RÉPUBLIQUE D'ARMÉNIE
12/05/2021 - LE FONDS ARMÉNIEN DE FRANCE APPORTE UNE NOUVELLE AIDE DE 100 000 € AUX ARMÉNIENS DU LIBAN
07/05/2021 - FOCUS SUR LE PROGRAMME GORIZ DE L'UGAB EUROPE
04/05/2021 - LA FONDATION AZNAVOUR ET L'ONG "SOUTIEN AUX SOLDATS BLESSÉS" UNISSENT LEURS FORCES
22/12/2020 - LETTRE OUVERTE LANCÉE PAR AMNÉSIE INTERNATIONALE
12/12/2020 - DÉCLARATION DE L’UGAB POUR UN GOUVERNEMENT TRANSITOIRE
07/12/2020 - DES MEMBRES DU CERCLE D'AMITIÉ BELGE FRANCOPHONE SE SONT RENDUS EN ARTSAKH / NAGORNO KARABAKG
22/11/2020 - PHONETHON 2020 : DOUBLEMENT DES PROMESSES DE DONS AU PHONÉTHON 2020 : AIDE AU RETOUR, AIDE AUX DÉPLACÉS, RECONSTRUCTION
18/11/2020 - LE FONDS ARMÉNIEN DE FRANCE, LA FONDATION AZNAVOUR ET L’UGAB FRANCE ANNONCENT LA MISE EN PLACE CONJOINTE D’UNE CELLULE HUMANITAIRE D’URGENCE
17/11/2020 - RENCONTRE DE LA DÉLÉGATION YERIA AVEC LES FAMILLES DÉPLACÉES ACCUEILLIES PAR LE SAINT SIÈGE D’ETCHMIADZIN
14/11/2020 - COMMUNIQUÉ DE L’ORGANISATION TERRE ET CULTURE - FRANCE
11/11/2020 - DÉCLARATION DU PSD HENTCHAKIAN CONCERNANT LA SITUATION ACTUELLE
10/11/2020 - COHÉSION NATIONALE : NOUS LE DEVONS À NOS HÉROS
30/10/2020 - COMMUNIQUÉ DES ASSOCIATIONS ARM2NIENNES ET TURQUES DE VIENNE
29/10/2020 - COMMUNIQUÉ DE LA MAISON DE LA CULTURE ARMÉNIENNE DE VIENNE
01/10/2020 - DECLARATION COMMUNE ET APPEL AU PEUPLE
28/09/2020 - JAF MARSEILLE : MESSAGE A LA DIASPORA ARMENIENNE
27/09/2020 - FONDS ARM2NIEN DE FRANCE : APPEL À LA VIGILANCE ET À LA SOLIDARITÉ
16/04/2020 - COMMUNIQUÉ DE LA PÉNICHE ANAKO EN RELATION AVEC LE CONFINEMENT DÛ AU CORONAVIRUS
10/04/2020 - LA FONDATION AZNAVOUR CONTRIBUE À LA LUTTE CONTRE LE COVID-19
03/04/2020 - LIRE ET REDÉCOUVRIR SA BILBIOTHÈQUE...
30/03/2020 - FONDS ARMÉNIEN DE FRANCE : PATRICK DEVEDJIAN : UN AMI, UN SOUTIEN, UN INSPIRATEUR
29/03/2020 - COMMUNIQUÉ DE MONSEIGNEUR ELIE YEGHIAYAN EVÊQUE DE L'EPARCHIE DES ARMÉNIENS CATHOLIQUES DE FRANCE
21/03/2020 - COMMUNIQUE EXCEPTIONNEL DE LA JAF
18/03/2020 - COMMUNIQUÉ DU DIOCÈSE DE L'ÉGLISE APOSTOLIQUE ARMÉNIENNE DE FRANCE
24/11/2019 - RÉSULTATS DU PHONÉTHON 2019 EUROPÉEN DU FONDS ARMÉNIEN
07/11/2019 - FESTIVAL ARMÉNIEN RÉUSSI - MERCI
19/10/2019 - 30 ANS DE L'ASSOCIATION DE SOUTIEN AUX PATRIOTES ARMENIENS (ASPA)
17/10/2019 - FORUM POUR LA PAIX, LA COOPÉRATION ET LA JUSTICE EN RÉPUBLIQUE D'ARTSAKH : DES PARLEMENTAIRES ET RESPONSABLES POLITIQUES DE 25 PAYS DÉCLARENT LEUR SOUTIEN À LA RECONNAISSANCE DE L'ARTSAKH
15/10/2019 - DES REPRÉSENTANTS POLITIQUES BELGES FRANCOPHONES PARTICIPENT AU FORUM DES AMIS D'ARTSAKH
14/10/2019 - DÉCLARATION DE L'UNION GÉNÉRALE ARMÉNIENNE DE BIENFAISANCE (UGAB) SUR L'ACTUALITÉ ALARMANTE EN SYRIE
23/07/2019 - DECES DE ROGER GARBIS TCHERPACHIAN : UN GRAND SERVITEUR DE L’EGLISE APOSTOLIQUE ARMENIENNE S’EN EST ALLE
27/06/2019 - L'ARMÉNIE PRÉSENTE POUR LA PREMIÈRE FOIS AU SALON VIVATECHNOLOGY À PARIS !
12/06/2019 - NOUVELLE PUBLICATION DIOCÉSAINE: LA CÉLÉBRATION DU BADARAK
20/05/2019 - COMMUNIQUÉ DU PARTI SOCIAL DÉMOCRATE HENTCHAKIAN SUR LES RÉCENTS ÉVÉNEMENTS EN ARMÉNIE
14/05/2019 - INSPIRING ARMENIA AVEC UGAB FRANCE, HYETECH EUROPE ET G2iA
28/04/2019 - COMMUNIQUÉ DE L'UCFAF À L'OCCASION DU DÉCÈS DE JULIEN LAUPRÊTRE PRÉSIDENT DU SECOURS POPULAIRE FRANÇAIS
26/04/2019 - STUDIO BOISSIÈRE (ROGER KASPARIAN) : HISTOIRE D'UN LABORATOIRE... D'ART !
17/04/2019 - POUR UN 24 AVRIL 2019 SOLIDAIRE, INDÉPENDANT ET DE LUTTE !
16/04/2019 - LE CŒUR DE LA CHRÉTIENTÉ TOUCHÉ, LE CŒUR DES HOMMES ÉGALEMENT
12/04/2019 - COMMUNIQUÉ DU DIOCÈSE DE FRANCE DE L'ÉGLISE APOSTOLIQUE ARMÉNIENNE SUR L'ÉGLISE APOSTOLIQUE ARMÉNIENNE DE NICE
11/04/2019 - LA LOI ANTI-NÉGATIONNISTE CONFORTE LE NÉGATIONISME TURC (EN BELGIQUE)
21/03/2019 - LAVACH' FÊTE SES 20 ANS ! NOUVEL ALBUM "YEREVANI AGHTCHIG"
11/03/2019 - LES ENSEMBLES ARTISTIQUES DE LA JAF MARSEILLE, ARAXE-SASSOUN-AZAD, RÉUNIS SOUS LE NOM ARTMENIA
28/02/2019 - LA COMMUNAUTE ARMENIENNE DE BELGIQUE ELIT UN NOUVEL EXECUTIF
11/12/2018 - L'UGAB ADRESSE SES FÉLICITATIONS À NIKOL PASHINYAN ET LE NOUVEAU PARLEMENT D'ARMÉNIE
15/10/2018 - NOUVELLES OPPORTUNITÉS POUR LES FRANCOPHONES D'ARMÉNIE
09/10/2018 - LA PÉNICHE ANAKO A ÉTÉ CAMBRIOLÉE DANS LA NUIT DU 8 AU 9 OCTOBRE
09/10/2018 - LANCEMENT DU CONCOURS DE RÉCITS DE L'UGAB FRANCE À L'OCCASION DU SOMMET DE LA FRANCOPHONIE SUR LE THÈME : « L’ARMÉNIE DE L’AN 2050 TELLE QUE JE LA RÊVE »
10/08/2018 - RAPPEL : CONCOURS INTERNATIONAL DE COMPOSITION MUSICALE SAYAT NOVA 2018 DE L'UGAB
06/08/2018 - DÉCÈS D'ARSÈNE TCHAKARIAN, DERNIER SURVIVANT DU GROUPE MANOUCHIAN
20/07/2018 - L'UGAB OEUVRE POUR UNE NOUVELLE FORME D'ENGAGEMENT ENTRE L'ARMÉNIE ET LA DIASPORA
08/07/2018 - PREMIER PÈLERINAGE-COLONIE DE VACANCES DU DIOCÈSE EN FRANCE
04/07/2018 - COMMUNIQUÉ DU FONDS ARMENIEN DE FRANCE À PROPOS DE L'ARESTATION D'ARA VARDANIAN DIRECTEUR EXÉCUTIF DU HIMNADRAM EN ARMÉNIE
29/06/2018 - L'UGAB FRANCE SOUHAITE LA BIENVENUE AU TUMO POUR SON OUVERTURE EN SEPTEMBRE À PARIS
26/06/2018 - E-BOOKS ET APPLICATIONS POUR DÉCOUVRIR L'ARMÉNIE COMME VOUS NE L'AVEZ JAMAIS VUE
18/06/2018 - LE PRESIDENT DE L’UGAB, BERGE SETRAKIAN, ET LA NOUVELLE DIRECTION POLITIQUE EN ARMENIE DISCUTENT DES SUJETS D’INTERET COMMUN ET DE NOUVELLES PERSPECTIVES DE COOPERATION
04/06/2018 - « NOUS DEMANDONS A L’ETAT D’ISRAËL DE RECONNAITRE LE GENOCIDE DES ARMENIENS »
21/05/2018 - LA PÉNICHE ANAKO EST SOULAGÉE
18/05/2018 - AMNESIE INTERNATIONALE SOUTIENT LE PROJET "LES RACINES DU MAL, DU GENOCIDE DES ARMENIENS A AUSCHWITZ "
17/05/2018 - LES CROIX DE SECOURS ARMÉNIENNES SALUENT LE MOUVEMENT PACIFIQUE DU PEUPLE D'ARMÉNIE
08/05/2018 - L'UGAB FÉLICITE NICOL PASHINYAN À L'OCCASION DE SON ÉLECTION COMME NOUVEAU PREMIER MINISTRE DE LA RÉPUBLIQUE D'ARMÉNIE
19/04/2018 - COMMUNIQUÉ DU PARTI SOCIAL-DÉMOCRATE HENTCHAKIAN
17/03/2018 - NOR ACHOUGH : NOUVEAU GROUPE DE MUSIQUE TRADITIONNELLE ARMÉNIENNE SUR LYON
20/12/2017 - "PAREV AREV" EN CADEAU
19/11/2017 - LE PRÉSIDENT DE L'ARTSAKH REND HOMMAGE AUX DONATEURS ET BÉNÉVOLES DU PHONÉTHON ARMÉNIEN
03/11/2017 - LA STÈLE DE VIENNE (ISÈRE), DÉDIÉE AUX VICTIMES DU GÉNOCIDE DES ARMÉNIENS, À NOUVEAU SOUILLÉE
13/07/2017 - ANNONCE DE LA CÉRÉMONIE DE REMISE DU PRIX AURORA 2018 ET DE LA 3e ÉDITION ANNUELLE DES DIALOGUES AURORA
08/06/2017 - L’UGAB EUROPE LANCE UNE PÉTITION EN FAVEUR D’UNE AIDE DE L'UE À LA POPULATION DU NAGORNO-KARABAKH
18/05/2017 - MISSION ARTSAKH LIBRE - NAZARPEK
28/02/2017 - ARMENIE, TERRE DE VIE 2017
20/02/2017 - PROGRAMME D'ÉTUDES ARMÉNIENNES
30/01/2017 - L’ACE DÉNONCE LA CENSURE DU CONSEIL CONSTITUTIONNEL
06/12/2016 - CRÉATION DE L'UNION DES ARMÉNIENS DE SUÈDE
21/09/2016 - MESSAGE DU DIOCÈSE DE FRANCE DE L'ÉGLISE ARMÉNIENNE À L'OCCASION DU 25ème ANNIVERSAIRE DE L'INDÉPENDANCE DE L'ARMÉNIE
27/06/2016 - APPEL SIGNATURE D’UNE PÉTITION DU COLLECTIF 2015: RÉPARATION : POUR LA RESTITUTION DES MONUMENTS ARMÉNIENS CONFISQUÉS EN TURQUIE
22/06/2016 - OUVERTURE D’UN NOUVEAU COLLEGE FRANCO-ARMENIEN EN FRANCE !
22/05/2016 - FÉLICITATIONS À ARA KHATCHADOURIAN !
18/04/2016 - SÉRIE VIDÉO WEBTALKS DE L'UGAB
11/04/2016 - ASSOCIATION ARAM A L'OCCASION DU FESTIVAL "INNOVATE ARMENIA" A LOS ANGELES
07/04/2016 - OTC ET COLLECTIF REPARATIONS : DÉCLARATION ET APPEL DU 7 AVRIL 2016
03/04/2016 - COMMUNIQUÉ DU PARTI SD HENTCHAKIAN‏
03/04/2016 - COMMUNIQUÉ DE L'UGAB FRANCE FACE AUX ÉVÉNEMENTS DU HAUT-KARABAGH
17/03/2016 - Diasporales... au Salon du livre à Paris
11/02/2016 - LA TURQUIE N'EST PAS À L'ABRI D'UNE GUERRE CIVILE
09/01/2016 - RENCONTRE AVEC ELISE BOGHOSSIAN : LES RÉFUGIÉS C'EST NOUS ! par Aliénor Gamerdinger
06/01/2016 - CAMPAGNE D’AIDE D’URGENCE DE L’UGAB EN SOUTIEN AUX ARMENIENS DE SYRIE
16/12/2015 - ADHÉSION DE LA TURQUIE À L'UNION EUROPÉENNE : C'EST EUX OU NOUS !
04/12/2015 - LOI SUR LE NÉGATIONNISME : LA PROMESSE DE FRANÇOIS HOLLANDE
27/07/2015 - LA FRA-FRANCE OPPRIME SA JEUNESSE
20/02/2015 - NOUVELLE PHASE POUR LE PROJET "SÈVRES 2015"
15/02/2015 - VOTRE NOM AU SOMMET DU MONDE
08/12/2014 - 2015 : CENTENAIRE DU GÉNOCIDE ARMÉNIEN
18/11/2014 - FILM "ARMÉNIE TERRE DE RÉSILIENCE" D'HERVE MAGNIN
01/10/2014 - COMMUNIQUÉ DU DIOCÈSE ARMÉNIEN DE FRANCE
04/09/2014 - PROPAGANDE NÉGATIONNISTE DE L'ÉTAT TURC EN FRANCE
19/06/2014 - PREMIÈRE CONTRIBUTION DU FONDS ARMÉNIEN DE FRANCE À LA RECONSTRUCTION DE KESSAB
17/06/2014 - RÉCEPTION D'UNE DÉLÉGATION DE PARLEMENTAIRES DU HAUT-KARABAGH
15/06/2014 - LA MÉMOIRE DES 20 PENDUS HENTCHAKIAN HONORÉE À ANKARA
04/06/2014 - LA FRA CONDAMNE LES ATTAQUES CONTRE LES ARMÉNIENS D'ALEP
19/04/2014 - L'ARMÉNIE À ART MONACO DANS LA PRINCIPAUTÉ
19/04/2014 - ACTION CHOC DU NOR SEROUND À L’ANNEXE DE L’AMBASSADE DE TURQUIE À PARIS
16/04/2014 - TENTATIVES D'ANKARA DE PARASITER LES COMMÉMORATIONS DES CENT ANS DU GÉNOCIDE DES ARMÉNIENS
24/03/2014 - ORGANISATION TERRE ET CULTURE : SOLIDARITÉ AVEC KESSAB
23/03/2014 - LE CCAF TIENT ERDOGAN POUR RESPONSABLE DE L'ASSAUT LANCÉ CONTRE KESSAB
19/03/2014 - RÉSULTATS DU CONCOURS D'ESQUISSE ARCHITECTURALE DU FUTUR MUSÉE-MÉMORIAL DU GÉNOCIDE ARMÉNIEN DE SÈVRES
17/01/2014 - GRANDE SOUSCRIPTION NATIONALE
15/01/2014 - GRANDE ENQUETE NATIONALE : ETAT DE LA PRATIQUE DE L’ARMENIEN OCCIDENTAL EN FRANCE
15/10/2013 - SUCCÈS POUR LA CÉRÉMONIE OFFICIELLE DE LANCEMENT DE LA CONSTRUCTION DU NOUVEAU GROUPE SCOLAIRE À ALFORTVILLE
15/10/2013 - COMMUNIQUÉ DU CCAF SUITE À LA VISITE D'ARNAUD MONTEBOURG EN TURQUIE
15/10/2013 - UN CONCOURS D'ARCHITECTES CONCRETISE LE PROJET DU MUSEE MEMORIAL DU GENOCIDE ARMENIEN
14/10/2013 - LE FONDS ARMÉNIEN FÊTE SES 20 ANS
02/09/2013 - AGIR AU NOM DE LA JEUNESSE ET POUR LA JEUNESSE D'ARMÉNIE ET D'ARTSAKH
04/08/2013 - BILAN ET RÉPERCUSSIONS DE LA FÊTE DU 4 AOÛT DE L'ALLIANCE PAN ARMÉNIENNE
19/04/2013 - L'UGAB EUROPE ET EGAM INVITÉS PAR DürDe À COMMÉMORER LE GÉNOCIDE ARMÉNIEN À ISTANBUL EN TURQUIE ET EN ARMÉNIE
26/02/2013 - LE CULTE DE LA PERSONNALITÉ DE HEIDAR ALIEV AU PAROXYSME DU RIDICULE EN AZERBAÏDJAN
26/02/2013 - ACTIVITÉ DE LA BILBIOTHÈQUE DE L'EGLISE APOSTOLIQUE ARMÉNIENNE - OUVERTURE DU SITE INTERNET
14/02/2013 - EUROPE : LE CCAF CONDAMNE LE SIGNAL POSITIF DE LAURENT FABIUS AU RÉGIME AUTORITAIRE DE LA TURQUIE
19/01/2013 - HRANT DINK, DEJA SIX ANS
18/01/2013 - JUSTICE POUR HRANT DINK
31/12/2012 - "LES PLAIES DU KARABAGH" PRÉSENTÉE À L'UGAB
18/11/2012 - RESULTATS DU PHONETHON EUROPEEN 2012 DU FONDS ARMENIEN PARRAINE PAR YOURI DJORKAEFF ET DANIEL BILALIAN
13/11/2012 - UN MEMORIAL DU GENOCIDE ARMENIEN POUR LA RECHERCHE ET L’EDUCATION A LA CITOYENNETE
18/10/2012 - RENCONTRE CCAF / BRUNO LE ROUX
31/08/2012 - LIBÉRATION SCANDALEUSE PAR LA HONGRIE DE RAMIL SAFAROV
23/07/2012 - RENCONTRE FRA DACHNAKTSOUTIOUN AVEC MGR ZAKARIAN
24/06/2012 - 75ème CONGRES DE LA FRA EUROPE OCCIDENTALE
20/06/2012 - NÉGATIONNISME : LE CCAF ATTEND DES GESTES RAPIDES ET FORTS DE LA NOUVELLE ASSEMBLÉE NATIONALE
12/06/2012 - COMMUNIQUÉ DU CCAF SUR L'AZERBAÏDJAN
20/03/2012 - ACTION "COMMUNICATION CHOC" DU NOR SEROUND CONTRE L'EMPRISONNEMENT DE RAGIP ZARAKOLU AU STAND DE LA TURQUIE DU SALON DU LIVRE DE PARIS
06/03/2012 - LES ARMENIENS SONT-ILS DES HOMMES ? PAR DENIS DONIKIAN
01/02/2012 - FRA DACHNAKTSOUTIOUN : AU SUJET DU RECOURS D'ANTICONSTITUTIONNALITÉ
01/02/2012 - SILENCE DU MINISTRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES, M. ALAIN JUPPÉ QUANT AUX INGÉRENCES DE LA TURQUIE DANS L'ADOPTION DE NOS LOIS
23/01/2012 - COMMUNIQUÉ DU CCAF SUITE AU VOTE DU 23 JANVIER 2012
22/12/2011 - LA PÉNALISATION DES NÉGATIONNISMES PAR LA FRANCE EST UNE NÉCESSITÉ EUROPÉENNE
22/12/2011 - PRESSIONS INADMISSIBLES DE LA TURQUIE SUR LA FRANCE
20/11/2011 - RESULTATS DU PHONETHON 2011 DU FONDS ARMENIEN DE FRANCE PARRAINE PAR MICHEL DRUCKER
19/11/2011 - APPEL d'EROL ÖZKORAY
30/09/2011 - NICE : LA MÉMOIRE ARMÉNIENNE GRAVÉE DANS LA PIERRE
21/09/2011 - VIVE LA REPUBLIQUE D'ARMENIE, VIVE LA REPUBLIQUE D'ARTSAKH.
21/09/2011 - LES SOUHAITS DU CCAF POUR LES 20 ANS D'INDÉPENDANCE DE L'ARMÉNIE
21/09/2011 - UNE SEMAINE RICHE D'ENSEIGNEMENT - CBAF
28/08/2011 - L’UNION YERKIR MÈNE UNE MISSION ETHNOGRAPHIQUE EN TURQUIE, AU DERSIM ET AUPRÈS DES HAMCHENS
25/08/2011 - SERVICE D'ACCUEIL DES ETUDIANTS ÉTRANGERS À PARIS PAR LA CITÉ INTERNATIONALE UNIVERSITAIRE DE PARIS
04/05/2011 - LETTRE OUVERTE DE L'ARMENIAN COUNCIL OF EUROPE, ADRESSÉE AUX SÉNATEURS FRANÇAIS
13/04/2011 - COMPTE-RENDU SUR LA CONFÉRENCE INTERNATIONAL "RENFORCEMENT DE LA SENSIBILISATION DE LA SOCIÉTÉ TURQUE SUR LE GÉNOCIDE DES ARMÉNIENS"
20/03/2011 - PROTESTATION DU NOR SEROUND CONTRE LA DIFFUSION D'UN OUVRAGE NÉGATIONNISTE AU SALON DU LIVRE DE PARIS
18/03/2011 - L’EDITEUR RAGIP ZARAKOLU DE NOUVEAU CONDAMNÉ EN TURQUIE
14/03/2011 - ACCORD DE COOPÉRATION SIGNÉ ENTRE LE CONSEIL GÉNÉRAL DES HAUTS-DE-SEINE ET LA RÉGION DU TAVUSH EN ARMÉNIE
10/02/2011 - RAPPORT 2010 SUR LA TURQUIE : MÊME AUTEUR , MÊME COMPLAISANCE
27/01/2011 - LE PRÉSIDENT TURC NIE, EN FRANCE, LE GÉNOCIDE DES ARMÉNIENS DE 1915
26/01/2011 - ORGANISATION ARAVNI DE SHOUSHI POUR UN CENTRE CULTUREL
22/01/2011 - HOMMAGE AUX VICTIMES COPTES EN RÉGION RHÔNE-ALPES
19/01/2011 - 21 ANS APRÈS LES POGROMS DES ARMÉNIENS DE BAKOU, ALIEV DÉCLARE : « EREVAN EST UNE TERRE AZERBAïDJANAISE »
12/01/2011 - APPEL DU CCAF AUX AUTORITÉS FRANÇAISES
26/11/2010 - LE TÉLÉTHON DU FONDS ARMÉNIEN A PERMIS DE RECUEILLIR 15,45 MILLIONS D'EUROS
26/11/2010 - POUR UNE SOLUTION DE LA QUESTION ARMÉNIENNE
22/11/2010 - PHONÉTHON 2010 : 1,3 MILLIONS D'EUROS AU PROFIT DE PROJETS HUMANITAIRES EN ARMÉNIE ET AU KARABAGH
16/11/2010 - PRIX D'HONNEUR ATTRIBUÉ À LA "REVUE EUROPE ET ORIENT" DE L'INSTITUT TCHOBANIAN
12/11/2010 - LES DROITS DE L'HOMME EN ARMÉNIE : LE DÉFENSEUR ARMEN HARUTYUNYAN EN VISITE À BRUXELLES
08/11/2010 - MISSION DE PARLEMENTAIRES EUROPÉENS AU HAUT-KARABAGH
21/09/2010 - NAZARPEK JEUNESSE HENTCHAKIAN A CÉLÉBRÉ LE 19e ANNIVERSAIRE DE L'INDÉPENDANCE DE LA RÉPUBLIQUE D'ARMÉNIE
15/09/2010 - LA POLITIQUE DE VOISINAGE : RÉUNION DE TRAVAIL AVEC LES ONG
31/08/2010 - APPEL D'AIDE À L'ÉDUCATION EN ARMÉNIE
23/08/2010 - APPEL A DE JEUNES BÉNÉVOLES ARMÉNIENS POUR TRADUIRE LE SITE DU MINISTÈRE DE LA DIASPORA EN FRANÇAIS
03/08/2010 - L'ARMENOSCOPE SUR FACEBOOK
28/04/2010 - ROLAND BLUM, DÉPUTÉ FRANÇAIS, EN GÉORGIE SUR LA SITUATION AU CAUCASE
24/04/2010 - 24 AVRIL 1915 ; OU ETAIS-TU, MON DIEU ?
22/04/2010 - L'ARMÉNIE SUSPEND LE PROCESSUS DE RATIFICATION DES PROTOCOLES AVEC LA TURQUIE
20/04/2010 - LE CCAF REND HOMMAGE À LA MÉMOIRE DE PAPKEN INJARABIAN
19/03/2010 - LES AUTORITÉS GÉORGIENNES OUVRENT DE NOUVELLES ENQUÊTES CONTRE VAHAGN CHAKHALYAN
19/02/2010 - LA FRA NOR SEROUND DÉNONCE LA RECRUDESCENCE DU NÉGATIONNISME SUR INTERNET ET LES RÉCENTES PRESSIONS DONT SES MILITANTS FONT L'OBJET
19/02/2010 - DÉCLARATION CONSTITUTIVE DU "CONSEIL DE COORDINATION POUR LA PROTECTION DES DROITS DES ARMÉNIENS DU DJAVAKHK"
18/02/2010 - LA MCA DE VIENNE SUR INTERNET
18/02/2010 - AYP FM SUR VOTRE iPHONE / iPOD TOUCH
11/01/2010 - LA NOUVELLE GENERATION EN APPELLE A LA MOBILISATION DE LA JEUNESSE ARMENIENNE
07/01/2010 - CRÉATION D'UN PÔLE "GÉNOCIDES ET CRIMES CONTRE L'HUMANITÉ" AU TGI DE PARIS
21/12/2009 - MENSONGE DU MINISTRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES DE GÉORGIE DEVANT LA COMMISSION DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES DE L'ASSEMBLÉE NATIONALE FRANÇAISE SUR LE CAS DE VAHAGN CHAKHALYAN
13/11/2009 - L'UNION YERKIR CONDAMNE LA DÉCISION DE LA COUR D'APPEL DE LA GÉORGIE
28/09/2009 - L’ARMENIE EST-ELLE UN ÉTAT SOUVERAIN ?
28/09/2009 - LA PÉTITION « VOTCH» (NON) LANCÉE PAR DE HAUTES AUTORITÉS MORALES RENCONTRE UN SUCCÈS MONDIAL
17/09/2009 - UNE EURO-DÉPUTÉE INTERPELLE LES INSTANCES EUROPÉENNES SUR LE CAS DE VAHAGN CHAKHALYAN
11/09/2009 - AIR FRANCE ET ARMAVIA SIGNENT UN ACCORD DE COOPERATION COMMERCIALE
18/08/2009 - LE BATEAU TURC FROIDEMENT ACCUEILLI À MARSEILLE
18/08/2009 - VAHAGN CHAKHALYAN EN DANGER DE MORT EN PRISON
04/08/2009 - ASSOCIATION ANCRE DE L'ESPOIR
01/08/2009 - L'AZERBAÏDJAN DOIT SIGNER UN PACTE DE NON AGRESSION AVEC L'ARMÉNIE
21/04/2009 - GÎTE DANS LA RÉGION DE SPITAK
09/04/2009 - LETTRE OUVERTE DE VAHAGN CHAKHALYAN (DU FOND DE SA CELLULE) AU PRESIDENT DE LA GEORGIE SAAKASHVILI
29/03/2009 - VIOLATIONS DES DROITS DE L’HOMME DANS LE PROCES DU LEADER DES ARMENIENS DU DJAVAKHK, VAHAGN CHAKHALYAN
16/03/2009 - LES SÉNATEURS DE L'ARDÈCHE S'ENGAGENT...
09/03/2009 - LES POGROMS ANTI-ARMÉNIENS DE SOUMGAÏT ÉVOQUÉS LORS DE LA COMMÉMORATION AZERBAÏDJANAISE DE KHODJALOU - L'AMBASSADEUR D'AZERBAÏDJAN INTERDIT DE PAROLE
17/02/2009 - JACK LANG CLARIFIE SA PENSÉE SUR RADIO AYP FM
14/02/2009 - LE DÉPUTÉ PIERRE LELLOUCHE STIGMATISE LA COMMUNAUTÉ ARMÉNIENNE : LA FRA NOR SEROUND EST RÉVOLTÉE
11/02/2009 - SOUDANT-TURQUIE : LA FRA NOR SEROUND ET LE COLLECTIF URGENCE DARFOUR S'INDIGNENT DE L'ALLIANCE GÉNOCIDAIRE
15/01/2009 - RÉPONSE DES INTELLECTUELS ARMÉNIENS AUX INTELLECTUELS TURCS
26/12/2008 - RENCONTRE AVEC HAYK DEMOYAN LE 18 DECEMBRE 2008
04/12/2008 - LA TURQUIE EN EUROPE, C'EST FINI ?
22/11/2008 - APPELS AUX SÉNATEURS, COMMUNIQUÉ DU CCAF
03/11/2008 - NOUVEAUX ACTES DE VIOLATIONS CONTRE LA MINORITÉ ARMÉNIENNE PAR LA GÉORGIE
20/10/2008 - LA FRA NOR SEROUND RÉPOND AU NÉGATIONNISTE BÜLENT BERKARDA DANS LE JOURNAL "SUD OUEST"
06/10/2008 - YP - JEUNES PROFESSIONNELS : UN RÉSEAU DYNAMIQUE POUR LES JEUNES ARMÉNIENS SOUTENU PAR L'UGAB
12/09/2008 - L’OSCE DEMANDE A LA TURQUIE DE RECONNAITRE LE GENOCIDE DES ARMENIENS
11/09/2008 - TURQUIE: PENDANT LE DEGEL, LA REPRESSION CONTINUE
10/09/2008 - LES SURVIVANTS DU GÉNOCIDE DES ARMÉNIENS ET LEURS HÉRITIERS INTENTENT UN NOUVEAU PROCÈS COLLECTIF
28/08/2008 - LA FRA NOR SEROUND DÉNONCE L'HYPOCRISIE TURQUE ET LES CONVERGENCES NÉGATIONNISTES
14/08/2008 - LE CAMP DE LA FRA NOR SEROUND À LA RENCONTRE DU MAIRE DE VARNA EN BULGARIE
04/08/2008 - APPEL DE L’ONG YERKIR
11/06/2008 - "LE VANETSI, UNE ENFANCE ARMÉNIENNE" DE VICTOR GARDON
03/06/2008 - APPEL DE L'UNION YERKIR, À LA COMMUNAUTÉ INTERNATIONALE, SUR LA PROTECTION DES MINORITÉS EN GÉORGIE
20/04/2008 - SURSIS POUR RAGIP ZARAKOLU
18/04/2008 - "LES MOTS D'OR 2007" ATTRIBUÉS À MOOSEGH ABRAHAMIAN
19/03/2008 - LETTRE OUVERTE D'HISTORIENS SPÉCIALISTES DES GÉNOCIDES AU MINISTRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES D'ISRAËL
18/02/2008 - OPÉRATION "HOUYS" ("ESPOIR")
12/02/2008 - LE PATRIARCHE ET CATHOLICOS DE TOUS LES ARMÉNIENS FÉLICITE IERONYMOS II
21/01/2008 - RAPPORT MITIGE DU PARLEMENT EUROPEEN SUR LE SUD-CAUCASE
27/11/2007 - LE BÂTONNIER DU BARREAU DE EREVAN EN VISITE À PARIS
20/11/2007 - L’UGAB ANNONCE UNE NOUVELLE STRUCTURE EUROPÉENNE PRÉSIDÉE PAR ALEXIS GOVCIYAN
26/10/2007 - INAUGURATION D'UN MONUMENT NATIONAL GALLOIS EN MÉMOIRE AU GÉNOCIDE DES ARMÉNIENS
05/10/2007 - PE / TURQUIE : UNE RESOLUTION POUR RIEN
02/10/2007 - PAYS-BAS : LE CDA EXCLUT LES NEGATIONNISTES
16/09/2007 - DÉCLARATION DE L'ONU SUR LES DROITS DES PEUPLES AUTOCHTONES
05/09/2007 - LE MINISTRE DES AFFAIRES ETRANGERES D’ARMENIE ANNONCE SA PARTICIPATION A LA 2ème CONVENTION DES ARMENIENS D’EUROPE AU PARLEMENT EUROPEEN
31/08/2007 - GENOCIDE ARMENIEN : LE CHANTAGE DE LA TURQUIE SUR SA COMMUNAUTE JUIVE
28/08/2007 - HABITAT FOR HUMANITY EN ARMÉNIE : PARTENARIAT AVEC L'ÉGLISE ARMÉNIENNE
21/08/2007 - PROFANATION DU MÉMORIAL DES ARMÉNIENS À LYON
10/04/2007 - LE NÉGATIONNISME TURC S'IMPOSE AUX NATIONS UNIES
02/02/2007 - TIME MAGAZINE DIFFUSE UN DVD SUR LE GENOCIDE ARMENIEN
19/01/2007 - LE JOURNALISTE HRANT DINK ASSASSINÉ À ISTANBUL
18/01/2007 - GENOCIDE ARMENIEN : LES FORCES REPUBLICAINES ET LES INTELLECTUELS FRANÇAIS UNIS POUR LA PENALISATION DU NEGATIONNISME
18/12/2006 - PRIX "CHARLES AZNAVOUR 2006" & "ARMENIA 2006"
15/09/2006 - DIOCESE DE L'EGLISE APOSTOLIQUE ARMENIENNE DE FRANCE
19/06/2006 - NON AU NEGATIONNISME SUR LE SOL FRANÇAIS
22/05/2006 - MARINE LE PEN, DEPUTÉ EUROPÉEN, ET LE GÉNOCIDE ARMÉNIEN
22/05/2006 - QUAND LE RUGBY ARMENIEN S’EVEILLE
24/04/2006 - MÉMORIAL ARMÉNIEN DE MARSEILLE : UN GESTE FORT, D'ESPOIR, D'AVENIR.
24/04/2006 - 500.000 BROCHURES SUR LE GENOCIDE ARMENIEN
20/11/2005 - COLLOQUE HEVEL : "ARMÉNIENS, JUIFS, TUTSIS : DES PEUPLES FACE AU NÉGATIONNISME"
20/11/2005 - LE FOREIGN OFFICE REJETTE LA DEMANDE DU PARLEMENT TURC
20/11/2005 - EDIMBOURG RECONNAIT OFFICIELLEMENT LE GENOCIDE DES ARMENIENS
06/11/2005 - PARTITION COMPLÈTE DE LA MESSE DE KOMITAS
03/10/2005 - CONSTITUTION DES CERCLES FRANCO-ARMÉNIENS
10/05/2004 - NAISSANCE DU COLLECTIF VAN
10/05/2004 - http://www.genocide1915.info
27/04/2004 - Lettre du CDCA à l'AFP
12/04/2004 - UNION DES ASSOCIATIONS YERKIR POUR LE RAPATRIEMENT ET LA RÉINSERTION
23/03/2004 - LA COMMISSION DE COOPERATION PARLEMENTAIRE UE-ARMENIE PLAIDE POUR UNE AMELIORATION DES RELATIONS ENTRE L'ARMENIE, LA TURQUIE ET L'AZERBAIDJAN


Communiqué lié à un événement de l'agenda
20/11/2022 - LES RÉSULTATS DU PHONÉTHON 2022
20/10/2022 - EXPOSITION "CAMP ODDO" ORGANISÉ PAR ARAM À LA MAJC DE MARSEILLE
27/09/2021 - EXPOSITION PHOTOGRAPHIQUE DANS LA COMMUNE D'IXELLES À BRUXELLES EN BELGIQUE
18/11/2018 - RESULTATS EN HAUSSE DU PHONÉTHON EUROPÉEN DU FONDS ARMÉNIEN
01/09/2018 - SOUTENONS L'ENSEIGNEMENT DE LA LANGUE ET DE LA CULTURE ARMÉNIENNES À AIX-MARSEILLE UNIVERSITÉ
02/04/2016 - LE CCAF APPELLE À LA MOBILISATION
20/03/2015 - LES ÉDITIONS PARENTHÈSES AU SALON DU LIVRE DE PARIS DU 20 AU 23 MARS 2015
19/03/2013 - SOIRÉE POUR FINANCER LA VEILLÉE DU 23 AVRIL : UN ENGAGEMENT TOUJOURS AUSSI FORT DE LA JEUNESSE ARMÉNIENNE DE PARIS
02/09/2012 - MANIFESTATION JEUDI 6 SEPTEMBRE (à 18h30) DEVANT L'AMBASSADE DE HONGRIE À PARIS
20/04/2012 - CONCERT POUR RÉSISTER CONTRE LE NÉGATIONNISME LE LUNDI 23 AVRIL
12/11/2010 - APPEL À MANIFESTATION. IRAK = VA-T-ON LAISSER LES CHRÉTIENS ÊTRE "DES CIBLES LÉGITIMES" ?
17/01/2010 - DU MONOLOGUE AU DIALOGUE... DU DIALOGUE AU SILENCE...
30/04/2009 - RETROUVEZ LE DOCUMENTAIRE "PROTESTANTS D'ICI ET D'AILLEURS : LES ARMÉNIENS D'ISSY"
28/04/2009 - NOUVEAU PIQUET DE PROTESTATION DU CCAF DEVANT L'AMBASSADE DE GÉORGIE
21/04/2009 - LE CHAR NIÉ, EVENEMENT DU 24 AVRIL ARMÉNIEN
20/11/2008 - COMBATTRE LE NÉGATIONNISME N'EST PAS UN ACTE MÉMORIEL
20/04/2008 - PHOTOS DE LA NUIT DES TOROS
17/02/2008 - COMMÉMORATION DU SOUVENIR DU GROUPE MANOUCHIAN
10/03/2006 - TOUS EN SCÈNE POUR LE KARABAGH !


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LE YAN'S CLUB À PARIS (16/02/2019)
Le Yan’s Club vous accueille tous les lundis soirs et samedis midis (et autres jours sur demande). N’hésitez pas à réserver. Faites un bon repas entre amis ou une partie de bridge.
Si vous êtes intéressés par l’un des ces événements, contactez soit le YAN’S soit Sylvie au 06 20 52 31 21.
Il existe une page Facebook Yansclub Paris sur laquelle vous pouvez retrouver toutes nos actualités.
Enfin, si vous souhaitez devenir membre de l’association et ainsi bénéficier de tarifs préférentiels
pour nos événements ou louer la salle (entre autres choses), n’hésitez pas à les contacter.
Nous vous enverrons ensuite le bulletin d’adhésion par mail. Cotisation annuelle : 80€.
Pour toute question au sujet de la location de la salle, appelez au YAN’S le lundi soir.
Yan’s Club, 5 avenue Reille 75014 Paris. Tél. : 01 45 89 20 48
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ARMEXPRESS-SERVICE : NOUVELLE SOCIÉTÉ D'EXPÉDITION DE COLIS ENTRE LA FRANCE ET L'ARMÉNIE (16/10/2017)
"ARMEXPRESS-SERVICE" a la conviction de répondre à un besoin, à une attente en prenant l'initiative d'organiser la collecte et la distribution de colis de particuliers à particuliers entre les arméniens de la diaspora ou leurs amis de France et leurs parents ou amis d'Arménie et d'Artsakh.

En créant cette société nous nous fixons l'objectif d'assurer la continuité de ce service dans la durée. Cette démarche commerciale est aussi une nouvelle contribution au renforcement des liens qui unissent déjà très fortement notre diaspora de France à l'Arménie et à l'Artsakh.

Notre intention est de pouvoir, dans un premier temps, envoyer un container tous les mois à Erevan. Cette cadence pouvant bien entendu être accélérée jusqu'à un container toutes les semaines si dans le futur le succès est au rendez-vous.

Dans un souci de proposer un " service " de qualité nous assurons une livraison à " domicile " c'est-à-dire à l'adresse indiquée par l'expéditeur. Ce " plus " est une réelle nouveauté réalisée à un prix absolument concurrentiel, puisque nous sommes 50% moins cher que d'autres opérateurs qui n'offrent pourtant pas la totalité de nos prestations pour le même type de service.

Notre meilleur argument sera sans doute celui de votre satisfaction lorsque vous aurez expédié votre premier colis avec ARMEXPRESS-SERVICE.
Pour une information complète ou pour toutes vos démarches, nous vous invitons à vous adresser à notre adresse mail "contact@armexpress-service.com" ou les membres de notre équipe qui sont bilingues vous répondront cordialement.

Mais d'ores et déjà, voici quelques principes généraux d'envoi d'un colis en Arménie ou en Artsakh:

1) Les colis expédiés ne doivent contenir que des marchandises licites, ce qui exclut de fait toutes celles interdites par les
règles du transport international (armes, drogues, denrées perissables)

2) Un expéditeur muni de sa pièce d'identité signe les documents d'envoi de son colis auprès d'ARMEXPRESS-SERVICE ou d'un de ses partenaires des points relais existants en France.

3) La procédure établie par les autorités d'Arménie permet à un expéditeur d'envoyer et à un destinataire de recevoir un colis par mois pour lequel ils seront exemptés des taxes douanières. Tout manquement à cette règle les assujettirait automatiquement au paiement des droits de douane prévus dans ce cas.

4) Chaque colis ne peut excéder 30 kilogrammes. Tout envoi de grand gabarit, dont les mesures ajoutées de la longueur, la largeur et la hauteur font plus de 180 cm doit obtenir l'accord préalable d'ARMEXPRESS-SERVICE.

5) Les prix d'expédition sont fixés selon un barème de 3 catégories de poids à partir de Marseille et à partir des points relais dans le reste de la France : moins de 10 kg , 20€ à Marseille et 25€ pour les autres villes, plus de 10 kg à moins de 20 kg 35€ et 40€ et plus de 20 kg à 30 kg maximum 45€ et 50€.

6) Le rassemblement des colis est fait à Marseille ou ils sont alors envoyés par container à Erevan. Chaque colis est acheminé et livré en Arménie ou en Artsakh à l'adresse du destinataire indiquée par l'expéditeur sur le document d'envoi.

7) Le temps moyen de l'expédition d'un colis est estimé entre 4 et 5 semaines entre son départ du port de Marseille et sa livraison au domicile de son destinataire. Le premier envoi est prévu le jeudi 9 Novembre 2017 du port de Fos-sur-mer, la fermeture du container se fera le samedi 4 novembre.

La pérennité de ce service dépend pour beaucoup de l'usage que vous en ferez.

L'équipe d'ARMEXPRESS-SERVICE.
contact@armexpress-service.com
Tél : 09 50 87 05 12
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EDDY DJOLOLIAN NOUS A QUITTÉ (07/08/2013)
C’est avec une très grande tristesse que le Fonds Arménien de France annonce le décès d’Eddy Djololian, 70 ans, membre fondateur et Trésorier national de notre association, qui nous a quittés le 27 juillet 2013, des suites d’une maladie inexorable qu’il a affrontée avec toute la résolution et la lucidité qui le caractérisaient.
Nous avons perdu en lui un homme de courage, de bonté, d’une grande générosité et d’un dévouement sans bornes à l’Arménie. En 1967, il a créé l’ensemble Navasart de musique et de danse arméniennes, qui s’est illustré sur les plus grandes scènes françaises et internationales.
Kinésithérapeute très apprécié de ses patients, il n’a ménagé ni son temps ni ses efforts pour soigner les plus démunis, ainsi que ceux qui, naguère pourchassés, devaient devenir, en 1991, les pères de l’Arménie indépendante.
En hommage à son action humanitaire et en accord avec les autorités concernées, le Fonds Arménien a décidé de lui dédier le futur Centre d’action sociale de Garmir Chouga, au Karabagh.
Ses obsèques ont eu lieu le jeudi 1er août 2013 à 10h30 en la Cathédrale Arménienne Saint-Jean Baptiste, 15 rue Jean Goujon, Paris 8e.
A sa famille, à tous ses proches, le Fonds Arménien présente ses condoléances les plus sincères.

Fonds Arménien de France
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DISPONIBLE LE LIVRE : "ARTSAKH : JARDIN DES TRADITIONS ET DES ARTS ARMÉNIENS" (30/11/2011)
L’Artsakh figure parmi les plus anciennes civilisations du monde. Une riche culture, profondément marquée par le christianisme, est née dans cette province de l’Arménie historique et un patrimoine exceptionnel s’est développé malgré une histoire tourmentée et diverses dominations.
Cet ouvrage est édité à l’initiative de l’association de soutien au Haut-Karabagh, à l’occasion du 20ème anniversaire de la déclaration d’indépendance de la République d’Artsakh. Le livre propose au lecteur de partir à la découverte de l’histoire du Karabagh, de ses richesses archéologiques, de son architecture sacrée représentée par d’innombrables églises, monastères et chapelles, de ses « khatchkars » (croix sur pierre) d’un grand raffinement, de l’art des enluminures aux couleurs et au style très particuliers et enfin de l’art des tapis.
De très nombreuses photos et cartes illustrent les textes, bilingues français et anglais.
Les auteurs : Les auteurs, des universitaires renommés, spécialistes mondiaux de l’histoire et de la civilisation du Karabagh, ont contribué à la rédaction de ce livre avec un objectif affiché de le rendre accessible à tout lecteur.

Les auteurs sont : le Professeur François Djindjian (Université de Nantes), les docteurs Claude Mutafian (Université Paris XIII), George Bournoutian (Iona College, USA), Patrick Donabedian (Université d’Aix en Provence) et Dickran Kouymjian, Professeur émérite (Université d'Etat de Californie, Fresno, USA).
Prix: 35€ (frais de port inclus pour la France métropolitaine
Commandes: www.haut-karabgh.com
ou eurnkr@aol.com
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VOCAL PLAYER REVERSE À DA-CONNEXION (21/06/2011)
L'association Vocal Player reverse 10€ à l'association DA-connexion tous les 4 albums vendus. Dans cet album, des chanteurs de la région PACA revisitent les plus gros succès de ces 50 dernières années. Il est en vente au pris de 10€, l'occasion de vous faire plaisir mais également de faire un don pour cette association arménienne. Pour cela commandez l'album sur http://vocalplayer.fr/album.php en précisant le code "DAVP"
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AVC : ARMENIAN VIRTUAL COLLEGE OU L'INSTITUT VIRTUEL ARMÉNIEN OUVRE SES INSCRIPTIONS (17/09/2009)
L’UGAB a le plaisir d’annoncer l’ouverture des inscriptions pour Automne 2009 à l’Institut Virtuel Arménien, qui est un nouveau programme moderne d'apprentissage de l'Arménien sur
Internet.
Les cours suivants seront offerts lors de cette période :
* la Langue Arménienne pour les débutants (Orientale et Occidentale)
* l’Histoire de l’Arménie
* L’introduction de l’Architecture Arménienne.
La date limite des inscriptions est le samedi 19 septembre.
Notez que les cours commenceront le mardi 22 septembre et termineront le mardi 24 novembre. Pour l’inscription et pour plus d’information veuillez visiter le site http://www.avc-agbu.org . L’institut virtuel arménien donne la possibilité de suivre l’éducation arménienne n'importe où, n'importe quand.

L’IVA a pour objectif de donner accès à l’étude de différentes matières par le biais des nouvelles technologies de l’information et de la communication.
L’IVA est composé de trois départements : Langue, Histoire , Culture (Architecture, Musique, Littérature, Beaux-arts). L'IVA vise à fournir aux Arméniens du monde entier la possibilité de recevoir une véritable éducation arménienne quel que soit leur âge, leur pays de résidence et leur niveau de connaissances. Cliquez sur le lien http://www.avc-agbu.org pour avoir plus de détails.

The AGBU Armenian Virtual College
We are pleased to inform you that AVC has begun registration for the Fall 2009 Term.
The following courses are being offered in multiple languages:
* Eastern Armenian language for beginners (Part 1 & Part 2),
* Western Armenian language for beginners (Part 1 & Part 2),
* Ancient History of Armenia (Part 1 & Part 2), and
* Introduction to Armenian Architecture (Part 1)

Fall Term begins September 22 and ends November 24, 2009. Kindly visit <http://www.avc-agbu.org/> www.avc-agbu.org for more information or to enroll.

Enrollment ends September 19.

AVC is an Internet-based accredited distance learning program that aims to facilitate Armenian studies through new technologies. AVC provides Armenian courses in history, language and culture (architecture, fine arts, literature and music). AVC will tailor lessons to suit each student's needs,
thus ensuring that Armenians from around the world, regardless of their age, country of residence or knowledge level, will benefit from the resource. For more information, click http://www.avc-agbu.org .
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ASSOCIATION ELEFANT ET SON GÎTE ALTERNATIF : VOYAGEZ DIFFÉREMMENT ! (19/05/2009)
ELEFANT est une association humanitaire œuvrant en Arménie depuis 2001. Son action est dirigée vers les enfants et les adolescents du village humanitaire italien à quelques kilomètres de Spitak. L'association a acquis une maison en 2005 afin d'y fixer ses activités. Conçue comme une maison ouverte (les lieux et le matériel sont mis librement à la disposition des enfants), la "Sea House" (nom donné à la maison) propose aussi des ateliers (informatique, anglais, français et arts plastiques) aux enfants qui le souhaitent.
L'association travaille sur place avec 6 salariés arméniens (4 responsables d'ateliers, 1 gardien de la maison et 1 femme de ménage). De plus, l'un des membres fondateurs, et membre du bureau, est arménien, basé à Erevan. Nous avons, de plus, tissé des liens étroits avec les habitants du village et organisons régulièrement avec eux des fêtes locales, des rencontres diverses.
Depuis sa création, les ressources de l'association ELEFANT proviennent des cotisations des adhérents, des dons et des subventions.
Ayant terminé le gros œuvre dans la maison (chauffage, eau chaude, jardin ...) et mis en place le cœur de leur activité (aménagement de la maison et mise en place des ateliers), ils souhaitent maintenant développer des activités visant à pérenniser leur action, notamment un projet "gîte". Ils ont donc équipé la maison dans cette optique en aménagement le premier étage (3 chambres pouvant accueillir jusqu'à 8 personnes), la cuisine et la salle de bains (eau chaude, gazinière, frigo…). Ils ont déjà accueilli des visiteurs l'année dernière pendant une semaine (l'équipe arménienne de rugby) et le séjour s'est très bien déroulé : accueillis par leur coordinateur local, ces visiteurs ont pu participer aux activités de l'association dans la maison, aller à la rencontre des villageois et des enfants.
Situé au milieu des collines, c’est un lieu de détente idéal, une halte hors des sentiers battus dont l’expérience est toujours inoubliable pour celui qui s’y arrête.
Vous pourrez trouver plus d'informations sur cette association sur leur site Internet : www.elefant-association.com
Aurélie Picque
ELEFANT
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VOYAGE EN ARMÉNIE PAR "AILLEURS CULTURE" (30/11/2006)
Tour Opérateur depuis 20 ans, nous avons commencé à développer cette année avec la Chambre de Commerce Franco Arménienne, des voyages très originaux en Arménie, basés sur des rencontres avec des arméniens d’horizons divers, incluant notamment un hébergement chez l’habitant dans la région de Lori.
Un premier voyage a été réalisé en septembre, tous les participants, arméniens ou non, on parlé à leur retour d’une expérience unique et extraordinaire.

Stephane TARRAZI
AILLEURS CULTURE
53 rue Grignan
13006 MARSEILLE - FRANCE

Phone : 04 91 54 04 08
Mobile : 06 09 07 00
Fax : 04 91 555 004
E-mail : info@deluxevacations.fr
Web : www.ailleurs-culture.com <http://www.ailleurs-culture.com
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JAMILA AFGHANI AWARDED THE 2022 AURORA PRIZE (15/10/2022)
The Aurora Prize Laureate is honored with a US $1,000,000 award and a unique opportunity to continue the cycle of giving and support organizations that help people in need.
October 15, 2022, San Lazzaro Island, Venice – The seventh annual Aurora Prize for Awakening Humanity was awarded to Jamila Afghani, an educator, human rights defender, and founder of the Noor Educational and Capacity Development Organization (NECDO). Jamila has dedicated over 25 years of her life to giving the women of Afghanistan access to education. She was commemorated during a series of high-level philanthropy-focused events hosted by the Aurora Humanitarian Initiative in Venice, Italy on October 14–16.
Before August 2021, NECDO had more than 100,000 women enrolled in literacy programs, thanks to the establishment of small centers in many communities led by local women. The organization also provides legal aid and psychosocial support to more than 10,000 women victims of abuse from a family member or a partner. Forced to flee Afghanistan, Jamila is continuing to help others at distance.
After the Taliban took over her country, Jamila Afghani had to leave her homeland, but she has not given up on its people. NEDCO is still supporting women of Afghanistan and vulnerable families, shedding light on lack of access to education, domestic violence, and other contemporary issues faced by women today, while providing financial aid to the human rights defenders, journalists, and advocates.
“Our mission at Aurora is to recognize, celebrate and spread the work of humanitarians like Jamila Afghani around the world. Today’s modern-day heroes inspire and guide us and show us how to persevere in the face of seemingly overwhelming challenges. They remind us of our common humanity and encourage us to show the same commitment to serving the poor and marginalized. They remind us, too, of our duty to give everyone an equal chance,” said Lord Ara Darzi, Chair of the Aurora Prize Selection Committee and Co-Director of the Institute of Global Health Innovation at Imperial College London.
Every year, the Aurora Prize is granted by the Aurora Humanitarian Initiative on behalf of the survivors of the Armenian Genocide and in gratitude to their saviors. The Laureate receives a $1,000,000 grant and a chance to continue the cycle of giving by supporting organizations that help people in need. As 2022 Aurora Prize Laureate, Jamila Afghani has chosen to support Women International League for Peace and Freedom (WILPF) and Noor Educational and Capacity Development Organization (NECDO). WILPF is a membership-led international organization that seeks to promote world peace by advocating for disarmament, abolition of violence, women’s human rights, and gender equality, and NECDO is a non-governmental organization that provides humanitarian and development assistance to women, youth, and children in Afghanistan.
“From my professional experience, I know that the human rights issue is a struggle. We go through these periods, and this is one of them, when it’s not very clear how we are going to see the way forward on so many issues, when we are running out of time. People like Jamila Afghani shine a light of hope on the future and show us all a way out of the darkness,” noted Aurora Prize Selection Committee member Mary Robinson, former President of Ireland and former UN High Commissioner for Human Rights.
Since its launch, the Aurora Prize has changed the lives of over 1,000,000 people affected by war, conflict, persecution, and other humanitarian issues, with a special focus on helping children, displaced people, and women and girls. This action-based philanthropy, focused on tangible results, is possible thanks to the supporters whose contribution allows the Prize to continue empowering modern-day heroes.

* * *
About the Aurora Humanitarian Initiative
The Aurora Humanitarian Initiative is a foundation that seeks to address on-the-ground humanitarian challenges around the world with the focus on helping the most destitute. Its mission is rooted in the Armenian history as the Initiative was founded on behalf of the survivors of the Armenian Genocide and in gratitude to their saviors and strives to transform this experience into a global movement.
All Aurora’s activities are based on the universal concept of Gratitude in Action. It implies that countless people around the world who have received aid in time of crisis can best express their gratitude by offering similar assistance to someone else. By involving Aurora supporters around the world, this will become a global endeavor that will snowball to expand the circle of saviors and most importantly – the number of those saved.
Addressing urgent humanitarian challenges, the Initiative provides a second chance to those who need it the most. True to its vision – “We believe that even in the darkest times, a brighter future is in the hands of those who are committed to giving others help and hope” – Aurora welcomes all who embrace this philosophy.
This commitment aims to promote action-based philanthropy focused on tangible results. This is achieved through the Initiative’s various programs: Aurora Prize for Awakening Humanity, Aurora for Artsakh, #AraratChallenge movement, Aurora Dialogues, Aurora Grants, Aurora Community, Aurora Index, and the 100 LIVES Initiative.
The Aurora Humanitarian Initiative is the vision of philanthropists Vartan Gregorian, Noubar Afeyan and Ruben Vardanyan who have been joined by thousands of supporters and partners. Aurora’s Chair, Dr. Tom Catena, draws on his experience as a surgeon, veteran, humanitarian and the 2017 Aurora Prize laureate to spread the message of Gratitude in Action to a global audience.
The Aurora Humanitarian Initiative is represented by three organizations – the Aurora Humanitarian Initiative Foundation, Inc. (USA), the Aurora Humanitarian Initiative Foundation (Switzerland) and the Aurora Humanitarian Initiative Charitable Foundation (Armenia).

About the Aurora Prize for Awakening Humanity
The Aurora Prize for Awakening Humanity is a global humanitarian award. Its mission is to recognize and support those who risk their own lives, health or freedom to save the lives, health or freedom of others suffering as a result of violent conflict, atrocity crimes or other major human rights violations. The Aurora Prize Laureate is selected based on the nominee’s demonstration of courage, commitment and impact.
On behalf of the survivors of the Armenian Genocide and in gratitude to their saviors, an Aurora Prize Laureate is honored with a US $1,000,000 award, which gives the Laureate a unique opportunity to continue the cycle of giving by supporting the organizations that help people in need.
The Aurora Prize Selection Committee is comprised of Nobel Laureates Shirin Ebadi and Leymah Gbowee; former president of Ireland Mary Robinson; human rights activist Hina Jilani; former president of Mexico Ernesto Zedillo; Médecins Sans Frontières Co-founder and former foreign minister of France Bernard Kouchner; journalist and Pulitzer Prize winner Dele Olojede, former CEO of Unilever and Co-founder and Co-Chair of IMAGINE Paul Polman; human rights activist and Co-founder of The Sentry John Prendergast and President of the Carnegie Corporation of New York Vartan Gregorian (1934-2021). The Committee is chaired by the Co-Director of the Institute of Global Health Innovation at Imperial College London Lord Ara Darzi.
World famous peace and human rights activist Benjamin Ferencz and Academy Award-winning actor and humanitarian George Clooney are the Committee’s Honorary Co-Chairs.
We honor the memory of Elie Wiesel (1928-2016), inaugural Selection Committee Co-Chair; President of the Elie Wiesel Foundation for Humanity; Nobel Laureate.
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2022 AURORA PRIZE CEREMONY TO TAKE PLACE IN VENICE IN OCTOBER (28/06/2022)
The Aurora Humanitarian Initiative has announced that the 2022 Aurora Prize Ceremony and special events will be organized in Venice, Italy, on October 14–16, 2022. Aurora will bring together the world’s leading humanitarians to honor modern-day heroes, celebrate the spirit of humanity, and empower the next generation of saviors.
The Aurora Humanitarian Initiative and its flagship program, the Aurora Prize, seek to address on-the-ground humanitarian challenges around the world with a focus on helping the most destitute. On behalf of the survivors of the Armenian Genocide and in gratitude to their saviors, an Aurora Prize Laureate is honored each year with a US $1,000,000 award, which gives the Laureate a unique opportunity to continue the cycle of giving and to support the organizations that help others. Dedicated to discovering and supporting the world’s unsung humanitarian heroes, Aurora has already made a significant impact on the lives of over 2.7 million people in need.
The weekend of special events in Venice will feature two Aurora Dialogues discussions. The first one will present the courageous work of 2022 Aurora Humanitarians Jamila Afghani, Hadi Jumaan and Mahienour El-Massry, whereas the second is set to highlight the vital role of the young generation in addressing the issues that will define the future of humanity. World famous peace and human rights activists and humanitarians, including the members of the Aurora Prize Selection Committee, as well as representatives of the Aurora community and the Initiative’s supporters, will join forces to identify ideas capable of delivering tangible positive change.
The weekend will culminate in the 2022 Aurora Prize Ceremony to be held on the San Lazzaro Island, the headquarters of the Mekhitarist Congregation and one of the world’s most prominent centers of Armenian culture and Armenian studies. This year, Aurora honors three modern-day heroes for giving access to education to girls and women in Afghanistan, liberating prisoners of war in Yemen, and defending human rights in Egypt. During the Ceremony, one of the 2022 Aurora Humanitarians will be named the 2022 Aurora Prize Laureate based on their demonstration of courage, commitment, and impact.
Nominations are currently open for the 2023 Aurora Prize. Anyone can put forward modern-day heroes who risk their own lives, health or freedom to save the lives, health or freedom of others suffering as a result of violent conflict, atrocity crimes or other major human rights violations.
Photo: San Lazzaro Island (San Lazzaro degli Armeni)
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About the Aurora Prize for Awakening Humanity
The Aurora Prize for Awakening Humanity is a global humanitarian award. Its mission is to recognize and support those who risk their own lives, health or freedom to save the lives, health or freedom of others suffering as a result of violent conflict, atrocity crimes or other major human rights violations. The Aurora Prize Laureate is selected based on the nominee’s demonstration of courage, commitment and impact.
On behalf of the survivors of the Armenian Genocide and in gratitude to their saviors, an Aurora Prize Laureate is honored with a US $1,000,000 award, which gives the Laureate a unique opportunity to continue the cycle of giving by supporting the organizations that help people in need.
The Aurora Prize Selection Committee is comprised of Nobel Laureates Shirin Ebadi and Leymah Gbowee; former president of Ireland Mary Robinson; human rights activist Hina Jilani; former president of Mexico Ernesto Zedillo; Médecins Sans Frontières Co-founder and former foreign minister of France Bernard Kouchner; journalist and Pulitzer Prize winner Dele Olojede, former CEO of Unilever and Co-founder and Co-Chair of IMAGINE Paul Polman; human rights activist and Co-founder of The Sentry John Prendergast and President of the Carnegie Corporation of New York Vartan Gregorian (1934-2021). The Committee is chaired by the Co-Director of the Institute of Global Health Innovation at Imperial College London Lord Ara Darzi.
World famous peace and human rights activist Benjamin Ferencz and Academy Award-winning actor and humanitarian George Clooney are the Committee’s Honorary Co-Chairs.
We honor the memory of Elie Wiesel (1928-2016), inaugural Selection Committee Co-Chair; President of the Elie Wiesel Foundation for Humanity; Nobel Laureate.

June 28, 2022
Yerevan, Armenia
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DONATE TO THE EUROPEAN ARMENIAN FEDERATION FOR JUSTICE AND DEMOCRACY (EAFJD) WHO CELEBRATES ITS 20TH ANNIVERSARY OF FOUNDING (18/06/2022)
This year marks the 20th anniversary of the founding of the European Armenian Federation for Justice and Democracy (EAFJD) office in Brussels, which gives us an opportunity first of all to be accountable to our people, to record our previous successes, to address shortcomings, and to redouble our efforts to meet new challenges.
The first significant achievement of the Armenian National committees in Europe was, of course, the resolution on the recognition of the Armenian Genocide adopted by the European Parliament on June 18 in 1987, by which the European Parliament urged Turkey to recognize the Armenian Genocide as one of the conditions for accession to the EU membership. Later, as a direct result of our lobbying work, the European Parliament adopted a resolution recognizing the Armenian Genocide in 2015. Thanks to our continuous efforts, the call for the recognition of the Armenian Genocide continues to be included in the EU annual reports on Turkey.
Nevertheless, the lion’s share of the EAFJD activities represents the protection of the fundamental rights of the Artsakh Republic and of our compatriots living on the front lines. As a result, we have been able to break the Azerbaijani isolation imposed on Artsakh in the European direction, establish numerous programs of decentralized cooperation between many European cities and the cities of Artsakh. Most recently, we managed to form multi-member, representative friendship groups with almost all political groups in the European Parliament with Artsakh and Armenia. As a result, we were able to break the Azerbaijani isolation imposed on Artsakh in the European direction, to establish numerous programs of decentralized cooperation between numerous European cities and the cities of Artsakh. Friendship groups and circles with Artsakh have been established in the Walloon and Flemish parliaments in Belgium, as well as in France, Latvia and Lithuania. Most recently, we managed to launch in the European Parliament representative friendship groups with Artsakh and Armenia that include representatives from almost all political groups. During the past years we have hosted dozens of state delegations of the Artsakh Republic in different European capitals, notably President Bako Sahakyan speaking in the European Parliament. During the past years, the EAFJD office has organized visits of numerous parliamentary, political, academic journalists, election observation delegations to Artsakh. As a result of our daily efforts, the European Parliament, as before and now, continues to have a balanced, fair position on the Artsakh issue, constantly referring to the right of peoples to self-determination, demanding a final solution to the conflict, formally condemning Azerbaijan for its anti-Armenian policy.

The EAFJD has also worked to strengthen the network of Armenian National Committees (ANCs) in Europe and to establish new committees. One of the most promising and engaging directions of our activity was the "Vahan Hovhannisyan" training program organized for dozens of young people from Artsakh and the Republic of Armenia, which was a significant contribution to the preparation of the next generation. (Please see enclosed EAFJD’s highlights of 2021-2022.)
We are facing Turkish and Azerbaijani lobbying organizations and other organizations with huge financial resources, state support and corruption mechanisms. The goal of the enemy remains the same: Armenia without Armenians, the goal of the enemy continues to be the complete ethnic cleansing of our people and the occupation of our homeland.
Taking into account the current international developments, particularly given the growing role of the European Union in our region, we can not allow the Azerbaijani-Turkish alliance to mislead the European political thought and create a favorable situation for them. Therefore, we must continue the fight in a spirit of community solidarity and national unity.
The strength of the EAFJD resides in our communities, our people, to whomever we ask for financial security of our work, which allows us to preserve our independence and autonomy, to really speak on behalf of the European Armenians.
On the occasion of the 20th anniversary of the Armenian National Committee of Europe, you can make a donation as follows:
Here are different ways you can donate, at your convenience, through the following link:
https://donorbox.org/donate-to-european-armenian-federation-for-justice-democracy-help-us-raise-funds-for-our-humanitarian-projects

Or if you prefer making a payment via bank transfer, below are the EAFJD details:
Account name: European Armenian Federation for Justice and Democracy
IBAN: BE93 3631 8849 3167
BIC: BBRUBEBB
Address: Avenue des Nerviens 35, 1040, Brussels (Belgium)

Thank you in advance for your contribution. Your donation will go directly towards our work which you can follow on our website and social media. Should you have further questions on how your donation is being used or if you need additional information on how to continue your support, do not hesitate to contact us. We are available at: Tel: +3227327026 / e-mail: contact@eafjd.eu or visit our website at: www.eafjd.eu

With warm regards,
Kaspar Karampetian
President of EAFJD

EUROPEAN ARMENIAN FEDERATION
for JUSTICE & DEMOCRACY
Avenue des Nerviens, 35
1040, Belgium
mobile: +32 470 20 88 29
office : +32 2 732 70 26 / 27
www.eafjd.eu
twitter.com/eafjd
facebook.com/European.Armenian.Federation
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BECOME PART OF THE DIASPORA YOUTH AMBASSADOR NETWORK (15/06/2022)
The Diaspora Youth Ambassador is an exclusive training program of the Office of the High Commissioner for Diaspora Affairs for young leaders between the ages of 22-35.
Applications for the second edition of the program are now open and recently the first year cohort has graduated. Last year, 20 young Diaspora Armenians from 16 countries participated in the program.
The program lasts for one year, two weeks of which are held in Armenia and Artsakh. Last year, the participants became familiar with political, social, economic, educational and other areas, programs and opportunities of the Homeland, broadened their ideas on participation in public life, and acquired new knowledge and skills.
After the phase in Armenia, the Diaspora Youth Ambassadors organized community meetings, repatriation events, joint initiatives and information campaigns in their communities.
Throughout the year, the Youth Ambassadors have become direct partners of our Office and have formed in their countries a strong network of young leaders.
In total, 121 community and repatriation meetings, 538 social media publications and 30 media presentations, the opening of a cultural and educational center, 1 video-film production, 2 financial aid initiatives, 6 networking activities, 10 initiatives to protect Armenian identity, 2 community surveys and work on the Diaspora Youth Policy document were conducted.

Young leaders of Armenian Diaspora communities, this program is for you! If you want to work on your personal growth, learn more about the situation in Armenia and Artsakh, see the Homeland with your own eyes and intensify your efforts within your community, don’t miss the chance to apply.
Program participants will embrace a year of active community life, have worldwide new connections and a direct partnership with our Office. Apply by July 1 : https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSfQ_PLE6n2Qcy25rz-5qPA_7mvkvRs9D_2zkUVTFZf3aQ9lEg/viewform . Click here for more details : http://diaspora.gov.am/en/programs/19/Diaspora-Youth-Ambassador
The
program is funded by the Government of the Republic of Armenia with the support of the “Jinishian’’ Memorial Foundation.

Founded in Boston, USA, I-AM.AM is the platform that brings Armenian businesses from all over the world together under one roof. The platform is open to the public, and you can promote your business, increase visibility in search engines, receive feedback from visitors, and have detailed analytics of visits to your business on the site. The goal is that through I-AM.AM Armenians can establish faster links with Armenians.
More information : https://i-am.am/
Do you want to collaborate with the platform? Write an email to this address info@i-am.am.
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THE PRESS COLLECTION OF THE MEKHITARIST LIBRARY IS NOW ONLINE (31/01/2022)
The Mekhitarist Congregation’s journal collection and its portal website are now live, featuring digitized Armenian press published between 1794 and 1920, in a free and accessible format.

To date, the online library of the Mekhitarist press and its corresponding databases have been endowed with more than 400,000 pages of digitized Armenian newspapers and periodicals from the rich collection of the Mekhitarist Monastery of Vienna. The digitization of these materials and making them available to the public is made possible through the collaboration between the Mekhitarist Congregation, the Armenian Communities Department of the Calouste Gulbenkian Foundation and the Fundamental Scientific Library of the National Academy of Sciences of the Republic of Armenia.

The portal website gives the reader and researcher access to the Mekhitarist Congregation digital library content via one address: an address that directs the visitor to all the digitized and indexed materials stored in the databases of the RA Fundamental Scientific Library. Digitization is continuous, and new materials will be added periodically as additional journals are digitized.

Addressing the great and immediate need for accessibility, the goal of the collaboration is to make this great pan-Armenian wealth of knowledge and collective heritage available to all free of charge, ensuring its wide and easy accessibility.

To read more about the project’s objectives and to access the digitized materials, please visit the portal website and the respective databases here:
http://www.mechitaristlibrary.org/
https://arar.sci.am/dlibra/collectiondescription/11?language=en
http://vmc.sci.am/

For further information on the programmes of the Armenian Communities Department of the Calouste Gulbenkian Foundation please visit: https://gulbenkian.pt/armenian-communities/ and subscribe to our newsletter.
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TUMO BOXES HAVE NOW OPENED IN KAPAN, SEVAN, AND VAYK (21/12/2021)
As part of TUMO’s expansion in Armenia and Artsakh, TUMO boxes opened in Kapan, Sevan, and Vayk.
Attending the opening ceremony were TUMO’s leadership and sponsors, RA Deputy Minister of Education and Science Zhanna Andreasyan, governors from Gegharkunik, Syunik, and Vayots Dzor, as well as representatives of local government, TUMO alumni, and prospective students.
The Kapan box will remain in place for one year, after which it will be replaced by the full-featured TUMO Kapan center inside the city’s historic train station, currently being renovated thanks to a generous donation by Judy Saryan and Victor Zarougian. The Sevan and Vayk boxes will be connected to TUMO centers in Dilijan and Yeghegnadzor, respectively.
In her welcoming speech, TUMO CEO Marie Lou Papazian noted “We are thrilled to have opened three additional boxes today. We are reaching all teenagers across Armenia and Artsakh, town by town. Through the TUMO Armenia campaign, many centers and boxes are scheduled to open in the coming years, starting with a box in Martakert in January. Thank you to all of our partners for granting tens of thousands of teenagers access to leading edge learning opportunities.”
In the upcoming five years, the TUMO Armenia initiative will grant all teenagers nationwide access to TUMO’s education program by building 16 fully-equipped centers in the largest cities of the regions and 110 TUMO boxes in smaller communities.
The opening of the TUMO boxes was made possible thanks to the support of the TUMO Armenia campaign’s sponsors. The Kapan box is sponsored by Lara Arslanian, Garabed Bardakjian and Sarine Semerjian; the one in Vayk by Dr. Armineh and Dr. Ara Tavitian, and the one in Sevan by an anonymous donor.
Garabed Bardakjian, who attended the opening of the Kapan box, noted, “When it came time for us to make our choices as to which organizations to support, we had set clear goals for what we wanted to accomplish with the funds, primarily direct assistance to families, and mid-to-long term educational change for the children. When we reached out to TUMO knowing their history of transforming education in Armenia, we were overjoyed to learn about the TUMO box project in Kapan, and that it was in line with everything we hoped to accomplish.”
RA Deputy Minister of Education and Science Zhanna Andreasyan stressed the importance of installing TUMO boxes near schools. “It’s important that three boxes are opening simultaneously in different regions. I think that we’ll see a positive development in the field of education very soon. In addition to this, it’s noteworthy that the boxes are placed directly next to schools as this creates more opportunities for learning.”
During the event, the students who were the first to register in Kapan, Sevan, and Vayk became acquainted with our education program and met with TUMO alumni and current students.
TUMO Dilijan alum Gayane Safarian, who commuted for years from Sevan to TUMO Dilijan, will support the teenagers of her hometown as a learning coach.
“TUMO was one of the best things that has happened to me. Thanks to my beloved coaches, I discovered my hidden talents. Now I can finally pass on the knowledge that I have gained to students from my community, who haven’t had the opportunity to attend TUMO,” shared Gayane.
The TUMO box is an easy-to-build, transportable and fully equipped mini-TUMO, where students complete the self-learning portion of the program. Throughout the year, students commute to the nearest TUMO center to participate in workshops and learning labs. Each TUMO box will grant 320 teenagers weekly access to an education in technology and design.

https://tumo.org/
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EUROPEAN PARLIAMENT FRIENDSHIP GROUP WITH ARMENIA WAS RELAUNCHED! (10/11/2021)
10 November 2021, Brussels.- On 9. November the European Parliament (EP) Friendship group with Armenia was relaunched. The event also marked the 30th anniversary of the independence of the Republic of Armenia.
One of the main goals of the activity of the European Armenian Federation for Justice and Democracy (EAFJD) is to broaden the circle of the friends of the Republic of Armenia and the Republic of Artsakh in order to defend the Armenian state interest and for the sake of justice. In order to achieve this goal, the EAFJD traditionally actively cooperates with the diplomatic staff of the Mission Armenia to the EU.
As in the previous two legislative terms of the European Parliament, also this time the EAFJD actively worked towards the relaunch of the cross-party friendship group with Armenia which consists of Members from all the main political groups of the European Parliament. The President of the friendship group is MEP Loucas Fourlas (EPP, Cyprus). In the previous legislative term the friendship group with Armenia was presided by MEP Dr. Eleni Theocharous (Cyprus).
In his remark during the event the EAFJD President Kaspar Karampetian thanked Loucas Fourlas for his initiative, all the participants of the friendship group as well as the Ambassador of the Republic of Armenia H.E. Anna Aghadjanian for the extensive work. “We are sure that the friendship group will take initiatives to defend justice and help our people in Armenia and in Artsakh,” Karampetian concluded.

European Armenian Federation for Justice and Democracy
Contact: Harout Chirinian
Communication and PR Officer
Tel: +32(0)2 7327026/27
e-mail: contact@eafjd.eu
Web: http://www.eafjd.eu
Twitter:
@eafjd
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STATEMENT EAFJD : THE CEASEFIRE STATEMENT ON THE NAGORNO KARABAKH CONFLICT BLATANTLY DISREGARDS THE EXISTENTIAL SECURITY NEEDS OF ARMENIANS (14/11/2020)
The European Armenian Federation for Justice and Democracy (EAFJD) learnt about the ceasefire statement on the Nagorno Karabakh conflict (signed on November 9) with utter shock and dismay. The agreement was signed to end an unprovoked war against the Armenian population of Artsakh/Nagorno Karabakh that had been unleashed by the Turkish-Azeri coalition supported by terrorist fighters.

The EAFJD categorically rejects this document for the following reasons:
1. The document does not guarantee the physical security of the indigenous Armenian population of Artsakh / Nagorno Karabakh in a sustainable manner.
2. This signed cease-fire document clearly puts the very existence of the Armenian state and hence the Armenian nation in danger: it realizes the imperialistic vision of pan-Turkism, by stipulating that the Azerbaijani exclave of Nakhichevan and hence also Turkey be directly linked to the rest of Azerbaijan, via the territory of the Republic of Armenia. This is a grave violation of the territorial integrity of the Republic of Armenia, imposed by force.
3. Two out of the three co-Chairs of the OSCE Minsk group, i.e. France and the US were completely sidelined and were absent from the negotiating table when the ceasefire statement was concluded. Instead, a third county that has played a destructive and destabilizing role in the conflict, including by deploying terrorist fighters, i.e. Turkey was actively involved in negotiating the document.
4. This statement was imposed in a context where the native Armenian population of Artsakh was forced to flee their ancestral homeland to avoid new massacres and war crimes, committed by the Azerbaijani-Turkish military.
5. One of the three basic principles of the OSCE Minsk Group - the principle of the right to self-determination of the people of Artsakh has been completely left out of the statement. It is a fundamental right, recognized by all parties participating at the peace negotiations mediated by the Minsk Group Co-Chairs, including by Azerbaijan.
6. The opinion of the Armenian people of Artsakh was never taken into account, whereas this statement first of all predetermines their future. The people of Artsakh have suffered the most from the consequences of the war unleashed on 27 September 2020 and the geopolitical and social isolation imposed by Azerbaijan since 1991.
7. The non-use of force, the other basic principle the Minsk process has also been completely ignored. As a matter of fact, this document was imposed to end an unprovoked war, imposed on the Armenians of Artsakh who were left alone in an unequal fight against the Azerbaijani army, supported by Turkey, NATO’s second strongest army and Syrian terrorist jihadists deployed by Ankara.

Considering that fact that a lasting peace can only be achieved by duly taking into account the security needs of the indigenous Armenian population of Artsakh/Nagorno Karabakh, their right to self-determination and without comprising the territorial integrity of Armenia,

The EAFJD
- calls on France, as one of the three co-Chairs of the OSCE Minsk group, to actively exercise its full role and to ensure that any agreement to resolve the conflict be concluded by fully respecting the legitimate rights, interests, security needs of the Armenian side and without compromising the territorial integrity of the Republic of Armenia;
- urges the OSCE Minsk group co-Chairs to ensure that the negotiation process takes place exclusively within the framework of the official mediating format and by excluding third parties, such as Turkey which has played a destructive role in the conflict resolution.

The EAFJD calls on the European Union and its member states
- to reject the statement of November 9, since it was signed under an immense pressure on the Armenian side and by sidelining two out of three co-Chairs of the OSCE Minsk group (The EU has declared its unconditional support for the OSCE Minsk Group Co-Chairs on several occasions);
- to finally condemn the war crimes perpetrated by the Azerbaijani-Turkish military against the civilian Armenian population as documented by international organizations and media;
- to recognize the right to self-determination of the people of Nagorno Karabakh/Artsakh as the only sustainable way to ensure their security in their historic homeland;
- to send humanitarian aid to the 150,000 displaced civilians of Artsakh who found refuge in the Republic of Armenia;
- to immediately sanction Azerbaijan and Turkey for unleashing an unprovoked war and carrying out war crimes and ethnic cleansing.

The EAFJD also
- calls on Armenia to immediately withdraw its signature from the document of November 9, 2020.
- supports any peaceful actions undertaken by the people of Armenia aimed at finding democratic solutions to end the crisis.
- firmly continues its work in Europe towards defending the fundamental rights of the Armenian people of Artsakh/Nagorno Karabakh.

European Armenian Federation for Justice and Democracy
14/11/2020
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ACTION PROPOSÉE PAR LA FEAJD SUR LE RÉSEAU SOCIAL TWITTER AVEC DES HASHTAGS (EN ANGLAIS) (23/04/2020)
Dear friends, As you know 2020 marks the 105th anniversary of the Armenian Genocide. April 24th the day of the commemoration of the Genocide is here.
This year all the conventional forms of commemoration had to be cancelled because of the global health emergency caused by Covid-19. Nevertheless, a virtual commemoration of the Armenian Genocide is to be held worldwide. Therefore, it is crucial to actively participate in the initiatives online and remind of our demands which have not changed. Namely, these demands are the recognition and condemnation of the Armenian Genocide (in particular by Turkey), justice and reparations for all the damage caused and criminalization of its denial.

Considering the current situation, in particular the general lockdown, the Armenian communities of Europe will also hold various activities of virtual commemoration. We call on you and count on you to make the topic of the Armenian Genocide trending on Twitter, that is, to make the Armenian Genocide one of the most popular and discussed topics on Twitter on 24. April.

Therefore we suggest that on April 24, from 11:00-14:00 you

1. draft and post a tweet and/or an image on the Armenian Genocide

2. while doing this please make sure to use the following hashtags:

#Justice for the #ArmenianGenocide
#VirtualCommemoration

You are also welcome to tag your local legislative bodies or relevant authorities in the tweets, if you consider this necessary.

If you do not have a Twitter account, you can follow these steps on other social networks.

European Armenian Federation for Justice and Democracy

Questions & Contact
Harout Chirinian
EAFJD Communication and PR Officer
(EUROPEAN ARMENIAN FEDERATION)
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LETTRE DE LA FONDATION RAOUL WALLENBERG ADRESSÉE AU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE D'ARMÉNIE ARMEN SARKISSIAN (20/04/2020)
Dear Mr. President,

We are honored to write to you on behalf of the International Raoul Wallenberg Foundation (IRWF).

We hope this letter finds you and your family are in good health, amidst the ongoing coronavirus crisis.

We extend our heartfelt condolences to the relatives of those who died from this pandemics in Armenia and wish a prompt recovery to those who fell ill.

Mr. President, next April 24th, 2020, the people of Armenia in your country and in the Diaspora, will commemorate yet another anniversary of the Armenian Genocide.

The atrocities perpetrated upon your ancestors had started to unfold 105 years ago but the pain is still alive. This bleeding wound still awaits to be healed and a worldwide recognition of the Genocide, would be a first step.

We, at the IRWF, cherish the memory of the Armenian martyrs and underscore the feats of those who reached-out to them with a helping hand.

As you know, our NGO had commissioned several years ago a field research supervised by Professor Taner Akcam, and the resulting report on "Turks who reached out to Armenians" was published in various languages and posted on our website for free download.

At the same time, we have researched a number of cases of Armenians who saved the lives of Jews during the Holocaust, and one of the most salient was the case of Dr. Harutyun Khachaturyan, who was officially recognized as Righteous among the Nations.

Dear Mr. President, we shall continue paying tribute to the blessed memory of the victims of the Armenian Genocide and their rescuers and we welcome your ideas and suggestions to promote this cause.

Respectfully yours,

Eduardo Eurnekian – Chairman
Baruch Tenembaum – Founder

The International Raoul Wallenberg Foundation
April 20, 2020

34 East 67 Street
New York, NY 10065
USA
Tel: +1 212 7373275
www.raoulwallenberg.net
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AGBU MARKS THE LOSS OF A TOWERING FIGURE IN GENOCIDE STUDIES: VAHAKN DADRIAN (06/08/2019)
A brilliant intellectual and prolific scholar, researcher, and author, Vahakn Dadrian is among those rare historians who himself will go down in Armenian history as a seminal figure in Genocide Studies. His passing on August 3, 2019 gives multiple generations pause to reflect on a remarkable life and career that raised the bar on public discourse on genocide in general and the Armenian Genocide in particular.

“Vahakn Dadrian is a name synonymous with credibility,” remarked AGBU President Berge Setrakian, “He commanded the respect of academicians, politicians, and students alike, and was considered a pre-eminent authority on Armenian history. His powers of analysis and clarity of thought helped bring the Armenian Genocide out of the shadows and legitimized its claim as the first genocide of the 20th century. His teachings, publications, appearances at global symposia have laid a solid foundation for new generations pursuing genocide studies. That old adage, ‘the pen is mightier than the sword’ rings never truer than in describing the impact of Vahakn Dadrian’s work in advancing the cause of the Armenian people.”

Dadrian was born in Constantinople in 1926 and studied in Europe and the United States. Though a mathematician and sociologist by way of education, it was his passion for Armenian history that led him on a journey in pursuit of truth that has been credited with numerous awards, among them: the Movses Khorenatisi Medal (1998), the John Marshall Law School 100th Anniversary Lifetime Achievement medal (2000) the Veritas Gold Medal of Harvard University (2001), the International Association of Genocide Scholars Lifetime Achievement Award (2005), the U.S. Congress Medal of Esteem for Scholarship (2005); the St. Sahag and St. Mesrob Medal and Encyclical from His Holiness Karekin II, Catholicos of All Armenians (2005), and the President of the Republic Prize Gold Medal of Armenia (2009).

The Armenian General Benevolent Union (AGBU) is the world’s largest non-profit organization devoted to upholding the Armenian heritage through educational, cultural and humanitarian programs. Each year, AGBU is committed to making a difference in the lives of 500,000 people across Armenia, Artsakh and the Armenian diaspora. Since 1906, AGBU has remained true to one overarching goal: to create a foundation for the prosperity of all Armenians. To learn more visit www.agbu.org.

AGBU Press Office
New York
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A DELEGATION FROM ARTSAKH MET MEMBERS OF THE CITY COUNCIL AND THE MAYOR OF AALST, BELGIUM (29/07/2019)
On the initiative of the European Armenian Federation for Justice and Democracy (EAFJD), a delegation representing Shahumyan region of Artsakh Republic (Nagorno Karabakh) visited the Belgian city of Aalst.
The delegation had been invited by the city council of Aalst so as to attend the annual Pikkeling-festival, one of the most popular international folkloristic festivals in Flanders as well as other cultural and sports events taking place in the city from 26 to 29 July.

The Artsakh delegation which consisted of Gagik Martirosyan, Head of Shahumyan administrative Region and Sergey Chilingaryan, Mayor of Karvachar town was accompanied by the EAFJD President Kaspar Karampetian, executive director Heghine Evinyan and program manager Ashkhen Fixova.

During the official opening of the festival Karim Van Overmeire, the first Alderman (vice-mayor) of the Aalst city council who has visited Artsakh twice, welcomed the presence of the Armenian delegation along with other invitees, representing cities from India, Martinique, Puerto Rico, South Africa and Ukraine.

The Artsakh delegation held a number of meetings with the members of the Aalst city council from different political parties. On 29 July, Christoph D’Haese, the mayor of Aalst, received the delegation. During the meetings several issues including good governance and exchange in the field of culture and tourism were discussed.

Pointing out the crucial importance of decentralized cooperation for the people of Artsakh, the EAFJD President Kaspar Karampetian stated: “Such exchange is vital in order to break the total isolation imposed on the people of Artsakh by the Azerbaijani government and to create basis for future cooperation. We are grateful to friends, such as Karim Van Overmeire for being a true bridge between our societies”.

Karampetian further elaborated: “Human rights are valid for everyone irrespective of the official status of the country. It is the legitimate right of the people of Artsakh to develop ties with the rest of world and feel part of it”.

The visit was also rich in cultural activities. Besides attending the festival of Pikkeling, the members of the delegation had an opportunity to get acquainted with the history of Aalst, visit some of its most important sites including the impressive library and music academy “Utopia”, the city Museum, the language school Taalbubbels and be present at the official opening of the cycling race “Criterium Aalst’’.

The representatives of two cities decided to continue developing the cultural collaboration in the future.

European Armenian Federation for Justice and Democracy
Aalst 29 July 2019
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2020 CREATIVE ARMENIA-AGBU FELLOWSHIPS ANNOUNCES GLOBAL CALL FOR APPLICATIONS (15/07/2019)
Creative Armenia and the Armenian General Benevolent Union (AGBU) are pleased to announce the 2020 Creative Armenia-AGBU Fellowships, a year-long program designed to accelerate the careers of innovative Armenian artists across the world. Providing a full package of funding, mentorship, and tailored promotion strategies, the program empowers creative minds for a professional breakthrough. Applications will be accepted until September 30, 2019.

“This is an excellent opportunity for rising talents across the arts who are ready to level up,” said Alec Mouhibian, Vice President of Creative Armenia.
Now in its second term, Creative Armenia-AGBU Fellowships is a collaboration of Creative Armenia and AGBU, which entered into a strategic partnership in May 2018. Creative Armenia, a global arts foundation for the Armenian people, pursues a mandate to discover, develop, produce, and promote innovative talent.

AGBU, a trusted name across the diaspora for over a century, has opened many doors for talented Armenians through such offerings as university-level performing arts scholarships, summer internships, and professional programs such as Musical Armenia and the Sayat Nova composer competition—all under the aegis of the AGBU Performing Arts Department, established in the United States in 2012 and in Europe in 2016.

“Culture is a core pillar of the AGBU mission,” stated AGBU Central Board Member Ani Manoukian. “These fellowships add a valuable new dimension in professional development with the chance to expose one’s work to renowned judges and mentors who are well-established talents in their own right.”

The 2019 fellowship recipients represent five artists in diverse fields: theatre and opera director Arthur Makaryan; writer and comedian Narek Margaryan; fine arts painter Burçin Başar; musician Arik Grigoryan; and filmmaker Victoria Aleksanyan. Each is currently benefiting from a full package of support.

The 2020 term will invite 6 new exceptional artists into the one-year program, during which selected artists will be provided with tailored promotional strategies, influential industry connections and mentorship sessions, in addition to a $5,000 grant.

To be eligible for the fellowship, applicants must have either Armenian origins or a demonstrated interest in Armenian culture, along with a demonstrable record of artistic achievement. There are no other requirements. Any artist in any field from any location around the world may apply. Presence in Armenia is not required.

Applications are being accepted through September 30, 2019 at creativearmenia.org/fellowships and agbu.org/creativearmenia. For inquiries, please contact Alec Mouhibian at alec@creativearmenia.org and Hayk Arsenyan at harsenyan@agbu.org.

The Armenian General Benevolent Union (AGBU) is the world’s largest non-profit organization devoted to upholding the Armenian heritage through educational, cultural and humanitarian programs. Each year, AGBU is committed to making a difference in the lives of 500,000 people across Armenia, Artsakh and the Armenian diaspora. Since 1906, AGBU has remained true to one overarching goal: to create a foundation for the prosperity of all Armenians. To learn more visit www.agbu.org.

Monday, July 15, 2019
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ŞAHAN ARZRUNI CELEBRATES HIS 75TH BIRTHDAY WITH A SOLO PIANO CONCERT (22/04/2019)
The sound of thunderous applause emanated from the French Institute Alliance Française’s Florence Gould Hall on April 5, 2019 as a sold-out crowd of music lovers, admirers and friends gathered for the Şahan Arzruni 75th Anniversary Concert, organized with the cooperation of multiple organizations of the Greater New York area, including AGBU, The Armenian Apostolic Church of America (Eastern Prelacy), Armenian Radio Hour of New Jersey, Eastern Diocese of the Armenian Church of America, Direct Help for Armenian People, and the Fund for Armenian Relief.

The renowned pianist, composer, ethnomusicologist, teacher, and scholar performed on the occasion of his milestone birthday, captivating the audience with original compositions, as well as works by musical giants Aram Khachaturian, Alan Hovhaness, and Edvard Mirzoyan. His varied repertoire was interspersed with anecdotes about some of the composers whose work he performed, such as longtime friends and role models Hovhannes and Mirzoyan.

Arzruni has enjoyed widespread acclaim from across the classical music landscape, performing on international stages worldwide. He has been recognized in various capacities for his impassioned dedication to Armenian music and heritage. A recipient of the Movses Khorenatsi Medal for exceptional achievement in cultural development, Arzruni was appointed the full-fledged representative of Armenia’s Ministry of Culture in the Diaspora for the Aram Khachaturian Centennial in 2003. He has also been honored with both an encyclical and the Sts. Sahak and Mesrob Medallion by His Holiness Karekin I of blessed memory.

In his program message, the Very Reverend Father Daniel Findikyan, Primate of the Eastern Diocese of the Armenian Church of America, expressed how Arzruni “is truly peerless in his championing of the Armenian musical inheritance; both its great figures like Khachaturian, Hovhaness, and the immortal Komitas, as well as our lesser known, but hardly less distinguished, names like Mirzoyan, Mansuryan, Babadjanyan, Arutiunuan, Zakaryan and others.” Making Armenian music accessible to the rest of the world, Arzruni was lauded throughout the night as an artist of striking versatility and an ambassador for the rich Armenian heritage he has worked tirelessly to promote and preserve. “The music abounds in subtlety and rhythmic surprise, and Mr. Arzruni created vivid, eloquent atmospheres,” the New York Concert Review raved.

The concert was followed by a private reception at the AGBU Central Office in New York— a fitting venue, given Arzruni’s involvement with AGBU since 1964, receiving an AGBU scholarship in 1966 to pursue his musical studies. “Şahan is an icon,” AGBU President Berge Setrakian observed. “We are always trying to inspire the next generation and giving them role models to be proud of is how we do that—Şahan is just that.”

The Armenian General Benevolent Union (AGBU) is the world’s largest non-profit organization devoted to upholding the Armenian heritage through educational, cultural and humanitarian programs. Each year, AGBU is committed to making a difference in the lives of 500,000 people across Armenia, Artsakh and the Armenian diaspora. Since 1906, AGBU has remained true to one overarching goal: to create a foundation for the prosperity of all Armenians. To learn more visit www.agbu.org.

Monday, April 22, 2019
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CREATIVE ARMENIA ANS AGBU ANNOUNCE 2019 FELLOWS (29/01/2019)
Creative Armenia and the Armenian General Benevolent Union (AGBU) are delighted to announce the five recipients of the inaugural Creative Armenia-AGBU Fellowships, a year-long program of funding, mentorship and tailored promotion strategies for talented artists from all fields.

The fellows selected for the 2019 term are: theatre and opera director Arthur Makaryan (New York), musician Arik Grigoryan (Gyumri/Yerevan), painter Burçin Başar (Istanbul), writer and comedian Narek Margaryan (Yerevan), and filmmaker Victoria Aleksanyan (Yerevan).

“We had hundreds of fascinating applicants who are creating vital art around the world,” said Alec Mouhibian, VP of Programs at Creative Armenia. “We are grateful to all of them, and very excited to help our first class of fellows reach new levels in their careers.”

The Fellowships represent the first collaboration of AGBU and Creative Armenia, which entered into a strategic partnership in May. Creative Armenia, a global arts foundation for the Armenian people, pursues a mandate to discover, develop, promote, and produce innovative talent. A trusted bedrock of the Armenian diaspora, AGBU has been creating opportunities for Armenian artists for decades to extend their education and showcase their talents to diverse audiences across the globe.

“Empowering Armenian artists fortifies the evolution of Armenian culture,” said Hayk Arsenyan, Director of the Performing Arts Department at AGBU. “We are looking forward to the original work our fellows will create with this support.”

Creative Armenia and AGBU will showcase the work of the 2019 fellows through a variety of platforms in the course of the next year. Stay tuned to our websites and social media pages to learn more about the 2019 fellows.

Founded in 2017, Creative Armenia is an innovative arts foundation that develops – and realizes – the strategies of a cultural awakening. Its founding advisory board includes Serj Tankian, Eric Esrailian, Arsinée Khanjian, Eric Bogosian, Carla Garapedian, Simon Abkarian and Michael Aram. For more information, please visit www.creativearmenia.org.

January 28, 2019
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CAMP TUMO JUNE-AGUST 2018 (21/05/2018)
Camp TUMO merges technology and art to create a jam-packed week filled with learning and excitement, June-August 2018.
Camp TUMO will take place from June 11th to August 4th. Save your spot and register now!
As summer vacation inches closer, parents are wondering how to keep their teens engaged and on track while they are on holiday from school. Camp TUMO is a summer camp program that gets the mix of fun and learning right. During eight weeks from June 11th to August 4th, teens between the ages of 10 and 18 are invited to experience a high-intensity version of TUMO's established workshops devoted to innovative learning targets at the intersection of technology and art, all the while exploring Armenia's charming history and culture with newfriends from around the world!
Last year, Camp TUMO welcomed 219 teens from 17 different countries, including Armenia and Artsakh. Once again, this year, summer camp participants have the opportunity to helm their own education in animation, filmmaking, web development, game development, and even more technical and artistic skills at TUMO's state-of-the-art facilities, under the guidance of international teachers who are leaders in their respective fields. Teens will develop the areas they are passionate about with complementary skills like robotics, photography, drawing, and 3D modeling. By the end of just one week, TUMO campers will have learned enough to complete a personal hands-on project in their chosen focus area.
Camp TUMO takes the TUMO program and fits it into eight jam-packed weeks full of learning and adventure. From June 11th to August 4th 2018, students will take part in high­ intensity versions of TUMO's workshops and learning labs, tour some of Armenia's breathtaking sites, participate in sports and cultural events, and rub shoulders with notable leaders in the count ry- all the while making lifelong friends. TUMO campers can choose to stay for just one week, or for up to the full eight weeks. Whatever they choose, each week comprises unique lessons and activities that allow participants to add to their knowledge, expand their skill sets, and deepen their experience.

Most importantly, teens will get to seea modern Armenia that is on the cutting edge of art and technology. With Camp TUMO, Armenia becomes the place where young people learn to build robots, design video games, and work their way to becoming innovators of the future. Sounds like the perfect summer? To register, please fill in the application form on our website: http://www.tumo.org/camp
The
TUITION FEE is 240,000 AMD, or its equivalent in another currency. The fee covers morning workshops, afternoon activities, tours, transportation, meals, and chaperones.

TUMO Center for Creative Technologies is a renowned after-school and summer program where participants are mentored by coaches, have access to cutting-edge technology, and work side-by-side with industry professionals. Students explore and learn technical and artistic skills independently through our exclusive interface called the TUMO Path, rounding out their education with workshops taught by TUMO staff and learning labs taught by field specialists from around the world. Over 14,000 students have taken advantage of the TUMO learning system since our launch in 2011. TUMO is internationally recognized and will soon be opening a center in Paris!

Find photos of Summer Camp 2017 : https://drive.google.com/drive/folders/1Ya8Y8EE1SE08ePyvhVcSoduPY9SG_Ve9

http://tumo.org/camp
camp@tumo.org
Tel:
+374 10 398 413
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AN URGENT APPEAL TO ALL ARMENIANS IN THE DIASPORA AND FRIENDS (22/04/2018)
As you have all been following the news and developments in Armenia, forced measures were taken to elect Serj Sargsyan as prime minister on 17th of April, 2018, surrounded by barb wires and heavy police presence despite the growing national uprising of thousands of peaceful protesters against him and his corrupt and oligarchic regime.

Since then the numbers of peaceful protesters joining the nation-wide civil disobedience declared by opposition leader Nikol Pashinyan and a group of civil society activists are growing each day, and merely in the Republic Square of Yerevan those are more than 60,000. The protests that started in Yerevan have expanded to reach all the regions and most populated cities of Armenia and many more are joining each day. Students and young people have taken the initiative to raise their voices, closing streets, marching non-stop to fight for their freedoms and right for a better Armenian free of oligarchs, injustice and corruption. Their main concern is that the third and likely the life-long term of S.Sargsyan as the leader of the country would leave Armenia in the enduring catch of dictatorship.

Now is the moment to join in support of the incredible change that is happening in Armenia. People need your support in the diaspora to be able to fight this regime and restore democratic processes without violence and bloodshed.

Recently, Serj Sargsyan met with opposition leader Pashinyan in front of the media to negotiate. But he clearly refused to resign, which is one of the conditions put forward by protesters. Moreover, Sargsyan mentioned March 1, 2008 by which he implied to threaten the peaceful population that his regime is ready to use once more violence and brutal force to stop the uprising and to keep the power.

For the past 10 days, many thousands of people are on the streets peacefully protesting against the corrupt regime. More than 850 have been detained or arrested illegally. Police is using disproportionate force against citizens, beating and detaining even minors, spreading fear and threats. Oligarchic members of the Republican Party of Armenia supporting Serj Sargsyan are sending their groups of thugs to beat people on the streets and commit acts of vandalism, creating an atmosphere of fear and chaos. On April 21 and 22, police started arrests of the organizers of peaceful rallies, also detaining Nikol Pashinyan and two other MPs, members of the Civic Contract, who have an immunity according to the Armenian Constitution. While the peaceful civic disobedience is growing in scope and intensity, S.Sargsyan’s regime represses demonstrations with increasing brutal force of police and use of organized criminals.

Your support is crucial at this time and can help prevent violent attacks against peaceful protesters using civil disobedience as a mean to reach their goals. All of us in Armenia fighting for a democratic country and for justice are urging all members of the diaspora in different countries to

• join the struggle by holding solidarity protests in front of Armenian embassies in your countries;
• write letters to the president of Armenia;
• inform and mobilize the international community;
• engage the diasporan public figures;
• initiate other peaceful actions that can support people’s struggle on the ground.

We can prevent violence together and Armenia needs you right now!
The free and independent citizens of Armenia need you in their struggle for democracy!



Civil society organizations (open to more signatures)

1. Women's Resource Center NGO
2. Analytical Center for Globalization and Regional Cooperation NGO
3. Transparency International Anticorruption Center NGO
4. “Armenian Program of Innocence” NGO
5. Martuni Women’s Community Council NGO
6. "We" Youth NGO
7. “Youth For Change” Civil Society Development NGO
8. Ijevan Civic Youth Center NGO
9. Power of Right NGO
10. Helsinki Association human rights NGO
11. Public Journalism Club
12. “Lore” Ecoclub NGO
13. Urban Foundation
14. Real World, Real People Social NGO
15. “Veles” NGO
16. GALA TV
17. Non-discrimination and Equality Coalition
18. Human Rights House Yerevan
19. Women's Support Center NGO
20. Tufenkain Foundation
21. Territorial Development and Research Center NGO
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MUSIC OF ARMENIA BECAME A MEMBER OF EMC (EUROPEAN MUSIC COUNCIL) (06/11/2017)
It is with great honour that we announce that Music of Armenia recently became a National and Specialised Organisation member of the European Music Council (EMC). Music of Armenia is currently the first and only member organisation of the European Music Council representing Armenia since the foundation of the EMC in 1972.

The European Music Council is a regional group of the International Music Council (IMC) representing Europe. The European Music Council was established in 1972 as a non-governmental advisory body on musical matters.

The International Music Council (IMC), founded in 1949 by UNESCO, is the world's largest network of organizations and institutions working in the field of music.

Yerevan, 6th of november
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SUMMER INTENSIVE WESTERN ARMENIAN COURSE IN LONDON (24/03/2017)
THE PROGRAMME OF ARMENIAN STUDIES is offering Summer Intensive Course in Western Armenian for the fourth year running. The courses are offered at three levels: elementary (in July 2017), intermediate (in August 2017) and advanced (in June 2017). All courses are held in English. Semi-catered accommodation a short walk away from the classroom is available, but places are limited.


ELEMENTARY WESTERN ARMENIAN | MON 3 JULY - THU 27 JULY 2017
Elementary Western Armenian is designed for beginners. It will provide students with the essential tools for using the language. This course covers the four main areas of language acquisition: reading, writing, speaking and listening. It lays the foundations of language learning by teaching the basics at a slow but steady pace. This course is composed of 100 teaching hours.


INTERMEDIATE WESTERN ARMENIAN | MON 31 JULY - THU 24 AUGUST 2017
Intermediate Western Armenian is for students who have prior basic knowledge of the language (see the course description of Elementary Western Armenian 1). This course is designed to build on what students have learned at the beginner’s level. It covers many aspects of grammar to take students to a reasonable level of competence in reading, writing and speaking. This course is composed of 100 hours.

ADVANCED WESTERN ARMENIAN | MON 5 JUNE - THU 29 JUNE 2017
Advanced Western Armenian is for students who completed the previous two courses or have an equivalent level of knowledge. Students will acquire advanced understanding of grammar and considerable sophistication in communicating with native speakers, as well as in reading and writing. This course is composed of 100 teaching hours.

SCHOLARSHIPS
A number of full scholarships are available to cover students’ tuition fees courtesy of the Calouste Gulbenkian Foundation. Please consult the website for application deadlines, or contact us for more information.

More information:
www.progarmstud.org.uk
k.moskofian@progarmstud.org.uk

Established in 2012, the Programme of Armenian Studies is an independent organisation that promotes Western Armenian and organises academic events on a range of disciplines within Armenian Studies. It is supported by the Calouste Gulbenkian Foundation
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“A EUROPE OF DIASPORAS” – CONFERENCE IN THE EUROPEAN PARLIAMENT (18/03/2016)
MONDAY, MAY 2, 2016
On May 2, the European Parliament will host a conference entitled "A Europe of Diasporas". This conference concludes a year of exchange and coalition-building between organizations, academics and activists connected with the Jewish, Roma, Armenian and Assyrian diasporas in Europe.
The conference will feature four panels addressing such topics as the educational needs of diasporas and developing a new narrative for Europe that is inclusive of diasporas.
The conference will also discuss issues relating to discrimination and hate speech, remembrance, heritage, the fate of refugees, and more. A concluding panel will provide an opportunity for a high-level debate with policy-makers. The conference will provide an unprecedented opportunity to engage with European leaders, policy makers, activists and experts on the role, place and vision of diasporas in Europe in the years to come. Finally, the conference will also feature the award ceremony of the A Europe of Diasporas Photo Competition. The competition is open for participation until March 31. Participation is open to all. Deadline for registration: April 15, 2016.
More information and the program of the conference will be available at: http://europeofdiasporas.eu/project/news-and-events.
To
register for the conference please visit: https://docs.google.com/forms/d/1RfLzONuA6iR1P8np47iMzdc94UsUlNhY9GQe7Q68XMg/viewform
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About the project. “A Europe of Diasporas” is a European project and is a first step towards the establishment of a network of diasporas in Europe. This network aims to help affirm the notion that diasporas have been part of the European story for many centuries and that they are an asset for Europe. It promotes exchanges and joint advocacy between diasporas.
AGBU Europe coordinates and develops the pan-European activities of the Armenian General Benevolent Union. Established in 1906, AGBU is the world’s largest non-profit Armenian organization. AGBU Europe runs numerous programmes in fields relating to academic research, the preservation and promotion of heritage, education and culture as well as awareness raising, advocacy and leadership training.
Phiren Amenca is a network of Roma and non-Roma volunteers and voluntary service organizations creating opportunities for non-formal education, dialogue and engagement, in order to challenge stereotypes and racism.
The European Union of Jewish Students is a pluralistic, inclusive and non-partisan umbrella organization that supports Jewish student unions throughout Europe and represents its members in international institutions and organizations.
AGBU Europe
90 Bd Jacqmain
1000 Brussels, Belgium
e-mail: contact@agbueurope.eu
Twitter: @agbueurope
facebook.com/agbueurope
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JEWS, ROMA AND ARMENIAN ACTIVISTS LAY THE FOUNDATION FOR A "EUROPE OF DIASPORAS" NETWORK IN PARIS (16/07/2015)
For immediate release - Brussels, July 16, 2015. On Sunday, 28 June ended in Paris the first seminar in a groundbreaking project, “A Europe of Diasporas”. The project aims to establish a network of cooperation between diasporas and to promote understanding for and the value of diasporas for Europe at large.

This three days seminar brought together 40 activists, academics and specialists from 15 countries to compare experiences between European diasporas. It was essentially dedicated to exchanges of experiences and joint planning. Participants had opportunities to report on their concerns and aspirations, and explore fields in which cooperation may be particularly useful.

“We believe the affirmation of diasporas will be important for the rest of society in Europe as well as for the groups concerned. The network also explores opportunities that Europe can provide diasporas and those that diasporas can provide Europe.” Said Nicolas Tavitian of AGBU Europe.

The event was set against a background of increasingly frequent and violent manifestations of anti-semitism in Europe and acute discrimination, hostile public discourse and violence against the Roma and by tensions and international spats over the recent commemorations of the Armenian genocide.

Participants in the incipient network pledged to seek opportunities to address hate speech and discrimination together. They also decided to encourage cooperation regarding remembrance and commemoration of genocides, historical events that have affected all three participating groups and whose legacies are still perceptible in European society. “Our cooperation must also address current emergencies, there are tragedies going on right now” insists Vicente Rodriguez, of the Phiren Amenca International Network.

Participants took the decision to focus the next seminar, to be held in Budapest in October 2015, on educating themselves as well as the wider European public regarding the contribution of these diasporas to the making of Europe: Europe would not be what it is today without the Roma, the Jews and the Armenians. The third seminar in the series will focus on matters relating to education, specifically how educational systems in different countries recognize children of diasporas and their specific needs. It will take place in Sofia, Bulgaria, in January 2016.

The seminar also featured guest speakers Georges Prevelakis, professor at Université Paris I Panthéon-Sorbonne, and Philippe Lazar, editor of the journal Diasporiques, to address the issue of diasporas from a historical and theoretical perspective. The event was hosted at the Cité internationale universitaire de Paris, in partnership with the historic Armenian Student’s House of the Campus. Its cultural programme featured a guided Jewish heritage tour n the centre of Paris. It also featured an evening at “La Chope des Puces”, the café concert in which Django Reinhardt, the man who brought Jazz Manouche to world fame, made his debut.

The Europe of diaspora project is implemented jointly by the European Union of Jewish Students, Phiren Amenca International Network and the Armenian General Benevolent Union Europe. The project is supported by the Europe for Citizens Programme of the European Union.

For further information or to contribute to the project, please contact:
AGBU Europe
contact@agbueurope.eu

For more information about the project:
http://agbueurope.org/programs/a-europe-of-diasporas/
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EAFJD PARTICIPATES AT AN EVENT OF MECHRIC (11/11/2013)
On the 5th and 6th of October 2013 the leadership conference of the Middle East Christian Committee (MECHRIC) took place in Brussels, to reassess the situation in the Middle East, exchange views and develop new strategies in defense of the human and community rights of the Christians in the region.
The official dinner was held on the 5th of October where the key note speaker was Mr. Patrice Bergamini from the European External Action Service (EEAS), who emphasized the need of dialogue in the region to solve peacefully all the conflicts. He mentioned the actions taken by EEAS, to protect the Christian minorities of the region, who have played and will play an important role in the development process of these countries. Salutatory speeches were also addressed by the co-chair of the Transatlantic Parliamentary Group, MEP Jaime Mayor Oreja and by the Heads of the missions to EU of the Russian Federation and Cyprus. On behalf of MECHRIC Dr. Walid Phares, presented the objective of the organization, founded in 1981 to represent the aspirations of the Christian Communities in the Middle East. He pointed out that the current conference is being held in Brussels, in order to have meetings with EU officials, to explain to them about the problems of the Christians in the region and try to find solutions to resolve those problems.
During the dinner the President of the European Armenian Federation for Justice and Democracy (EAFJD) Mr. Kaspar Karampetian, had the opportunity of holding short meetings with many members of the leadership of MECHRIC and exchange views and experiences regarding the problems already raised by the speakers. He discussed also with Mr. Spiros Attas, the newly appointed Head of the Mission to EU of Cyprus, wishing him success to his new post. Attas and Karampetian agreed to meet in due course to discuss subjects of common interest.

EAFJD Brussels Office
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BRYZA NOMINATION VOTE POSTPONED AT BOXER'S REQUEST (04/08/2010)
WASHINGTON, DC -- The Senate Foreign Relations Committee postponed a vote on U.S. Ambassador to Azerbaijan-designate Matthew Bryza until after the Senate August recess, in response to a 'hold-over' request by Senator Barbara Boxer (D-CA), reported the Armenian National Committee of America (ANCA.)
The decision to delay a vote on the Bryza nomination was announced, today, by Committee Chairman John Kerry (D-MA) during a business meeting originally scheduled to consider this matter. More than 30 other ambassadorial nominations were approved by unanimous consent.
"The hold-over requested today by Senator Boxer provides needed additional time for a closer look into a flawed nomination," said ANCA Executive Director Aram Hamparian.
Politico.com, which has been covering the Bryza nomination issue since May of last year, broke the story of the one-month delay earlier today, noting "Senate Foreign Relations Committee aide Frederick Jones told Politico's Laura Rozen today that 'there has been a request to hold over nominee Matt Bryza, so the Committee will not consider his nomination until after recess.'" Rozen, in her blog, "On Foreign Policy," reported that: "Hill sources say Sens. Barbara Boxer (D-Ca.) and Robert Menendez (D-N.J.) had expressed concerns about the nomination."
Matthew Bryza's July 22nd confirmation hearing before the Foreign Relations Committee was characterized by evasive and incomplete answers to a series of probing questions posed by Senators Boxer and Menendez, and an inquiry about potential conflict of interest issues by Senator Jeanne Shaheen (D-NH), who served as chairwoman of the hearing.
Bryza's responses to written questions submitted by Senators Boxer, Menendez, Russ Feingold (D-WI) and Chairman Kerry were also largely non-responsive. In a move signaling the careful Senate scrutiny of the Bryza nomination, the Senate Majority Leader, Harry Reid (D-NV), personally wrote a letter to the State Department raising direct questions about the Bryza nomination.
The responses to Senators Boxer and Menendez are posted, in full, on the ANCA website: www.anca.org
The ANCA, on July 12th, shared with Senators a detailed 9-page review of the shortcomings of the Bryza nomination. This document is available at:
http://capwiz.com/anca/utr/1/ENYXNAAUBT/BNGHNAAUYA/5597661766
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SENSATIONAL CHANGE OF HEART BY A FORMER BRITISH MINISTER ! OVER 200 MPs NOW RECOGNISE THE ARMENIAN GENOCIDE (26/10/2007)
Armenian and Assyrian organisations in Britain met in the House of Commons on 24th October 2007, in the wake of the visit by the Turkish Prime Minister and the sensational change of heart by Kieth Vaz MP. It was he, as Minister for Europe in 2000 who formulated the pro-Turkish policy of Armenian Genocide denial which his successors in the Labour admibnstration have slavishly followed.
Two days ago, after our repeated requests, he signed the Early Day Motion recognising the Armenian Genocide, making it the second most succesful EDM on an international issue in Parliament. Now 185 have signed, four times last year's total. The total number of MPs who have recognised the Genocide now stands at over 200, including those who did so in previous years
This surely emboldened the Prime Minister as it ocurred the day before as he met Turkish Prime Minister Recep Tayyip Erdogan..Last week Jim Murphy, the new minister for Europe, promised us that he will look afressh at the whole issue.
The meeting noted that the visit and Mr Erdoghan’s itinerary were practically kept a secret to the last minute. Numerous enquiries made to the House of Commons, The Foreign Office and Turkish Embassy in order to find out any information about the visit had proved unsuccessful because they had all claimed no knowledge of the visit
This proves the reality of his presence in this country as the Prime Minister of a multi genocidal state and undemocratic . Is it any wonder that Turkey is confident of a free reign to do as they wish in Iraqi Kurdistan considering that they have got away with the Genocide of the Armenians and Assyrians and its subsequent denial with the full compliance and collusion of the UK government?
Further Armenian-Assyrian -Kurdish co-operation was envisaged, as well as a new EDM on the Armenian and Assyrian Genocide.Full Assyrian participation in the unveiling in Cardidff, on saturday, 3rd november of the Monument to the Genocide of 1915 was assured.
A Press Statement sent by the Kurdish Advisory Panel of Parliamentarians for National Self-Determination (PNSD), which emphasised a negotiated settlement of the Kurdish issue as the “only lasting solution”, was read at the meeting.

Armenian-Assyrian Alliance Press Release
(including Armenia Solidarity, Nor Serount Cultural Association, Sefyo Centre, Armenian Genocide Trust, British-Armenian All Party Parliamentary Group)
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ARGENTINIAN SENATE APPROVES THE LAW OF APRIL 24 (14/12/2006)
December 14, 2006

Thirteen days after the adoption of the law recognizing the Armenian Genocide by Parliament, Argentinian Senat confirmed in unanimity, Wednesday, the law of April 24 "Day of action for the tolérence and the respect between the people". By this unanimous vote, Argentina recognizes officially the reality of the Armenian Genocide (1915-1923) by Ottoman Empire. Present in the enclosure of the Senate during the vote, Armenian ambassador, S.E. Vladimir Karmirshalyan déclared: " I share the joy and the pride with present people, all Community and all Armenia. Argentina showed, once again, its devotion - has the Cause of the human rights and its serious comprehension of the aspirations of the Armenian people ". The law should be promulgated soon by the Argentinian president.
(Source ADL).
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L’UCFAF CONDAMNE AVEC LA PLUS GRANDE FERMETÉ L’AGRESSION MILITAIRE AZERBAÏDJANAISE  DU 19 SEPTEMBRE 2023 (20/09/2023)
L’Union Culturelle Française des Arméniens de France condamne avec la plus grande fermeté l’agression militaire Azerbaïdjanaise  du 19 septembre 2023, dont est victime le peuple arménien de la République d’Artsakh.
Transgressant une nouvelle fois les accords tripartites du 9 novembre 2020, les forces armées azerbaïdjanaises ont lancé une nouvelle offensive sur toute la ligne de cessez-le-feu.
Cette attaque d’ampleur, engageant des armements sophistiqués et de l’artillerie lourde a déjà fait de nombreuses victimes civiles dont des enfants.
Cette agression et la reprise de la guerre de manière unilatérale par le régime criminel de Bakou contre la population Artsakhiote,  au bord  de l’asphyxie par l’embargo qui sévit depuis le 12 décembre 2022, est une nouvelle preuve de la volonté d’éradication de la population arménienne d’Artsakh.
Les autorités françaises ont immédiatement réagi en « condamnant avec la plus grande fermeté le lancement par l’Azerbaïdjan d’une opération militaire au Haut-Karabagh, avec l’utilisation d’armements lourds, y compris dans des zones habitées ».
La France indique  qu’elle  tiendra l’Azerbaïdjan pour seul responsable du sort des populations civiles du Haut-Karabagh et demande la convocation d’urgence d’une réunion du Conseil de Sécurité des Nations Unies. Mais les communiqués et les prises de positions verbales ne suffisent pas. Les instances internationales doivent agir concrètement pour arrêter la volonté d’épuration ethnique et la politique panturquiste menées par l’Azerbaïdjan et son allié turc.
Dans ce contexte, la manifestation prévue le 1er octobre prochain à Bruxelles à l’appel d’Europeans For Artsakh prend une importance vitale pour alerter et faire agir la communauté européenne et mondiale, pour mettre un terme aux actions criminelles et génocidaires menées par le régime dictatorial de Bakou.
 
Le Conseil National de l’UCFAF 
Paris, le 20 septembre 2023
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À L’OCCASION DE L’ANNONCE DE LA PANTHÉONISATION DE MÉLINÉE ET MISSAK MANOUCHIAN (19/06/2023)
L’Union Culturelle Française des Arméniens de France (UCFAF) fondée le 18 juin 1949, plonge ses racines dans la Résistance, elle est héritière des valeurs issues du Comité d’Aide à l’Arménie (HOG) - dont Missak Manouchian était l’ un des leaders - et du Front National Arménien fondé dans la clandestinité.
Missak Manouchian et ses compagnons étaient membres de la structure du PCF des FTP-MOI. Depuis sa création, l’UCFAF n’a cessé de rendre chaque année hommage à ceux qui, sans distinction, ont écrit, par leurs sacrifices, l’une des pages les plus glorieuses du combat contre l’occupant nazi. Ayant soutenu toutes les initiatives qui ont conduit à la décision du 18 juin 2023, nous saluons la déclaration de l’Élysée, pour annoncer l’entrée de Mélinée et Missak Manouchian au Panthéon le 21 février 2024 , date du 80ème anniversaire des fusillés de l’Affiche rouge. Par cette décision, la France marque sa reconnaissance et honore la mémoire de ceux qui ont contribué à la libération de la France et à la paix au prix du sacrifice suprême. Missak Manouchian était un rescapé du génocide arménien. Apatride il n’a pas hésité à défendre sa patrie d’adoption au côté de compagnons d’armes issus eux aussi de l’immigration. Juifs polonais, arméniens, hongrois, espagnols Italiens, roumains, tous avaient fui des régimes d’oppression et la dictature de leur propre pays , tous sont morts pour la France, tous méritent le même honneur. L’entrée dans la nécropole républicaine de Mélinée et Missak Manouchian est un hommage à tous ces hommes et femmes envers qui la nation est aujourd’hui reconnaissante. Dans le contexte actuel de la montée des idéaux xénophobes, nationalistes et de rejet de l’autre à cause de ses origines, cette décision prend une résonnance particulière pour intégrer toutes les différences au sein d’une même nation unie autour de valeurs communes.
Les Grands Hommes qui ont marqué l’histoire ont cette capacité à fédérer toutes les sensibilités, Missak Manouchian est de ceux-là.

Paris le 19 juin 2023
Le conseil National de l’UCFAF
UCFAF Paris Ile-de-France
UCFAF Nièvre Bourgogne
UCFAF Lyon Rhône-Alpes
UCFAF Valence Drôme
UCFAF Marseille PACA
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COMMUNIQUÉ DU COMITÉ DES ARMÉNIENS DE BELGIQUE (08/06/2023)
Bruxelles 8 Juin 2023: Le Comité des Arméniens de Belgique suit avec beaucoup d’inquiétude l’évolution de la situation au Haut-Karabakh. La population arménienne de cette région qui a courageusement combattu pour vivre en paix, en liberté et en démocratie, se retrouve confrontée à un blocus depuis le 12 décembre 2022. Cette situation honteuse a été condamnée notamment par la Cour international de Justice, la Cour européenne des droits de l'homme et le Parlement européen. Dans ces conditions, le devoir de la communauté internationale est de s’employer à mettre en œuvre tous les moyens nécessaires afin de faire lever ce blocus et reconnaitre le droit des habitants du Haut-Karabakh à vivre en paix et en sécurité.
Nous constatons avec regret que non seulement aucun effort concret n’est mené en ce sens, mais qu’au contraire, les acteurs internationaux engagés dans ces discussions semblent négocier les conditions du démantèlement de l’une des rares démocraties de la région pour la soumettre au joug d’une des pires dictatures. In fine, il ne fait guère de doute que l’annexion du Haut-Karabakh par l’Azerbaïdjan entrainera un nettoyage ethnique de ses habitants et la disparition de son patrimoine culturel historique, berceau de la civilisation arménienne. L’histoire de l’Arménie, avant et après le Génocide, nous en a montré maints exemples. En récompensant de façon aussi ouverte et désinvolte l’outrance et la violence, sous le prétexte de pseudo-intérêts mercantiles à court terme, on laisse le champ ouvert à tous les excès.
Nous appelons donc la Belgique, ses partenaires internationaux et les acteurs internationaux engagés dans les discussions en cours à ne pas céder aux chantages et aux marchandages des dictatures à la voix ronflante mais aux pieds d’argile. Au contraire, nous les appelons à revoir leur positionnement actuel et à prendre pleinement fait et cause pour le droit des Arméniens d’Arménie et du Haut-Karabakh à vivre en paix, en sécurité et en liberté dans leur patrie. Les déclarations du Premier ministre arménien sur l’intégrité territoriale de l’Azerbaïdjan ne sont pas de nature à dédouaner la communauté internationale et l’Europe, directement impliquées dans le processus de négociations, de la tragédie imminente dont sont menacés les Arméniens du Haut-Karabakh.
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DÉCLARATION DE L'UGAB AU SUJET DE L'ACCORD CONCÉDANT À L'AZERBAÏDJAN LA SOUVERAINETÉ SUR L'ARTSAKH (28/05/2023)
Le 25 mai, les dirigeants de la République d’Arménie rencontraient les Présidents d’Azerbaïdjan et de Russie afin de poursuivre le processus de négociation menant à la signature d’un accord de paix régional. A cette occasion, l’Arménie a indiqué son intention de reconnaître officiellement la souveraineté de l’Azerbaïdjan sur le peuple d’Artsakh, au motif que cela permettrait de  « garantir la sécurité et les droits » des citoyens d’Artsakh.
 
L’UGAB, aux côtés de nombreux Arméniens dans le monde, récuse le bien-fondé de cette justification. Alors que tout Arménien aspire à la stabilité, à la paix et à la sécurité de l’Arménie et de la région, nous sommes profondément préoccupés par l’idée que l’Arménie cède le sort des Arméniens d’Artsakh à un ennemi qui poursuit frénétiquement le double objectif de leur éradication et d’une emprise hégémonique régionale, mettant par là en péril la souveraineté de l’Arménie elle-même. Les déclarations de l’Azerbaïdjan en la matière sont alarmantes, estimant qu’aucun pays, y compris l’Arménie, ne pourra faire obstacle aux buts qu’ils poursuivent en Artsakh, n’écartant d’aucune façon des actes de blocus, de terrorisme humanitaire et de génocide culturel.
 
« L’histoire de ce conflit, qui remonte à plus de 30 ans, démontre que l’Azerbaïdjan n’a jamais été un partenaire de négociation fiable », déclare le Président mondial de l’UGAB, Berge Setrakian.  « Elle a impunément violé les traités, les conventions et les accords internationaux relatifs aux droits du peuple d’Artsakh. L’implacable rhétorique arménophobe d’Ilham Aliyev, les agressions militaires de grande ampleur contre les populations civiles arméniennes et le blocus inhumain du corridor de Latchine, asphyxiant des milliers d’Arméniens d’Artsakh, en constituent des preuves irréfutables. La signature d’un tel acte revient à donner à l’Azerbaïdjan un blanc-seing pour mener à bien leur ambition d’épuration ethnique des Arméniens de la région, et ce, en toute impunité. »
 
Depuis 30 ans, le peuple d’Artsakh s’emploie résolument à exercer son droit à l’autodétermination, tel que défini par l’Article 2 de la Charte des Nations Unies et les principes du Groupe de Minsk de l’OSCE. L’autodétermination est la seule et unique solution acceptable et la communauté internationale doit se mobiliser pour mener à bien ce processus. 
 
C’est pourquoi, l’UGAB appelle tous les organes internationaux à soutenir le droit du peuple d’Artsakh à l’autodétermination, sans quoi ils seront d’autant plus en proie aux manœuvres d’épuration ethnique de l’Azerbaïdjan qui, malgré sa détermination, échoue systématiquement dans son entreprise de règlement de la question arménienne. 
 
A propos de l’UGAB :
Fondée en 1906, l’Union Générale Arménienne de Bienfaisance (UGAB) est la plus grande association à but non lucratif de la diaspora arménienne. Présente dans plus de 36 pays et 70 villes, elle œuvre par ses programmes éducatifs, culturels et humanitaires, elle impacte chaque année la vie de plus 500 000 personnes.
L’UGAB France est sa branche française et coordonne ses sections à Paris, Lyon, Valence, Vienne, St Etienne, Marseille et Nice. 

UGAB France
11 Square Alboni
75016 Paris
france@agbu.org
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LA DIASPORA ET LA PATRIE S'UNISSENT POUR DES OBJECTIFS COMMUNS (15/05/2023)
Le 15 mai, une réunion, organisée par DiasporArm, a eu lieu au bureau de l'Association missionnaire arménienne d'Amérique, à Erevan.
Des organisations panarméniennes, dont l'UGAB, l'AMAA, la COAF, la FAR, la Future Armenian et la Tufenkian Foundation, ont activement participé à ce rassemblement, partageant ouvertement leurs points de vue sur la manière de relever ensemble des défis communs.
L'importance de cette première rencontre, ainsi que la reconnaissance de la nécessité d'un effort collectif, nous a inspirés à procéder à la planification d'une deuxième table ronde - une plate-forme exceptionnelle qui réunit des organisations, des entreprises et des individus arméniens de premier plan de la diaspora et de la patrie.
Grâce à la coopération, à la coordination et à la mise en commun des ressources, nous ferons avancer les intérêts de l'Arménie et de la communauté arménienne.
La table ronde est un événement complet proposant des présentations d'experts sur des projets transformateurs dans les domaines de l'éducation, du développement économique, de la santé et du plaidoyer. Ces projets seront résumés dans des documents concis, soulignant la hiérarchisation, les évaluations, les ressources, les budgets et les délais.
Reconnaissant la complexité et l'ampleur de ces initiatives, la Table ronde s'engage à faciliter des discussions approfondies, des séances de remue-méninges et des collaborations. En favorisant un environnement de dialogue ouvert, de respect mutuel et de sagesse collective, nous aspirons à créer une feuille de route guidant la nation arménienne vers un avenir prospère, uni et dynamique.
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92ème ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE L'UGAB EN ARMÉNIE : UN ÉVÉNEMENT FÉDÉRATEUR PORTEUR D’UNITÉ ET DE RÉSILIENCE (20/10/2022)
Plus de 200 représentants de l'UGAB ont fait le déplacement de 25 pays différents pour se réunir à l’occasion de la 92e Assemblée Générale de l’UGAB le 8 octobre 2022. Cette réunion de deux heures était le point culminant d'un programme de cinq jours, rythmé par plusieurs temps forts : une rencontre avec le Patriarche Suprême et Catholicos de tous les Arméniens Karekin II à Etchmiadzin, une visite au panthéon militaire de Yerablour et une journée de conférence d’APRI Armenia, le nouvel Institut de Recherche en Politique Appliquée de l’UGAB. Ateliers, réunions stratégiques et visites culturelles étaient également organisés en marge de l’Assemblée Générale, autant d’opportunités pour les représentants, membres et sympathisants de l'UGAB d’échanger, éloignés pendant de longs mois du fait de la pandémie.
A l’heure où l'Arménie vit un moment critique de son histoire, avec une atteinte majeure à son intégrité territoriale, la volonté de maintenir l'Assemblée Générale biennale en Arménie fut un signal fort envoyé au peuple arménien en proie à de multiples incertitudes et à une menace réelle sur sa sécurité. Conscients des enjeux, et du climat de division tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays, les responsables de l'UGAB ont appelé à plusieurs reprises à l'unité et à la résilience, éléments cruciaux pour bâtir une Arménie indépendante et prospère.

92ème Assemblée Générale : les principaux temps forts
250 représentants et invités étaient réunis pour prendre connaissance des déclarations officielles du Conseil d’Administration central de l’UGAB. Un large éventail de pays était représenté : Argentine, Australie, Brésil, Thaïlande, Qatar ou encore Irak. Des centaines de membres et de sympathisants étaient connectés à distance à l’Assemblée Générale. Parmi les intervenants figuraient Sa Sainteté Karekin II, Catholicos de tous les Arméniens et le Président de l'Arménie Vahagn Khachaturyan. Le Haut-Commissaire des affaires de la diaspora, Zareh Sinanyan, était lui aussi présent, ainsi que d'autres invités de premier rang, locaux et internationaux.
Le discours du président de l'UGAB, Berge Setrakian, a rappelé le contexte et les menaces sérieuses et existentielles qui pèsent sur la sécurité et la souveraineté de l’Arménie : "Il s'agit d'une bataille difficile qui exige que nous utilisions tous les leviers, avantages, compétences et domaines d'expertise pour protéger notre droit d'exister en tant que nation libre et indépendante. Cela signifie mettre de côté nos différences et unir nos efforts. Nous n'avons pas le luxe de la partisanerie ou de la vindicte. Nous devons plutôt mettre en commun nos ressources. Et le plus important est de développer une relation saine et réciproque entre la patrie et la diaspora", a déclaré M. Setrakian, qui a fêté cette année ses 20 ans de présidence à la tête de l'organisation. "Aussi sûr que je me tiens ici aujourd'hui, je suis convaincu que nous pouvons surmonter cette vision apocalyptique en nous rappelant qui nous sommes. Que notre survie est une histoire ininterrompue depuis des millénaires".
Sa Sainteté Karékine II a débuté son intervention par une prière partagée par l’audience et s’est adressé aux représentants pour souligner les relations étroites entre l’Eglise et l’UGAB depuis sa création ainsi que les initiatives communes entreprises ensemble.
Le Président arménien Vahagn Kachaturyan a ensuite pris la parole : "Je peux vous assurer qu'il était indispensable pour nous que vous ne reportiez pas votre Assemblée Générale en ces temps difficiles et que vous soyez présents ici. Votre venue est essentielle pour nous, et en disant "nous", je parle bien sûr des citoyens arméniens mais surtout du gouvernement arménien."
Les représentants de différents sections et comités de l'UGAB, tels que Georgi Ambarzumjan, co-président de l’UGAB Allemagne, Elizabeth Istanbouli, co-présidente des Jeunes Professionnels (YP) de Zurich, ainsi que Natalie Gabrelian, nouvelle directrice exécutive de l'UGAB Monde, ont insisté sur la nécessité de se mobiliser et d’agir pour le bien de la nation arménienne mondiale et sur l’engagement de l’UGAB en ce sens.
L'Assemblée Générale fut l’occasion de partager les rapports financiers, audit et activités des années 2020-2021, reflétant une augmentation substantielle de l’engagement, tant financier qu’humain, et la création de nouveaux programmes en réponse aux trois grandes crises qui ont frappé les Arméniens au cours des deux dernières années. Les multiples initiatives, audacieuses, lancées par l'UGAB au cours de ces deux années ont illustré la volonté de la diaspora de s’engager auprès du peuple arménien et sa capacité à coordonner et soutenir l’effort humanitaire d’urgence au plus fort de la pandémie, au moment de l'explosion dévastatrice de Beyrouth et de la guerre d'Artsakh en 2020.

Une rencontre avec le patriarche suprême à la résidence pontificale de Veharan
La rencontre privée avec Sa Sainteté Karékine II dans la résidence pontificale d'Etchmiadzin a été l'une des principales étapes de ces échanges. Modérée par Sarkis Jebejian, membre du Conseil d’Administration Central, cet échange a été l’occasion pour la communauté d’échanger le soutien spirituel de la nation, sur les relations entre l'Eglise et le Diocèse arménien à l'étranger, ainsi que sur les nombreuses initiatives humanitaires que l'Eglise mène sous la tutelle conjointe du Saint-Siège et de l'UGAB, en particulier les centres de distribution alimentaire pour personnes âgées et les centres pour enfants. Sa Sainteté a également évoqué le rôle de l'Eglise dans la préservation du patrimoine religieux de l'Artsakh pendant la guerre de 2020.

Sur place, le groupe a bénéficié d'une visite guidée du Saint-Siège et Sa Sainteté a adressé une prière pour la paix des âmes d’Alex Manoogian, cinquième président de l'UGAB, de son épouse Marie Manoogian et de sa fille Louise Manoogian Simone, ainsi que pour la mémoire des autres bienfaiteurs de l'UGAB.

APRI Armenia
Début 2022, l'UGAB a opéré le lancement de son Institut de Recherche en Politique Appliquée - APRI Armenia, un groupe de réflexion indépendant et non partisan, accélérateur de politiques publiques visant à promouvoir la stabilité régionale et la prospérité de l’Arménie. Dans le cadre de l’Assemblée Générale, une journée dédiée à APRI Armenia a offert aux représentants de l'UGAB, aux invités et aux médias une journée de présentation et d’échange autour de la nécessaire transformation de la culture politique arménienne. Parmi les intervenants, des membres des gouvernements d'Arménie et d'Artsakh, des Nations Unies en Arménie, des experts et analystes de groupes de réflexion indépendants, de diverses universités locales et internationales, et des ONG aux missions connexes.
La conféfence a abordé des sujets centraux telles que comment repenser le leadership et l'élaboration des politiques publiques, le rôle spécifique de la diaspora pour déployer le potentiel socio-économique de l'Arménie, les perspectives de développement de l'énergie solaire et des infrastructures éco-environnementales dans le pays, ainsi que les moyens pour surmonter les menaces vitales, conséquences de la guerre d’Artsakh en 2020. La conférence abordait aussi les questions relatives à la sécurité dans le Caucase du Sud, la nécessité de repenser la politique étrangère arménienne et les défis sur le long terme auxquels l'Arménie devra faire face du fait des conflits non résolus. Cette conférence, qui s’est tenue sur une journée entière, était la deuxième série d’échanges à grande échelle depuis la création d’APRI Armenia, les prochains événements étant prévus pour 2023.

Événement YP Connect
Cette semaine a été l'occasion de réunir 120 jeunes professionnels de l’UGAB du monde entier. Les YP Erevan ont organisé le un évènement intitulé “YP Connect” en présence de Camilio Azzouz, membre du Conseil d’Administration Central de l'UGAB ; Anouch Toranian, adjointe à la Maire de Paris et directrice exécutive de l’UGAB Europe ; Armen Arzumanyan, vice-ministre de l'Economie ; Hovhannes Khachatryan, gouverneur adjoint de la Banque Centrale de la RA et Yeva Hyusyan, co-fondatrice et PDG de SoloLearn. Cette conférence a souligné l’importance et le pouvoir du réseau et a porté sur des sujets divers, allant de la diplomatie économique à la nécessité de créer un réseau fort entre les communautés arméniennes et surtout, non arméniennes.
D'ici la fin de l'année, les comités de Jeunes Professionnels (YP) du monde entier organiseront des “YP Connect” dans leurs villes afin de créer, renforcer et entretenir des relations de confiance avec d'autres professionnels arméniens.

Lien vers les photos de l’AG : https://www.dropbox.com/sh/rtk0rl5skis4tdy/AACmKDnQjm_DqFNQMlE0nWp7a?dl=0

Légendes des photos en lien :
GA2022.1 : Les représentants de l'Assemblée générale et les invités à la résidence pontificale.
GA2022.2 : (de gauche à droite) Vahagn Khachaturyan, Président de la République d'Arménie, Berge Setrakian, Président de l'UGAB, et Sa Sainteté Karékine II au siège de l'UGAB Arménie.
GA2022.3 : Session officielle de la 92ème Assemblée Générale de l'UGAB, présidée par Arda Haratunian, membre du Conseil Central de l'UGAB.
GA2022.4 : Anita Anserian, récompensée par le Prix présidentiel de l'UGAB pour ses 35 années passées au sein de l'organisation.
GA2022.5 : Echange avec Sa Sainteté Karekin II, modéré par Sarkis Jebejian, membre du Bureau Central de l'UGAB.
GA2022.6 : Réunion d'automne d’APRI Armenia
GA2022.7 : Les jeunes professionnels de l'UGAB rendent hommage à un soldat tombé pendant la guerre d'Artsakh lors d'une visite de groupe au Panthéon militaire de Yerablur.

A propos de l’UGAB
L’Union Générale Arménienne de Bienfaisance (UGAB) est la plus grande organisation mondiale à but non lucratif consacrée à la préservation et à la promotion du patrimoine arménien, à travers de nombreux programmes éducatifs, culturels et humanitaires. Grâce à la vision de ses dirigeants et au soutien de généreux donateurs et membres actifs, l'UGAB joue un rôle important dans la défense des traditions et des valeurs arméniennes en s'adaptant aux besoins de la communauté arménienne dans le monde et aux exigences de son époque. Depuis 1906, l'UGAB est restée fidèle à son objectif principal : œuvrer à la prospérité des Arméniens du monde entier.

20 octobre 2022
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COMMUNIQUÉ DU DIOCÈSE DE L'ÉGLISE APOSTOLIQUE ARMÉNIENNE DE FRANCE (16/09/2022)
Alors que l’Arménie avait déjà subi en 2020 l’agression azérie dans la région du Haut-Kharabagh, le 13 septembre dernier, à 00h05 heure locale, les forces armées de l’Azerbaïdjan ont lancé une opération militaire de grande envergure tout le long de la frontière arméno-azéris.

Ces attaques ont été effectuées à l’artillerie, aux mortiers, aux drones et aux fusils de gros calibre, ciblant ainsi les villes de Vardenis, Sotk, Artanish, Ishkhanasar, Goris et Kapan ainsi que les communautés environnantes.

Outre les cibles militaires, des infrastructures civiles ont été également attaquées par les forces militaires azerbaïdjanaises. Ces opérations militaires ne sont pas dirigées contre une région disputée par deux États, mais contre le territoire souverain de la République d’Arménie lui-même.

Avec ses multiples offensives l’Azerbaïdjan enfreint une nouvelle fois le droit international.

C’est pourquoi, le Diocèse de l’Église Apostolique Arménienne de France condamne avec la plus grande fermeté ces attaques illégales de l’Azerbaïdjan contre la République d’Arménie.

Une fois de plus, ces offensives affaiblissent la situation peu stable dans la région et piétinent le droit international ainsi que les droits de l’Homme, éveillant donc en chacun de nous un état d’esprit d’inquiétude du bien-être du peuple arménien.

Par ailleurs, selon les sources officielles, lors de ces attaques meurtrières, plus de 135 soldats des forces arméniennes ont trouvé la mort. Nous adressons nos condoléances aux familles des victimes et prions le Seigneur Tout-Puissant afin qu’Il les réconforte et console dans cette terrible épreuve.

« Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui le regardent sans rien faire » Albert Einstein.

En conséquence, le Diocèse de l’Église Apostolique Arménienne de France, appelle le gouvernement Français, tous les partis politiques, toutes les organisations et institutions nationales à plaider en faveur des Arméniens afin que le monde prenne des mesures fortes contre le gouvernement azéri et son dirigeant Ilham Aliyev.

Aussi, nous nous adressons à nos Églises soeurs, à la Conférence des Évêques de France et à toutes les Églises membres de la communauté de travail des Églises chrétiennes à prier pour la paix en Arménie, le berceau du christianisme.

Enfin, nous exprimons le témoignage de notre soutien sans failles à nos frères et soeurs d’Arménie et du Haut-Kharabagh, victimes de ces multiples injustices.

Paris, le 16 septembre 2022
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QU’ATTENDONS-NOUS ? (14/09/2022)
L’Artsakh hier, le Syunik aujourd’hui en Arménie, et demain ? Restée impunie après son invasion de l’Artsakh l’automne 2020, la machine de guerre turco-azérie s’en prend aujourd’hui aux villages du Syunik pour tenter de les vider de leurs habitants afi n de l’annexer si possible et établir la continuité territoriale pantouranienne allant du Bosphore aux steppes d’Asie centrale à laquelle Erdogan et Aliev rêvent. Car pour eux, demain n’est pas « un autre jour ». Ils sont dans la continuité de la légende des Loups Gris envahisseurs, dont le président turc et ses ministres se réclament ouvertement. Des envahisseurs chaque jour plus enhardis par l’impuissance d’un monde qui est tétanisé dès qu’il s’agit de la Turquie. Tout lui est permis : occupation de la moitié nord de Chypre (depuis 1974 !), invasion du nord-ouest de la Syrie, occupation de la province de Dahouk en Irak, annexion des eaux de la Méditerranée Est, menaces publiques contre la Grèce à laquelle Erdogan a dit : « Nous viendrons de nuit ».
Effectivement, ils sont venus de nuit attaquer le Syunik et ses paisibles villages. En bon élève de son mentor Erdogan, Aliev a appris qu’à de très rares exceptions près (l’Ukraine) l’agression paie. Quant à nous, Arméniens, quand apprendrons-nous que seule l’unité de nos rangs, seule la mobilisation de toutes nos forces peuvent permettre à l’Arménie et à l’Artsakh de faire face ? Qu’attendons-nous pour unir nos énergies, qui sont immenses, nous pourrions « bouger les montagnes », celles du Syunik, celles de l’Artsakh. Qu’attendons-
nous ?
Ne nous faisons pas d’illusion : personne n’aidera l’Arménie ou l’Artsakh sinon nous-mêmes. C’est à nous de nous mobiliser. C’est le message du Fonds Arménien depuis sa création. Un message d’une actualité brûlante.
Dans quelques semaines se tiendra notre Phonéthon annuel. Des milliers de donateurs et donatrices serontau rendez-vous. Nous le savons. Et nous les en remercions de tout coeur. Mais les ressources du Phonéthon ne suffisent plus face aux énormes besoins nés de la guerre, une guerre qui continue.
• En Artsakh, nous construisons actuellement 50 km de routes et le gouvernement 100 km, mais il en faudrait 750 km de plus. Nous y construisons des logements pour 1 050 familles et le gouvernement pour 2 000 familles, mais il en faudrait au total 9 500 pour reloger tous les réfugiés de la guerre de 2020.
• En Arménie, dans le Syunik, nous distribuons des semences de blé, mais toute la mécanisation agricole est à renouveler. Nous apportons de l’eau à des villages, mais de grands canaux sont à rénover.
Aujourd’hui, pour se protéger des drones qui survolent sans arrêt leurs villages, des familles entières se sont abritées dans des grottes troglodytiques du Syunik. Elles sont prêtes à rentrer chez elles dès que la situation le permettra. Elles sont accrochées à leurs terres ancestrales. Elles ne nous demandent qu’une chose : une aide de base pour vivre décemment sur leurs terres.
C’est pour répondre à cette demande, en Arménie comme en Artsakh, que soutenu par des artistes et des intellectuels, le Fonds Arménien de France a lancé la campagne « L’Arménie, tous les mois ». N’attendez-plus.
Souscrivez votre prélèvement mensuel. Comme le dit le film de la campagne, « Nous devons agir pour demain depuis toujours. Réagissions aujourd’hui ».

Fonds Arménien de France
BP 12 - 75660 Paris cedex 14 - Tél.: 01 48 83 51 06 - Fax : 01 48 83 53 86
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LA REQUÊTE DU CNAO CONCERNANT LES RÉFUGIÉS DE CHOUCHI A ÉTÉ PRISE EN COMPTE PAR LA CEDH (02/09/2022)
Les Arméniens d'Arménie Occidentale représentent une nation autochtone sur leur territoire ancestrale, qui a été reconnu comme Etat en 1920 par le Conseil suprême des Alliés suite au génocide des Arméniens en Arménie Occidentale qui s'est poursuivi jusqu'en 1923.
Aujourd'hui, l'Artsakh subi le même sort, mais l'Etat d'Arménie Occidentale est debout, et il entend défendre les droits des Arméniens devant la Cour Européenne des Droits de l'Homme (CEDH) et devant les instances internationales.
https://westernarmeniatv.com/fr/143217/la-requete-du-cnao-concernant-les-refugies-de-chouchi-a-ete-prise-en-compte-par-la-cedh

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TURQUIE : SCANDALE EN URUGUAY SUITE AU GESTE DU MINISTRE TURC DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES CONTRE LES MANIFESTANTS ARMÉNIENS (06/05/2022)
En visite à Montevideo, le ministre turc des Affaires étrangères, Mevlüt Çavuşoğlu, a fait de sa main le signe des Loups gris, l'organisation paramilitaire d’extrême droite et nationaliste, qui nie l'existence du génocide des Arméniens et qui est utilisée par le pouvoir turc pour ses basses besognes . Les « services » de cette organisation ont été utilisés à maintes reprises à Chypre également, notamment, durant les années récentes, pour museler l’opposition chypriote turque. Et sur la question chypriote, ce groupe ultranationaliste a des positions extrêmes.
Ce geste du ministre turc en direction d’un groupe de manifestants arméniens qui protestaient contre sa visite a déclenché un scandale national et international.
Les Loups gris est une organisation paramilitaire ultranationaliste. Elle nie, entre autres, l'existence du génocide arménien et a été interdite en 2020 par des pays européens tels que l'Autriche et la France à la suite d'attaques de ses membres contre la communauté arménienne locale.
Les Loups gris sont l'un des principaux soutiens du président turc Recep Tayyip Erdogan. Le mouvement cible les Arméniens, les Kurdes, les militants de gauche et les défenseurs des droits humains, et est à l'origine de nombreuses attaques .
Le geste de Çavuşoğlu à Montevideo est survenu la veille du jour qui marque le 107e anniversaire du début du génocide des Arméniens.
Après le scandale, le ministre uruguayen des Affaires étrangères, Francisco Bustillo, a décidé de convoquer l'ambassadeur de Turquie en Uruguay, Hüseyin Müftüoğlu. Rappelons également que Francisco Bustillo était l'orateur principal au nom de l’exécutif uruguayen à la cérémonie commémorative du génocide des Arméniens.
Çavuşoğlu n'a pas seulement offensé les Arméniens uruguayens mais l'ensemble des Arméniens, puisque le premier pays au monde à reconnaître le génocide arménien a été précisément l'Uruguay en 1965.

* La vidéo montrant le ministre turc en train de faire le signe de reconnaissance des Loups gris est visible sur : https://twitter.com/i/status/1517958289677557761 et sur : Newsroom Infobae du 24 Avril 2022 : https://www.infobae.com/fr/2022/04/24/scandale-en-uruguay-suite-au-geste-reprehensible-du-ministre-turc-des-affaires-etrangeres-contre-les-manifestants-armeniens/

Charalambos Petinos,
Historien
source : http://diaspora-grecque.com/modules/altern8news/article.php?storyid=7157
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SUIVRE LE RYTHME DU MONDE NUMÉRIQUE : FONDATION GULBENKIAN (25/01/2022)
La littérature de langue arménienne, plus accessible que jamais. Vlume, une vaste bibliothèque numérique arménienne, est en train de devenir une adresse incontournable pour les lecteurs du monde entier. Le Département des communautés arméniennes de la Fondation Calouste Gulbenkian est heureux d’annoncer la poursuite de son partenariat avec Vlume.

Le soutien de la Fondation améliorera la bibliothèque électronique de Vlume pour inclure plus d’œuvres de la littérature arménienne - à la fois dans les branches orientale et occidentale de la langue.
Le Département continue de collaborer avec Vlume pour insuffler une nouvelle vie à la littérature arménienne en parrainant les efforts de numérisation ainsi que la création de nouveaux contenus. Sous la bannière de ce partenariat, divers livres électroniques et audio, ainsi qu’une série animée ont déjà été publiés.
Grâce à la collaboration actuelle, 180 autres livres électroniques et 125 livres audio seront ajoutés à la bibliothèque d’ici 2023.

Vlume permet aux utilisateurs de lire et d’écouter des livres arméniens sur leurs smartphones, tablettes et ordinateurs; Pour en savoir plus sur la plateforme, veuillez visiter : https://vlume.com/

Pour plus d’informations sur les programmes du Département des communautés arméniennes de la Fondation Calouste Gulbenkian, veuillez visiter : https://gulbenkian.pt/armenian-communities/ et abonnez-vous à notre newsletter.
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RÉSULTATS DU PHONÉTHON DU FONDS ARMÉNIEN DE FRANCE : 1,56 MILLION D'€ RECUEILLIS EN 4 JOURS (21/11/2021)
Merci pour l’Artsakh !
Merci pour le Syunik !
Les donatrices et donateurs ont répondu « présents » à l’appel. Ce dimanche soir le Phonéthon 2021 s’est clôturé sur des promesses de dons totalisant 1,56 million d’euros. C’est 41 % de plus qu’en 2019, une année de référence normale* (1,1 million d’euros). La volonté de soutenir l’Arménie et l’Artsakh en cette phase si difficile a ainsi été clairement réaffirmée. Les donatrices et les donateurs ont été fidèles à ce rendez-vous annuel.
Les sommes recueillies lors de ce Phonéthon permettront de mener à bien plusieurs grands projets : relance de l’agriculture en Artsakh, reconversion et relance de l’agriculture dans la province de Syunik en Arménie, développement agro-pastoral au Tavush (avec le soutien du département des Hauts-de-Seine), aide aux écoles arméniennes du Liban. Ces projets ont été élaborés après des visites et des études sur le terrain, dans les villages, pour identifier les besoins des populations. Lors de ces visites, le désir des habitants de l’Artsakh et du Syunik de vivre sur leurs terres a été fermement exprimé : à nous de leur donner les moyens d’y travailler et de subvenir ainsi à leurs besoins.
Au nom des futurs bénéficiaires de ces projets, un grand merci à toutes les donatrices et donateurs. Celles et ceux que nos bénévoles n’ont pas pu joindre au téléphone au cours du Phonéthon peuvent encore faire leurs dons (voir ci-dessous). En effet, les besoins sont immenses sur place et la mobilisation de toutes les bonnes volontés est nécessaire.
––––––––––––
* Le résultat 2021 est en baisse de 26 % par rapport à 2020, année d’une mobilisation exceptionnelle due à la guerre (2,1 millions d’euros).
Le Phonéthon continue après le 21 novembre. Il est possible de faire des dons via le site internet www.fondsarmenien.org ou par téléphone : N° Vert (coût d’un appel local) : 0809 54 26 26, jusqu’au 15 janvier 2022.
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30E ANNIVERSAIRE DE L’INDÉPENDANCE DE L’ARMÉNIE - DÉCLARATION DE L’UGAB (21/09/2021)
Ce 21 septembre marque le jour où, il y a 30 ans, le peuple arménien faisait le choix de son indépendance pour devenir un État souverain. Un statut auquel elle n’avait pas eu accès pendant des siècles alors que l’Arménie était passée sous le joug des empires successifs, à l’exception de l’éphémère Première République arménienne de 1918 qui dura 2 ans, avant qu’elle ne soit finalement intégrée à l’Union soviétique.

Pour les contemporains de l’époque, l’idée d’un État arménien indépendant était un rêve impossible, devenu réalité du jour au lendemain. Ce fut une délivrance pour les rescapés du génocide arménien et leurs enfants que de voir se hisser le drapeau tricolore au rang des nations. Dans les rues de Erevan, les scènes de liesse et la joie des Arméniens assistant au déboulonnage de la statue de Lénine et à l’intronisation du premier Parlement arménien resteront des images ancrées dans notre mémoire collective.

Désormais, il était enfin permis de penser l’identité arménienne non plus dans le contexte des tragédies passées mais dans la perspective de tout ce qu’offrait cette indépendance, en ce qu’elle faisait entrer la nation arménienne dans la modernité. L’accès à la souveraineté supposait aussi la responsabilité de répondre aux nouveaux challenges et de se saisir des nouvelles opportunités, suscitant ainsi l’intérêt des Arméniens aux quatre coins du monde qui voyaient en cette nouvelle Arménie le garant de leur identité et souhaitaient s’engager avec vigueur dans la construction de ce nouvel État nation.

Très vite, l’Arménie dut subir des faux départs et ses premiers revers, du fait de la guerre et des difficultés économiques que supposait un État souverain. Ce n’est qu’au milieu des années 1990, alors que la première guerre d’Artsakh prenait fin, que l’Arménie pu véritablement entrer dans une nouvelle ère de reconstruction et de développement.

Les années suivante permirent à l’Arménie de montrer au monde sa valeur intrinsèque. Les années 2000 virent la défunte économique soviétique remplacée par les industries florissantes du tourisme, de l’agriculture et de l’innovation technologique. Les rues poussiéreuses d’Erevan et les routes délabrées furent transformées en longues avenues modernes et au bitume des autoroutes. Le cortège des bâtiments en ruine vit sortir de terre à des hôpitaux, des écoles et à des salles de concert. Gyumri, défigurée par le tremblement de terre de 1988, devint une ville à la pointe de la haute technologie, siège de start-ups et centre d’innovation, lieu de renaissance culturelle attirant la jeunesse du pays et les touristes du monde entier.

Dans les provinces, le taux de chômage qui ébranlait la cohésion familiale laissa la place à une nouvelle génération de femmes entrepreneurs. De même elle permit l’émergence d’une jeunesse avide de nouvelles technologies dans le domaine de l’innovation et de la création, grâce à l’émergence de centres parascolaires qui leur permirent de se hisser aux meilleurs rangs internationaux. Ces initiatives et ces programmes ont été initiées et soutenues par l’UGAB et ses partenaires pour permettre à tous, et notamment aux jeunes femmes et aux étudiants de bénéficier du même accès aux chances.

Les établissements d’enseignement supérieur, à l’instar de l’Université américaine d’Arménie (AUA) cofondée par l’UGAB ou de l’Université Française en Arménie (UFAR) qu’elle soutient depuis sa création, ont formé sur leurs bancs des générations et des générations et leur ont insufflé une vision nouvelle. Grâce au soutien de l’UGAB et de nombreuses organisations diasporiques œuvrant dans le domaine de la santé, le système de soin arménien a fait des progrès considérables. La récente pandémie et l’horreur de la guerre ont rendu nécessaire un soutien urgent des médecins de diaspora à leurs confrères arméniens, afin de répondre à l’impérieuse nécessité de sauver des vies. Elle laisse aujourd’hui place à une vision sur le long terme pour penser une coopération pérenne de soutien au système de santé arménien.

Les grands bienfaiteurs de l’Arménie - de Russie, des États-Unis, du Moyen-Orient, d’Europe et d’Amérique latine – resteront dans nos mémoires comme autant de pionniers et de bâtisseurs, porteurs d’une véritable vision pour la nation arménienne. De même que tous ces soldats de l’ombre qui, par leurs dons, leurs visites et leurs réalisations, ont contribué à la renaissance de l’Arménie. Les bourses octroyées par l’UGAB ont permis à des générations d’étudiants d’atteindre leurs rêves et de fréquenter les meilleures universités du monde, devenant ainsi des professionnels compétents et compétitifs sur la scène internationale.

Le changement de gouvernement en 2018 a permis la tenue d’élections libres et régulières, respectant les standards internationaux des organisations de défense des droits et de l’Homme. L’électorat arménien reste exigeant, quant au respect des valeurs démocratiques par l’Arménie tout comme au maintien de relations diplomatiques stratégiques avec ses voisins.

En cette année si particulière, ce 30e anniversaire pose la question de savoir si l’Arménie aujourd’hui affaiblie peut faire face aux nouvelles réalités géopolitiques et aux tensions politiques internes dues à la guerre d’Artsakh de 2020.

L’UGAB, l’une des plus anciennes organisations de la diaspora dans le monde, toujours au premier rang des crises nationales, a une vision au long terme sur les défis auxquels nous faisons face. Notre engagement à faire passer le peuple arménien avant la politique a donné naissance à d’innombrables récits de vie, illustrant la résilience des Arméniens. Chacun de ces témoignages, de citoyens et de familles ordinaires, de milieux urbains comme ruraux, des quatre coins du monde et à divers tournants historiques de leurs vies, révèle un fil conducteur qui unit la nation arménienne, tissé de détermination et d’espoir.

Nous avons foi en une Arménie libre, car c’est l’essence même de l’esprit arménien qui vit dans chacun de nous à travers le monde. Et lorsque l’Arménien est libre, rien ne peut stopper ni sa force ni sa soif de vivre. Malgré les épreuves et les tragédies, l’Arménien a plié mais n’a jamais cédé. Nous ne pouvons tourner le dos à tout ce qui a été accompli au cours de ces trois décennies.

Trente ans, c’est encore un âge jeune à l’échelle d’une vie. Il en est de même pour un État. L’Arménie doit désormais dépasser l’état de démocratie naissante, consolider les acquis durement conquis et reprendre le chemin du progrès. En ce 30e anniversaire, le peuple arménien ne peut regarder en arrière et doit reprendre confiance en ce qu’il est.

Nous sommes le peuple de la résistance. Le monde doit nous reconnaitre cette valeur unique et cesser de miser sur notre perte. Il est venu le temps pour le monde de parier sur l’Arménie. Il est venu le temps pour nous, Arméniens, de parier sur nous-mêmes.

L’union fait la force.

21 septembre 2021


L’Union Générale Arménienne de Bienfaisance (UGAB) est l’organisation à but non-lucratif la plus grande dans le monde, au service du maintien de l’héritage arménien par ses programmes éducatifs, culturels et humanitaires. Chaque année, l’UGAB impacte la vie de plus de 500 000 personnes en Arménie, en Artsakh et dans la diaspora arménienne. Depuis 1906, l’UGAB est restée fidèle à sa mission : œuvrer pour la prospérité de tous les Arméniens.
Pour en savoir plus : www.agbu.org
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FORMATION DU NOUVEAU GOUVERNEMENT EN ARMÉNIE (05/08/2021)
Déclaration de l'Union Générale Arménienne de Bienfaisance

L'UGAB adresse ses félicitations au Premier Ministre Nikol Pashinyan et son équipe à l’occasion de la formation du nouveau gouvernement cette semaine. L’ensemble de la communauté arménienne, ainsi que les amis de l’Arménie de part le monde, accueillent avec satisfaction les résultats de ce processus démocratique. Une avancée positive, compte tenu de la complexité politique du pays et des graves défis géopolitiques de la région. Elle fait suite à une guerre dévastatrice et une période d’instabilité politique, alors que le pays continue de déployer ses efforts pour le retour des centaines de prisonniers de guerre.

Alors que le peuple arménien s’est prononcé en faveur de la stabilité et de la paix, l’Arménie reste en proie à des menaces pour sa sécurité nationale, dans un contexte géopolitique incertain au Caucase du Sud.

Compte tenu de la fragilité de la situation, nous espérons que le Premier ministre et son nouveau gouvernement s’appuieront sur la confiance renouvelée du peuple pour prendre des mesures ambitieuses et attirer l’élite de notre nation, à la fois en Arménie et dans le monde, pour relever ces défis et avancer sur la voie de la prospérité. La souveraineté et la sécurité de l’Arménie et de l’Artsakh dépendent des décisions à court terme et des engagements à long terme pris dans les mois et années à venir.

La mobilisation et la participation active de notre communauté internationale – société civile, organisations à but non-lucratif et institutions religieuses – est essentielle pour contribuer à cet élan et le renforcer.

Pour ce faire, nous souhaitons une meilleure coopération entre l’Arménie et la Diaspora, grâce à une communication plus directe et une coordination renforcée. Elle devra donner aux Arméniens résidant en dehors du pays l’opportunité de servir la nation, à des postes clés du gouvernement ou des cabinets ministériels, après approbation du Parlement. Elle devra également leur permettre de se présenter à des fonctions publiques, sous réserve qu’ils soient citoyens du pays et y résident depuis plus d’un an.

L’Arménie est aujourd’hui confrontée à un risque démographique imminent, tant du fait de la guerre de 44 jours que de la pression migratoire qui pèse sur le pays. La gravité de la situation exige une approche plus globale pour assurer la pérennité de la nation.

Désormais, les normes démocratiques appliquées et la protection des libertés individuelles garantissent un système judiciaire équitable, la transparence des politiques économiques et la protection de la propriété privée. Cependant, le système économique actuel faisant peser un risque réel sur la sécurité nationale, le cadre législatif devrait encadrer l’accès à la propriété foncière des non-ressortissants.

Nous espérons aussi que le pays continuera de défendre son modèle de civilisation en cultivant et en protégeant les piliers de notre identité, au premier desquels notre culture, notre langue, nos valeurs et notre Eglise.

L’UGAB reste quant à elle fidèle à sa mission : façonner un avenir sûr et prospère pour les Arméniens du monde. Nous sommes déterminés à contribuer à l’effort national en mettant à contribution notre énergie, notre réseau et nos ressources afin de mobiliser toutes les forces vives de notre nation, quels que soient les talents et les secteurs d’activité, au sein de nos communautés, de notre famille et de notre jeunesse.

L’Union Générale Arménienne de Bienfaisance (UGAB) est l’organisation à but non-lucratif la plus importante du monde consacrée à la préservation du patrimoine arménien. Par le biais de ses programmes éducatifs, culturels et humanitaires, l’UGAB améliore la vie de 500 000 personnes par an en Arménie, en Artsakh et en diaspora. Depuis sa création en 1906, l'UGAB est restée fidèle à son objectif suprême : permettre la prospérité des Arméniens du monde entier. Pour en savoir plus, visitez www.agbu.org
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L'UGAB ACCUEILLE LE RÉSULTAT DES ÉLECTIONS EN ARMÉNIE COMME UN PREMIER PAS VERS LA CONSOLIDATION NATIONALE (21/06/2021)
L’UGAB adresse ses félicitations à Nikol Pashinyan, légitimement réélu comme Premier Ministre d’Arménie au lendemain des élections parlementaires du 20 juin dont il est sorti vainqueur. Avec une large avance, les électeurs lui ont confié un second mandat afin qu’il réalise son engagement : celui de répondre aux causes ayant contribué aux pertes tragiques de la guerre d’Artsakh de 2020.

Nous vivons incontestablement une période critique pour la survie et l’indépendance de l’État arménien sur le long terme. Pour agir en faveur de sa réussite, notre priorité doit être la consolidation de notre nation. Il nous faut œuvrer pour assainir les relations entre les forces d’opposition au Parlement dans un esprit de coopération et de concorde nationale. Un gouvernement divisé opérant dans un environnement régional instable ferait courir un risque considérable pour l’avenir du pays. Le temps est venu de soutenir une vision cohérente de l’avenir de l’Arménie avec pour priorité immédiate la garantie de sa souveraineté et sa sécurité.

Nous encourageons respectueusement les dirigeants au pouvoir au respect des valeurs qui fondent notre démocratie, et notamment celles d’une gouvernance transparence, inclusive et ouverte sur la société civile, y compris celle issue de notre diaspora. Notre jeune démocratie doit s’efforcer de mettre en place des institutions solides. Pour aller de l’avant, il nous faut réunir autour du gouvernement une coalition d’experts et de talents issus tant d’Arménie que de diaspora afin de façonner une feuille de route claire qui ouvrirait la voie vers un avenir meilleur.

Chaque Arménien peut apporter sa pierre à l’édifice de consolidation et de reconstruction qu’il nous faut entreprendre. Fort de notre expérience acquise depuis plus de 115 ans, comme l’organisation arménienne à but non-lucratif la plus importante du monde au service de l’Arménie, nous appréhendons avec clarté ce qu’il faut entreprendre pour surmonter les conséquences de ce profond traumatisme national. Alors que notre peuple est confronté à une inquiétude réelle et légitime quant aux perspectives socio-économiques, à l’état sanitaire et à la sécurité du pays et bien entendu quant à l’avenir des nouvelles générations dans un environnement instable, il nous faut insuffler l’espoir et l’esprit de résilience caractéristiques de notre peuple.

Depuis 30 ans, la diaspora a prouvé à maintes reprises son indéfectible soutien à l’État arménien, démontrant à la fois sa valeur et sa bonne foi. Notre dévouement est inébranlable, car l’Arménie est notre fierté et le garant de notre identité.

Il nous faut à présent rebâtir notre nation en identifiant la valeur et plus-value de chacun et en les mettant au service de notre nation. Nous le devons aux générations futures et à celles et ceux qui ont fait le sacrifice ultime de leur vie pour défendre la liberté de notre peuple.

L'union fait la force.

L’Union Générale Arménienne de Bienfaisance (UGAB) est l’organisation à but non-lucratif la plus importante du monde consacrée à la préservation du patrimoine arménien. Par le biais de ses programmes éducatifs, culturels et humanitaires, l’UGAB améliore la vie de 500 000 personnes par an en Arménie, en Artsakh et en diaspora. Depuis sa création en 1906, l'UGAB est restée fidèle à son objectif suprême : permettre la prospérité des Arméniens du monde entier. Pour en savoir plus, visitez www.agbu.org


Déclaration de l'Union Générale Arménienne de Bienfaisance
21 Juin 2021
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LE BUSTE DE CHARLES AZNAVOUR A ÉTÉ DÉVOILÉ À PARIS (22/05/2021)
Le 22 mai, nous célébrons le 97e anniversaire de Charles Aznavour - grand artiste, philanthrope et cofondateur de la Fondation Aznavour.
Charles Aznavour est l'ambassadeur de la culture, de la chanson et de la langue françaises dans le monde. Sa carrière a débuté en France, mais sa renommée s'est étendue au-delà du pays, les salles de concert les plus prestigieuses l'ont applaudi debout. Après le tremblement de terre dévastateur en Arménie en 1988, Charles Aznavour a entrepris des activités humanitaires. Son travail philanthropique s'est ensuite étendu du Japon à Haïti avec une aide fournie à des milliers de personnes à travers le monde.

La mairie de Paris en collaboration avec la Fondation Aznavour a organisé le dévoilement du buste de Charles Aznavour à Paris à l'occasion du 97e anniversaire de l'artiste légendaire.
Le lieu de l’installation de la statue est très symbolique. Le buste est situé au carrefour de l'Odéon, à côté de la rue Monsieur le Prince, où les Aznavourian ont vécu après avoir échappé au Génocide arménien.

Nicolas Aznavour, cofondateur et président du conseil d’administration de la Fondation Aznavour, et Anne Hidalgo, maire de Paris, ont tenu des discours lors de l'événement.
« Grâce à son caractère assidu et à son talent, il est devenu une figure emblématique de la chanson et de la culture française dans le monde. Aujourd'hui, nous sommes heureux de participer à l’inauguration de son buste rue Monsieur le Prince à Paris. En tant que cofondateur de la Fondation Aznavour, je tiens à remercier Madame Hidalgo, Monsieur Lecoq et la Municipalité de Paris pour leur soutien et l'organisation de cet événement.
Lorsque mon père a visité l'Arménie pour la première fois, la sculptrice Alice Melikian lui a offert ce buste. Pendant des années, ce buste est resté dans notre maison, mais désormais il appartiendra à tous les Parisiens et à ses visiteurs. Nous espérons ainsi contribuer à préserver cette mémoire collective et son œuvre », a déclaré Nicolas Aznavour dans son discours.
« Charles Aznavour et Paris, c’est une très grande et très belle histoire d’amour. Il a célébré son amour de la capitale avec ses chansons inoubliables. Comment ne pas penser ici ce matin à «J’aime Paris au mois de mai», «J’ai vu Paris», «Gosse de Paris», et bien sur «La Bohème». Autant de titres, autant de monuments de la chanson qui traduisent son admiration pour Paris. Cet amour, je le disais, est évidemment réciproque.
Chers amis, c’est un grand jour et c’est un bonheur d’être avec vous ce matin pour inaugurer ce buste de Charles Aznavour. C’est toujours avec une grande emotion que nous nous retrouvons pour rendre hommage à Charles Aznavour », a dit Mme Anne Hidalgo dans son discours.
L'événement a également réuni des membres de la famille Aznavour, les amis de Charles Aznavour, ses collègues, des personnalités et des artistes français.

La Fondation Aznavour, créée par Charles Aznavour et son fils Nicolas Aznavour, vise à poursuivre le développement et la mise en œuvre des projets éducatifs, culturels et sociaux initiés par l'artiste légendaire. Depuis 2018 un autre axe important de notre mission est la préservation et la perpétuation de l'immense patrimoine culturel et des valeurs humanitaires d'Aznavour.
La Fondation Aznavour a initié un projet - l'érection d'une série de monuments à Charles Aznavour dans différentes villes du monde. Ce projet est conçu et mis en œuvre en collaboration avec des gouvernements locaux, des organisations différentes, les représentants de la diaspora arménienne et avec le soutien des donateurs souhaitant rendre ainsi hommage à l'artiste légendaire.
La première coopération dans le cadre de ce programme est menée avec le gouvernement français, notamment avec la ville de Paris. Les projets de monuments dans d’autres villes sont également en cours d'élaboration et nous vous en tiendrons informés dans un proche avenir.

Fondation Aznavour
Paris, France
22.05.2021
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SYUNIK : INVASION AZERBAIDJANAISE DANS LE TERRITIRE SOUVERAIN DE LA RÉPUBLIQUE D'ARMÉNIE (14/05/2021)
Syunik : Invasion Azerbaïdjanaise dans le territoire souverain de la République d’Arménie ! Gain de territoire de 3km.

Cette infiltration illégale azerbaïdjanaise en terre arménienne représente une preuve supplémentaire des intentions de Bakou de déstabiliser davantage la région et de déclencher la deuxième mi-temps de l'agression contre les Arméniens, débutée au mois de septembre dernier en Artsakh/Haut Karabagh.

Depuis plusieurs mois, le CDCA et les membres de la communauté Arménienne de Belgique n'ont cessé d'alerter sur les ambitions expansionnistes de l'Azerbaïdjan. Après avoir " viré les Arméniens comme des chiens " de l'Artsakh, le clan du dictateur Aliyev cible cette fois-ci les territoires même de la République d'Arménie.

Depuis le début de la guerre, et EN TOUTE IMPUNITÉ, l'Azerbaïdjan et la Turquie exécutent avec l'aide de groupes terroristes, une politique néo-ottomane, fasciste et arménophobe. Après les crimes de guerre, le bombardement des habitations civiles, la destruction des églises, hôpitaux, écoles et une partie de l'héritage culturel arménien d'Artsakh, l'utilisation des bombes à sous-munitions et phosphoriques, la détention illégale, la maltraitance et l'exécution de prisonniers de guerre Arméniens et l'exposition anti-arménienne au parc de la honte à Bakou, l'Azerbaïdjan passe donc à la vitesse supérieure dans la mise en œuvre du plan panturc.

La Belgique et l'Union européenne doivent être les premiers à condamner avec force cette violation de l'intégrité territoriale de la République d'Arménie et à continuer de plaider en faveur de la reprise des négociations pacifiques, par conséquent appeler l'Azerbaïdjan à retirer immédiatement et sans aucun délai toutes ses forces armées engagées dans les territoires Arméniens. D'ailleurs, le parlement fédéral, dans sa résolution sur le conflit du Karabakh du 18 décembre 2020, appelait déjà le gouvernement belge à s'engager avec ses partenaires européens dans ce sens.

Nous appelons tous les médias et toutes les personnalités politiques et publiques belges soucieux de la sécurité physique d'un peuple délaissé, isolé et seul à combattre seul contre les tyrannies et dictatures, de sortir enfin de leur indifférence, de briser leur silence assourdissant et d'alerter sur la situation en Arménie et en Artsakh.

Il est plus que temps que la communauté internationale soutienne clairement l'Arménie démocratique contre les surpuissances régionales aux régimes autoritaires et xénophobes.

Comité de défense de la Cause Arménienne - CDCA Belgique

Contact:
Chirinian Harout
Président CDCA Belgique
cdca.belgium@gmail.com
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LE FONDS ARMÉNIEN DE FRANCE APPORTE UNE NOUVELLE AIDE DE 100 000 € AUX ARMÉNIENS DU LIBAN (12/05/2021)
Le Fonds Arménien continue de soutenir les écoles arméniennes au Liban afi n d’alléger leur fardeau face aux très graves problèmes sanitaires, économiques, politiques et sociaux du pays. Ainsi, 118 800 $ (100 000€) supplémentaires ont été alloués par le Fonds Arménien de France, via le Fonds Arménien mondial Hayastan, à la communauté arménienne du Liban.
En contribuant au versement des salaires des enseignants, cette somme permettra aux 18 écoles arméniennes de ce pays de poursuivre leur activité et d’accueillir le maximum d’enfants, y compris ceux dont les parents ne peuvent plus payer la scolarité.
Une partie de ce montant (l’équivalent de 10 000 $) sera allouée aux trois quotidiens libano-arméniens «Aztak», «Ararat» et «Zartonk», ainsi qu’à la radio «Vana Tsayn», qui poursuivent leur mission dans des conditions très diffi ciles.
La nouvelle aide consacrée au Liban fait suite à trois tranches versées par le Fonds Arménien en 2019 et 2020. Elle porte à 743 000 $ le montant total des aides à la communauté arménienne du Liban par le Fonds.
Le Liban est plongé dans la plus grave crise économique de son histoire. Aux effets de cette crise et de la pandémie s’ajoutent les conséquences de l’explosion du port de Beyrouth, le 4 août dernier, ainsi qu’une impasse politique.
En Syrie, ce sont 376 000 € qui ont été versés par le Fonds Arménien depuis 2013 aux écoles arméniennes, pour couvrir les salaires des enseignants et du personnel administratif.
Fonds Arménien de France
BP 12 - 75660 Paris cedex 14
Tél.: 01 48 83 51 06
E-mail : info@fondsarmenien.org
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FOCUS SUR LE PROGRAMME GORIZ DE L'UGAB EUROPE (07/05/2021)
Le programme de leadership Goriz* est une initiative de l'UGAB Europe visant à identifier, à former et à apporter un soutien professionnel aux futurs leaders arméniens du monde entier. Basé à Amsterdam, Haik Khanamiryan en est le responsable depuis 2017.Voici quelques Questions/Réponses pour cerner ce programme.

Comment a débuté votre engagement à l’UGAB et quels aspects de l’organisation vous ont attiré ?
Haik : Je me suis intéressé à l'UGAB pour trois raisons distinctes. La première est l’approche apolitique de l’organisation pour faire avancer ses projets. La deuxième raison est l’aspect inclusif de la vision globale de l'UGAB, sa capacité à fédérer une communauté mondiale, dispersée sur de nombreuses zones géographiques différentes.
Enfin, je trouve remarquable la façon dont l’UGAB transcende ses valeurs et son héritage sur plusieurs générations. L'organisation ressemble au tissu de la nation arménienne dans son ensemble, dans sa capacité à créer un impact en engageant ses communautés à travers le monde depuis plus de 115 ans. C’est pour toutes ces raisons qu’en 2015, avec deux amis, j'ai cofondé le comité des jeunes professionnels de l'UGAB (Young Professionals) à Amsterdam. Par la suite, je me suis impliqué davantage dans les activités de l'UGAB sur le plan européen.

Depuis 2017, vous êtes en charge du programme de leadership Goriz de l'UGAB Europe. Pourriez-vous nous décrire les objectifs de ce programme ?
Haik : Le programme Goriz s'inspire des programmes de leadership de renommée mondiale et offre une plateforme pour les leaders à haut potentiel d'origine arménienne afin de s'engager dans leur développement personnel. Le programme s'articule autour de trois thèmes : se diriger soi-même, diriger les autres et diriger les organisations/communautés. La plateforme permet aux participants d'entrer en contact avec leurs pairs ainsi qu’avec des mentors et des personnes servant de modèles de référence pour façonner leur parcours personnel de leadership.

Pourriez-vous nous décrire certaines réalisations et succès récents du programme ?
Haik : Parallèlement à nos sessions, nous avons créé une série de séminaires en ligne au cours desquels nous accueillons divers leaders issus d'universités, de cabinets de conseil, d'entreprises et d'ONG de renommée mondiale pour partager leurs expériences en matière de leadership. Nos participants ont eu l'occasion d’être en contact avec des leaders d'opinion tels que Ani Kharajian (Harvard Business School), Ari Libarikian (McKinsey & Company) ou encore Armen Ovanessoff (Accenture).

Quelles sont vos aspirations concernant le développement du programme à l’avenir ?
Haik : Actuellement, nous travaillons sur plusieurs partenariats stratégiques avec des entreprises et des institutions bien établies sur le thème du leadership. Nous aimerions voir ces partenariats se développer pour devenir un réseau institutionnalisé de détenteurs et de chercheurs de talents.
L'avenir du programme Goriz est ancré dans ses valeurs : promouvoir le développement du leadership personnel afin de créer un impact au service de la nation arménienne dans son ensemble.

Comment votre engagement au sein de ce programme a-t-il forgé votre identité au sein de votre famille, auprès de vos amis et dans votre carrière ?
Haik : Animer les ateliers du programme m'a aussi aidé dans ma quête d'objectifs et de sens. Se mettre au service de quelque chose de plus grand que soi est très motivant et gratifiant. Mon engagement dans le programme m'a permis de prendre de la distance et de voir les choses dans leur globalité. En outre, cela m’a aussi permis de me connecter à mes pairs ainsi qu’à des leaders d’opinion très inspirants. Le programme s’appuie sur ce groupe d’alumni unique.

Commentaires additionnels :
Développer les compétences en leadership des jeunes professionnels arméniens d’aujourd’hui est d’une importance capitale pour la survie et la prospérité de notre nation.
Si vous souhaitez participer au programme, envoyez un mail à : goriz@agbu.org.
Pour plus d'informations, rendez-vous sur le site www.leadership.am et inscrivez-vous pour recevoir les actualités du programme.

* GORIZ (fr. Noyau) - "la partie centrale et la plus importante d'un objet, d'un mouvement ou d'un groupe, formant la base de son activité et de sa croissance".

Retrouvez le programme Goriz sur internet :
http://www.leadership.am/?utm_source=BenchmarkEmail&utm_campaign=Spotlight_Haik&utm_medium=email
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LA FONDATION AZNAVOUR ET L'ONG "SOUTIEN AUX SOLDATS BLESSÉS" UNISSENT LEURS FORCES (04/05/2021)
Programme de réintégration sociale des soldats blessés

L'ONG « Soutien aux soldats blessés » s'associe à la Fondation Aznavour afin de mettre en œuvre le programme de réintégration sociale des soldats blessés.
Dans le cadre de ce programme, des subventions seront octroyées aux soldats blessés et/ou handicapés lors du service militaire et/ou la guerre pour la réalisation de leurs idées entrepreneuriales.
En plus du financement des idées entrepreneuriales, les bénéficiaires du programme recevront une assistance dans les domaines suivants - orientation professionnelle, formation professionnelle, soutien en matière d'emploi, accompagnement au développement d’idées et de projets, accompagnement professionnel à la mise en œuvre d’idées entrepreneuriales et suivi annuel.
Le but du programme est de créer une source de revenus durable pour les soldats blessés et d'assurer leur indépendance financière.
« Depuis les premiers jours de la guerre en Artsakh, la Fondation Aznavour a concentré toutes ses ressources afin de fournir une assistance ciblée aux populations et secteurs affectés par la guerre. Dans le cadre de cette mission humanitaire, la Fondation a réussi à collecter 175 tonnes d'aide en France et en Suisse avec le soutien de nos partenaires et à l'envoyer en Arménie en coopération avec le gouvernement français. À l'heure actuelle, la Fondation Aznavour vise à concentrer ses efforts sur les programmes sociaux et de rééducation. Nous sommes heureux que nous procédions à cette nouvelle étape avec le lancement de ce programme mis en œuvre conjointement avec l'ONG « Soutien aux soldats blessés », a dit Kariné Evoyan, directrice adjointe de la Fondation Aznavour.
Haykuhi Minasyan, présidente de l'ONG « Soutien aux soldats blessés » et directrice de la Maison du soldat, a noté que la réintégration sociale des soldats blessés est d'une importance capitale. « Le but des programmes éducatifs mis en œuvre dans la Maison du soldat est de donner aux soldats blessés une spécialisation compatible avec leur blessure, en fonction de leurs préférences et de leurs qualités personnelles, qui sera actuelle et demandée sur le marché du travail. Le soldat blessé sera en mesure de trouver un emploi rémunéré décemment ou de s'engager dans une activité entrepreneuriale, d'acquérir une indépendance financière et, par conséquent, de les réintégrer dans la société. Les soldats sont des membres à part entière de la société, donc on doit créer un environnement et des opportunités de développement pour eux. Je suis heureuse que la Fondation Aznavour apporte son appui à ce projet important. Je suis sûre que nous pouvons obtenir un excellent résultat ensemble », a déclaré Haykuhi Minasyan.
Tous ceux qui ont été blessés tout au long du conflit du Haut-Karabakh peuvent devenir les bénéficiaires de ce programme de réintégration sociale des soldats blessés.
Les bénéficiaires souhaitant participer au programme doivent soumettre leurs idées commerciales au programme « Une fenêtre » du « Centre de réhabilitation du défenseur de la patrie » (58 Rue Abovyan, tél. 093982849).
L'idée sera évaluée et discutée avec le bénéficiaire avec le soutien d'un spécialiste, et, si nécessaire, sera améliorée pour répondre aux critères requis. Les idées entrepreneuriales seront ensuite soumises à un comité d'évaluation spécial. Toutes les demandes approuvées seront financées. Chaque projet approuvé sera financé à hauteur de 5 000 euros, et un maximum de 12 mois sera accordé pour sa mise en œuvre.
L'acceptation des candidatures commence le 4 mai 2021. La date limite de dépôt des candidatures est le 15 juin 2021.
Pour plus d'informations sur le projet, veuillez visiter le site Web de la Fondation Aznavour : www.aznavourfoundation.org
Toutes les organisations et personnes souhaitant contribuer à la mise en œuvre du programme sont invitées à nous contacter. Grâce à des efforts conjoints, nous pouvons impliquer plus de bénéficiaires dans le programme, garantissant un avenir durable à de nombreuses familles.
Le dossier de candidature est également disponible sur le lien suivant : https://bit.ly/3b1obcH

Aznavour pour l'Arménie
Erevan, Arménie
4 mai 2021
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LETTRE OUVERTE LANCÉE PAR AMNÉSIE INTERNATIONALE (22/12/2020)
Une lettre ouverte signée par de nombreuses personnalités du monde universitaire, mais aussi des artistes et des citoyens engagés, a été adressée à Monsieur Charles Michel, président du Conseil Européen, et à Madame Ursula Von Der Leyen, présidente de la Commission Européenne, pour demander l’arrêt du processus d’adhésion de la Turquie à l’Union européenne. Le collectif Amnésie Internationale a notamment demandé à l’Union européenne de cesser d’attribuer à la Turquie une aide financière, d’abroger le Traité d’Union douanière qui lie la Turquie à l’Europe et d’arrêter immédiatement les négociations d’adhésion à l’Union européenne.
Plus de 1000 personnes ont déjà signé cette pétition.
Nous vous invitons à la signer et relayer le plus largement possible, en cliquant sur le lien suivant : https://amnesieinternationale.com/lettre-ouverte/
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DÉCLARATION DE L’UGAB POUR UN GOUVERNEMENT TRANSITOIRE (12/12/2020)
Au cours du siècle dernier, notre nation a fait face à d’extraordinaires défis. A chacun de ces tournants historiques, l’UGAB a toujours agi dans l'intérêt supérieur du peuple arménien et a été en première ligne quand la survie de notre nation était remise en question, sans jamais s’immiscer dans la politique du pays, en Arménie comme depuis la diaspora. Il en est encore de même. Aujourd’hui, nous vivons un moment crucial dans l’histoire de notre nation, un moment qui exige détermination, courage et vision de la part des dirigeants de notre nation, de ses citoyens et soutiens à travers le monde.

Nous avons certes subi depuis deux mois des pertes terribles mais notre nation n’est pas vaincue. Aussi longtemps que nous aurons la force et la sagesse de panser nos blessures, tirer les leçons de ces évènements, reconstruire notre patrie ébranlée et aller de l’avant, nous préserverons notre place unique dans l’histoire et parmi les civilisations. Il nous faut cependant être constamment vigilants car si l’onde de choc provoquée par le désastre en Artsakh n’est pas contenue, elle pourrait ébranler jusqu’aux fondements mêmes de l'État arménien, et nous rendre ainsi encore plus vulnérables. Ces dangers sont ressentis et craints par l’ensemble de la communauté arménienne dans le monde, qui a besoin d’une Arménie forte et souveraine - qui constitue le pilier de notre identité.

Aucun Arménien, où qu’il soit dans le monde, ne doit permettre que cela se produise.

Le temps ne doit pas être à la recherche des responsables de cette multitude de défaillances qui nous ont conduit là où nous sommes aujourd’hui, erreurs qui se sont accumulées au cours de toutes ces décennies passées. Nous sommes une nation en crise confrontée à une très grande instabilité politique. Par conséquent, des mesures exceptionnelles, symboliques et immédiates doivent être prises, en responsabilité. En ces temps difficiles, notre jeune démocratie doit démontrer une fois de plus sa résilience et sa force.

Il est essentiel préserver l'unité de notre peuple. Nous ne pouvons nous permettre d’affronter de nouveaux actes de violence. Nous pensons qu’un corps constitué de personnalités indépendantes, sans lien avec les administrations gouvernementales actuelles et passées, devrait assumer la conduite du pays sous la forme d’un gouvernement de transition. Il devrait être composé de citoyens reconnus pour leurs connaissances et leur expertise, assistés de conseillers qualifiés et respectés d’Arménie et de la diaspora afin qu’ils apportent leur vision et leur soutien dans les domaines politiques clés. Nous appelons par conséquent le Premier Ministre, en son âme et conscience et pour le salut de la nation et des Arméniens, à céder sa place et permettre la formation d’un nouveau gouvernement transitoire. Ce corps indépendant pourra ainsi assurer temporairement la direction du pays tout en préparant l’organisation d’élections justes et démocratiques. Cette instance, qui devra avoir une compréhension juste des enjeux et des réalités auxquelles il est nécessaire de faire face, s’engagera à servir notre nation avec impartialité afin qu’elle puisse faire face à ce moment décisif de notre histoire.

Comme dans toute démocratie, cette transition pacifique doit se dérouler dans le cadre d'un processus légal et constitutionnel, à la hauteur des valeurs démocratiques les plus intransigeantes et doit être respectueux des droits fondamentaux des citoyens. Nous appelons le Parlement à soutenir ce gouvernement de transition. Ce processus devra également intégrer notre Église Apostolique Arménienne et le Saint-Siège d'Etchmiadzin, dont le leadership a guidé avec espoir notre nation tout au long de son histoire vieille de 1 700 ans.

Depuis sa fondation en 1906, notre organisation a accompagné la nation arménienne à travers son histoire et s’est tenue à ses côtés sous le pouvoir ottoman puis soviétique, ainsi que durant son indépendance. Aujourd’hui, nous renouvelons solennellement notre engagement à assurer un avenir radieux à l'Arménie, à reconstruire notre Artsakh dévasté et à pourvoir aux multiples besoins de notre peuple, en Arménie comme dans le monde. Dans les semaines à venir, nous convierons les têtes de réseau de notre communauté internationale afin de façonner ensemble les stratégies qui nous permettront de surmonter les conséquences de la guerre et à retrouver le plus vite possible la voie du développement et de la fortification de notre nation.

Nous prions pour que notre nation garde sa sagesse, pour la guérison de ses plaies et pour le retour à la paix civile. Nous honorons la mémoire de nos héros tombés au combat et espérons une guérison rapide aux blesses, dont la bravoure et le sacrifice laissent une douleur permanente dans nos cœurs et qui guideront tout au long de notre vie. Nous appelons tous les Arméniens d'Arménie, d’Artsakh et de toute la diaspora à rester engagés, forts et dévoués à notre nation pour construire ensemble un avenir meilleur.

UGAB
12 décembre 2020
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DES MEMBRES DU CERCLE D'AMITIÉ BELGE FRANCOPHONE SE SONT RENDUS EN ARTSAKH / NAGORNO KARABAKG (07/12/2020)
A l’initiative de la Fédération Euro-Arménienne pour la Justice et la Démocratie (FEAJD) une délégation représentant le Cercle d’Amitié belge francophone avec la République d’Artsakh s’est rendue du 2 au 6 décembre 2020 en République d’Arménie et en Artsakh / Nagorno Karabakh.

La visite de la délégation composée du député bruxellois Emmanuel De Bock, du bourgmestre de la commune de Jette Hervé Doyen, de l’ancien sénateur et journaliste Josy Dubié, de l’ancienne présidente du Parlement Bruxellois Julie de Groote et du coordinateur du Cercle d’Amitié et ancien sénateur André du Bus, avait pour objectif d’exprimer toute l’amitié et la solidarité des membres du Cercle avec le peuple de l’Artsakh dévasté suite à la guerre qui lui a été imposée par l’agresseur azerbaïdjanais soutenu par la Turquie d’Erdogan et de ses mercenaires. Les participants ont été profondément attristés en constatant les conséquences douloureuses et destructrices de l’agression turco-azerbaïdjanaise contre la population autochtone arménienne d’Artsakh.

La délégation était accompagnée par la directrice exécutive de la FEAJD Heghine Evinyan, du Président de la FEAJD Kaspar Karampetian et du représentant du CDCA Belgique Peter Petrossian.

Arrivée en Artsakh le 3 décembre 2020, la délégation a rencontré plusieurs personnalités politiques, notamment le vice-ministre des Affaires étrangères Felix Khachatryan, le ministre de la Construction Urbaine Aram Sargsyan, les parlementaires de l’Assemblée Nationale de la République d’Artsakh membres du groupe d’amitié avec la Belgique ainsi que les membres de la municipalité de Martouni, ville particulièrement touchée pendant la guerre. Durant ces rencontres les membres de la délégation ont réitéré leur attachement au droit à l’autodétermination du peuple d’Artsakh comme unique voie pour obtenir une résolution pacifique et durable du conflit et ainsi réellement garantir la sécurité physique et le droit de vivre dignement du peuple d’Artsakh. La délégation a proposé son assistance pour soutenir la reconstruction d’une école lourdement touchée par la guerre.

Impressionné de voir le peuple d’Artsakh entamer le nettoyage complet des rues et des graves séquelles des bombardements ainsi que l’aménagement des écoles sinistrées, le coordinateur du Cercle d’Amitié André du Bus a dit : « Nous sommes impressionnés par deux choses. D’abord, la tragédie que vivent les familles déplacées ou expulsées, pour certaines toujours sans nouvelles de leur père, mari ou fils, et pour lesquelles l'avenir reste aussi sombre qu'incertain. Ensuite, l'extraordinaire résilience dont fait preuve la population qui a déjà démarré les travaux de reconstruction sans aucune plainte et en toute dignité. »

La délégation a ensuite rencontré le Défenseur des Droits de l’homme de la République d’Artsakh (médiateur) Artak Beglaryan qui a présenté les preuves et les détails des violations du droit humanitaire international et des crimes de guerres commis par l’armée azerbaidjanaises, de l’utilisation des armes prohibées contre les personnes civiles et les établissements non militaires comme les églises, écoles, hôpitaux, crèches et habitations. Lors d’une autre rencontre avec les représentants de l’organisation internationale de la Croix rouge, les questions relatives aux aides humanitaires, le retour des réfugiés, la question des prisonniers de guerre arméniens et les corps des victimes restant en possession de l’armée azerbaïdjanaise, qui retarde délibérément leur retour, ont été abordés.

La délégation a également constaté les dégâts de la maternité de Stepanakert ciblée par l’Azerbaïdjan et la destruction des quartiers résidentiels dans les villes de Martouni et Stepanakert. Enfin, dans un moment d’émotions partagées, les participants ont eu l’occasion de discuter avec des réfugiés rentrant d’Arménie et des personnes déplacées à l’intérieur du pays originaire de Hadrout et Chouchie.

Commentant la visite de la délégation, Kaspar Karampetian a déclaré : « Après la venue en Artsakh du député fédéral Georges Dallemagne durant la guerre et le vote de la résolution condamnant l’agression turco-azérie et appelant l’armée azerbaïdjanaise à se retirer immédiatement du Haut Karabakh, la visite du cercle d’amitié est un nouveau geste fort de nos amis belges en soutien aux populations arméniennes d’Artsakh. Nous espérons concrétiser ce soutien avec des aides sur le terrain pour améliorer ne serait-ce qu’un peu le quotidien de l’après-guerre des habitants de l’Artsakh. »

Fédération Euro-Arménienne pour la Justice et la Démocratie
Bruxelles, 7 décembre 2020
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PHONETHON 2020 : DOUBLEMENT DES PROMESSES DE DONS AU PHONÉTHON 2020 : AIDE AU RETOUR, AIDE AUX DÉPLACÉS, RECONSTRUCTION (22/11/2020)
Le Phonéthon du Fonds Arménien de France s’est clôturé le dimanche 22 novembre 2020 à 20h avec un total de plus de 2,1 millions d’euros en dons reçus et promesses de dons, en hausse de 91 % par rapport à 2019.
La mobilisation et la fidélité des donatrices et donateurs, exceptionnellement fortes en dépit de la crise sanitaire et de la crise économique, ont fait l’admiration de tous, en particulier du Président de la République française, M. Emmanuel Macron, qui a visité le centre d’appels de Paris en signe de solidarité avec le peuple arménien.

Les sommes recueillies serviront principalement à aider les réfugiés de l’Artsakh*. Trois volets d’action sont prévus :
1 - Aide au retour
Les familles qui souhaitent retourner dans leurs villes et villages recevront une aide adaptée à leurs besoins. Ainsi, des agriculteurs recevront des semences, du diesel pour leurs tracteurs et une aide au chauffage. Les frais de tous les services dits « communaux » (eau, électricité, gaz, …) seront assumés par le Fonds Arménien pendant un an pour toutes les familles résidant en Artsakh.

2 - Aide aux personnes déplacées
Les familles qui ne peuvent pas ou ne souhaitent pas retourner pour le moment dans leur localité d’origine recevront une aide mensuelle sous la forme de colis complets comportant alimentation et nécessaire d’hygiène.

3 - Aide à la reconstruction
Les familles dont les habitations ont subi des destructions du fait de la guerre seront également aidées. En particulier, le Fonds Arménien contribuera activement à la réhabilitation des infrastructures (canalisations d’eau, lignes et installations électriques, routes, écoles, etc.). A titre indicatif, un don de 150 euros (qui ne coûtera que 51 euros aux donateurs et donatrices après déduction d’impôts) couvrira les besoins essentiels d’une famille de quatre personnes pendant un mois.

Le Phonéthon continue
Les personnes et les entreprises que nos bénévoles n’ont pas pu joindre peuvent effectuer des dons au Phonéthon via le site du Fonds Arménien (https://dons.fondsarmenien.org/phonethon – paiements sécurisés) ou par chèque (Fonds Arménien de France, BP12, 75660 Paris Cedex 14) ou en appelant le 0 809 54 26 26.

* Seront poursuivis le programme agro-pastoral du Tavush (300 000 euros) en Arménie et l’aide aux écoles arméniennes
du Liban (100 000 euros).

Fonds Arménien de France
Dimanche 22 novembre 2020
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LE FONDS ARMÉNIEN DE FRANCE, LA FONDATION AZNAVOUR ET L’UGAB FRANCE ANNONCENT LA MISE EN PLACE CONJOINTE D’UNE CELLULE HUMANITAIRE D’URGENCE (18/11/2020)
Le Président Emmanuel Macron a reçu à l’Élysée le jeudi 12 novembre les représentants des organisations humanitaires de solidarité avec l’Arménie et l’Artsakh pour affirmer le soutien de la France aux côtés de l’Arménie après l’annonce de cessez-le-feu.
A l’invitation de la Présidence de la République, les organisations humanitaires suivantes ont pris part à cette réunion : le Fonds Arménien de France, en la présence de son Président, Bedros Terzian ; la Fondation Aznavour en la présence de sa présidente, Kristina Aznavour, et l’Union Générale Arménienne de Bienfaisance (UGAB) France en la présence de sa présidente Nadia Gortzounian. Étaient également présents Youri Djorkaeff, Nicolas Aznavour, André Manoukian et Maitre Stéphane Hasbanian.
Le chef de l’État a réaffirmé à cette occasion l’« amitié historique » entre la France et l’Arménie. « Dans ce moment difficile, la France se tient aux côtés de l’Arménie », a-t-il déclaré. En complément de l’envoi d’une mission médicale en Arménie, le Président de la République a également annoncé la mise en place d’une aide humanitaire à l’Arménie, par le biais d’un avion-cargo et la poursuite d’une coopération hospitalière franco-arménienne.
Au cours de la réunion, tous les invités ont souligné l’indispensable reconnaissance de la République d’Artsakh pour construire une paix pérenne et assurer la sécurité des populations arméniennes sur leurs terres ancestrales. Ils ont également évoqué l’urgence d’une sauvegarde du patrimoine culturel et religieux en Artsakh et la nécessité pour les collectivités territoriales françaises d’œuvrer en faveur de la coopération et de l’aide humanitaire.
A l’issue de cette rencontre, une réunion de travail a été organisée avec le Centre de Crise et de Soutien du Ministère des Affaires Étrangères français sur les meilleurs moyens de contribuer aux actions des organisations humanitaires de solidarité avec l’Arménie.
Le Fonds Arménien de France, la Fondation Aznavour et l’Union Générale Arménienne de Bienfaisance (UGAB) annoncent par conséquent la mise en place d’une cellule d’urgence pour la coordination et la mise en œuvre de l’aide humanitaire et médicale de la France vers l’Arménie, en lien avec le Ministère des Affaires Étrangères et la Présidence de la République. Cette cellule se met à la disposition de toutes les organisations humanitaires qui souhaitent aider tout spécialement les personnes déplacées du fait de la guerre et qui font face à des besoins d’une extrême urgence.

Pour toute information complémentaire, veuillez contacter l’UGAB France à l’adresse suivante : humanitaire@ugabfrance.org

Bedros Terzian
Président du Fonds Arménien de France

Kristina Aznavour
Présidente de la Fondation Aznavour

Nadia Gortzounian
Présidente de l’Union Générale Arménienne de Bienfaisance (UGAB) France
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RENCONTRE DE LA DÉLÉGATION YERIA AVEC LES FAMILLES DÉPLACÉES ACCUEILLIES PAR LE SAINT SIÈGE D’ETCHMIADZIN (17/11/2020)
Lors de son voyage en Arménie, la délégation de l’initiative YERIA s’est rendue auprès des familles accueillies par le Saint Siège de l’Église d’Etchmiadzin en présence de 15 journalistes européens, d’anciens et d’actuels parlementaires et politiques.
La délégation a rencontré 5 personnes déplacées à Etchmiadzin : Martha de Chouchi, Vasken et Loussiné de la région d’Askeran, Loussiné de Stepanakert et Serpouhi du village d’Illis. Pour le Père Marco, « les familles vont rester à Etchmiadzin, car elles ont auront de grandes difficultés à rentrer chez eux, en dépit des multiples cessez-le-feu, de l’arrêt de la guerre et de la paix retrouvée ».
Les familles et les enfants accueillis par Etchmiadzin œuvraient chaque jour pour leurs proches sur le front entre construction de filets de camouflage ou tricotage de vêtements chauds.
Toutes ont exprimé leur espoir d’une paix retrouvée et leur désir de rentrer chez eux une fois le conflit terminé pour reconstruire leurs maisons, et vivre libres sur leurs terres ancestrales. Pour Vasken Avanessian, de la région d’Askeran, « chacun devrait être conscient de l’ambition panturquiste que le Président Erdogan promet de mettre en œuvre. Ce que nous combattons ici, c’est une volonté génocidaire contre le peuple arménien dont les civils sont attaqués par des armes de l’OTAN. L’Union Européenne devrait être vigilante sur ce qui se passe ici. 
Cette rencontre fut également l’occasion pour Kerem Schamberger, citoyen allemand d’origine turque et membre du parti de gauche, d’exprimer son soutien au peuple arménien : « J’ai honte de la manière dont le régime turc agit. Je voudrais vous présenter mes excuses à titre personnel pour le génocide arménien perpétré par la Turquie. Tant que la Turquie ne reconnaîtra pas son histoire, basée sur la négation du génocide arménien, rien ne changera. Mais je voudrais aussi dire qu’en Turquie il existe des mouvements progressistes, des forces de paix et de réconciliation qui combattent la négation du génocide arménien, à l’instar du député Garo Paylan, et qui font pour cela l’objet d’une répression d’État. Il faut soutenir tous ceux qui défendent l’idée que Turcs et Arméniens pourront un jour vivre en paix dans cette région ».
Martha, 36 ans, avait elle-même été déplacée de Bakou jusqu’à Stepanakert avec sa famille au cours de la première guerre d’Artsakh : « Je pensais que ma génération serait la seule à vivre la guerre. Cette guerre était une surprise, nous vivions en paix à Chouchi avant que la guerre éclate ce matin du 27 septembre.  Il est très dur de voir mes propres enfants être à leur tour les témoins de cette guerre, forcés à fuir leur foyer pour échapper à la haine. ». Son époux et ses frères combattaient sur le front, pour défendre leur patrie. A la question de savoir si elle craignait de rentrer chez elle, avec le risque de faire peser un si grand danger à ses enfants, Martha répond : « Mon père s'est battu pour cette terre, mon oncle est mort pendant la guerre, ils ont donné leur sang pour notre patrie. Bien sûr que le risque est grand mais si une nouvelle guerre devait éclater dans 20 ans, mes deux fils se battront à leur tour pour la terre de leurs ancêtres. Nous voulons vivre en paix en Artsakh, nous nous battrons jusqu’à la fin pour revendiquer le droit à vivre en liberté sur notre terre. »

UGAB
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COMMUNIQUÉ DE L’ORGANISATION TERRE ET CULTURE - FRANCE (14/11/2020)
« Il faut sanctuariser le patrimoine arménien de l’Artsakh »
La guerre totale engagée le 27 septembre 2020 par l’Azerbaïdjan contre les Arméniens de l’Artsakh a débouché le 10 novembre 2020 sur un « cessez-le-feu » au terme de 44 jours d’une offensive impitoyable qui visait à la destruction définitive de ce qu'il reste de l'Arménie historique, de ses territoires, de ses habitants et de son patrimoine. Pour l’organisation Terre et Culture, les termes de ce « cessez-le-feu » signé par l’Arménie, imposé par Bakou et Ankara et soumis par Moscou, ne peuvent tenir lieu de traité, opposable de manière définitive à la nation arménienne.
L’organisation Terre et Culture constate que les populations civiles ont été intentionnellement ciblées par des bombardements incessants et contraintes à l’exode. Ce tribut inhumain est constitutif d’un processus génocidaire d’autant plus explicite que les dirigeants turcs et azéris se sont répandus en déclarations publiques haineuses contre les Arméniens.
Par l’emploi de bombes à sous-munitions, de drones kamikazes et d’armes au phosphore blanc, par le recours à des centaines des mercenaires djihadistes acheminés depuis le Proche-Orient, les dirigeants turc et azéri ont mis en œuvre un dispositif offensif prohibé par les conventions internationales et relevant de crimes contre l’humanité.
Pour ces raisons, l'organisation Terre et Culture appelle à la mise en œuvre de sanctions internationales contre les régimes turc et azerbaïdjanais et notamment contre leurs présidents, Recep Tayyip Erdogan et Ilham Aliyev.
L’organisation Terre et Culture déplore également la capitulation morale et politique des démocraties européennes et des organisations internationales qui n’ont pas voulu désigner l’agresseur, préférant renvoyer dos à dos le bourreau et sa victime.
La France, en dépit de son statut de médiateur au sein du groupe de Minsk, ne peut s’exonérer de sa responsabilité pour avoir refusé de sortir d’une neutralité indigne et inefficace, alors même que son président avait pourtant publiquement révélé et condamné le transfert des combattants djihadistes par la Turquie.
En tant qu'organisation œuvrant depuis plus de 40 ans pour la préservation et la valorisation du patrimoine architectural arménien, l’organisation Terre et Culture insiste sur l’impérieuse nécessité de sauver le patrimoine arménien de l’Artsakh.
L’organisation Terre et culture exige que soit sanctuarisé, par tous les moyens juridiques, politiques et militaires disponibles, nécessaires et légaux, le patrimoine arménien des territoires de l’Artsakh conquis et/ou rétrocédés à l’Azerbaïdjan.
L’organisation Terre et Culture attire l’attention de la communauté internationale sur sa crainte que l’Azerbaïdjan ne veuille « purifier » ces territoires en les purgeant de toute trace de la présence arménienne, comme il l’a fait au Nakhitchevan entre 1998 et 2005, en toute impunité jusqu’à présent.
L’organisation Terre et Culture rappelle l’importance primordiale du patrimoine civil et religieux de l’Artsakh dans l’histoire arménienne, depuis l’Antiquité et plus encore depuis l’expansion du christianisme dans l’ensemble du « pays arménien ». En d’autres termes, refuser aux Arméniens de l’Artsakh leur droit à l’accès au patrimoine, reviendrait à nier leur histoire, leur dignité et leur humanité.
L’Azerbaïdjan a l’obligation de préserver l’intégrité de ce patrimoine. Le vandalisme et /ou la destruction partielle ou totale de ce patrimoine ne sauraient être considérés autrement que comme des éléments caractéristiques d’un processus génocidaire.
L’organisation Terre et Culture appelle enfin les organisations internationales compétentes, et notamment l’UNESCO, à prendre et à faire adopter les mesures nécessaires pour protéger le patrimoine séculaire arménien de l’Artsakh passé sous le contrôle de l’Azerbaïdjan.

ORGANISATION TERRE ET CULTURE - FRANCE
14 novembre 2020
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DÉCLARATION DU PSD HENTCHAKIAN CONCERNANT LA SITUATION ACTUELLE (11/11/2020)
Sans aucun doute, le cessez-le-feu imposé à l'Arménie et à l'Artsakh avec des conditions humiliantes a mis tous les Arméniens en colère et en révolte profonde à juste titre.

Sur l’ensemble de ces 43 jours, les braves soldats arméniens ainsi que les volontaires, au prix d'un sacrifice suprême, ont défendu courageusement chaque pouce de la Patrie en accomplissant de nombreux exploits, mais malheureusement ils n'ont pas pu vaincre nos ennemis, l'Azerbaïdjan et la Turquie, dix fois supérieur en armes et en soldats. Nous nous inclinons devant le souvenir de nos héros déchus et nous exprimons nos plus sincères condoléances à leurs proches et au peuple arménien dans son ensemble.

D'un autre côté, en analysant les déclarations officielles et les arguments des dirigeants politiques et militaires de l'Arménie et de l'Artsakh, il devient évident que la seule alternative à ce cessez-le-feu était non seulement la perte immédiate de tout l'Artsakh, mais également le vrai danger d’encerclement et le massacre de milliers de soldats arméniens qui défendent encore nos frontières.

Il est clair que le gouvernement actuel assume l'entière responsabilité du cours catastrophique des événements et de ses développements, qui le moment venu, seront compris et acceptés par le peuple. Mais aussi amer que puisse être la perte de territoires libérés au prix du sang des braves soldats et combattants arméniens, la situation actuelle nous oblige à être prudents, réfléchis et sages.

La frustration et la déception du peuple sont compréhensibles face à cette situation inattendue, mais l’exploitation de la situation pour des objectifs politiques est tout aussi inacceptable et condamnable, car elle déstabilise le pays et affaiblit davantage notre État. Enfin, il faut se rendre compte que la guerre n'est pas encore finie. Nous n'avons pas le droit de nous asseoir à la table des négociations avec l'ennemi en étant divisé.

D’autre part, nous sommes confrontés à de nombreux et difficiles défis, à commencer par d'énormes pertes humaines et matérielles causées par la guerre et nécessitant des travaux de réparation, en passant par une nouvelle crise migratoire qu’il faudra surmonter. Et tout cela nécessitera un travail continu, titanesque et à long terme qu’il serait impossible de réaliser sans l’unité et la capacité collective.

Au vu de tout cela, le Parti Social-Démocrate HENTCHAKIAN appelle nos compatriotes à se tenir à l'écart des actions extrêmes qui aggraveraient la situation. Nous exhortons également les autorités à faire preuve de la plus grande retenue et tolérance quant à l’exercice des citoyens à leur liberté d'expression, à agir exclusivement de manière démocratique et à prendre des mesures pour apaiser l'atmosphère.

Le moment est crucial et l'avenir de l'Arménie et de l'Artsakh nous oblige tous à être vigilant pour qu’on puisse sortir de ce présent dangereux avec le moins de séquelles possibles et en faisant l’Union Nationale pour soulager notre douleur et reprendre le travail à long terme pour la Mère Patrie.

Comité Central du Parti Social-Démocrate HENTCHAKIAN
11-11-2020
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COHÉSION NATIONALE : NOUS LE DEVONS À NOS HÉROS (10/11/2020)
Pendant 44 jours, notre peuple a vécu une myriade d'émotions - fierté, excitation, peur, colère, frustration, tristesse. Aujourd’hui, à juste titre, nous méditons sur notre avenir. Mais c'est dans des moments pareils que les Arméniens font la preuve de leur véritable force de caractère et de leur nature. Nous sommes des survivants. Nous avons appris au cours de notre existence millénaire que, quels que soient les obstacles ou les forces qui tentent de nous asservir, notre esprit perdure. L’héritage que nous laisserons dans l’histoire des civilisations s’est forgé de réussites en réussites. En ces temps où nous nous sentons vulnérables, il nous faut prendre conscience que la résistance et la volonté de survie de notre peuple sont ancrées dans notre histoire.

Pendant 44 jours, les Arméniens des quatre coins du monde ont joint leurs efforts et leurs voix. Des étrangers sont devenus nos amis et se sont associés à nous pour agir ensemble, main dans la main. L'attaque soudaine contre nos terres et contre nos proches a déclenché en nous une volonté de se libérer des a priori au sein de nos communautés et de nous unir. C'est cela qui nous poussera à écrire ensemble une nouvelle page de notre histoire où nous œuvrerons pour surmonter l’inconnu. Chacun de nous assumera sa part de responsabilité dans la relève et la reconstruction nécessaire au soutien de notre peuple.

Il est aujourd’hui de notre devoir de trouver en nous une paix intérieure et de nous redresser ensemble, prêts à agir dans un esprit de concorde pour la relève de notre nation.

Nous le devons à nos nombreux héros, à ceux qui ont perdu la vie, à ceux qui ont été blessés dans leurs chairs, à ceux qui souffrent dans leurs cœurs. L'Arménie a besoin de nous tous. L'Artsakh a besoin de nous tous. Aujourd’hui plus que jamais, nous avons besoin des uns des autres.

Nous appelons tous les fidèles de notre peuple - individus, institutions, organisations, tous les partis politiques de tous bords en Arménie ou en diaspora - à s'unir pour surmonter ensemble les défis du présent.

L’UGAB est là et prête à servir. Prête à s’unir et à reconstruire. Prête à soutenir notre peuple, notre gouvernement, notre église et à les guider quand il le faudra.

Aujourd’hui comme toujours, l’union fait la force.

Déclaration de l'Union Arménienne Générale de Bienfaisance
Le 10 novembre 2020
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COMMUNIQUÉ DES ASSOCIATIONS ARM2NIENNES ET TURQUES DE VIENNE (30/10/2020)
Nous, représentants associatifs des Communautés arménienne et turque de Vienne,
Déplorons et condamnons fermement les débordements qui se sont produits dans la matinée du 28 octobre sur l'axe autoroutier A7... et qui se sont poursuivis dans la soirée, aux abords du commissariat et dans les rues de Vienne.
Nous appelons chacune et chacun à garder son sang froid et à ne répondre à aucune provocation. Seuls, le dialogue et le respect des valeurs de la République nous permettrons de trouver une issue à ce qui peut nous opposer et le chemin du vivre ensemble.
Aussi, appelons nous l’Etat à assurer la paix civile et la sécurité de tous ses citoyens. Les actes intolérables qui se sont déroulés le 28 octobre et les slogans haineux qui ont été proférés ne sauraient restés impunis et devront faire l’objet des sanctions les plus sévères.

Le collectif des associations arméniennes de Vienne
Les associations turques CIMG Vienne et VTKD
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COMMUNIQUÉ DE LA MAISON DE LA CULTURE ARMÉNIENNE DE VIENNE (29/10/2020)
Une foule en colère parcourt la ville. Elle cherche l'Arménien. Elle veut "casser" de l'Arménien.
Sommes-nous à Istanbul en 1915 ?
Sommes-nous à Istanbul dans les années 50, quand on pourchassait encore l'Arménien, mais aussi le Grec et le Juif ?
Sommes-nous à Bakou ou Soumgaït à la fin des années 80 ?

Non, nous sommes à Vienne, nous sommes à Décines, nous sommes en France, le 28 octobre 2020.

"Casser de l'Arménien" : c'est la réponse que l'on a voulu apporter à une manifestation pacifique qui, le matin du même jour, s'est déroulée au péage de l'autoroute A7, située au sud de Vienne.

C'est vrai que bloquer une autoroute n'est jamais agréable, entraînant des bouchons sur de nombreux kilomètres, pénalisant des familles qui partent ou rentrent de vacances, des ouvriers qui vont au travail, des parents qui conduisent leurs enfants à l'école. Mais c'est une réponse, peut-être inappropriée, mais pacifique, pour dénoncer l'horreur, le crime, le fanatisme, et à laquelle on a répondu en frappant à coups de marteau le manifestant, l'Arménien, car celui qui a été conduit à l'hôpital, c'est bien lui, l'Arménien.

Le dimanche 18 octobre, une foule immense, impressionnante, s'était rassemblée à Paris pour dénoncer l'horreur, l'inacceptable, l'insupportable : la décapitation d'un professeur qui voulait enseigner à ses élèves, ici, en France, les valeurs de liberté et de tolérance qui fondent notre République. Le même jour, toujours à Paris, une autre foule de 20 000 personnes défilait pour dénoncer le même fanatisme qui, à des milliers de kilomètres de là, s'attaquait à tout un peuple qu'on avait décidé, comme cent ans auparavant, de rayer de la carte du monde.

Quant on voit le fanatisme qui défile dans nos rues, ici à Vienne ou à Décines, peut-on imaginer ce que vit la population du Karabagh ? Peut-on imaginer un seul instant qu'elle puisse retourner vivre au sein de l'Azerbaïdjan ?

La solution, on la connaît, elle a été appliquée hier pour le Kosovo, il faut reconnaître l'indépendance du Haut-Karabagh.

C'est ça ou sa disparition et, demain, celle de l'Arménie .

En 1915, on nous a dit : c'est une guerre mondiale, on ne savait pas.
Dans les années 40, s'agissant d'un autre génocide, on nous a dit : c'est une guerre mondiale, on ne savait pas.
Aujourd'hui, en 2020, on sait, au jour le jour, pratiquement en direct?
Que va-t-on nous dire cette fois-ci ?

Vienne le 29 octobre 2020
Communiqué de la Maison de la Culture Arménienne de Vienne
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DECLARATION COMMUNE ET APPEL AU PEUPLE (01/10/2020)
Nous, chefs religieux de la communauté arménienne de France, qui représentons des centaines de milliers de citoyens français, nous nous sommes réunis dans la cathédrale Saint-Jean-Baptiste de Paris le jeudi 1er octobre 2020 pour prier Dieu pour la paix en Artsakh (Nagorno-Karabakh) et en Arménie. Suite à notre prière commune, nous évoqué la situation aux frontières de l'Arménie et de l'Artsakh. Sur cette base, nous déclarons ce qui suit:

1. Le peuple d'Artsakh qui vit sur ses terres ancestrales depuis des siècles, avant même que la Turquie et l'Azerbaïdjan n'existent, a le droit inaliénable de continuer à vivre librement sur la même terre que leurs ancêtres, en paix avec leurs voisins.

2. Comme nous l'enseigne la Sainte Bible, nous appelons toutes les parties impliquées dans le conflit à retourner à la table des négociations pour la paix dans la région et à suspendre toutes les activités militaires qui ne servent qu’à tuer et nuire aux vies innocentes des deux côtés et ne causer que la destruction et la mort.

3. Nous condamnons les atrocités de tout pays contre ses voisins en général, et aujourd'hui nous condamnons spécifiquement les agressions militaires de l'Azerbaïdjan et de la Turquie contre l'Artsakh et l'Arménie.

4. Nous demandons à la communauté internationale et spécialement à notre gouvernement de condamner vigoureusement cette agression, d’exprimer son soutien à la paix, d'intervenir et de mettre fin à cette violation préméditée des droits de l'homme et des traités internationaux.

5. Nous prions Dieu de sauver la vie innocente des personnes victimes du conflit et de ramener la paix entre ces pays voisins. Nous invitons nos fidèles et tous les citoyens épris de paix à se joindre à nous pour une prière commune du soir, demain, vendredi le 2 octobre 2020 à 19h30 dans l’Église apostolique arménienne Sainte-Marie-Mère-de-Dieu à d'Issy-les-Moulineaux.

Mgr. Vahan Hovhanessian, Diocèse de France de l’Église Apostolique Arménienne Arméniens
Primat Mgr Élie Yéghiayan, Éparchie Sainte-Croix de Paris des Catholiques de France
Évêque Pasteur Joël Mikaelian, Président Union des Églises Évangéliques Arméniennes de France
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JAF MARSEILLE : MESSAGE A LA DIASPORA ARMENIENNE (28/09/2020)
Le matin du 27 septembre, les forces armées azerbaïdjanaises ont lancé une attaque contre notre patrie le long de toute la ligne de contact Artsakh-Azerbaïdjan. Ciblant les colonies, les infrastructures et les civils, ils ont causé des destructions, des victimes et fait de nombreux blessés. La loi martiale et un appel à la mobilisation ont été déclarés en Artsakh et en Arménie. L’armée de défense se bat de manière décisive pour protéger les frontières.
Une guerre a été déclarée au peuple arménien !
L'Azerbaïdjan totalitaire, restant fidèle à sa nature agressive, en violation grave du droit international humanitaire, a une fois de plus rompu l'accord de cessez-le-feu en lançant une attaque préméditée et planifiée. Provoquer une autre guerre pour faire taire ses griefs internes.
Le tristement célèbre avocat et grand frère de l’Azerbaïdjan, la Turquie, continue de jouer un rôle dans cette escalade. Avec sa rhétorique agressive, violente et anti-arménienne, et en fournissant une assistance militaire et des mercenaires à l'Azerbaïdjan, la Turquie provoque la guerre pour détruire notre patrie historique.
Aujourd'hui, l'Azerbaïdjan menace une fois de plus la sécurité et la stabilité régionale. Le déclenchement d'une guerre à grande échelle dans le Caucase du Sud, à laquelle nous sommes maintenant confrontés, pourrait avoir des conséquences imprévisibles - débordant des frontières de la région et menaçant la sécurité internationale.
La République d'Arménie, avec toute sa puissance pan-arménienne, se tient aux côtés de l'Artsakh, pour assurer la sécurité des frontières et protéger la liberté et l’indépendance.
Notre victoire est inéluctable, notre armée est, a été et sera victorieuse! PEU IMPORTE OÙ VOUS ÊTES DANS LE MONDE, CHACUN DE VOUS ÊTES UN SOLDAT POUR NOTRE PATRIE, CHACUN DE VOUS AVEZ UN RÔLE À JOUER POUR LA DÉFENSE DE NOTRE PATRIE!
En tant qu'Arménien de la diaspora, voici ce que vous pouvez faire aujourd'hui pour contribuer à la défense de notre patrie.
• Organisez votre communauté locale pour protester contre l'agression azerbaïdjanaise devant les organisations internationales, les ambassades des États membres du Groupe de l'OSCE à Minsk et les consulats azerbaïdjanais.
• Appelez et écrivez aux représentants de votre gouvernement local pour les informer de l'agression azerbaïdjanaise, exhortez-les à imposer des sanctions à l'Azerbaïdjan et à mettre fin à la vente d'armes.
• Faire des déclarations publiques au nom de la communauté via les plateformes organisationnelles officielles.
• Mener des campagnes sur les réseaux sociaux en suivant et en partageant les actualités et les mises à jour des officiels canaux gouvernementaux, utilisez
#ՀԱՂԹԵԼՈՒԵՆՔ #StrongArtsakh #Artsakh #StopAzerbaijaniAggression, #StopAliyev et #NKPeace dans vos messages.
• Faites un don à la campagne «Nous sommes nos frontières, ensemble pour l'Artsakh» à http://www.himnadram.org

Ensemble,
nous pouvons combattre l'ennemi et la VICTOIRE sera inéluctable !

Levon KHOZIAN
Président de la Jeunesse Arménienne de France
Marseille PACA

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FONDS ARM2NIEN DE FRANCE : APPEL À LA VIGILANCE ET À LA SOLIDARITÉ (27/09/2020)
Ce matin, peu avant l’aube, l’armée de l’Azerbaïdjan a lancé une vaste offensive sur toute la ligne du front est de l’Artsakh, en déployant toute la panoplie des armements sophistiqués acquis ces dernières années. Des agglomérations civiles arméniennes ont été visées dès le début, y compris la capitale, Stépanakert. On déplore des morts et des blessés. Les réservistes ont été mobilisés en Arménie et en Artsakh. Les vétérans se rassemblent aux points de ralliement. Les lignes de front sont tenues. La population est mobilisée, calme et résolue.
Cette nouvelle offensive azérie survient moins de trois mois après celle qui a été lancée le 14 juillet dernier contre la région frontalière du Tavush, en Arménie, où déjà des habitations rurales avaient été bombardées. Les forces azéries avaient alors été refoulées.
A l’heure où ces lignes sont écrites, on ne peut pas préjuger du développement futur des évènements actuels ni de leur extension géographique éventuelle ni de leur durée. La tournure que prendront les évènements sur le terrain et les réactions internationales auront certainement un grand impact sur l’évolution de la situation.
Depuis plusieurs mois déjà, le ton utilisé par les dirigeants azéris laissait peu de doutes sur leurs intentions. De son côté, le président turc Recep Tayyip Erdogan ne ménageait pas ses attaques verbales contre l’Arménie et les Arméniens. Dans une déclaration récente il est allé jusqu’à affirmer : « Nous allons continuer d’accomplir la mission que nos ancêtres ont entreprise dans la région du Caucase ». Aucun arménien ne peut se méprendre sur la signification de ces mots.
Des manœuvres militaires turco-azéries se sont tenues ces dernières semaines, suivies de l’envoi récent de « volontaires » turcs à Bakou. Le ministre turc de la Défense vient de déclarer que son pays soutiendra l’Azerbaïdjan « de toutes ses ressources ». En l’état, personne ne peut exclure une implication, directe ou indirecte, de la Turquie dans ce conflit.
L’heure est grave. Tenons-nous prêts à toute éventualité. Nous demandons à tous les Arméniens et à leurs amis de rester mobilisés pour soutenir la population de l’Artsakh et de l’Arménie.
Le Fonds Arménien de France suit l’évolution de la situation d’heure en heure. Dès que les conditions l’exigeront, nous mettrons en place toutes les dispositions nécessaires à un soutien concret et massif à l’Arménie et à l’Artsakh.

Bédros Terzian
Président
Fonds Arménien de France
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COMMUNIQUÉ DE LA PÉNICHE ANAKO EN RELATION AVEC LE CONFINEMENT DÛ AU CORONAVIRUS (16/04/2020)
Chères amies, chers amis,
En raison de l’épidémie de Coronavirus, la Péniche Anako est fermée depuis le 14 mars dernier et, comme vous le savez, le confinement est maintenant prolongé au moins jusqu'au mois de juillet prochain pour les salles de concert et restaurants.
Nous espérons malgré tout vous accueillir à bord dès que possible, dans la joie et en pleine forme !

À l'adresse de nos amis artistes-musiciens : si vous avez des enregistrements de vos ensembles que vous aimeriez passer sur notre page Facebook, en attendant de nous retrouver en chair et en os, nous serions très heureux de partager cet espace pour le bonheur de tous.

Pour l'heure, nous vous souhaitons à tous bon courage et surtout une bonne santé.
À très bientôt,
Amitiés,
L'équipe de la Péniche Anako
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LA FONDATION AZNAVOUR CONTRIBUE À LA LUTTE CONTRE LE COVID-19 (10/04/2020)
Du début de 2020 l'épidémie de COVID-19 a déjà altéré plus d'un million de personnes dans tous les coins du monde. Il s'agit d'une catastrophe historique qui a perturbé tous les aspects de nos vies, y compris les systèmes de santé, l'éducation, le tourisme et bien d'autres.

«Aujourd'hui, tous les pays sont face à un défi majeur dans le domaine des soins de santé. Cependant, nous sommes certains qu'ensemble, nous pouvons vaincre cette maladie, étant plus unis, plus attentionnés et plus responsables. Il y a de nombreuses années, Charles Aznavour a soutenu l'Arménie et son peuple lors d'une période difficile et a commencé les activités humanitaires. Conformément aux valeurs de Charles Aznavour, la Fondation Aznavour rejoint la lutte mondiale contre COVID-19 », - a souligné Nicolas Aznavour, co-fondateur et président du conseil d'administration de la Fondation Aznavour.

En étroite coopération avec le Ministère de la Santé de la République d'Arménie, la Fondation Aznavour a permis l'achat de plus de 5'000 masques N95 et 1'000 combinaisons protectives pour les médecins et les infirmières, ainsi que la livraison de plus de 7 ' 000 litres de désinfectant aux installations de soins médicaux, ce qui suffira pour les besoins de 2 mois et aidera à créer un environnement plus sécuritaire pour les spécialistes qui travaillent avec un dévouement et un altruisme exceptionnels pendant des mois, sauvant de nombreuses vies.

La Fondation Aznavour exprime sa gratitude à tous les personnels de santé et bénévoles qui risquent leur vie pour sauver les autres et nous permettront de vaincre cette maladie.

Cette initiative de la Fondation Aznavour a été rendue possible grâce au généreux soutien des Fondations «Arménie» et «Philippossian et Pilossian» de Suisse, Armen Grishkyan et d'autres donateurs qui ont souhaité garder l'anonymat.

Veuillez suivre les instructions de votre pays pour rester en sécurité et sauver des vies!

Erevan, Arménie
10 avril 2020
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LIRE ET REDÉCOUVRIR SA BILBIOTHÈQUE... (03/04/2020)
Les librairies, indispensables, seront toujours là, après…

Alexandrian, « Une enfance à Bagdad »
Le fils du docteur Vartan, « oriental impénétrable », passe ses premières années dans la maison de Rashid Street. Ses jouets vivants sont deux gazelles et un mouton : « J’avais gardé une photo de moi tenant par le cou ma gazelle favorite Bakalemoun. » Sarane Alexandrian, le chantre du surréalisme, connaît ses premières émotions à Bagdad, dans l’atmosphère fascinante de l’entourage du roi Fayçal Ier, « ébloui des éclats de soleil sur le Tigre ». L’enfant malade supporte mal le climat, la « chaleur mordante » et ses parents vont le confier à sa grand-mère française, Sandrine Colin, à Paris.

“La première partie de mon enfance s’est écoulée à Bagdad, où mon père avait son cabinet médical sur Rashid Street aux magnifiques arcades, aux enseignes hurlantes ; du balcon, après la sieste de l’après-midi qui rendait toute la ville muette et inanimée, j’assistais à l’éveil effervescent de la rue, que remplissait soudain une population des plus mêlées : citadins en complet européen de tussor blanc ou bois de rose, coiffés du calot noir qui était alors la coiffure nationale, vieux musulmans en robe flottante et en turban, Kirghizes reconnaissables à leurs chapeaux de paille empanachés, femmes drapées dans l’izar, pièce d’étoffe d’une seule couleur couvrant la tête et tombant jusqu’aux pieds. On entendait les cris des marchands ambulants, notamment du vendeur d’eau passant avec son échafaudage de gargoulettes, les sonnailles des ânes surchargés de fardeaux. Tout près, je voyais un carrefour au milieu duquel un policier au bonnet rouge orné d’une étoile à sept branches, du haut d’un piédestal abrité sous un parasol en bois, réglait la circulation avec son bâton. Il y avait peu d’autos, surtout des arabanas, fiacres extraordinaires à capote en accordéon, à banquette en toile cirée blanche, dont les chevaux avaient un plumet et un harnachement rehaussé de perles bleues. On me fit plusieurs fois monter dans un de ces fiacres, que leur cocher menait à vive allure, et toujours j’y connus une sensation de délice.
Mon père, Vartan Alexandrian, docteur en stomatologie, était à ma naissance un homme de vingt-neuf ans, praticien de valeur, d’une compétence acquise lors de ses études à Istanbul, à Londres et à Paris  ; il parlait l’arabe, le français, l’anglais, le turc, l’arménien, et savait des bribes de quelques autres langues. Dès le début de sa carrière à Bagdad il avait été nommé stomatologiste du roi par Fayçal Ier, le fameux leader du panarabisme, celui‑là même que le colonel Lawrence a immortalisé dans Les Sept Piliers de la Sagesse et qui, après avoir lutté pour délivrer les Arabes de l’impérialisme ottoman, accéda au trône d’Irak le 23 août 1921, à la suite d’un référendum populaire massivement favorable. Ma mère, Marguerite Colin, parisienne, fille d’un entrepreneur en menuiserie de la rue de la Fédération, tentait depuis peu de s’adapter à ce milieu nouveau, plus rude que celui qu’elle s’était figuré à travers la lecture des Mille et une Nuits. En effet, aux abords d’un terrain plat entaillé de rares canaux d’irrigation, Bagdad (« la ville dont le monde rêvera éternellement », disait Renan), couronnée d’un nimbe de poussière, ceinte d’une maigre palmeraie, avec, parmi les formes cubiques de l’architecture en pisé, des monuments comme le Palais abbasside, la Mosquée bleue, la tour de la Poste du Talisman et le tombeau du cheikh Omar, semblait à cette époque une cité provinciale, ne contenant pas plus de cent cinquante mille habitants, bien différente de la métropole ultérieure de deux millions d’âmes, dotée d’une université construite sous la direction de Walter Gropius. L’entrepôt des douanes était situé dans une madrasa (école) du XIIIe siècle, et les collections de l’Iraq Museum s’entassaient dans les chambres d’un sérail désaffecté, à l’est de la ville.
[…]
Je supportais mal la dureté du climat. On constata un matin que j’avais été piqué à deux reprises au visage, durant mon sommeil, par le phlébotome, qui me laissa pour la vie, sur le nez et sur la joue droite, la double estampille de l’Orient, dont mes condisciples du lycée me demandèrent souvent l’origine. Presque tout le monde à Bagdad gardait les traces indélébiles de cet insecte : mon père avait une fine traînée de cicatrices sur le front  ; ma mère eut le bouton de Bagdad au coude gauche où il forma le harara, c’est‑à‑dire une croûte rouge verruqueuse impossible à faire partir.
Le plus grave fut qu’un jour mes parents me trouvèrent incapable de me lever : je venais d’être atteint de la poliomyélite et mes deux jambes étaient prises. Un médecin hindou fut appelé en consultation, et plus d’une fois, du fond de l’alcôve où l’on m’avait couché, je le vis apparaître entre les rideaux de mousseline subitement écartés  ; puis c’étaient des concertations à mon chevet, vers lesquelles je me tendais pour les comprendre. Grâce à ma constitution robuste, ma jambe droite fut sauvée  ; mais la gauche resta plus courte de cinq centimètres, affligée d’un pied déformé à cause du nerf extenseur paralysé. On dut la mettre dans un appareil orthopédique qui l’emboîtait jusqu’au genou. Je pouvais marcher en boitillant, mais c’en était fini de mes courses à tricycle dans le hall, de mes jeux sur la terrasse et de mes promenades au bord du Tigre. Je devais proportionner mes désirs aux capacités d’un petit infirme.
On décida de me transférer en France, afin que j’y bénéficie des soins nécessaires à mon état et que j’y commence mes études. Sandrine Colin, qui avait dû quitter son grand appartement de la rue de la Fédération pour un logement modeste à Montmartre, plus conforme à son train de vie réduit, se chargea de mon hébergement et de mon éducation, moyennant une pension trimestrielle que lui alloua mon père. Cette fois, lorsque j’embarquai sur le Champollion à Beyrouth, j’eus le sentiment d’un arrachement fatidique, décisif, qui allait faire de moi un être nouveau.”

Extrait de Nos terres d’enfance, L’Arménie des souvenirs, textes rassemblés par Anahide Ter Minassian et Houri Varjabédian.
Editions Parenthèses
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FONDS ARMÉNIEN DE FRANCE : PATRICK DEVEDJIAN : UN AMI, UN SOUTIEN, UN INSPIRATEUR (30/03/2020)
La disparition si inattendue de Patrick Devedjian, terrassé par le Covid-19 le 28 mars 2020, a plongé la France, l’Arménie et les Arméniens du monde entier dans une immense tristesse. Grand serviteur de la République il était aussi l’une des plus grandes figures de la nation arménienne, l’un des plus éminents défenseurs de sa Cause. Son rôle a été majeur dans la reconnaissance du Génocide des Arméniens par la France, en janvier 2001.

Notre première pensée va à son épouse, Sophie, ainsi qu’à leurs enfants et à leurs petits-enfants. Nous partageons leur peine, leur tristesse, et nous tenons à les assurer de notre présence à leurs côtés en ces moments si éprouvants.

Pour nous, Fonds Arménien de France, Patrick Devedjian a été un soutien des toutes premières heures, un partenaire de premier plan, un compagnon de route dans le développement de l’Arménie. Donateur fidèle, il a été aussi à l’origine, en 2009, du grand projet de développement agropastoral que nous menons à bien sur le terrain, dans la région du Tavush, avec l’appui unanime du Conseil Départemental des Hauts de Seine.

En 2015, année si symbolique pour les Arméniens, Patrick Devedjian a été le parrain de notre Phonéthon avec Anne Hidalgo, maire de Paris, comme marraine. En 2018, à l’occasion des 25 ans du Fonds Arménien de France, Patrick Devedjian a été fait Membre d’honneur de notre association.

Grand par le cœur et par le courage, fier de la France et fier de ses origines, il a été un combattant résolu des causes justes, un guide avisé, un inspirateur aux larges horizons. Il savait comment – si discrètement – porter sur ses épaules les espoirs des autres – si nombreux et si confiants. Chacun de nous se doit aujourd’hui de porter à son tour une part de ce qui faisait de lui ce qu’il était, Patrick Devedjian. C’est en cela que nous lui resterons fidèles dans l’action et unis par l’esprit.

Fonds Arménien de France
Paris, le 30 mars 2020
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COMMUNIQUÉ DE MONSEIGNEUR ELIE YEGHIAYAN EVÊQUE DE L'EPARCHIE DES ARMÉNIENS CATHOLIQUES DE FRANCE (29/03/2020)
En ce dimanche, j'ai appris avec une grande tristesse le rappel à Dieu de monsieur Patrick Devedjian, ancien ministre.

Avec les prêtres et les fidèles de l'Eparchie, Je veux m'associer à la douleur de son épouse, de ses enfants, de sa famille et de toute la communauté arménienne. Je partage leur tristesse, mais aussi leur Espérance.

Sa Béatitude Grégoire Pierre XX Ghabroyan, patriarche de l'Eglise Arménienne Catholique a bien connu Patrick Devedjian lorsqu'il était évêque à Paris. Il s'associe à la peine de la famille et lui présente ses condoléances.

Nous prions pour que Dieu accueille son âme et qu'elle repose en paix dans la demeure des justes.

« Souviens-toi, Seigneur, de ton serviteur Patrick Devedjian au jour du grand avènement de ton royaume. Rends le digne de miséricorde, et de la rémission des péchés.
Fais-le briller en le mettant à ta droite, dans les rangs de tes saints ; car tu es le Seigneur et le Créateur de tous, juge des vivants et des morts ; et à toi convienne la gloire, la puissance et l'honneur, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amen"

Patrick Devedjian était un pilier de la communauté Arménienne Catholique. Il était toujours présent à nos côtés lors des grands évènements dans la cathédrale Sainte-Croix de Paris, mais aussi lors des commémorations des victimes du Génocide des Arméniens à Notre-Dame de Paris.

Sa famille originaire de Sivas avait été obligée de fuir la Turquie au moment du Génocide. Il a fait une partie de sa scolarité au collège arménien catholique Samuel-Moorat de Sèvres (92). Patrick Devedjian était fier de ses origines arméniennes. En tant que parlementaire, il s'est toujours engagé pour la reconnaissance politique du génocide arménien.

Ses obsèques seront célébrées ce mercredi à 11h dans notre cathédrale Sainte Croix de Paris qu'il chérissait et affectionnait, notamment dans les circonstances familiales. Cet office sera célébré dans la plus stricte intimité due aux conditions sanitaires actuelles. Une Messe de Requiem, ouverte à tous, sera célébrée lorsque les conditions le permettront.

Dimanche 29 mars 2020
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COMMUNIQUE EXCEPTIONNEL DE LA JAF (21/03/2020)
Au vu de la situation sanitaire mondiale et des directives gouvernementales, le Conseil d'Administration de la JAF a choisi de prendre la décision d'annuler tous les projets prévus jusqu'à fin août 2020. Sont donc annulés (et peut-être reportés) :
- Les auditions des enfants des Ecoles de Musique et de Langue du mois de mars
- Les festivités de Pâques du mois d'avril
- Le Gala de fin d'année des Ecoles de Musique et de Danse du 23 mai 2020.
- Le dîner de bienfaisance au profit de nos Ecoles du mois de juin
- La 34ème colonie de vacances du mois de juillet 2020.
- Le voyage en Arménie du mois d'août 2020.
Dans cette période tourmentée, nous vous demandons de rester prudents et solidaires. Prenez-soin de vous et rendez-vous très bientôt pour une belle reprise,
Conseil d'Administration de la JAF.
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COMMUNIQUÉ DU DIOCÈSE DE L'ÉGLISE APOSTOLIQUE ARMÉNIENNE DE FRANCE (18/03/2020)
Dans un grand effort de précautions pour contrôler la propagation de la pandémie causée par le virus COVID-19 et pour prévenir de futurs cas, le Premier ministre M. Édouard PHILIPPE a fait une déclaration concernant les mesures à prendre contre ce virus. Cela comprend les dernières réglementations gouvernementales concernant le danger de la propagation de cette pandémie. Dans sa déclaration, après avoir consulté le président de la République, le Premier ministre a encore restreint les rassemblements publics en déclarant: «Il s'agit également de tous les commerces à l'exception des commerces essentiels, notamment ouverts les magasins et marchés alimentaires, les pharmacies, les stations essence, les banques et les bureaux de tabac et de presse.» Concernant les services religieux, le Premier ministre a ajouté: « Les lieux de culte resteront ouverts, mais les rassemblements et les cérémonies devront être reportés ». Par conséquent, avec cette circulaire, nous incitons toutes les églises du diocèse de France à interrompre temporairement leurs célébrations religieuses jusqu'à nouvel ordre. Pendant ce temps, les bâtiments de l'église peuvent rester ouverts pour les prières et la méditation des individus. Enfin, prions pour que le Seigneur soit avec nous et aidez-nous à vaincre ce virus mortel qui, à ce jour, a déjà tué des milliers dans le monde, dont plus de 150 en France.
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RÉSULTATS DU PHONÉTHON 2019 EUROPÉEN DU FONDS ARMÉNIEN (24/11/2019)
1,23 million d'€ recueillis en 4 jours ! Le Phonéthon européen, opération de collecte de dons organisée par le
Fonds Arménien de France en faveur de l’Arménie, de l’Artsakh et des populations sinistrées de Syrie, s’est clos ce dimanche 24 novembre 2019 à 20h.
Grâce aux appels téléphoniques de plus de 600 bénévoles, 1,23 million d'€ ont été récoltés en promesses de dons dans quatre pays - Allemagne, France, Grèce, Suisse. Ce résultat est en légère baisse de 0,8 % par rapport au Phonéthon 2018 (dont 1,11 million d’€ pour la France).
Près de 370 nouveaux donateurs se sont joints à ceux des années précédentes, portant le nombre total d’entreprises et de familles donatrices de ce Phonéton à 8 300. Alors que se termine le Phonéthon 2019, ces résultats sont un message d’espoir qui s’adresse aux populations d’Arménie, de l’Artsakh et de Syrie.
Les sommes recueillies lors du Phonéthon ont trois destinations principales : le développement du projet agro-pastoral des villages de la région du Tavush, en Arménie, l’équipement de plusieurs centaines d’habitations et de bâtiments publics (écoles, dispensaires, mairies…) de l’Artsakh, en panneaux solaires, l’aide à la population arménienne d’Alep.
Le Fonds Arménien remercie tous ses donatrices, donateurs et bénévoles au nom des populations qui vont bénéficier des projets qui seront réalisés grâce aux sommes recueillies.
Le Phonéthon continue après le 24 novembre. Il est possible de faire des dons via le site internet www.fondsarmenien.org ou par téléphone : 0809 54 26 26 (coût d’un appel local), jusqu’au 15 janvier 2020.
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FESTIVAL ARMÉNIEN RÉUSSI - MERCI (07/11/2019)
Le Primat et le Conseil diocésain tiennent à remercier tous ceux qui sont venus ce jour-là pour célébrer et soutenir notre deuxième Festival Annuel Arménien. Un grand merci aux organisations et associations arméniennes qui ont répondu à l’invitation du Primat, ont participé́ aux réunions du Comité du Festival et l’ont soutenu. Merci de tout Cœur à tous les bénévoles, y compris l’Association de Jeunes de l’Eglise Armenienne et Le Comité́ des Dames de la Cathédrale Diocésaine de Saint Jean Baptiste de Paris pour leurs actions positives en faveur du Festival. Nous remercions nos délègues et nos bienfaiteurs qui ont soutenu financièrement le festival.

Remerciements de tout cœur à Mme et M. Silva et Ara Aharonian, M. et Mme Areg Baghdassarian, M. Mickael Basmadjian, Mme Sona Bedrossian, M. et Mme Albrick Der Boghossian, M. Renaud de Beauchêne, M et Mme Gabriel Der Baghdasarian, M et Mme Serge Gabriel, Mlle Benedicte Gaillard, Union Générale Arménienne de Bienfaisance UGAB (France), M. et Mme. Arto Kilimli, Mme Virginie Mihran, M. et Mme. Steve Mouradian, Mme Tcherpatchian, M. et Mme. Ashot Tunian. Les noms des donateurs après le 30 septembre ne sont pas mentionnés mais qu’ils soient remerciés de tout cœur. Un grand merci aux personnes, organisations et entreprises qui ont soutenu notre festival.

Si vous n’avez pu assister au Festival de la Rue Jean Goiujon de 2019 à Paris vous pouvez voir le clip video qui montre les moments forts de la journée du Festival par ce lien à copier dans votre navigateur : https://bit.ly/2X1wDk0 .

A l'année prochaine.
Bureau du Primat de l'Eglise Arménienne de France
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30 ANS DE L'ASSOCIATION DE SOUTIEN AUX PATRIOTES ARMENIENS (ASPA) (19/10/2019)
Les responsables de l’Association de Soutien aux Patriotes Arméniens (ASPA), Achot Schemavonian et Jean Chaghouguian, avec ceux d’Arménie, Anahit Semerdjian et Mardiros Jamkotchian et leurs bienfaiteurs regroupés au sein du mouvement « Pari Nebadag » à Erévan, déploient toute leur énergie depuis près de 30 ans , en Arménie ainsi qu’en Artsakh. Outre l’assistance d’aide matérielle par l’envoi de containers, ces organisations ont équipé en panneaux solaires, nos unités de protection de nos frontières et les populations isolées afin de leur fournir l’énergie nécessaire à leur quotidien, (charger leur téléphone, s’éclairer, faire de la cuisine, se chauffer…), enfin elles ont participé activement à la rénovation de classes d’établissements scolaires notamment l’école N° 123 à Erébouni et celle N° 11 de Gumri.
En septembre 2019, Achot Schemavonian accompagné d’un très fidèle donateur, ont visité les écoles mentionnées ci-dessus et se sont engagés à rénover deux nouvelles classes à Gumri et deux autres à Erébouni.
Grâce à vous aussi, cette initiative se poursuivra et connaîtra des suites heureuses.
Envoyez vos chèques (libellés au nom de l’ASPA) à Achot SCHEMAVONIAN – 06 63 85 77 61 - achotschema@gmail.com
A.S.P.A. B.P. 149 – 92135 - Issy-les-Moulineaux - Cedex
Pour chaque don, un CERFA vous sera envoyé en retour.
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FORUM POUR LA PAIX, LA COOPÉRATION ET LA JUSTICE EN RÉPUBLIQUE D'ARTSAKH : DES PARLEMENTAIRES ET RESPONSABLES POLITIQUES DE 25 PAYS DÉCLARENT LEUR SOUTIEN À LA RECONNAISSANCE DE L'ARTSAKH (17/10/2019)
Plus de 150 responsables politiques du monde entier se sont réunis à Stepanakert capitale de la République d’Artsakh (Haut-Karabagh), à l’occasion du Forum des Amis de l’Artsakh vendredi 11 octobre. Ils ont adopté une déclaration commune pour « la reconnaissance internationale de l’indépendance de la République » d’Artsakh et lancé le premier réseau international de soutien « Pro Artsakh ».

Parmi les 25 délégations se trouvaient notamment des représentants des États-Unis, du Liban, du Canada, d’Argentine, ainsi que de nombreux pays européens tels que la France, le Royaume-Uni, l’Autriche, la Belgique, l’Espagne. Tous ont réaffirmé la nécessaire reconnaissance l’Artsakh par la communauté internationale. La sécurité de sa population et son développement passeront par les liens d’amitié et de coopération étroits tissés avec de nombreux pays dans le monde.

De nombreux responsables politiques français étaient sur place et s’associent à la Déclaration : François Pupponi, député du Val d'Oise, François Rochebloine, député honoraire, René Rouquet, député honoraire, Patrick Curtaud, vice-président du Conseil départemental de l'Isère et adjoint au maire de Vienne, Marlène Mourier, maire de Bourg-lès-Valence (26), Pascal Doll, maire d'Arnouville (95), Denis Djorkaeff, adjoint au maire à la Culture et aux relations internationales de Décines-Charpieu (69).

Les participants ont collectivement déclaré qu’un « règlement durable du conflit entre l’Azerbaïdjan et le Karabagh est possible exclusivement par des moyens pacifiques, sur la base de la reconnaissance des résultats du droit à l’autodétermination exercé par le peuple de l’Artsakh [...]. Nous exprimons notre soutien envers le peuple de l’Artsakh dans son chemin vers la liberté et la démocratie, ainsi que dans ses efforts pour la reconnaissance internationale de l’indépendance de la République. Nous sommes prêts à approfondir le dialogue avec la République d’Artsakh en impliquant un large éventail de personnalités publiques et politiques.

Nous appelons la communauté internationale à prendre toutes les mesures nécessaires pour éliminer les obstacles à la pleine participation de l’Artsakh à la coopération internationale visant à promouvoir la démocratie et à renforcer la paix et la stabilité dans la région.

Nous proclamons la création d’un réseau international des amis de l’Artsakh appelé « Pro Artsakh » dans le but de sensibiliser la communauté internationale à l’Artsakh, de protéger les intérêts légitimes de son peuple et de promouvoir sa participation aux processus internationaux. »

Représentation de la République d’Artsakh en France
Stépanakert le 17 octobre 2019
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DES REPRÉSENTANTS POLITIQUES BELGES FRANCOPHONES PARTICIPENT AU FORUM DES AMIS D'ARTSAKH (15/10/2019)
Stepanakert, 14 Octobre 2019 - À l'initiative de la Fédération Euro-Arménienne pour la Justice et la Démocratie (FEAJD) et du Comité de Défense de la Cause Arménienne (CDCA Belgique) une délégation constituée de représentants politiques belges francophones se trouve actuellement en République d'Artsakh (Haut-Karabagh) afin de participer au "Forum des Amis de l'Artsakh - Pro Artsakh".

L'objectif principal du forum est de donner un nouvel élan et un caractère pratique aux relations internationales déjà existantes de l’Artsakh et d'aider au développement et au renforcement de la coopération décentralisée de la République d'Artsakh avec différentes régions et villes de pays étrangers.

Plus de 150 personnalités publiques et politiques de 30 pays différents participent à cette initiative. Le premier jour du forum a été conclu par l'adoption d'une déclaration proclamant la création d'un réseau mondial des amis de l'Artsakh, appelé Pro Artsakh et qui réunira des membres de groupes d'amitié, d'assemblées d'États, de régions et de villes, ainsi que d'autres personnalités soutenant l'Artsakh, les droits fondamentaux de son peuple, son droit à l'autodétermination et la promotion des possibilités de la coopération internationale de ses institutions étatiques et de sa société civile.

La délégation francophone belge est constituée d'André Du Bus - coordinateur du Cercle d'amitié entre la Belgique francophone et l'Artskah, ancien député bruxellois, Julie de Groote - ancienne Présidente du Parlement francophone Bruxellois, Hervé Doyen - Bourgmestre de Jette, Julien Uyttendaele - sénateur belge, député bruxellois, Marie Lecocq - députée Bruxelloise, Emmanuel De Bock - député Bruxellois, Joseph Dubie - ancien député et sénateur, Simone Susskind - ancienne députée et Serge de Patoul - ancien vice-président du parlement francophone bruxellois.

La délégation est accompagnée de Kaspar Karampetian - Président de la FEAJD, Heghine Evinyan - directrice exécutive de la FEAJD, Harout Chirinian - Président du CDCA Belgique et Manana Kljyan - membre du CDCA Belgique.

Dans un discours prononcé pendant le forum, André du Bus a résumé les actions menées : "Nous avons multiplié les initiatives visant à sensibiliser davantage nos compatriotes aux enjeux de la situation de la République d’Artsakh de différentes manières : à travers des actions à caractère politique, des actions à caractère culturel, et des actions à caractère médiatique".

Pour sa part le Président du CDCA de Belgique, Harout Chirinian, a remercié les membres de la délégation pour leur participation au forum Pro Artsakh en disant: "De plus en plus de responsables politiques belges montrent un intérêt particulier à visiter la République d'Artsakh, nous nous en félicitons. Cette visite est un pas supplémentaire dans la lutte contre l'isolement géopolitique, social et économique exercé par l'Azerbaïdjan sur le peuple de l'Artsakh. Prenant en compte le statut de l'Artsakh, il nous est clair que la diplomatie parlementaire peut jouer un rôle essentiel pour garantir la participation de l'Artsakh dans le processus de la coopération internationale, et pourquoi pas ouvrir la porte à d'autres modèles de coopération comme par exemple dans le domaine culturel, éducatif ou sportif".

La délégation a ensuite été reçue par le président de la République d'Artsakh Bako Sahakyan qui a honoré Julie de Groote par la médaille "Gratitude'' de République d'Artsakh . Les moyens pour promouvoir les relations entre la Belgique francophone - l’Artsakh ont été discutés.
La délégation a également rencontré le Président de l'Assemblée nationale de la République d'Artsakh Ashot Ghoulyan.

Fédération Euro-Arménienne pour la Justice et la Démocratie
Questions & Contact
Harout Chirinian
Communication and PR Officer

Tel: +32(0)2 7327026/27
Mob: +32(0)4 75525318
e-mail: chirinian@eafjd.eu / contact@eafjd.eu
Web: www.eafjd.eu
Twitter: @eafjd
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DÉCLARATION DE L'UNION GÉNÉRALE ARMÉNIENNE DE BIENFAISANCE (UGAB) SUR L'ACTUALITÉ ALARMANTE EN SYRIE (14/10/2019)
Le Conseil central de l'UGAB ainsi que nos membres, implantés dans le monde entier, suivent avec inquiétude la situation en Syrie et tout particulièrement l'invasion militaire de la Turquie dans ses régions du nord-est. Les sections locales de l’UGAB et la communauté arménienne de Syrie nous alarment sur la crise humanitaire grandissante et d’un afflux croissant de réfugiés. Cette situation appelle à une réaction immédiate de la communauté internationale et des organisations humanitaires.

Nous considérons avec grande attention la déclaration officielle du Ministère arménien des Affaires étrangères, du Catholicos et Patriarche suprême Karékine II et du Catholicos du Saint-Siège de Cilicie Aram Ier, appelant la communauté internationale à agir sans tarder pour rétablir la paix dans la région.

Nous, descendants des survivants du génocide arménien de 1915 perpétré par les prédécesseurs de l’actuel régime turc, ne connaissons que trop bien les conséquences humaines dramatiques d'une telle attaque. L'UGAB appelle donc les autorités turques à mettre immédiatement fin à l'invasion en Syrie, similaires aux actions et crimes commis par l'empire ottoman il y plus d’un siècle. Nous demandons à la communauté internationale de tenir pour responsable la Turquie de ses actes, car une telle action en 1915 aurait certainement changé significativement l’histoire du peuple arménien.
L’Union Générale Arménienne de Bienfaisance (UGAB) est la plus grande organisation mondiale à but non lucratif consacrée à la préservation et à la promotion du patrimoine arménien, à travers de nombreux programmes éducatifs, culturels et humanitaires. Grâce à la vision de ses dirigeants et au soutien de généreux donateurs et membres actifs, l'UGAB joue un rôle important dans la défense des traditions et des valeurs arméniennes en s'adaptant aux besoins de la communauté arménienne dans le monde et aux exigences de son époque. Depuis 1906, l'UGAB est restée fidèle à son objectif principal : œuvrer à la prospérité des Arméniens du monde entier. Pour plus d’informations sur l’UGAB et ses programmes dans le monde, veuillez visiter www.agbu.org et www.ugabfrance.org.

UGAB France
14 octobre 2019
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DECES DE ROGER GARBIS TCHERPACHIAN : UN GRAND SERVITEUR DE L’EGLISE APOSTOLIQUE ARMENIENNE S’EN EST ALLE (23/07/2019)
Roger Garbis Tcherpachian, personnalité emblématique de notre Communauté, s’est éteint le 17 juillet dernier,
laissant derrière lui tous ses combats.
La préservation de l’identité et de la Langue arméniennes en Diaspora, le renforcement de l’Eglise apostolique
arménienne, le soutien à l’Arménie et la défense de la Cause arménienne faisaient partie de ses préoccupations et
d’un engagement total et permanent.
Grand mécène et militant inlassable, Roger Garbis Tcherpachian restera un exemple de dévouement et de générosité.
Durant toute sa vie, il montrera un attachement sans faille à l’Eglise apostolique arménienne qui représentait pour lui le
coeur et la pierre vivante de l’identité arménienne.
Roger Garbis Tcherpachian fut bienfaiteur du Saint Siège d’Etchmiadzine, de la Cathédrale Saint-Jean Baptiste de
Paris et de la Cathédrale des Saints Traducteurs de Marseille.
Son implication au service de notre Sainte Eglise apostolique arménienne le conduira aussi à prendre des
responsabilités au sein du Conseil de la Paroisse de Paris.
Il sera ensuite l’un des acteurs principaux de la création du Diocèse de France dont il fut le premier président de
l’Assemblée des Délégués Diocésains de 2007 à 2011.
Roger Garbis Tcherpachian offrira son soutien à de nombreuses associations et actions de notre Communauté au
plan national.
Il soutiendra l’enseignement de la Langue arménienne par une participation effective dans la création d’écoles.
Récemment, il allait apporter sa contribution dans le projet du Collège Kévork H. Arabian d’Alfortville.
Nous garderons en mémoire un homme de caractère et de convictions.
Nous nous souviendrons de l’élégance d’un homme de culture, empreint d’humanité et de générosité.
Malgré la mort, dans cette mémoire collective dont Roger Garbis Tcherpachian fait désormais partie, restera vivante à
jamais son image indissociable du dévouement exemplaire au service de la préservation de l’Identité arménienne et
de l’Arménie.
Le Conseil diocésain de l’Eglise apostolique arménienne de France adresse à son Épouse Lisette, ses enfants Dikran,
Anouch et Chouchane et ses petits-enfants ainsi qu’à l’ensemble de sa famille, ses sincères condoléances et
veut leur exprimer ici l’expression de son soutien.
La cérémonie religieuse aura lieu mercredi 24 juillet 2019 à 10h30 en la Cathédrale Saint-Jean Baptiste 15 rue Jean
Goujon 75008 Paris.

Le Conseil diocésain
15 rue Jean Goujon
75008 Paris
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L'ARMÉNIE PRÉSENTE POUR LA PREMIÈRE FOIS AU SALON VIVATECHNOLOGY À PARIS ! (27/06/2019)
Du 16 au 18 mai, le Salon Vivatechnology, rendez-vous mondial des startups et de l’innovation avec 124 000 visiteurs, 13 000 startups, 3300 investisseurs et 2500 journalistes, accueillait pour la première fois un Pavillon Arménie : « Inspiring Armenia » !
L’Arménie bénéficie d’un grand potentiel de développement technologique grâce à un système éducatif de haut niveau, portée par une jeunesse qualifiée et féminisée permettant une très forte croissante dans le secteur de la tech. Grâce à ses talents, l’Arménie rayonne dans le monde entier comme un pays innovant et inspirant.
Considérée comme la « Silicon Valley » de l’Union Soviétique, l’Arménie nourrit depuis son indépendance l’ambition de devenir un pôle régional axé sur les nouvelles technologies et l’économie de la connaissance. C’est pour mettre en lumière de ce savoir-faire et ce potentiel que l’association HyeTech Europe, l’UGAB France et le G2iA prennent l’initiative de créer le pavillon « Inspiring Armenia » au salon Vivatechnology à Paris, sous l’égide du Ministère arménien des technologies et de l’information et soutenus par de nombreux sponsors, parmi lesquels l’entreprise arménienne BetConstruct.
Tout au long des 3 jours, le Pavillon fit la démonstration des multiples facettes inspirantes de l’Arménie, grâce à la présence d’une quinzaine de start-ups venues des quatre coins du monde (Arménie, Etats-Unis, Russie, France) et de nombreux acteurs de l’écosystème arménien.
Pour l’occasion, le Ministre arménien de l’IT, des télécommunications et des transports Hakob Arshakyan avait fait le déplacement, afin de promouvoir les nombreux atouts du pays et la stratégie gouvernementale en la matière.

UNE NATION INSPIRANTE
La présence d’un Pavillon Arménie à Vivatechnology visait à promouvoir l’Arménie comme une perle d’innovation dans le Caucase, inspirée et inspirante. L’Arménie réinvente l’éducation avec des programmes scolaires de plus en plus tournés vers les technologies, grâce à des initiatives telles que le Centre TUMO ou les laboratoires d’ingénierie Armath. Elle fait figure d’exemple avec un secteur des nouvelles technologies hautement féminisé, avec près de 30 % (la moyenne mondiale ne dépassant pas 20%). L’Arménie bénéficie enfin d’un réseau mondial puissant et d’investissements étrangers substantiels.
Le Pavillon Arménie faisait la démonstration du savoir-faire technologique du pays avec une quinzaine de start-ups prometteuses (computing next generation, blockchain, intelligence artificielle ou mettant la technologie au service de la santé et de l’environnement). L’écosystème de l’IT était représenté par les acteurs qui oeuvrent en matière d’éducation, de services ou d’attractivité.
Les représentants du World Congress of Information Technology (WCIT) qui aura lieu à Erevan en octobre 2019 étaient également présents, démontrant que l’Arménie devient le lieu des grands rendez-vous internationaux. Tout comme le président du réseau FrenchTech à Erevan, illustrant l’intérêt de la France pour l’écosystème arménien.

TROIS JOURS RICHES EN RENCONTRES
Le ministre Hakob Arshakyan s’était rendu à Paris pour l’occasion, multipliant les rencontres. Jeudi 16 mai, il exposait la stratégie du gouvernement arménien face aux exposants du Pavillon et les entrepreneurs de la communauté arménienne dans les locaux de Grant Thornton, accueillis par son président, Daniel Kurkdjian.
Sa présence sur le Pavillon arménien les jours suivants lui permettait de rencontrer Louis Pouzin, l’un des pères d’internet ; Frédéric Mazzella, dirigeant de BlablaCar ; Robert Vassoyan, entrepreneur ; Garry Kasparov, champion du monde d’échecs ; Didier Parakian, adjoint à la Mairie de Marseille ; Valérie Pécresse, présidente de la Région Ile-de-France et Jérôme Chartier, vice-président en charge de l’international ou encore Jacques Terzian et Maurice Levy, respectivement présidents du Publicis Drugstore et de Publicis.

UNE PREMIÈRE ÉDITION COURONNÉE DE SUCCÈS
Cette opération, qui visait à promouvoir l’Arménie comme pays à la pointe des nouvelles technologies et de la modernité fut, de l’avis de tous, une véritable réussite de par la qualité des start-ups et entrepreneurs sélectionnés, du programme des panels tout au long des 3 journées d’exposition, des rencontres organisées pour le Ministre et de la couverture médiatique de l’événement.
La présence de l’Arménie au salon Vivatechnology s’inscrit ainsi dans une stratégie globale de l’UGAB France et de son association partenaire, HyeTech Europe, qui vise à promouvoir l’Arménie comme pôle régional de l’IT et de l’innovation aux yeux de l’Europe et du monde.
C’est une première édition qui en appellera d’autres afin d’encourager le pays sur la voie de l’innovation et du progrès.

Lundi 27 juin 2019
UGAB FRANCE
G2iA
HYETECH EUROPE
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NOUVELLE PUBLICATION DIOCÉSAINE: LA CÉLÉBRATION DU BADARAK (12/06/2019)
Le bureau du primat du diocèse de l’église apostolique arménienne est heureux d’annoncer la parution d'un nouveau volume dans la série de livres diocésains "Explorons les racines de notre église apostolique arménienne". Le titre du nouveau livre est La Célébration de la Divine Liturgie, « Badarak », dans l'Église apostolique arménienne, par S.E. Mgr Vahan Hovhanessian, Primat. Les sept chapitres du livre examinent les origines bibliques du sacrement de « Badarak » (Eucharistie) et retracent l'évolution historique de sa célébration liturgique dans l'église arménienne, se terminant par un commentaire contemporain sur le « Badarak » tel qu'il est célébré aujourd'hui.

Parmi les sujets abordés dans le livre figurent: Aperçu des origines bibliques du « Badarak »; Le dernier repas du Seigneur; Les Commentaires Patristiques; Un aperçu historique du «Badarak» Arménien; La musique et les chants du «Badarak» Arménien; vêtements et récipients; Commentaire sur la liturgie de la parole et de l’Eucharistie. Le livre se termine par une annexe comprenant un glossaire et des phrases à se mettre en mémoire. Comme dans les deux volumes précédents de cette série (« Grand Carême: Des Pages de la Bible aux Pratiques Contemporaines » et «La Sainte Bible et l’Église Apostolique Arménienne») ilest écrit en un Français facile à lire avec des explications simplifiées sur des questions théologiques et doctrinales importantes.

Bien que le livre soit destiné à nos jeunes adultes et aux époux non arméniennes de nos fils et de nos filles, il constitue une précieuse ressource pour tous les arméniens de culture française. Le livre est disponible au bureau diocésain de Paris (15 rue Jean Goujon 75008 Paris) pour 15 € sur place ou 17 € par la poste (leprimat@diocesearmenien.fr). Le livre est disponible également en ligne.

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COMMUNIQUÉ DU PARTI SOCIAL DÉMOCRATE HENTCHAKIAN SUR LES RÉCENTS ÉVÉNEMENTS EN ARMÉNIE (20/05/2019)
Les récents événements en République d'Arménie sont venus prouver une fois de plus que l’ancien pouvoir et leurs alliés tentent de renverser le processus de réforme engagé par la Révolution de velours.

En ce qui concerne les événements du 1er mars 2008, les forces soutenant l'ex-président accusé d'avoir renversé l'ordre constitutionnel et commis un certain nombre d'autres crimes tentent de donner un ton politique au nouveau procès et d'impliquer contre leur volonté les autorités de l'Artsakh dans ce processus.

En exploitant les libertés accordées à chacun après la Révolution de velours, Kotcharian et son entourage, utilisent des moyens massifs grâce aux ressources accumulées en pillant le peuple et grâce aux médias qu'il finance, pour tenter de le présenter comme une victime politique. Il s’agit d’un comble lorsqu’on sait que lui même, lorsqu’il était au pouvoir, limitait constamment la liberté de la presse et utilisait systématiquement la persécution politique envers l’opposition et envers quiconque le critiquait.

Avec la révolution de velours et les élections législatives qui ont suivi, un citoyen arménien a fait savoir au monde entier qu'il avait pris en main le destin de son pays. Malheureusement, un certain nombre d'étranges décisions et jugements rendus par différentes instances de la Cour de justice prouvent que, contrairement aux autorités exécutives et législatives arméniennes, le système judiciaire arménien est incapable de suivre la vision de la nouvelle Arménie et de mettre en œuvre les espoirs de la population et de ses attentes.

De toute évidence, tant que le système n’aura pas été nettoyé et que les doutes n’auront pas été dissipés sur d’éventuels arrangements entre les anciennes autorités et les nouvelles et tant qu’aucune justice transitionnelle n’aura été imposée, il sera impossible de mettre en œuvre des réformes radicales dans ce système et de restaurer la confiance du public dans le système judiciaire.

Le parti Social Démocrate HENTCHAKIAN réaffirme une fois de plus son soutien total aux principes de la révolution nationale et est prêt à soutenir la création d'un État de Droit pour construire une Arménie souveraine, démocratique, juste et prospère.

20/05/2019

Comité Central du parti Social Démocrate HENTCHAKIAN
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INSPIRING ARMENIA AVEC UGAB FRANCE, HYETECH EUROPE ET G2iA (14/05/2019)
Jeudi 16 mai, le salon VIVAtechnology ouvre ses portes pour 3 jours et l'Arménie y sera présente avec une dizaine de startups prometteuses et des acteurs fondamentaux de l'écosystème, une occasion unique de montrer la créativité et le dynamisme dont le pays fait preuve tant en technologie qu'en éducation !

Baptisé Inspiring Armenia, ce pavillon a été organisé par l’UGAB France, l’association HyeTech Europe et le G2iA, et il est placé sous le Haut Patronage de Son Excellence Madame l’Ambassadrice de la République d’Arménie en France.

Avec 150 000 visiteurs attendus, plus de 9 000 startups, 1 900 investisseurs, 1 900 journalistes, VivaTechnology est le rendez-vous mondial des startups et des leaders la Tech pour célébrer l’Innovation.

Des informations seront régulièrement publiées sur le site InspiringArmenia ( https://inspiring-armenia.com/ ) comme sur Facebook et Twitter et vous pouvez télécharger le dossier de presse.

A votre tour, communiquez et partagez ces informations !

dossier de presse : https://wetransfer.com/downloads/76cb8176bc980e4f14bb975776e68b0f20190509141617/b05673

FACEBOOK : https://www.facebook.com/InspiringArmenia
TWITTER : https://twitter.com/InspiringArm

Paris, le Mardi 14 mai 2019
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COMMUNIQUÉ DE L'UCFAF À L'OCCASION DU DÉCÈS DE JULIEN LAUPRÊTRE PRÉSIDENT DU SECOURS POPULAIRE FRANÇAIS (28/04/2019)
C’est avec une immense tristesse que nous avons appris le décès de Julien Lauprêtre président du SPF depuis 1955. Nous avions eu l’honneur qu’il participe à notre repas de fin d’année en 2017 ou il a souligné les liens qui l’unissent aux originaires arméniens de France. Entré dans la résistance à seize ans, il fut enfermé dans la même cellule que Missak Manouchian à la préfecture de Paris. Cette rencontre marqua profondément le cours de sa vie. Avant d’être fusillé Missak Manouchian lui a dit « toi tu vas t’en sortir, tu vas continuer le combat ». Cette page de vie restera à jamais gravée dans sa mémoire.
En 1988 lors du tremblement de terre en Arménie le Secours Populaire Français sous sa direction, apporta sans ménager ses efforts, un soutien aux populations sinistrées .Les initiatives de solidarité se sont multipliées à travers toute la France pour venir en aide à ceux qui avaient tout perdu.
Les enfants c’était sa grande priorité. Sous son impulsion le SPF à créé « village Copain du monde ». Avec cette structure des enfants d’Arménie ont pu venir en France partager avec d’autres enfants venus des quatre coins du monde des moments de joie et de partage.
Avec la disparition de Julien Lauprêtre la France perd un homme d’une rare qualité qui aura marqué par son engagement humanitaire au service des plus démunis, ce qu’il y a de meilleur dans l’être humain. Il nous laissera sans nul doute un vide immense.
Le Conseil d’Administration de l’Union Culturelle Française Des Arméniens de France (UCFAF) tient à s’incliner et à saluer la mémoire de celui qui nous restera comme un exemple d’humanité envers ceux qui souffrent des inégalités profondes qui se creusent et qui continuent à se creuser ainsi qu’auprès de ceux qui luttent pour plus de justice sociale et d’égalité.
Nous tenons à présenter au Secours Populaire Français ainsi qu’à sa famille et à tous ceux qui sont affectés par cette disparition nos plus sincères condoléances.

Le Conseil d’Administration de l’UCFAF
Paris le 28 avril 2019
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STUDIO BOISSIÈRE (ROGER KASPARIAN) : HISTOIRE D'UN LABORATOIRE... D'ART ! (26/04/2019)
Histoire d'un des premiers studios photo de la ville de Montreuil...qui s'ouvre aujourd'hui à l'Art avec la photographie pour fil conducteur:
Lieu de mémoire : car y sont toujours conservés les photos de ses anciens clients
Lieu d'expérimentation : puisque les agrandisseurs se trouvent toujours dans la chambre noire
Lieu de découverte : grâce à sa salle de prise de vue, qui peut aussi être une salle d'expo ou de concert
Lieu d'expression : de par ses magnifiques vitrines
Lieu de passage : toujours, et encore plus avec la prochaine arrivée de la ligne 11 du métro.

Construit en 1943 par un immigré Arménien rescapé d'Anatolie: Varastade Kasparian, le Studio Boissière souhaite maintenant participer à la diffusion plus contemporaine d'artistes émergents issus des migrations. Il s'agit avant tout d'une initiative personnelle, qui s'appuie sur le travail de Roger Kasparian, 'l’œil des Sixties' pour le savoir qu'il a à transmettre.
Nous créons donc une association, et nous vous invitons à passer au Studio Boissière au 268 Boulevard Aristide Briand à Montreuil (93100).

Nous vous invitons aussi à adhérer à l'association afin de nous permettre d'organiser des événements qui se dévoileront comme un papier photo dans un bain d'arrêt.
https://www.helloasso.com/associations/studio-boissiere/adhesions/adhesion-au-studio-boissiere?fbclid=IwAR0x2eA490lHKZzUymN0EokISA6diogd2f5OjbeX0sc10XHPvfr9BuIENTQ

Roger Kasparian offre une séance photo gratuite aux premiers adhérents.

Et si vous cliquez sur le lien suivant, le petit oiseau va sortir : https://www.facebook.com/StudioBoissiere/ !
Infos : http://rogerkasparian.com/
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POUR UN 24 AVRIL 2019 SOLIDAIRE, INDÉPENDANT ET DE LUTTE ! (17/04/2019)
Le mouvement Charjoum appelle à manifester.
Pour les Arméniens à travers le monde, le 24 avril est un jour important. Dans chacun des pays où ils se sont réfugiés, les descendants des exilés du génocide commémorent la rafle du 24 avril 1915, durant laquelle des intellectuels, des artistes et des militants arméniens furent arrêtés à Constantinople, pour être déportés.Nous n'oublions pas également, que cette politique génocidaire s'est également abattue contre les Assyriens et les Chaldéens de l'Empire ottoman.
La date du 24 avril marqua dans les esprits, le commencement du génocide des Arméniens, même si l’entreprise d’extermination avait commencé bien en amont, par des décennies de ségrégation et de nombreux massacres perpétrés par l’Empire ottoman. Dans la conscience arménienne, le 24 avril est un jour de deuil, de souvenir, mais également de revendication. En effet, le 24 avril 1965, 50 ans après le génocide, le peuple prend la rue en Arménie pour accuser l’Etat turc moderne d’être le responsable du crime et réclamer le retour des terres spoliées. C’est à partir de cette date, que chaque 24 avril, les Arméniens, partout dans le monde, manifestent pour dénoncer le responsable du génocide et exiger la justice. Nous appelons donc toutes celles et tous ceux qui ont à cœur de garder en mémoire les souffrances du peuple arménien et de tous les peuples victimes de la politique nationaliste turque à venir manifester, où qu’ils soient, dans les défilés de rue qui auront lieu ce jour.

Notre mouvement, Charjoum, s’est constitué le 24 avril 2016, un an après le centenaire du génocide, en tirant notamment le constat que nombre d’Arméniens ne se reconnaissaient plus dans la tonalité générale de ce moment important. Nous déplorons depuis quelques années, l’appauvrissement du champ des revendications portées lors des marches du 24 avril et le détournement de cette journée symbolique au profit de jeux politiciens dont les Arméniens sortent le plus souvent perdants. Le 24 avril est une journée d'expression de nos aspirations, nous n’avons pas à être les spectateurs d’une commémoration dont nous avons été progressivement dépossédés. Nous refusons de voir les commémorations du génocide des Arméniens, devenir le lieu de toutes les récupérations politiciennes.
Nous sommes réunis en cette journée pour porter la mémoire du crime contre l’humanité dont nos familles ont été victimes, condamner le négationnisme et revendiquer la justice ainsi que la réparation du génocide. Nos rassemblements ne doivent pas servir de tribunes pour des personnalités qui viennent glaner des voix. Ils ne doivent pas servir non plus à redorer le blason d’un gouvernement français qui collabore avec un Etat turc qui continue sa politique criminelle contre ses minorités et qui n’a pas rompu avec ses visées expansionnistes. De plus, quel est le sens de la venue de membres du gouvernement français à la commémoration des victimes du panturquisme quand la France vend des armes à l'Etat azerbaïdjanais ? Rappelons que cette dictature est en guerre avec l'Arménie et s'est juré d'anéantir les Arméniens.
L’Etat turc actuel s'est construit par le sang des peuples massacrés, par l’exil forcé de nombreuses communautés humaines, par la destruction du patrimoine et des cultures qui troublaient, du fait de leur seule existence, le dessein nationaliste turc. Ceux qui défilent en 2018 à Paris, Lyon, Marseille ou ailleurs, ne peuvent se contenter de simplement dire que ce génocide a eu lieu. Le rassemblement de tous ces gens doit notamment servir à revendiquer la réparation des préjudices matériels, culturels et humains engendrés par le crime.
Nous appelons toutes les Arméniennes et les Arméniens qui veulent envisager le 24 avril comme le jour où le peuple arménien fait valoir ses droits, à venir marcher aux cotés du mouvement Charjoum lors de la manifestation du 24 avril à Paris.
Nous appelons également toutes celles et tous ceux qui pensent que la solidarité des peuples a du sens pour lutter contre toutes les formes d'oppression et construire l’avenir, toutes les personnes qui portent la mémoire des victimes d'autres crimes contre l’humanité, les personnes qui refusent de subir les discriminations et les injustices qui leur sont infligées, ceux et celles qui se battent contre le racisme et pour la défense de leurs droits, les Kurdes, les Alévis et les Turcs qui résistent contre le fascisme et plus généralement les militants des droits humains à rejoindre Charjoum lors de la manifestation du 24 avril à Paris.

Charjoum - le mouvement
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LE CŒUR DE LA CHRÉTIENTÉ TOUCHÉ, LE CŒUR DES HOMMES ÉGALEMENT (16/04/2019)
Monseigneur Vahan Hovhanessian Primat du Diocèse de France de l’Eglise Apostolique Arménienne et les membres du Conseil Diocésain bouleversés par l’incendie qui s’est déclaré lundi 15 avril en la Cathédrale Notre Dame de Paris.
En cette semaine d’espérance pour l’ensemble des chrétiens du monde, la semaine de la résurrection du Christ, Paris, la France et le monde entier ont été touchés en leur sein.
Il n’aura fallu que quelques heures pour détruire une partie de la Cathédrale Notre Dame de Paris qui se sera façonné au cours des siècles depuis le XIIème siècle.
Le diocèse de France de l’église apostolique arménienne est profondément bouleversé par les faits qui se sont produits, et s’associe à la tristesse de l’église catholique de France et bien évidemment à l’ensemble des personnes qui trouve en ce symbole de Notre-Dame de Paris un lieu d’espoir et de foi.
Le diocèse de France de l’église apostolique arménienne demeure persuadé que c’est la Nation française toute entière, et au-delà, qui oeuvreront au renouveau de ce firmament historique que représente Notre Dame de Paris.
Le Diocèse va relayer auprès de l’ensemble des paroisses apostoliques arméniennes de France la grande démarche de souscription qui sera lancée dans le cadre de la réédification de la Cathédrale à Paris.

Communiqué du Conseil Diocésain de France de l'Eglise Apostolique Arménienne
Paris le, 16 avril 2019
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COMMUNIQUÉ DU DIOCÈSE DE FRANCE DE L'ÉGLISE APOSTOLIQUE ARMÉNIENNE SUR L'ÉGLISE APOSTOLIQUE ARMÉNIENNE DE NICE (12/04/2019)
Le Diocèse de France de l’Eglise Apostolique Arménienne a accueilli comme il se doit et avec satisfaction la décision de l’assemblée générale extraordinaire de l’association cultuelle de l’Eglise arménienne Sainte Marie de Nice en date du 7 avril dernier exprimant sa volonté d’adhérer à l’Union diocésaine et d’en adopter les statuts.
Le Conseil Diocésain salue l’initiative de Monseigneur Vahan Hovhanessian Primat du Diocèse de France de célébrer en ce dimanche très symbolique des Rameaux , la bénédiction de l’autel de l’Eglise Sainte Marie , célébration au cours de laquelle il apportera le message de bénédiction et de paix de Sa Sainteté Karekine II , Patriarche Suprême et Catholicos de tous les Arméniens .
Il appartiendra ensuite aux instances du Diocèse et à l’association cultuelle de l’Eglise arménienne Sainte Marie de mettre en place le processus de réintégration et d’envisager dans le même temps les modalités d’une réunification de la communauté arménienne de Nice , dans l’intérêt supérieur de notre Sainte Mère l’Eglise apostolique arménienne et de tous ses fidèles.
En ce moment clés de la normalisation de la situation de notre Eglise à Nice , Monseigneur Vahan Hovhanessian et le Conseil diocésain remercient l’engagement et la loyauté des membres du Conseil de la Paroisse de l’Eglise apostolique arménienne des Alpes-Martimes , du Var et de Monaco qui sont restés fidèles à Sa Sainteté Karekine II , à notre Saint Siège d’Etchmiadzine et au Diocèse de France .
Monseigneur Vahan Hovhanessian et le Conseil diocésain expriment leurs félicitations à l’ensemble de nos fidèles pour cette démarche vers l’unité et le renforcement du Diocèse de France de l’Eglise apostolique arménienne.

À Paris, le 12 avril, 2019
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LA LOI ANTI-NÉGATIONNISTE CONFORTE LE NÉGATIONISME TURC (EN BELGIQUE) (11/04/2019)
Bruxelles, le 11 Avril 2019 - Le 24 avril prochain, la Chambre de représentants s’apprête à voter un texte de loi interdisant les discours négationnistes, à l’exception notable du discours négationniste sur le génocide des Arméniens, des Araméens/Assyriens et des Grecs pontiques de 1915. Si nos organisations approuvent pleinement le principe de l’interdiction du négationnisme et de l’incitation à la haine et à la violence qui l’accompagnent, ils condamnent la formulation actuelle du texte.

Le 24 avril, jour du vote du projet de loi, est également le jour de la commémoration du génocide des Arméniens. Si la Chambre souhaitait insulter la mémoire des victimes du génocide de 1915, ils n’auraient pas pu mieux s’y prendre.

Nous demandons en conséquence à chacun des partis politiques représentés au parlement de modifier le texte de façon à y inclure la négation du génocide de 1915. A défaut de modifications avant les prochaines élections, les partis doivent s’engager formellement et publiquement, le jour du vote, à œuvrer à la modifier après les élections si elle était adoptée en l’état le 24 avril.

L’exclusion du génocide de 1915 du champ d’application du projet de loi répond aux attentes illégitimes du gouvernement turc. Alors que le négationnisme fait généralement partie du discours de forces politiques minoritaires mais dangereuses pour la démocratie et pour la paix civile, le négationnisme du génocide de 1915 fait partie, lui, du discours officiel de l’Etat turc lui-même et de la majorité de sa diaspora belge. Il n’en est que plus nocif à l’intérêt général et à la paix civile.

Le négationnisme de la Turquie a permis de faire régner le silence sur la violence et la haine qu’il encourage et justifie. Ces conséquences sont pourtant réelles. En Turquie, les rares Arméniens qui osent s’exprimer en public sont l’objet d’intimidations, menacés de mort ou assassinés. Le journaliste Hrant Dink, qui fut assassiné en 2007, en est le cas le plus célèbre. Le seul député arménien de Turquie, Garo Paylan, est menacé en permanence parce qu’il est arménien. L’un était, l’autre est encore un homme de paix, de dialogue et de vérité.

La haine de l’Arménien est exportée en Europe par les diplomates turcs et par les personnes sous l’influence du gouvernement de ce pays. En Suède par exemple, le vice-président de la principale organisation turque du pays dût démissionner en avril 2016 pour avoir crié « à mort les chiens arméniens » dans un discours négationniste et haineux sur la place centrale de Stockholm.

En Belgique même, notre cher pays, en 2007, une émeute à Saint-Josse s’est terminée par le saccage d’un restaurant, sous les cris de « tuez-le, c’est un Arménien ». De manière inexplicable, les autorités décidèrent de n’engager aucune poursuite et le restaurateur arménien dût quitter le quartier et essuyer seul les lourdes pertes financières. Les incidents de ce type ne sont cependant pas recensés par les institutions responsables de la lutte contre le racisme au niveau belge et européen.

La répression du discours négationnisme en tant qu’incitation à la haine ou à la violence et donc tout aussi nécessaire s’agissant du négationnisme du génocide de 1915 que s’agissant des autres génocides. Le 24 avril, la Belgique se doit d’honorer ses propres valeurs.

Tel qu’il est formulé, le projet de loi est une transposition d’une décision cadre de l’Union européenne et d’une Convention du Conseil de l’Europe. Il est cependant regrettable que la Belgique prenne en compte la limitation suggérée, mais pas imposée, par les textes européens au négationnisme des seuls génocides et crimes contre l’humanité qui ont été sanctionnés par une juridiction internationale. Or, le génocide de 1915 n’a pas fait l’objet d’un jugement par un tribunal international.

Cette limitation n’étant pas une obligation pour les Etats membres, nous demandons à la Chambre des représentants d’inclure tous les génocides reconnus officiellement par la Belgique dans le champ d’application de la loi.

On rappellera que la Belgique a reconnu le génocide des Arméniens en 1998 (au Sénat), puis en 2015, par un vote à la chambre et par une déclaration du Premier ministre Charles Michel.



Comité des Arméniens de Belgique

Centre culturel du peuple de Mésopotamie
Fédération des Assyriens de Belgique
Fédérations des Araméens (syriaques)

Association des Grecs pontiques "Kamian K'en Argos"
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LAVACH' FÊTE SES 20 ANS ! NOUVEL ALBUM "YEREVANI AGHTCHIG" (21/03/2019)
Oyé les copains ! Nous fêtons nos 20 ans cette année et sortons notre 4ème album !
Vous avez envie de nous soutenir, offrez vous l'album en avant 1ère ainsi que d'autres découvertes, ce qui nous permettra d'avoir des fonds pour rembourser tous les frais investis et ceux à venir, car comme vous le savez, nous sommes totalement autonomes depuis 20 ans !
On vous embrasse fort !
Ce 4ème album est un retour aux sources pour Lavach' qui tient son nom du pain traditionnel arménien.
Fille d'Erevan, fille de Paname, la chanteuse Sévane a voulu faire voyager les émotions du répertoire traditionnel au delà de sa communauté d'origine, le pimentant de sons venus d'autres zones, le teintant de textures électriques, électroniques et psychédéliques, mais aussi de blues et de ragga-muffin. Inspirées par les textes du poète Rouben Mélik, les compositions originales prolongent une tradition séculaire de chansons poétiques et dansantes, tout en l'ouvrant sur le monde et le XXIème siècle.
Voici le lien pour apporter votre soutien :
https://www.helloasso.com/associations/les-ruminants-associes/collectes/soutenez-yerevani-aghtchig-le-nouvel-album-de-lavach
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LES ENSEMBLES ARTISTIQUES DE LA JAF MARSEILLE, ARAXE-SASSOUN-AZAD, RÉUNIS SOUS LE NOM ARTMENIA (11/03/2019)
La JAF Marseille est heureuse de révéler le nom et l’identité graphique de son nouveau navire amiral culturel et artistique Artmedia.

La Jeunesse Arménienne de France a en effet souhaité réunir les 100 artistes, danseurs, musiciens et chanteurs de ses 3 ensembles Araxe, Sassoun et Azad sous le nom Artmedia dès lors qu’ils se produiront simultanément sur une même scène. Les 3 ensembles Araxe, Sassoun et Azad garderont toutefois leur identité respective quand ils se produiront séparément.

La création d’Artmedia répond à une longue évolution et un enrichissement des forces artistiques de la JAF Marseille depuis sa création.
La troupe de danse Araxe est née en 1958 et compte aujourd’hui une quarantaine d’éléments. L’ensemble instrumental Sassoun a vu le jour en 1962 et recense aujourd’hui une trentaine de musiciens traditionnels ou classiques. Enfin le chœur AZAD fort de 25 choristes, est le dernier né des 3 ensembles en 2010.

L’ambition est d’incarner 3 arts majeurs de la culture arménienne que sont la musique, la danse et le chant, sous une même identité dès lors qu’ils ne font plus qu’un aux yeux des spectateurs.
Comme ce fut le cas lors des 3 dernières créations des ensembles de la JAF depuis 20 ans, avec «Vanouch Légende d’Arménie», «Ararat Mon Amour» et «Un Siècle Après», présentés sur des scènes aussi prestigieuses que le Dôme et le Silo à Marseille, le Casino de Paris, le Théâtre Sébastopol de Lille, l’Opéra de Toulon, la Bourse du Travail de Lyon, ou encore l’Opéra de Erevan et de Sofia. Artmedia se produira très prochainement à Marseille dans le cadre de sa nouvelle création.

La direction d’Artmedia est assurée par Pascal Chamassian, assisté de Michael Vémian pour la musique et le chant et de Marion Chamassian pour la danse.

Marseille, le 11 mars 2019
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LA COMMUNAUTE ARMENIENNE DE BELGIQUE ELIT UN NOUVEL EXECUTIF (28/02/2019)
Bruxelles, 28 février 2019. L’Assemblée des représentants de la Communauté des Arméniens de Belgique a élu le mardi 26 février son exécutif, le Comité des Arméniens de Belgique.

Ce comité est présidé par Nicolas Tavitian et ses membres sont Peter Petrossian, Carole Arissian, Célina Sevim Besiryan, Garo Bardackadjian, Garo Garabed, Harout Chirinian, Mariam Kljyan, Lori Mahmourian, Vaga Mardirosyan, Mariam Nersesian et Sergei Vardanian. Il succède au comité présidé par Karen Tadevosyan. Le Comité des Arméniens de Belgique est une représentation unitaire des Arméniens du pays, notamment auprès des autorités, a en outre la particularité de refléter leur diversité.

On estime généralement à environ 30 000 le nombre de citoyens et résidents belges d’origine arménienne. Cette communauté fut constituée en 1922 pour représenter les Arméniens réfugiés dans le pays à la suite du génocide de 1915. A partir des années 1970, des réfugiés arméniens venus du Liban, de Turquie, d’Arménie et enfin de Syrie rejoignent la petite communauté d’origine.

Les institutions communautaires arméniennes en Belgique représentent un modèle par leur caractère à la fois unitaire et démocratique. L’assemblée et le comité des Arméniens de Belgique ont dès l’origine pour mission de sauvegarder et faire connaître l’héritage de la civilisation arménienne, dont une grande partie a été détruite au cours du 20ème siècle en Turquie ainsi qu’au Moyen Orient et en Europe orientale.

La Communauté arménienne de Belgique est l’une des composantes d’une diaspora vielle de plus de 1000 ans. Cette diaspora, présente aujourd’hui sur les cinq continents, a pleinement participé au développement de l’Europe, mais son histoire est peu connue. Leur tradition diasporique a favorisé l’intégration rapide des Arméniens en Belgique.

Pour plus d’information:
Nicolas Tavitian : 0495 77 08 67
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L'UGAB ADRESSE SES FÉLICITATIONS À NIKOL PASHINYAN ET LE NOUVEAU PARLEMENT D'ARMÉNIE (11/12/2018)
L'Union Générale Arménienne de Bienfaisance adresse ses félicitations à Nikol Pashinyan pour la victoire de l’alliance du parti « Mon Pas » lors des élections législatives du 9 décembre en Arménie. Grâce à la confiance renouvelée du peuple et fort d’une coalition de parlementaires engagés pour la réussite de son programme, il a su franchir cette étape cruciale de son engagement pour une révolution pacifique en Arménie.
L'UGAB exprime ses meilleurs vœux de succès au Premier ministre par intérim, Nikol Pashinyan ainsi qu’aux membres du nouveau Parlement dans leur recherche commune de solutions aux défis de longue date que connaît le pays, tout en offrant au peuple arménien les conditions nécessaires à la réalisation de son potentiel.
L’Union Générale Arménienne de Bienfaisance, quant à elle, continuera à suivre de près l’évolution de la situation politique, sociale et économique du pays et à apporter son soutien aux nouveaux dirigeants dans leur lourde tâche. L’UGAB, fidèle à sa mission apportera son soutien au prochain gouvernement au service de la nation arménienne par le biais de ses programmes éducatifs, culturels, humanitaires et de développement socio-économique.
UGAB
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NOUVELLES OPPORTUNITÉS POUR LES FRANCOPHONES D'ARMÉNIE (15/10/2018)
Les nouveaux concours de bourses d'étude et d'écriture lancés par les branches de l'UGAB encouragent le renforcement de l'éducation en français en Arménie.

À la lumière du Sommet de la Francophonie tenu cette année à Erevan, l'UGAB Montréal et l'UGAB France ont lancé de nouveaux projets visant à soutenir les jeunes francophones d'Arménie et à promouvoir la langue et la culture françaises. Tous les deux ans, le Sommet de la Francophonie, principal organe de décision de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF), réunit les leaders et les représentants des 84 pays membres pour une série de discussions. Depuis 48 ans, l’OIF promeut activement la langue française, la diversité linguistique et les valeurs humanistes à travers le monde.

Le 12 octobre, le dernier jour du Sommet, l'UGAB Montréal et l'Agence universitaire de la francophonie (AUF), un réseau mondial d'universités et d'instituts de recherche francophones, ont signé un accord-cadre pour la création des nouvelles opportunités éducatives pour les étudiants francophones d'Arménie. Chaque année, quatre étudiants d’Arménie, admis dans les universités francophones du Québec, obtiendront une bourse pour poursuivre leurs études. L'AUF accordera des exemptions des droits de scolarité aux candidats sélectionnés tandis que l'UGAB supervisera le processus de sélection et fournira de l’aide financière à ces étudiants et facilitera leur intégration dans la communauté francophone mondiale. La cérémonie de signature s’est déroulée dans les bureaux de l’UGAB Arménie, en présence du ministre arménien de l'Education et de la Science, Arayik Harutyunyan et des représentants du gouvernement et des universités.

« Cet accord crée de meilleures opportunités pour les étudiants arméniens qui souhaitent poursuivre des études supérieures en français et s'inscrit ainsi dans les objectifs de la Francophonie, à savoir la diffusion de la langue française à travers le monde », a déclaré le recteur de l'AUF, Jean-Paul de Gaudemar.

Le président de l’UGAB Montréal, Chahé Tanachian, a souligné que l’engagement en faveur de l’éducation est au cœur de la mission de l’UGAB. «C'est un accord spécial que nous avons signé avec l'AUF en marge du Sommet de la Francophonie. La présence d'étudiants arméniens dans les universités françaises renforcera la coopération dans le domaine de l'éducation entre le Canada et l'Arménie et rendra la langue française plus populaire dans la société arménienne », a déclaré Tanachian. «L’UGAB attend avec impatience de travailler plus étroitement avec le ministère arménien de l'Education et de la Science, afin de développer de meilleures expertises et des compétences dans les domaines qui nous sont aujourd’hui nécessaires ».

Dans le but de promouvoir les relations franco-arméniennes et stimuler l’intérêt pour la langue française, l’UGAB France a annoncé, en partenariat avec l’ambassade de France en Arménie, le lancement d’un concours de récits sur le thème « L’Arménie de l’an 2050 telle que je la rêve ».

Ce concours est un moyen d'encourager les citoyens francophones d'Arménie à imaginer un meilleur avenir pour leur pays vu le récent regain démocratique. « Profitant de ce moment important qu’est le Sommet de la Francophonie à Erevan l’UGAB France contribue, par le biais de ce concours, à promouvoir la langue française en Arménie. Ce concours sera également un hommage à Charles Aznavour, lui qui savait manier cette langue avec tant d’habilité », a déclaré Mme Nadia Gortzounian, présidente de l'UGAB France et Europe. «Nous espérons que le thème du concours inspirera de nombreux candidats ».

Le concours est ouvert à toutes les personnes résidant en Arménie qui peuvent soumettre leurs récits n’excédant pas les 3 pages, soit 4 500 signes (espaces compris) au plus tard le 15 décembre. Les auteurs des trois meilleurs récits recevront une récompense financière.

Pour plus d’informations sur le concours, visitez : ugabfrance.org/2018/10/concours-recits/.

EREVAN
15 octobre 2018
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LA PÉNICHE ANAKO A ÉTÉ CAMBRIOLÉE DANS LA NUIT DU 8 AU 9 OCTOBRE (09/10/2018)
Rien de dramatique puisque personne n'a été blessé, mais de l'argent, des effets personnels de l'équipe, du matériel informatique - et notamment tous les enregistrements de nos concerts - se sont envolés.
Nous sommes écœurés mais hélas peu surpris, si on considère les nombreuses tentatives d'effraction et de vols, les incivilités, les relations quotidiennes difficiles avec des personnes malintentionnées autour de Stalingrad et du Bassin de la Villette dont nous faisons les frais depuis notre amarrage face au 34 quai de la Loire.
Au printemps 2017, la Mairie de Paris avait lancé un appel d'offre afin de diversifier l'offre culturelle du quartier en plein essor et aujourd'hui très fréquenté, populaire et familial.
À cette occasion, la Péniche Anako et d'autres associations culturelles ayant contribué depuis des années au développement du quartier avaient failli perdre leur emplacement.
Or ce quartier semble aujourd'hui totalement abandonné par les pouvoirs publics, triste décor de multiples faits divers.
Malgré les nombreux appels des riverains et de la Mairie du 19e en ce sens ces derniers mois, avec toute la bonne volonté du monde et la passion qui nous anime, il nous est impossible de poursuivre nos activités sereinement dans ces conditions.
Nous demandons aujourd'hui à la Mairie de Paris d'assurer la sécurité de ses habitants, de ses promeneurs et des lieux qui les accueillent, en prenant notamment en charge les nombreux toxicomanes entièrement laissés pour compte dans la capitale, ainsi que toute personne nécessitant une aide d'urgence.
La Péniche Anako fêtera bientôt ses dix ans, et cette saison doit être à l'image de sa vocation de péniche des cultures du monde et du message de paix, de respect et de fraternité qu'elle s'attache à transmettre jour après jour.
À ce titre, nous ne tolérerons bien sûr aucun amalgame avec les mouvements anti-migrants, nationalistes ou identitaires qui se nourrissent justement de ces dysfonctionnements de notre société.

L'équipe de la Péniche Anako


NB : le portable de la péniche ayant également été volé, nous ne sommes pas en mesure de prendre les réservations pour le moment et vous prions de nous en excuser.
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LANCEMENT DU CONCOURS DE RÉCITS DE L'UGAB FRANCE À L'OCCASION DU SOMMET DE LA FRANCOPHONIE SUR LE THÈME : « L’ARMÉNIE DE L’AN 2050 TELLE QUE JE LA RÊVE » (09/10/2018)
L’UGAB France, en partenariat avec l’Ambassade de France en Arménie, est heureuse de lancer son Concours de récits en langue française sur le thème « L’Arménie de l’an 2050 telle que je la rêve », à l'occasion du XVIIème Sommet de la Francophonie qui se tiendra à Erevan les 11 et 12 octobre prochain.

Attachée à la promotion du français en Arménie et plus largement à la francophonie des Arméniens, l’UGAB France a souhaité que ce concours soit ouvert à toutes personnes d’origine arménienne résidant en Arménie et de nationalité arménienne.

Pour la Présidente de l’UGAB France et Europe, Nadia Gortzounian : « L’UGAB France profite de ce moment important qu'est le Sommet de la Francophonie à Erevan pour contribuer, par le biais de ce concours, à promouvoir la langue française en Arménie. Ce concours sera également un hommage à Charles Aznavour, lui qui savait manier cette langue avec tant d’habilité. Nous espérons que le thème du concours inspirera de nombreux candidats, alors que l’Arménie connaît un temps de regain démocratique. »

Les participants au concours sont invités à écrire sur le thème : « L’Arménie de l’an 2050 telle que je la rêve ». Ils doivent raconter, à une connaissance (un petit-enfant, un proche, un ami ou un étranger), l’Arménie telle qu’ils la rêvent en l’an 2050. Ils sont ainsi invités à donner libre cours à leur imagination, quitte à dresser un tableau d’une Arménie très contrastée par rapport à la réalité.

La date limite d’envoi des récits à concoursrecits@ugabfrance.org est le 15 décembre 2018.

Les récits n’excéderont pas 3 pages, soit 4 500 signes (espaces compris).

Le jury sélectionnera les trois meilleurs récits dans la catégorie d’auteurs en se basant sur la qualité du français, la clarté du texte, le style et l’émotion qu’il dégage.

Les trois lauréats désignés par le jury recevront, courant janvier 2019, les prix suivants :
- 1er prix : 1 000 €,
- 2ème prix : 500 €,
- 3ème prix : 300 €.
Les candidats sont invités à télécharger les documents sur le site web de l'UGAB France : www.ugabfrance.org.

Il s’agit de :
1. formulaire d’inscription à adresser à l’UGAB France dès que le participant aura décidé de concourir ;
2. règlement du concours qui donne le déroulement et les étapes de celui-ci ;
3. attestation sur l’honneur de licence gratuite et exclusive de droit d'auteur accordant à l’UGAB le droit exclusif d’exploiter les textes.

Erevan, le 09 octobre 2018
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RAPPEL : CONCOURS INTERNATIONAL DE COMPOSITION MUSICALE SAYAT NOVA 2018 DE L'UGAB (10/08/2018)
En 2016, le Concours international de composition musicale Sayat Nova a fêté ses 10 ans. En quatre éditions, le Concours a permis de marquer son caractère innovant en faisant se rencontrer tradition musicale arménienne par le biais de son instrumentarium, matériau poétique et création contemporaine savante. Le caractère International de ce concours s’affirme d’édition en édition, et l’organisation bicéphale entre New York et Paris élargit davantage encore l’assise tant institutionnelle que concrète du Concours.
Les Jurys, originaires d’Europe, des Etats-Unis ou d’Asie sont de grands compositeurs d’esthétiques complémentaires ou des institutionnels et consultent des partitions toutes anonymisées et sans indication de provenance.
Les Candidats au Concours sont issus de plusieurs dizaines de pays, de Hong Kong au Mexique, en passant par la France et l’Arménie. Le cahier des charges, ainsi que l’exigence des jurys ont permis d’offrir des Prix à des candidats dont le parcours a conforté l’excellence.
La dotation du concours est attractive, en particulier avec l’attribution de Prix Spéciaux comme le Prix Carnegie Hall (œuvre lauréate interprétée à New York) ou le Prix de l’Orchestre Philharmonique d’Arménie (commande spéciale au Lauréat).
Édition 2018 : Date limite de candidature le 1er octobre 2018
Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site officiel du concours :
http://www.agbusayatnovacompetition.org
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DÉCÈS D'ARSÈNE TCHAKARIAN, DERNIER SURVIVANT DU GROUPE MANOUCHIAN (06/08/2018)
Disparition d’un héros malgré lui !

La Fédération des Combattants et Résistants Franco-Arméniens, son Président, Jacques Deghirmendjian, ainsi que son bureau, saluent la mémoire de leur Président d’Honneur et cofondateur : Arsène Tchakarian, dernier survivant du Groupe Manouchian. Notre camarade et ami s’est battu face à la maladie avec courage, comme il a vécu. Il nous a quitté ce samedi 4 août 2018, à l’âge de 101 ans. Nous sommes fières d’avoir pu lui faire accorder à titre exceptionnel le grade de Commandeur de la Légion d’Honneur, sur la décision du Président de la République, François Hollande. Nous gardons de lui, l’image d’un homme de combats et de convictions.
Un homme qui s’est donné comme mission de perpétrer la mémoire de ses compagnons d’armes, tombés pour la France. Un homme qui, durant nos réunions, n’hésitait pas à hausser le ton et à user de son charisme pour se faire entendre. Souvenons-nous de son sourire et de sa fougue lorsqu’il rencontrait de jeunes générations pour leur transmettre le souvenir des actions du Groupe Manouchian, tout en déclarant « Je ne suis pas un héros, je ne suis qu’un simple homme ».

La Fédération des Combattants et Résistants Franco-Arméniens et ses membres, s’associent à la douleur de sa famille et lui adressent leurs sincères condoléances.
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L'UGAB OEUVRE POUR UNE NOUVELLE FORME D'ENGAGEMENT ENTRE L'ARMÉNIE ET LA DIASPORA (20/07/2018)
20/07/2018 - Le 15 juillet, alors que le Premier Ministre N. Pashinyan effectuait sa première visite officielle aux Etats-Unis, une délégation de hauts fonctionnaires de son administration a été reçue par l’UGAB à Manhattan pour entamer un dialogue ouvert. Parmi eux, trois représentants du gouvernement présents à New York pour annoncer aux Nations Unies les progrès de l'Arménie en matière d’objectifs de développement durable : le Premier Vice-Premier Ministre Ararat Mirzoyan, le Vice-ministre de la diaspora Babken DerGrigorian et le premier Vice-ministre des transports, des communications et des technologies de l'information, Hakob Arshakyan.
Compte tenu de la volonté de N. Pashinyan de redynamiser les relations entre l’Arménie et la diaspora, l’UGAB a organisé ce dîner afin qu’il constitue une première étape dans la participation de la diaspora aux réflexions politiques et stratégiques entamées par le Gouvernement pour la mise en œuvre de son programme audacieux. Les dirigeants arméniens et ceux de l’UGAB ont tous deux convenus qu’il était temps de penser un nouveau modèle d’engagement et de mobilisation de la diaspora en faveur du développement socio-économique de l’Arménie.

Pour donner le ton à cette soirée, l’UGAB a insisté sur l’importance du concept de Nation arménienne mondiale avec l’Arménie, l’Eglise et la diaspora, chaque acteur étant indissociable de l’autre.

Afin d’encourager un dialogue franc et ouvert, l’UGAB a souhaité suivre la Règle de Chatham House qui suppose que chacun est libre de partager les idées évoquées lors d’une réunion sans révéler l’origine ou l’identité du participant en question. Les invités ont eu l’occasion d’approfondir un certain nombre de problématiques lors de tables rondes avec les représentants officiels.

Cette démarche fut appréciée pour son approche novatrice et stimulante. Selon un participant, « c’était une occasion exceptionnelle de s’entretenir avec un haut responsable du gouvernement pendant plusieurs heures, d’exprimer mon point de vue ainsi que mes perspectives et d’entendre ses réponses. Un grand nombre de sujets ont pu être approfondis. » Un autre participant a déclaré que cet exercice était « extrêmement important pour l’avenir des relations Arménie-diaspora. Nous avons beaucoup appris sur l’action gouvernementale et sur l’opportunité pour la diaspora d’y contribuer, ce qui n’avait jamais été affirmé avec tant de force et de volonté. »

Le principal enjeu de cette soirée était de réinventer les relations entre l’Arménie et la diaspora dans une logique de véritable collaboration et de partenariat et plus seulement dans un esprit de charité. Dorénavant ces relations devraient reposer sur un partenariat égal, caractérisé non seulement par un engagement financier mais aussi par un transfert de connaissances et de partage d’expertise. Il a également été soulevée la question de savoir comment la diaspora peut « contribuer au développement du pays comme investisseurs, conseillers techniques ou experts tout en se considérant citoyen arménien à mesure qu’ils s’impliquent par le biais de cet engagement civique ». Selon un participant « la diaspora devrait être partie prenante des efforts mis en œuvre ».

Alors que la soirée progressait, des propositions concrètes visant à encourager la diaspora à investir et faire des affaires en Arménie ont été présentées, avec un accent particulier sur le haut potentiel en matière d’innovation et de hautes technologies. Toutes ces recommandations furent synthétisées et communiquées à l’UGAB d’Arménie afin qu’ils concourir à l’élaboration de ce partenariat et que ces propositions puissent être présentées aux décideurs adéquats à Erevan.

Forte d’un réseau mondial et reconnue comme essentielle dans la mise en œuvre de programmes de reconstruction et de développement socio-économique, l’UGAB fut reconnue par les représentants du Gouvernement comme essentielle à ce nouveau partenariat entre l’Arménie et la diaspora. Parmi les initiatives en cours, son programme d’autonomisation des femmes qui vise à soutenir celles désirant démarrer ou agrandir une petite entreprise. L’UGAB développe également le projet « Renforcer la société civile » qui permet aux mentors de la diaspora l’opportunité de s’inscrire sur la plateforme « Together4Armenia »[1]et de faire correspondre leurs capacités avec les besoins d’une organisation de la société civile. Elle est également partenaire du SDG Innovation Lab d’Arménie, un espace d’engagement citoyen d’expérimentation, de collaboration et d’analyse qui vise à libérer le potentiel de développement de l’Arménie et accélérer la mise en œuvre des Objectifs de Développement Durable (ODD) des Nations Unies pour 2050. Trois secteurs industriels essentiels au développement économique de l’Arménie ont été identifiés : le tourisme, les technologies de l’information et l’agriculture.

Pour la Délégation arménienne, la soirée fut l’occasion d’une discussion transparente où ils ont pu appréhender les réactions de l’audience vis-à-vis de leur projets, leur permettant ainsi de revenir à Erevan forts d’une compréhension plus claire des aspirations de la diaspora afin de construire ensemble une Nation bicéphale, dans une société libre et ouverte sur le monde.

A la fin de l’évènement le Président de l’UGAB Monde, Berge Setrakian, a exprimé sa satisfaction de voir les progrès déjà effectués en à peine 3 heures de conversation. « L’UGAB a maintes fois prôné l’idée que, pour que l’Arménie réussisse en tant que Nation, et pour que la diaspora s’épanouisse en tant que communauté, nous devons nous repenser en tant que Nation mondiale. Les espoirs des citoyens d’Arménie soulevés depuis la transition pacifique du pouvoir de la Révolution de Velours doivent inciter la diaspora à appréhender l’avenir avec un regard neuf, un esprit ouvert et un regain de vitalité. L’UGAB se réjouit de ce nouveau climat et s’engage à poursuivre son engagement séculaire pour l’amélioration de la vie des arméniens par le biais de programmes qui ont toujours promu l’implication et le soutien direct de la diaspora. »

UGAB

Créée en 1906, l’UGAB est la plus grande organisation arménienne à but non lucratif au monde. Elle dirige de nombreux programmes dans les domaines de la recherche académique, de la préservation et de la promotion du patrimoine, de l'éducation et de la culture, ainsi que des projets de sensibilisation et de formation au leadership et des projets d'aide humanitaire et d'aide au développement. Pour plus d’informations sur l’UGAB et ses programmes dans le monde, veuillez visiter www.agbu.org et www.ugabfrance.org.
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PREMIER PÈLERINAGE-COLONIE DE VACANCES DU DIOCÈSE EN FRANCE (08/07/2018)
Depuis son élection en tant que Primat du Diocèse de France, Monseigneur Vahan Hovhanessian a encouragé la création de programmes faisant participer les jeunes dans la vie de l'église et renforcer l'aspect éducatif de l'église envers les jeunes. Dans ce contexte, le bureau du Primat est heureux d'annoncer le premier événement de ce genre dans l'histoire du diocèse de France: le premier pèlerinage - colonie de vacances du Diocèse de France de l'église arménienne, qui a eu lieu du 16 au 20 juillet 2018.

Cet été, la première colonie diocésaine était créée pour les enfants arméniens et les jeunes de 8 à 16 ans.

Le lundi 16 juillet 2018, des jeunes arméniens de différentes villes de France ont quitté leurs maisons tôt le matin pour prendre le train à destination de Lyon, et de là, un bus les a conduits pour les transférer à la maison d'accueil mariste La Neylière, à Pomey dans le Rhône. Dans le bus, le groupe était encadré par le Primat, Monseigneur Vahan Hovhanessian, le Père Avedis Balekian, prêtre paroissial d'Issy les Moulineaux, le Père Manuel Racho Hovhanessian, prêtre paroissial d'Arnouville, Mme Dzaghig Askanian, directrice de la colonie, ainsi que Mme Rosy Atamian de la paroisse de Décines, Nairy Khatchadourian et Sevag Ozkul de Paris et Robert Demirdjian d'Issy les Moulineaux. Plusieurs membres du clergé ont visité la colonie pendant une ou deux journées, incluant le Père Houssik Sargsyan de Paris et le Père Chahé de Décines.

Le groupe d'enfants et de jeunes, de diverses paroisses de notre diocèse, était divisé en 2 groupes basés sur les âges. Le programme quotidien de la colonie a inclus des sessions de prière matinale et nocturne, et deux brèves sessions d'enseignement sur la foi de l'église arménienne et la culture et l'identité arménienne. L'après-midi, des activités telles que la piscine, la promenade et la visite des environs, ainsi que des activités ludiques telles que la musique et la danse, étaient proposées.

Les participants ont quitté la colonie les larmes aux yeux, en faisant leurs adieux à leurs nouveaux amis rencontrés de tout le Diocèse, et ayant appris un peu plus au sujet d'eux mêmes en tant qu'arméniens de France et au sujet de leur foi et de leur identité. Nous remercions la directrice Mme Dzaghig Askanian ainsi que toute l'équipe d'encadrement.

A l'été prochain !
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COMMUNIQUÉ DU FONDS ARMENIEN DE FRANCE À PROPOS DE L'ARESTATION D'ARA VARDANIAN DIRECTEUR EXÉCUTIF DU HIMNADRAM EN ARMÉNIE (04/07/2018)
Chère Amie, Cher Ami,
Le Fonds Arménien de France a appris hier, avec consternation, l’arrestation du directeur exécutif du Fonds Arménien Hayasdan (Himnadram), Ara Vardanian, survenue le 2 juillet 2018 à Erevan. Le Service de sécurité nationale (SSN) d’Arménie le soupçonne de s’être « approprié » des sommes et d’avoir « abusé » de sa position, en s’étant servi d’une carte bancaire qui bénéficie d’une ligne de crédit du Himnadram pour des « buts personnels », y compris pour parier sur des sites de jeux en ligne. Selon le SSN, les sommes en question représentent, de 2016 à 2018, l’équivalent de 229 000 euros. Toujours selon le SSN, Ara Vardanian a déclaré aux enquêteurs qu’il a remboursé au Himnadram ces sommes, soit aux dépens de dons reçus par lui, soit par ses moyens personnels, « pour occulter » ses opérations. A ce stade de l’enquête, on ne dispose pas d’autre précision. On ne sait pas, en particulier, à quelle hauteur les sommes ont été remboursées ni la répartition exacte des moyens de remboursement utilisés.

Il faut certes respecter totalement la présomption d’innocence de toute personne accusée d’actes délictueux, en attendant que l’enquête aille à son terme et que, si elle est saisie, la justice se prononce. Si toutefois les faits reprochés à Ara Vardanian étaient avérés, ils porteraient préjudice à une organisation qui a joui de la confiance de dizaines de milliers de donatrices et donateurs dans le monde et qui s’est employée, pendant plus de 25 ans, à réaliser des projets de développement socio-économique de grande ampleur dont bénéficient aujourd’hui des centaines de milliers de personnes en Arménie et en Artsakh.

La confiance des donateurs et des donatrices doit être instamment et totalement rétablie. C’est grâce à elle que le Fonds Arménien a pu participer à la reconstruction de la zone ravagée par le séisme de 1988, casser les effets du blocus frontalier imposé par l’Azerbaïdjan et la Turquie en 1993, contribuer depuis 1995 au redressement de l’Artsakh qui sortait d’une guerre dévastatrice et de sept décennies d’occupation azérie, créer un vaste réseau d’infrastructures (routes, canalisations d’eau, électricité, gaz), lancer à partir de 2009 des projets complexes de formation professionnelle et de développement agro-pastoral et, plus récemment, initier l’essor de l’énergie solaire en Arménie et en Artsakh. Sa mission est loin d’être terminée car les besoins sont énormes. Les agissements d’une personne ne doivent ni faire oublier l’immense travail accompli par le Fonds Arménien ni empêcher celui-ci de réaliser les tâches qui l’attendent.

Le Fonds Arménien de France tient à souligner que tous les dons reçus par lui ont bien été utilisés pour les projets auxquels ils étaient destinés et qu’il gère directement les projets complexes lancés depuis 2009. Il s’emploiera, en accord avec le gouvernement issu de la « Révolution de velours » en Arménie, qui a fait de la lutte contre la corruption sa priorité absolue, et avec les autres branches du Fonds dans le monde, à faire tout ce qui est en son pouvoir pour que cette triste page soit tournée, que la confiance soit rétablie et que le Himnadram poursuive son action avec encore plus de détermination qu’auparavant.

Le Fonds Arménien de France demande à ses bénévoles, ses donatrices et donateurs de l’aider à diffuser ce message auprès du plus grand nombre possible. Comme l’a déclaré le 25 mai le Premier ministre Nikol Pachinian, au dernier conseil des Gouverneurs du Fonds, l’adhésion des Arméniens de la Diaspora au Fonds donne la mesure de la confiance que ceux-ci accordent à l’Arménie elle-même.

Bedros Terzian
Président du Fonds Arménien de France
Paris, le 4 juillet 2018.
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L'UGAB FRANCE SOUHAITE LA BIENVENUE AU TUMO POUR SON OUVERTURE EN SEPTEMBRE À PARIS (29/06/2018)
Le Jeudi 28 juin 2018 s’est tenue la conférence de presse pour le lancement du TUMO Paris, au Forum des Images des Halles à Paris en présence d’Anne Hidalgo et de son adjointe Pauline Véron, Marie Lou Papazian, Directrice Générale du TUMO, le Président du Forum des Images Marc Tessier et son Directeur général monsieur Claude Farge. Partenaire du développement des Centres TUMO à Gyumri et Stepanakert, l’UGAB était représentée par sa Directrice, Anouch Dzagoyan.

Projet hybride à l’intersection de la technologie et du design, l’école TUMO a été fondée en 2011, à Erevan, par Sam Simonian, vice-président de l’UGAB et son épouse. Le système éducatif développé, à la fois novateur et à dimension philantropique, utilise une technologie de pointe pour offrir une expérience d’apprentissage inédite aux adolescents de 12 à 18 ans.

En Arménie, TUMO accueille aujourd’hui 14 000 jeunes.

Lors de son voyage en Arménie en 2016, la Maire de Paris découvre le Centre TUMO à Erevan.

Instantanément séduite par le projet et surtout par « l’ambiance épreinte de bienveillance, de respect et de confiance », elle décide de dupliquer le Centre à Paris.

Grâce au prix d’1 million d’euros de la Ville la plus innovante d’Europe, remis par le Commissaire européen Carlos Moedas, et à la volonté de la Mairie de Paris, le Centre TUMO de Paris ouvrira ses portes en septembre 2018. Comme son jumeau arménien, cette Ecole de la création numérique met en place un programme pédagogique extrascolaire innovant et gratuit pour 1 500 adolescents de 12 à 18 an. Dès la rentrée le Centre TUMO Paris donnera accès aux nouvelles technologies créatives de l’image et du numérique

Il offrira à ces nouvelles générations l’occasion d’apprendre et de pratiquer de façon ludique 8 technologies créatives différentes : cinéma, animation, jeu vidéo, modélisation 3D, graphisme, dessin, programmation/codage et musique.

Des intervenants professionnels et spécialistes mondialement reconnus agrémenteront le parcours des étudiants.

Par ailleurs des modules unitaires d’initiation au jeu vidéo, au cinéma d’animation et à la programmation/codage sont également proposés, pendant le temps scolaire, à 2 500 élèves de collèges et lycées, ainsi qu’à des groupes associatifs.

L’ouverture du centre se fera le 25 septembre 2018, mais il est d’ores et déjà possible de déposer sa candidature en ligne sur le site du TUMO Paris, ou sur place directement au Forum des images.

Pour plus d’informations consultez le site du TUMO Paris :
https://paris.tumo.fr/fr
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E-BOOKS ET APPLICATIONS POUR DÉCOUVRIR L'ARMÉNIE COMME VOUS NE L'AVEZ JAMAIS VUE (26/06/2018)
L’UGAB lance une série d’e-books et d’applications pour découvrir l’Arménie comme vous ne l’avez jamais vue.

L'Union Générale Arménienne de Bienfaisance (UGAB) a développé une série d'e-books (livres virtuels) et applications éducatives et touristiques pour toutes les familles avides de découvrir l’Arménie. La dernière nouveauté est un e-book intitulé Vayots Dzor, préparé en collaboration avec My Armenia, un programme mis en place par l’Institut Smithsonian et financé par l'USAID.

La province arménienne de Vayots Dzor abrite de nombreux monuments et sites touristiques, comme le site archéologique Areni-1, le monastère de Tanahat (VIIIème siècle), la forteresse de Smbataberd (Xème siècle) et le Monastère de Noravank (XIIIèmesiècle). Cette région est également connue pour sa fameuse station thermale, Jermuk, avec ses sources et bassins minéraux.

Idéal pour les voyageurs, les amoureux de la nature et les passionnés d'histoire, cet e-book contient des cartes interactives, des diaporamas, des vidéos, des photos 360° et des audio descriptions sur l'architecture, l'archéologie, les activités en nature, la gastronomie, les festivals ainsi que les événements culturels de Vayots Dzor. Ce livre virtuel offre également aux visiteurs des informations générales sur la région, des conseils pour préparer son séjour, des hôtels, des restaurants et même un guide de conversation en arménien.

Vayots Dzor est le troisième numéro d'une série d'e-books sur l’Arménie, comprenant déjà Exploring Yerevan et The Armenian Highland. Disponibles en sept langues, ces livres virtuels peuvent être téléchargés gratuitement sur smartphone, tablette et ordinateur sur www.agbu.org/armenia/travel.

"Nous sommes fiers de collaborer avec l’Institut Smithsonian pour faire découvrir au monde la richesse de l'héritage arménien", a déclaré Yervant Zorian, membre du conseil d'administration de l'UGAB Monde. "L’interactivité et la créativité de ce nouvel e-book permettent de promouvoir le patrimoine historique, culturel et naturel de Vayots Dzor et de contribuer ainsi à la croissance du tourisme dans la région. »

En plus de ces e-books, l'UGAB a également lancé une application touristique , Im Armenia, destinée aux enfants de tout âge. Elle invite les petits comme les grands à découvrir les sites touristiques de la région d’Erevan et d’autres provinces telles que Gegharkunik et Vayots Dzor. C’est le premier guide de tourisme numérique qui présente le pays aux enfants de manière ludique et interactive. Im Armenia est disponible en anglais, français et portugais et permet d’apprendre quelques mots en arménien oriental.

Pour télécharger l'application Im Armenia, rendez-vous sur www.agbu.org/armenia/travel ou sur l’ App Store.

UGAB
Le 26 juin 2018
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LE PRESIDENT DE L’UGAB, BERGE SETRAKIAN, ET LA NOUVELLE DIRECTION POLITIQUE EN ARMENIE DISCUTENT DES SUJETS D’INTERET COMMUN ET DE NOUVELLES PERSPECTIVES DE COOPERATION (18/06/2018)
Durant de la semaine du 10 juin, le Président de l’UGAB Berge Setrakian, accompagné du Président de l’UGAB Arménie Vasken Yacoubian et de Yervant Zorian, membre du conseil d’administration de l’UGAB ont pris part à une série de réunions avec la nouvelle direction politique d’Arménie. Ils ont rencontré le Président arménien Armen Sarkissian, le Premier ministre Nicol Pashinyan, le Président de l’Assemblée nationale Ara Babloyan ainsi que les ministres des Affaires Etrangères, de la Défense, de la Diaspora, de l’Education et de la Science ainsi que le Président de la Banque Centrale. Monsieur Setrakian s’est également entretenu avec Sa Sainteté Karekin II, Catholicos et Patriarche Suprême de tous les Arméniens.

Selon le Président Setrakian, « s’entretenir avec tant d’officiels et de hauts fonctionnaires, abordant ainsi l’ensemble des sujets afférents aux affaires nationales, fut indispensable à notre compréhension de l’agenda du nouveau leadership et à l’identification de domaines d’intérêt mutuels. Ce fut également l’occasion de partager avec eux la vision de l’UGAB, forte d’un engagement renouvelé pour la nation arménienne, où qu’elle soit, grâce à la diversité de ses programmes et de ses projets ». Il a souligné « la productivité de ces dialogues, inspirant de nouvelles initiatives et élargissant la portée de notre coopération dans des domaines aussi fondamentaux que l’éducation, le développement socio-économique et la culture ». Pour lui, ces entretiens ont renforcé et valorisé les relations entre l’Arménie et la diaspora, qui donnent à l’Arménie « son statut unique, dotée d’une République souveraine et forte d’une Nation mondiale »

Les membres du gouvernement ont quant à eux exprimé leur reconnaissance à l’endroit de l’UGAB, pour son dévouement à l’égard du peuple arménien et son soutien dans la construction de bases solides pour la prospérité et le bien-être de notre Nation.

Lors de son entretien avec le Catholicos, monsieur Setrakian a réaffirmé son soutien à l’œuvre de l’Eglise dans sa « défense des valeurs de notre Nation et du pays » déclarant que l’UGAB « continuerait à renforcer les programmes communs, tout en développant de nouvelles voies de coopération avec l’Eglise ». Le Président de l’UGAB a également souligné l’importance de tenir nos compatriotes informés des nombreuses actions sociales, éducatives et humanitaires menées par l’Eglise, réitérant l’idée selon laquelle le gouvernement et l’Eglise ont tous deux un rôle singulier et complémentaire à jouer pour rapprocher notre peuple des idéaux et des valeurs intemporelles qui distinguent les Arméniens de part le monde.

18 juin 2018
UGAB France
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« NOUS DEMANDONS A L’ETAT D’ISRAËL DE RECONNAITRE LE GENOCIDE DES ARMENIENS » (04/06/2018)
Dans une tribune au « Monde », un collectif de personnalités françaises, dont Beate et Serge Klarsfeld, Pascal Bruckner et Marek Halter, appelle le gouvernement israélien à surmonter l’obstacle des relations avec la Turquie et à accomplir un geste qui relève d’une éthique des relations internationales.
Tribune. En 1915-1916, un génocide majeur fut perpétré en Anatolie par le gouvernement Jeune-Turc sur la population arménienne de l’Empire ottoman. Un million et demi d’hommes, de femmes et d’enfants furent exterminés par épuisement lors de marches de la mort dans le désert, par assassinats multiples, viols systématiques ou inanition, des milliers d’enfants étant capturés et convertis de force.

Rescapés, diplomates étrangers, soldats allemands et même — on l’oublie trop souvent — juges turcs au début des années 1920, d’innombrables personnes ont livré témoignage de ce crime de masse que les historiens authentifièrent rapidement et dont s’inspirèrent les juristes internationaux dans leurs travaux sur les crimes contre l’humanité.

Soutien ancien de l’opinion publique israélienne
Nous, militants de la mémoire et du combat antinégationniste, observons avec intérêt la forte progression du nombre de députés au Parlement israélien favorables à la reconnaissance du génocide des Arméniens ; trois (sur cent vingt) en 2000, trente en 2010, une majorité sans doute à présent, y compris le président de la Knesset, l’ancien refuznik [dissident soviétique] Yuli Edelstein.
Cette évolution positive, qui traduit un soutien populaire déjà ancien de l’opinion publique israélienne, doit pousser l’exécutif israélien à cesser de tergiverser et à en prendre acte par-delà les considérations économiques ou diplomatiques ; dans les relations internationales, un impératif moral au moins doit prévaloir : le rejet catégorique des génocides et de leur négation.
Parce qu’il est le pays qui recueillit la majorité des rescapés de la Shoah, parce qu’il a bâti et abrite le plus considérable musée-mémorial dédié à un génocide, parce qu’il a reconnu le génocide des Tutsis rwandais de 1994, nous demandons à l’Etat d’Israël de reconnaître officiellement — aux côtés de nombreux autres Etats, eux aussi démocratiques — le génocide des Arméniens.

Les signataires : Benjamin Abtan, président de l’association antiraciste EGAM ; Séverine Benayoun, avocate ; Pascal Bruckner, philosophe ;Alain David, philosophe ; Frédéric Encel, fondateur et animateur des Assises antinégationnistes ; Marek Halter, écrivain ; Pierre Fraidenraich, journaliste ; Valérie Hoffenberg, consultante ; Emmanuelle Hoffman, avocate ; Valérie Igounet, historienne ; Marcel Kabanda, président d’Ibuka-France ; Arno Klarsfeld, avocat ; Beate et Serge Klarsfeld, dirigeants de l’Association des fils et filles de déportés juifs de France ;Benjamin Orenstein, rescapé de la Shoah, président de l’Amicale des déportés d’Auschwitz-Birkenau ; Richard Prasquier, ancien président du CRIF ; Gérard Rabinovitch, directeur de l’Institut européen Emmanuel-Levinas ; Rudy Reichstadt, fondateur et directeur de Conspiracy Watch ;Anne-Marie Revcolevschi, fondatrice du Projet Aladin et ancienne directrice générale de la Fondation pour la mémoire de la Shoah ;Dominique Sopo, président de SOS-Racisme ; Mario-Pierre Stasi, président de la Licra ; Antoine Spire, journaliste ; Yves Ternon, historien ;Meïr Waintrater, ancien directeur de L’Arche ; Régine Waintrater, psychanalyste.

LE MONDE
Le 04.06.2018
https://www.lemonde.fr/idees/article/2018/06/04/nous-demandons-a-l-etat-d-israel-de-reconnaitre-le-genocide-des-armeniens_5309391_3232.html
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LA PÉNICHE ANAKO EST SOULAGÉE (21/05/2018)
La Péniche Anako restera amarrée sur le Bassin de la Villette ! Leurs programmes continuent en mai et en juin. Au mois de juillet, ils seront à Aulnay-sous-Bois et à partir du mois d’août 2018, ils seront à leur nouvel emplacement, au Quai de la Loire, tout près du cinéma.

Un rappel : Anako fut l’un des douze derniers survivants d’un grand peuple d’Amazonie. Il symbolise à lui seul l’importance qu’il y a à nous mettre à l’écoute des peuples et de leurs diversités culturelles, indispensables à l’équilibre de la famille humaine dans son ensemble. Passerelle entre les cultures des peuples du monde et les générations, insolite et conviviale, la Péniche Anako est une invitation au voyage et à la rencontre de l’autre au fil des chemins non balisés. Grands témoins, cueilleurs de mémoires ou nomades passionnés, tous vous invitent à les rejoindre sur la Péniche Anako pour donner voix à l’oubli. Monter à bord pour naviguer vers l’autre, c’est déjà s’éloigner du quai figé du quotidien pour partager une part essentielle de l’existence… Et si on embarquait ?

La Péniche Anako est mise à la disposition du public par "Le Comité de secours pour la Croix Rouge Arménienne" (CSCRA). C'est une association à but non lucratif, fondée par des médecins, avocats et autres durant les années 1920, pour venir en aide aux rescapés du génocide de 1915 et autres réfugiés. Le CSCRA détenait, pendant plusieurs années, un bureau et un dispensaire, dans le 8e arrondissement, à Paris, ainsi qu’un centre de vacances en Normandie assurant des œuvres à la fois sociales et culturelles, qu’elle avait revendu avant acquérir la Péniche en 2009.

Aux œuvres sociales du Comité de Secours pour la Croix Rouge Arménienne s’ajoute une vocation culturelle. Le CSCRA a organisé de nombreuses manifestations culturelles, notamment des matinées artistiques dans le Grand Amphithéâtre de la Sorbonne, de 1954 à 1967. Une troupe théâtrale d’Arménie a effectué une tournée en France, sous l’égide du CSCRA. Des musiciens et chanteurs lyriques, en provenance d’Arménie ont également été reçus. En dernier lieu, des projections cinématographiques et des concerts de musique classique et instrumentale traditionnelle ont été organisés ainsi qu’un bal annuel, au titre des œuvres sociales, à l’Espace Cardin durant de nombreuses années.

Le CSCRA, poursuit aujourd’hui ses œuvres sociales et culturelles notamment en mettant à disposition symboliquement la Péniche à l’association « Les Amis de la Péniche Anako » qui a repris le projet initié par Patrick Bernard d’une péniche des peuples et cultures du monde, doublé d’un centre culturel arménien.
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AMNESIE INTERNATIONALE SOUTIENT LE PROJET "LES RACINES DU MAL, DU GENOCIDE DES ARMENIENS A AUSCHWITZ " (18/05/2018)
"Amnésie Internationale" a choisi d’être partenaire du projet de Mathieu et Anna Zeitindjioglou : “Les racines du mal, du génocide des Arméniens à Auschwitz”, un projet de film engagé, pour décrypter les liens entre ces deux génocides et comprendre l’importance du « travail de mémoire ». Le film fait écho au documentaire « Le Fils du marchand d’olives », sorti en 2011, et tourné par le même réalisateur, Mathieu Zeitindjioglou.
Pour produire ce film important qui sort des sentiers battus, Mathieu Zeitindjioglou a lancé, le 17 avril dernier, une campagne de financement participatif sur la plateforme de KissKissBankBank, qui se terminera le 31 mai prochain.
Votre participation sera importante pour réaliser ce film de manière indépendante, en minimisant les financements extérieurs.
Il reste moins de 3 semaines pour soutenir la campagne. Nous espérons que ce projet suscitera votre intérêt et que vous aurez à cœur, à l’instar de notre association, d’y apporter votre soutien. Nous comptons sur vous tous.

Pour soutenir le projet cliquez sur le lien https://www.kisskissbankbank.com/les-racines-du-mal
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LES CROIX DE SECOURS ARMÉNIENNES SALUENT LE MOUVEMENT PACIFIQUE DU PEUPLE D'ARMÉNIE (17/05/2018)
Les Croix de secours arméniennes félicitent le mouvement pacifique du peuple arménien pour un pays plus juste et démocratique ; consciente des souhaits du peuple, l’Assemblée nationale a élu un Premier ministre.

Depuis la longue et difficile lutte de libération commencée sur les restes désespérés d’une nation opprimée, il y a 100 ans et par une belle journée du mois de mai 1918, s’élevait la toute première République souveraine d’Arménie, dont le premier centenaire sera honoré et célébré cette année par les Arméniens du monde entier.

Un siècle plus tard, sous le ciel lumineux et printanier de l’Arménie indépendante, par une «Révolution de Velours» victorieuse et populaire revendiquant un régime juste et représentatif, le peuple arménien, à l’unisson, a choisi pour leader, Nikol Pashinyan au poste de Premier ministre. Vox Populi, vox Dei.

Les Croix de Secours arméniennes, nées il y a un siècle de la même lutte de libération, et fidèle à son slogan « Avec le Peuple, Pour le Peuple » depuis près de onze décennies de service dévoué, félicite le Premier ministre nouvellement élu de la République d’Arménie, lui souhaitant le succès dans tous les efforts nécessaires pour parvenir à un avenir sûr, pacifique et prospère pour l’Arménie et pour les Arméniens, partout dans le monde.

Comme toujours, les Croix de secours arméniennes, avec leurs structures mondiales et leurs membres dévoués, restent attachées au progrès et au bien-être de notre patrie renaissante et fidèle à sa devise, toujours avec et pour le peuple.

Paris, le 17 mai 2018
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L'UGAB FÉLICITE NICOL PASHINYAN À L'OCCASION DE SON ÉLECTION COMME NOUVEAU PREMIER MINISTRE DE LA RÉPUBLIQUE D'ARMÉNIE (08/05/2018)
L'Union Générale Arménienne de Bienfaisance (UGAB) transmet ses félicitations à Nicol Pashinyan à l’occasion de son élection comme Premier ministre de la République d’Arménie. Son arrivée au pouvoir se réalise dans le cadre d’un espoir renouvelé et d’une vision inspirée du peuple arménien, marquée par le dynamisme engendré par l’engagement civique de notre peuple. Alors que l’Arménie ouvre un nouveau chapitre dans l’exercice de sa gouvernance avec un système parlementaire, le potentiel d’un changement constructif avec un esprit d’unité nationale promet une nouvelle ère de prospérité à notre portée.

Le Premier ministre Pashinyan assume aujourd’hui l’immense responsabilité d’établir un ordre du jour des priorités nationales et de gérer les affaires de l’Etat, dans tous ses aspects. L’étendue de ces responsabilités l’appelle à surmonter les défis et erreurs du passé tout en sauvegardant les progrès accomplis durant 27 ans d’indépendance de l’Arménie.

L’UGAB souhaite plein de succès au Premier ministre Pashinyan. Nous espérons établir une relation solide et constructive avec lui et les membres de son cabinet, car nous sommes tous déterminés à œuvrer pour le bien être du peuple arménien.

Dans la lignée de son engagement pour la prospérité de la Nation arménienne, depuis plus de 112 ans, l’UGAB est prête à collaborer avec le nouveau gouvernement dans le but de servir les intérêts de notre Nation en Arménie comme en Diaspora. Elle continuera à le faire à travers ses programmes dans les domaines éducatifs, culturels, économiques et humanitaires aussi longtemps que possible.

L’UGAB réaffirme que pour elle, seule une étroite coopération entre toutes les branches du gouvernement ainsi qu’avec l’Eglise, permettra de mieux servir les intérêts de notre Nation et de son peuple.
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COMMUNIQUÉ DU PARTI SOCIAL-DÉMOCRATE HENTCHAKIAN (19/04/2018)
Le parti Social-Démocrate HENTCHAKIAN est profondément préoccupé par les récents événements en Arménie. Le PSDH, qui protège le droit des citoyens à manifester pacifiquement, déclare :

L'écrasante majorité des manifestants, en particulier les jeunes, veulent voir des réformes concrètes et rapides pour renverser le climat existant dans le pays.
Il est impératif de mener des réformes drastiques dans le pays.
Le recours éventuel à la force disproportionnée contre les manifestants pacifiques est non seulement condamné comme une violation grave du droit constitutionnel, mais peut aussi entraîner une aggravation de l'atmosphère actuelle.
Afin de résoudre la crise politique interne, il est nécessaire d'utiliser des moyens politiques pour arriver à un consensus entre les différentes organisations politiques.
Le parti Social-Démocrate HENTCHAKIAN a toujours dénoncé l'injustice sociale dans le pays, la convergence des affaires avec le système de gouvernance et la stratification des classes des riches et des pauvres dans la société, qui ont provoqué les tensions auxquelles nous assistons aujourd'hui.

Nous sommes convaincus que le renforcement des droits civils et l'exigence de changements devraient conduire à la formation d'une société plus juste et protectrice.

A Erevan,
le 19/04/2018
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NOR ACHOUGH : NOUVEAU GROUPE DE MUSIQUE TRADITIONNELLE ARMÉNIENNE SUR LYON (17/03/2018)
Création d'un nouveau groupe de musique traditionnelle arménienne sur Lyon NOR ACHOUGH, dirigé par Mr Agop Boyadjian (initiateur de la musique traditionnelle dans la région Rhône Alpe depuis plus de 30 ans ). C'est dans un esprit de partage et transmission que cette formation modulable (entre 4 et 7 musiciens) a décidé de revenir à l'essence même de cette musique qui ne doit pas rester dans son écrin mais s'ouvrir aux autres et notamment aux jeunes (école de musique). La composition de ce groupe permet de ne pas dénaturer les oeuvres interprètées.
L'ensemble Nor Achough a participé à de nombreuses manifestations depuis sa création notamment :
-> Salon du Livre à Genève 2016
-> Festival Arta Sacra septembre 2017
-> Auditorium de Villefranche Avril 2017
-> Bibliothèque de la Part Dieu 2018
-> Université Catholique Lyon Jubilé des Pères Meghitaristes 2018 à Venir -> Nuit d'Eté Juin 2018 à Villefranche
-> Enregistrement d'un album 2018

Nor Achough est présent sur les réseaux sociaux : Facebook : https://www.facebook.com/norachough/?ref=bookmarks

Nor Achough - Home | Facebook
www.facebook.com. Nor Achough, Lyon. 1,611 likes · 40 talking about this. Ensemble de musiques et chants traditionnels arméniens dont l'objectif est de diffuser et de...

http://www.norachough.com
NOR
ACHOUGH - Nouveau Troubadour

Rens. : 06 20 36 92 82 > Agop Boyadjian
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"PAREV AREV" EN CADEAU (20/12/2017)
Chers amis, Voici le cadeau de Nouvel An de "parev arev" : Djidjoz'e, pour les enfants, petits et grands, de notre petit monde... Que la nouvelle année soit pleine de fleurs...

https://youtu.be/a6FGnICxaw8 (le dessin animé, 8 minutes)
https://www.facebook.com/parev.arev/videos/384123762016384/ (le dessin animé et les traductions du texte en français et en anglais)

Le film a pu être réalisé grâce au concours financier des Fondations Calouste Gulbenkian et EBFA. Nous espérons que vous partagerez ce film dans vos cercles d'amis, ainsi que dans vos écoles et ateliers, afin que notre monde s'emplisse de fleurs ...
Les retours des enfants sont les bienvenus (impressions, dessins...) !





l'équipe

Anahid Sarkissian

Maral Kerovpyan

Vahan Kerovpyan
et Djidjoz

https://www.facebook.com/parev.arev/
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LE PRÉSIDENT DE L'ARTSAKH REND HOMMAGE AUX DONATEURS ET BÉNÉVOLES DU PHONÉTHON ARMÉNIEN (19/11/2017)
1,23 million d'€ recueillis en 4 jours
Le Phonéthon européen, organisé par le Fonds Arménien, s'est clos ce dimanche 19 novembre 2017 à 20h en présence du Président de la République d'Artsakh, Bako Sahakian, qui a tenu ainsi à rendre hommage aux donatrices, donateurs et bénévoles de cette grande collecte humanitaire. Les projets réalisés en Artsakh grâce aux Phonéthons (reconstruction, centres communautaires, écoles, équipements sportifs, dispensaires, etc.) ont substantiellement contribué au relèvement du niveau de vie de la population, a souligné le président Sahakian.
Grâce aux appels téléphoniques de près de 600 bénévoles, 1,23 million d'€ ont été récoltés en promesses de dons dans quatre pays - Allemagne, France, Grèce, Suisse - auprès des 48 000 familles et entreprises. Ce résultat est en légère baisse par rapport au Phonéthon 2016, mais il ne tient pas compte des dons à venir et peut donc changer dans les jours prochains.
Près de 1 500 nouveaux donateurs se sont joints à ceux des années précédentes, en dépit des incertitudes économiques, portant le nombre total d'entreprises et de familles donatrices à 9 900.
Les sommes recueillies en France lors du Phonéthon 2017 ont trois destinations principales : l'introduction de l'énergie solaire en Artsakh, l'extension du projet agropastoral du Tavush et l'aide aux PME et PMI qui redémarrent leurs activités à Alep. Le Fonds Arménien remercie tous ses donatrices, donateurs et bénévoles. Le Phonéthon continue après le 19 novembre. Il est possible de faire des dons via le site internet www.fondsarmenien.org ou par téléphone : N° Azur (coût d'un appel local) 0810 24 24 24, jusqu'au 15 janvier 2018.
Les appels ont été émis à partir de 4 centres (Paris, Lyon, Marseille, Toulouse). Le Fonds Arménien construit principalement des infrastructures en Arménie et en Artsakh (routes, écoles, dispensaires et hôpitaux, réseaux d'eau potable, d'irrigation, de gaz et d'électricité, agriculture et élevage...) indispensables au développement socioéconomique des populations locales.

Paris, le 19 novembre 2017
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LA STÈLE DE VIENNE (ISÈRE), DÉDIÉE AUX VICTIMES DU GÉNOCIDE DES ARMÉNIENS, À NOUVEAU SOUILLÉE (03/11/2017)
Communiqué du Collectif des Associations Arméniennes de Vienne

14 ans après (c'était en avril 2003) la stèle de Vienne (Isère), dédiée aux victimes du Génocide des Arméniens, a de nouveau été souillée.
En effet, deux de ses faces ont été recouvertes de tags injurieux et orduriers.
Le Collectif des Associations Arméniennes de Vienne condamne avec la plus grande fermeté cet acte lâche et immonde, et a décidé
de porter pliante contre X.
Il n'y a, dans le coeur de chaque Arménien, ni haine, ni désir de vengeance, mais rien, ni personne ne pourra les arrêter dans leur
lutte pour le Droit, la Justice et la Vérité.
En profanant ce monument, ce n'est pas seulement la mémoire des victimes de 1915 qui est atteinte, mais aussi celle des nombreux
Arméniens morts pour la France au cours des deux guerres mondiales, et auxquels cette stèle rend aussi hommage.
Cet acte de vandalisme, qui s'inscrit dans la longue et triste suite des profanations perpétrées ces dernières années en France, vient
nous rappeler combien le long combat, pour la mémoire et contre le négationisme, reste d'actualité et appelle une réponse ferme des autorités de notre pays.
Vienne, le 3 novembre 2017
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ANNONCE DE LA CÉRÉMONIE DE REMISE DU PRIX AURORA 2018 ET DE LA 3e ÉDITION ANNUELLE DES DIALOGUES AURORA (13/07/2017)
L'Arménie accueillera les événements liés au week-end annuel de l'Initiative Humanitaire Aurora du 8 au 10 juin 2018.

EREVAN, ARMENIE, 13 juillet 2017 – L'initiative Humanitaire Aurora a annoncé aujourd'hui que la cérémonie du Prix Aurora for Awakening Humanity 2018, les Aurora Dialogues et le week-end d'événements liés se tiendront du 8 au 10 juin 2018 en Arménie. Des humanitaires distingués, des universitaires, des philanthropes, des défenseurs des droits de l'Homme, des représentants de gouvernement, des journalistes et des chefs d'entreprises du monde entier se réuniront dans le but de galvaniser les actions pour relever les défis humanitaires les plus urgents d'aujourd'hui et pour célébrer la meilleure part de l'humanité.
Le temps fort du week-end sera la remise du troisième Prix annuel Aurora d’1,1 million de dollars, un prix humanitaire mondial accordé à une personne pour l'impact exceptionnel de ses actions sur la préservation de la vie humaine et le progrès des causes humanitaires. Le lauréat est invité à partager 1 million de dollars avec des organisations qui ont inspiré son travail.

L'initiative Humanitaire Aurora a été fondée en mémoire des survivants du génocide des Arméniens et en l'honneur de leurs sauveurs par les descendants des survivants qui souhaitent démontrer leur reconnaissance par l'action.

«Nous sommes satisfaits de pouvoir le faire en leur mémoire et de sensibiliser le public aux atrocités humanitaires qui se produisent dans le monde entier en récompensant ceux qui œuvrent à lutter contre ces maux de manière substantielle et en prenant un grand risque personnel», a déclaré le co-fondateur de l’Initiative Humanitaire Aurora, Ruben Vardanyan. « En tant que pays qui a prospéré malgré les atrocités subies dans le passé, l'Arménie émerge comme un centre mondial de la réflexion, de la discussion et de l'action humanitaires. En accueillant cet important week-end d'événements à nouveau l'année prochaine, l'Initiative Humanitaire Aurora cherche à continuer à exprimer la Gratitude en action en aidant les personnes les plus vulnérables d'aujourd'hui ».

Le week-end des événements en marge du Prix Aurora 2018 mettra sous les projecteurs les Dialogues Aurora, une plateforme internationale pour les universitaires et praticiens qui explorent et débattent les défis humanitaires. La conférence cherchera à mieux comprendre les problèmes, à analyser les leçons tirées du passé et à encourager une action innovante dans le présent pour favoriser un avenir meilleur. Un calendrier des événements et des informations supplémentaires sur le calendrier 2018 Dialogues Aurora et Prix Aurora seront disponibles dans les mois à venir sur www.auroraprize.org.

Le dépôt des candidatures est maintenant ouvert pour le Prix Aurora 2018. Les dépôts de candidatures publiques seront acceptées jusqu'au 8 septembre 2017 à l'adresse suivante : https: //auroraprize.com/fr/prize/detail/nominatenow.

Le chanteur et auteur-compositeur Charles Aznavour a annoncé le lauréat du Prix Aurora 2017 – le Dr. Tom Catena - lors de la cérémonie du 28 mai à Erevan, en Arménie. En tant que deuxième lauréat du Prix Aurora, le Dr Catena a reçu 100 000 dollars de gratitude pour son service dévoué en tant qu’unique chirurgien opérant dans la région de Nuba au Soudan ravagée par la guerre et la famine.
En plus du prix de 100 000 $ attribué au Dr Catena pour ses efforts désintéressés, 1 million de dollars a été décerné aux organisations de son choix, dont la Fondation africaine pour les soins missionnaires (African Missionary Healthcare Foundation - AMHF), le Conseil de la mission médicale catholique (CMMB) et Aktion Canchanabury. Ces organisations, à leur tour, continueront d'offrir de l'aide aux populations vulnérables et victimes, ce qui prolongera le cycle du don.
Le Comité de Sélection du Prix Aurora comprend les lauréats du Prix Nobel Oscar Arias, Shirin Ebadi et Leymah Gbowee; l’ancienne présidente de l'Irlande Mary Robinson; la militante des droits de l'Homme Hina Jilani; l’ancien ministre des Affaires étrangères de l'Australie et président émérite de l’International Crisis Group, Gareth Evans; l’ancien président du Mexique Ernesto Zedillo; le président de la Carnegie Corporation de New York Vartan Gregorian; et l'acteur oscarisé et l'humanitaire George Clooney. Le regretté Prix Nobel de la paix Elie Wiesel a été le coprésident inaugural du Comité de sélection.


A propos du Prix Aurora for Awakening Humanity

Au nom des survivants du génocide des Arméniens et en témoignage de reconnaissance envers leurs sauveurs, un lauréat du Prix Aurora sera honoré chaque année entre 2015 et 2023 (en mémoire de la période de huit années pendant laquelle s’est déroulée le génocide arménien entre 1915 et 1923) d'une subvention de 100 000 dollars. Il (ou elle) aura l'opportunité unique de prolonger le cycle du don en proposant des organisations ayant inspiré son action pour un prix d'un million de dollars. Les récipiendaires seront distingués en raison de l'impact exceptionnel de leurs actions en termes de protection de la vie humaine et de progrès des causes humanitaires.
 
Le Comité de Sélection du Prix Aurora comprend les Prix Nobel Oscar Arias, Shirin Ebadi et Leymah Gbowee; l'ancienne présidente de la République d'Irlande Mary Robinson; la militante des droits de l'homme Hina Jilani; l'ancien ministre australien des Affaires étrangères et président émérite de l'International Crisis Group Gareth Evans; l’ancien président du Mexique, Ernesto Zedillo; le président de la Carnegie Corporation de New York Vartan Gregorian; et l'acteur oscarisé et humanitaire George Clooney.

Le dépôt des candidatures pour le Prix Aurora 2018 est maintenant ouvert jusqu'au 8 septembre 2017. Les candidatures peuvent être déposées via le portail en ligne sur www.auroraprize.com/fr/prize/detail/nominatenow.


Au sujet de l'Initiative Humanitaire Aurora
 
Créée au nom des survivants du génocide des Arméniens et en gratitude envers leurs sauveurs, l’Initiative Humanitaire Aurora cherche à mettre en valeur les sauveurs des temps modernes qui font don de la vie et de l’espoir à ceux qui ont un besoin urgent d’une aide humanitaire élémentaire. Ces mêmes sauveurs poursuivent le cycle de donation au plan international. L’Initiative Humanitaire Aurora est la gratitude en action.  Elle est engagée pour huit ans (de 2015 à 2023 en mémoire des huit années correspondant au déroulement du génocide arménien de 1915 à 1923) afin de soutenir et promouvoir des projets qui répondent aux besoins des personnes les plus démunies et en détresse et qui le font en prenant de grands risques. Tout cela est réalisé à travers divers programmes de l’Initiative : le Prix Aurora for Awekening Humanity, les Dialogues Aurora, l’Index Humanitaire Aurora, les Projets Gratitude Aurora et l’Initiative 100 LIVES. L’Initiative Humanitaire Aurora est le fruit de la vision des philanthropes Vartan Gregorian, Noubar Afeyan et Ruben Vardanyan qui pour cette seconde année ont déjà été rejoints par plusieurs dizaines de donateurs et de partenaires. L’Initiative accueille tous ceux qui s’engagent envers notre humanité commune.  
 
L’Initiative Humanitaire Aurora est représentée par trois organisations - Aurora Humanitarian Initiative Foundation, Inc. (New York, USA), la 100 Lives Foundation (Genève, Suisse) et la Fondation IDeA (Erevan, Arménie). Plus d’information est disponible sur www.auroraprize.com.
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L’UGAB EUROPE LANCE UNE PÉTITION EN FAVEUR D’UNE AIDE DE L'UE À LA POPULATION DU NAGORNO-KARABAKH (08/06/2017)
Bruxelles, 08/06/2017 - L'UGAB Europe lance une pétition demandant à l'Union européenne et aux organisations d'aide européennes d’établir un contact avec la population du Nagorno-Karabakh. Plus de 50 intellectuels, politiques, représentants de la société civile et artistes de différents pays européens soutiennent déjà cette pétition.

Le Nagorno-Karabakh (NK) est une région montagneuse du Sud Caucase où habitent 150 000 personnes. C’est l’un des Etats non-reconnus internationalement à avoir émergé de l’effondrement de l’Union soviétique en 1991. La République d’Azerbaïdjan prétend à la souveraineté sur ce territoire.

Depuis plus de 20 ans, les habitants de ce petit territoire vivent dans l’isolement et sous la menace d’une reprise des hostilités, ce qui leur cause des difficultés considérables. La population connaît également le taux d’accidents dus aux mines antipersonnel le plus élevé au monde.

La politique de l’UE à l’égard du Nagorno-Karabakh est unique en son genre. Contrairement aux autres territoires non-reconnus, comme Chypre du nord, l’Abkhazie ou la Transnistrie, qui reçoivent une aide substantielle, le Nagorno-Karabakh ne bénéficie d’aucune aide de l’UE.

"Nous appelons tous ceux qui croient en l’Europe à signer cette pétition », explique Nadia Gortzounian, Présidente de l'UGAB Europe . « Nous sommes prêts à travailler avec les institutions européennes ainsi qu'avec les ONG internationales pour trouver les moyens de répondre aux besoins de la population civile du Haut-Karabakh ».

Malgré son isolement et les difficultés quotidiennes, le Nagorno-Karabakh réalise des efforts considérables en vue d’y promouvoir des institutions démocratiques et d’y renforcer la société civile.

L'UGAB Europe a également publié une vidéo et un dossier d'information destinés à expliquer pourquoi l’UE doit être présente au Nagorno-Karabakh.

La pétition peut être signée en ligne sur : http://change.org

La
vidéo peut être visionnée sur : Pour une présence européenne au Nagorno-Karabakh

Pour plus d'informations, visitez la page de campagne de AGBU Europe

Suivez nous sur Facebook pour soutenir la campagne


L'UGAB Europe (www.agbueurope.eu) coordonne et développe les activités paneuropéennes de l'Union générale arménienne de bienfaisance (www.agbu.org). Créée en 1906, l’UGAB est la plus grande organisation arménienne à but non lucratif au monde. L'UGAB Europe gère de nombreux programmes dans les domaines de la recherche académique, de la préservation et de la promotion du patrimoine, de l'éducation et de la culture, ainsi que de sensibilisation et de formation au leadership.


Pour plus d'information, veuillez contacter :
nicolas.tavitian@agbueurope.eu
celine.gulekjian@agbueurope.eu
+32 474 95 97 07
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MISSION ARTSAKH LIBRE - NAZARPEK (18/05/2017)
Mission Artsakh Libre. Lors de la guerre des 4 jours d’avril 2016, Nazarpek s’est rendu sur la ligne de front en Artsakh afin de venir en aide matériellement et moralement à nos soldats qui se battes pour préserver notre intégrité nationale.
Cette année, fin aout 2017, les jeunes de Nazarpek y retournent. Nous sollicitons votre participation en faisant un don sur le lien ou en appelant le numéro de téléphone ci-dessous, afin que cette mission soit aussi réussie que celle de l’année dernière.

https://www.leetchi.com/c/mission-artsakh-libre-2
Sevag Sarikaya - président de Nazarpek : 06 13 90 09 45.
Les jeunes de NAZARPEK n’hésitent pas à se rendre au front pour apporter du matériel en main propre et montrer à nos soldats que la diaspora arménienne se mobilise. Les jeunes de NAZARPEK compte sur vous afin d’apporter un maximum de biens utiles (sac de couchage, jumelles, lunettes nocturnes, drones…).

Merci de votre soutien,
NAZARPEK
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ARMENIE, TERRE DE VIE 2017 (28/02/2017)
Vous souhaitez participer à un projet humanitaire unique en Arménie avec un groupe de 30 jeunes ?

Rejoignez la quatrième édition du projet de l'UGAB Jeunes Paris "Arménie, Terre de Vie 2017", du 29 juillet au 20 août 2017 !

Arménie, Terre de Vie, créé par de jeunes volontaires de l'UGAB Jeunes Paris, a plusieurs objectifs :
- découvrir l’Arménie et la culture arménienne
- participer activement à la reconstruction de l’Arménie
- encourager la jeunesse locale
- apporter une aide concrète à la population dans le besoin

Les actions d’Arménie, Terre de Vie 2017 se dérouleront cette année sur trois semaines dans la région du Tavush. Les week-ends seront réservés pour les découvertes culturelles de la région et de Yerevan. Une semaine supplémentaire facultative à Yerevan est proposée à chaque bénévole pour visiter la capitale du pays, et les différents sites historiques du 20 au 27 août.

Envoyer votre dossier à : m.ian@ugabfrance.org (mailto:m.ian@ugabfrance.org)
Accompagné d'un CV et d'une
lettre de motivation en béton!

Places limitées aux plus motivés !!!

Cliquez-ici pour télécharger le dossier de pré-candidature ! (https://gallery.mailchimp.com/99ef480bfd5e82b7981b44ff9/files/8384c635-d714-4e28-b403-9b06dd05b4b8/Fiche_de_pre_candidature_ATDV_2017.pdf)
Voir le film "Arménie, Terre de Vie 2015" (https://vimeo.com/145465534)

UGAB Paris
118 rue de Courcelles
75017 Paris
humanitaire@ugab-jeunes.fr
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PROGRAMME D'ÉTUDES ARMÉNIENNES (20/02/2017)
Qui nous sommes
Le Programme des Études Arméniennes est une institution académique basée à Londres dont l'objectif est de promouvoir la langue arménienne occidentale et les études arméniennes au Royaume-Uni, en Europe, et à travers le monde. Cette année 2017 sera le 5e anniversaire de sa fondation, et nous lancerons un programme spécial d'événements afin de marquer l'occasion.

Histoire
Conscient des lacunes concernant la promotion des études arméniennes, nous nous sommes engagés dans le but d'étendre la portée des Études Arméniennes à des niveaux académiques supérieurs, et nous nous sommes basés à Londres, une métropole du monde universitaire, précisément afin d'atteindre cet objectif. Depuis sa fondation en 2012, le Programme des Études Arméniennes organise des cours de langue arménienne occidentale pour des étudiants de niveau élémentaire, intermédiaire, et avancé. Le Programme organise également des événements académiques tels que des conférences et des débats, et a récemment commencé à offrir, en été, des cours intensifs de langue arménienne à trois niveaux dura nt un mois.

Perspective
La perspective que nous poursuivons est celle de créer une institution qui s'occupe des besoins intellectuels et culturels des communautés arméniennes à travers le monde, et cette approche internationale est ce qui nous pousse à maintenir une forte présence en ligne. Nous sommes résolus à promouvoir les Études Arméniennes au sein mais aussi en dehors de ces communautés, et à établir un lien non seulement entre les communautés arméniennes d'Europe, mais aussi entre chaque communauté et les spécialistes dans des domaines qui concernent les Arméniens. En même temps, nous faisons la promotion d'études concernant les minorités en général, considérant que ceci est un domaine qui nous intéresse.

Les objectifs suivants sont fondamentaux pour le Programme des Études Arméniennes:
1. Promouvoir la langue arménienne occidentale
2. Préserver, relater et promouvoir la culture et la mémoire arméniennes
3. Promouvoir les Études Arméniennes dans les cercles académiques à Londres et autres métropoles globales

Vers l'avant
Ce programme est un projet en évolution; nous nous acharnons à surmonter les obstacles auxquels nous faisons face afin d'atteindre nos objectifs. L'année dernière, nous avons atteint une étape très importante dans notre histoire en introduisant la rationalisation de nos lettres et bulletins ainsi que des enregistrements vidéo à tous nos événements publics. Nous avons d'autre part commencé à fournir des traductions en arménien, en français, en espagnol, en russe, et en turc, des rapports d'événements que nous produisons afin d'aider ceux qui ne connaissent pas nécessairement la langue.
Le but ultime du Programme est de fonder une institution d'enseignement supérieur qui, en plus d'enseigner et de promouvoir la langue arménienne occidentale et d'organiser des événements publics qui intéresseront des Arméniens, étendra sa portée afin d'y inclure aussi l'enseignement de la littérature, de l'histoire, et de la culture arméniennes. Finalement, nous souhaitons fournir de l'enseignement et décerner des diplômes pour les Études Arméniennes et d'autres sujets reliés, comme par exemple des Études de la Diaspora ou des Études de l'Empire Ottoman. En plus, nous avons d'autres projets en chantier. Le Programme des Études Arméniennes continue à s'étendre et à s'accroître, ainsi que le nombre de ses partisans.

Nos principes
Le Programme des Études Arméniennes est une institution entièrement responsable et transparente. Servant les communautés arméniennes de la Diaspora, le Programme reconnaît l'importance de demeurer académique et impartial et a maintenu depuis sa fondation son statut indépendant, non-politique, et séculaire. Par contre, nous n'hésitons pas à discuter de tout sujet dans un cadre académique; nous soulevons des questions politiques dans un environnement savant tout en s'abstenant de soutenir tout entité politique ou idéologique.
Nous avons hâte de vous accueillir dans un de nos cours ou à un de nos futurs événements à Londres ou ailleurs. Dans le cas où vous ne pouvez pas vous présenter à nos événements en personne, vous trouverez des enregistrements ainsi que des rapports en ligne à www.progarmstud.org.uk/lectures/lecture-blog, et vous pouvez vous tenir au courant des choses en nous joignant sur Twitter et Facebook: vous nous trouverez à @ProgArmStud ou facebook.com/progarmstud.

Nous devons notre reconnaissance et éternelle gratitude à la Fondation Calouste Gulbenkian pour le soutien conséquent qu'elle nous a apporté depuis le lancement du Programme.
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L’ACE DÉNONCE LA CENSURE DU CONSEIL CONSTITUTIONNEL (30/01/2017)
Par sa décision rendue le 26 janvier 2017, le Conseil Constitutionnel a censuré diverses dispositions de la Loi "Egalité et Citoyenneté" que l’Assemblée Nationale avait adoptée le 22 décembre 2016, dont l’article 38 ter visant à réprimer le négationnisme des génocides et crimes contre l’humanité (dans une version déjà édulcorée).

L'Armenian Council of Europe (ACE) prend acte de cette décision sans grande surprise.
Le Conseil Constitutionnel a encore une fois joué sur notre faiblesse : l'absence d'une condamnation du génocide des Arméniens par une juridiction internationale.
D'ailleurs, cet argument revient aussi sans cesse dans la bouche des dirigeants turcs et des négationnistes.
La difficulté pour les Arméniens réside dans le fait que la décision du Conseil Constitutionnel est difficile à contourner car d'une part, elle est incontestable et semble permanente et d'autre part, elle nous impose une reconnaissance par un tribunal international impossible à obtenir de la part des juridictions existantes. Si bien qu'on se retrouve pris au piège de ce vide juridique.
Or, le Conseil Constitutionnel fait de la "politique juridique". C'est-à-dire qu'il prend sa décision dans un premier temps et c'est une fois qu'il a pris sa décision, qu'il réfléchit aux raisons juridiques qu'il va invoquer pour la justifier.
Cette pratique, habituelle au Conseil Constitutionnel, se retrouve au sein du Conseil d'Etat et même de plus en plus à la CEDH.

L'Armenian Council of Europe dénonce "la politique juridique" du Conseil Constitutionnel qui l'éloigne de ce que doit être le rôle d'une juridiction.
L'absence de condamnation du génocide des Arméniens par une juridiction internationale n'est qu'un prétexte derrière lequel se cache le Conseil Constitutionnel.
L'un des moyens de contourner cette décision serait de demander l'appui des gouvernements arménien et français pour mettre en place un tribunal international ad hoc dont la mission serait de se prononcer sur la réalité du génocide et donc de trancher la question arménienne.
Cela donnerait à la reconnaissance du génocide des Arméniens une valeur juridique incontestable, à travers un jugement international à caractère obligatoire et définitif.

Armenian Council of Europe
Paris,
le 30/01/2017
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CRÉATION DE L'UNION DES ARMÉNIENS DE SUÈDE (06/12/2016)
Un événement important dans la vie des Arméniens a eu lieu le 22 Novembre 2016 - le Royaume de Suède par un organisme habilité a officiellement enregistré une nouvelle organisation arménienne – «l’Union des Arméniens de Suède». Ce même jour, en 1920, le 28ème président américain Woodrow Wilson a signé pour le peuple arménien une sentence arbitrale sur les frontières entre la Turquie et l'Etat d'Arménie. Le Président de l'Union des Arméniens de la Suède a été élu député de l'Assemblée nationale (Parlement) de l'Arménie occidentale Sargis Gasparyan fin 2013.

Les objectifs principaux de l ' «Union des Arméniens de Suède» sont:
- D’aider à l'élaboration et à la préservation de la culture nationale, la langue, l'éducation, la tradition, l'accès gratuit à des valeurs culturelles et historiques nationales, la satisfaction des besoins culturels, éducatifs, spirituels, sociaux, juridiques, d'information, et économiques des Arméniens en Suède, en Arménie occidentale et dans le monde ;
- D’aider à la décision finale de la question arménienne, l'unification et de l'unité des Arméniens dans le monde entier pour ses décisions;
- D’aider à la restauration de la justice historique et universelle pour les Arméniens d'Arménie occidentale et la Cilicie;
- D’aider à la reconnaissance et la condamnation internationale du génocide des Arméniens en Arménie occidentale, Cilicie, et l'Empire ottoman dans les années 1894-1923 ainsi que de défendre le dossier des réparations;
- D'aider à fournir une assistance humanitaire aux Arméniens en Arménie occidentale et au Moyen-Orient, ainsi que d'autres personnes déplacées à l'intérieur;
- D’aider au renforcement de la paix, l'amitié et l'harmonie entre les peuples; la protection des droits et intérêts légitimes des membres de l'Union.

Dans un avenir proche dans la capitale du Royaume de Suède à Stockholm sera organisée une présentation solennelle de l'Union des Arméniens de la Suède, avec la participation des députés du Riksdag (Parlement) en Suède, politique, sociale, nationale et religieuse, des représentants du corps diplomatique et des médias, ainsi que des représentants officiels de l'Arménie occidentale et organisations arméniennes de Suède, en Europe et au Moyen-Orient.

Le siège de l'Union des Arméniens de la Suède se trouve dans la ville de Göteborg.
E-mail: sarkis73(a)icloud.com

FAQ:
Sargis Gasparyan est né en 1973 au Liban. Ses ancêtres sont d'Arménie occidentale, plus précisément de Tigranakert. Durant le génocide des Arméniens, les autorités turques ont expulsé les membres survivants de la famille dans le désert de Deir ez-Zor, où ils ont été secourus par des tribus bédouines. Une fois qu'ils ont trouvé refuge en Syrie dans les villes de Hasaka et Kamishli. Depuis, ces 30 dernières années (1986), réside et travaille en Suède. En Novembre 2013, il a été élu à l'Assemblée nationale (Parlement) de l'Arménie occidentale. Marié, il a 3 enfants.

Service de presse de l'Union des Arméniens de la Suède
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MESSAGE DU DIOCÈSE DE FRANCE DE L'ÉGLISE ARMÉNIENNE À L'OCCASION DU 25ème ANNIVERSAIRE DE L'INDÉPENDANCE DE L'ARMÉNIE (21/09/2016)
Chers amis,
Բարեւ Սիրելիներ,
Aujourd'hui nous célébrons le 25ème anniversaire de l'independance de la Republique d'Armenie, notre patrie ancestralle. Notre peuple a lutté durement pour cette indepensance et encore aujourd'hui, nous continuons à nous battre pour la prosperité de notre pays.

Il y a 25 ans, le jour de l'independance était en réalité le commencement d'une journée glorieuse qui fît de l'Arménie un pays indépendant, démocratique et prospère, construit sur les fondements de notre foi, de notre culture, de notre histoire et de notre identité. Pour la première fois depuis des siècles, le peuple arménien devînt le seul décideur et constructeur de son futur. On a su que le chemin serait long, semé d'obstacles et qu'il faudrait des années et peut-être des générations pour construire une véritable Arménie démocratique et libre.

Le Diocèse de France de l'Eglise Apostolique Arménienne est fier que partout dans le monde, l'Eglise Apostolique Arménienne ainsi que le Saint Siège de Etchmiadzine ont toujous pris part à cette journée de construction et de renforcement d'une Arménie libre et ont toujours supporté notre peuple durant les temps difficiles des années 1990 et avant. Maintenant, 25 ans plus tard, l'Eglise Apostolique Arménienne reste ferme dans sa mission et sa vision des saints et des martyrs de notre Eglise afin d'habiliter le peuple d'Arménie et construire une nation forte, plus sécurisée, libre et démocratique.

Joyeux anniversaire d'indépendance, Arménie!

Diocèse de France de l'Eglise Apostolique Arménienne.
* * *
Le bureau du Primat
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APPEL SIGNATURE D’UNE PÉTITION DU COLLECTIF 2015: RÉPARATION : POUR LA RESTITUTION DES MONUMENTS ARMÉNIENS CONFISQUÉS EN TURQUIE (27/06/2016)
Chers Amis,
Nous vous invitons à signer, en suivant le lien ci-dessous, la pétition mise en ligne par le Collectif 2015: réparation pour la restitution des monuments arméniens confisqués en Turquie. Nous tenons à remercier tous ceux qui l'ont déjà signée.
https://www.change.org/p/union-internationale-des-organisations-terre-et-culture-appel-pour-la-restitution-des-monuments-arm%C3%A9niens-confisqu%C3%A9s-en-turquie (Versions en anglais, turc et arménien - From the link: English, Turkish and Armenian versions)
Vous pouvez diffuser cette pétition auprès de vos amis ainsi que de vos réseaux.

Avec nos remerciements.
Organisation Terre et Culture, 16 rue Notre-Dame de Lorette, 75009 Paris, Rens. : 01 48 97 42 58
http://www.collectif2015.org
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OUVERTURE D’UN NOUVEAU COLLEGE FRANCO-ARMENIEN EN FRANCE ! (22/06/2016)
Nous avons le très grand plaisir d’annoncer l’ouverture à la rentrée de septembre 2016 du collège franco-arménien Kévork Arabian, au sein du groupe scolaire Saint-Mesrop - Arabian d’Alfortville. Il semble qu’il soit le premier à ouvrir depuis 1987, date de la création du collège Hamaskaïne à Marseille, soit depuis presque trente ans. Il devient désormais le second en Ile-de-France après le collège Tebrotzassère. Cette ouverture est le résultat d’une dynamique qui a commencé en 2011 grâce à la détermination des parents d’élèves de l’école maternelle et élémentaire Saint-Mesrop.
Historiquement, l’école Saint-Mesrop a été fondée le 15 septembre 1978 à Alfortville, en région parisienne, où vit une communauté arménienne nombreuse depuis l’exil des rescapés du génocide. Dès la construction de l’église d’Alfortville dans les années 1930, celle-ci accueille déjà des cours hebdomadaires d’arméniens, à l’initiative de l’UGAB. La volonté de construction d’une école arménienne s’exprime à partir du milieu des années 1970 et se concrétise entre 1975 et 1978 par la construction de ce qui au départ est conçu comme un jardin d’enfants. Le soutien apporté par la municipalité se conjugue au travail des bénévoles et à l’investissement des mécènes et institutions arméniennes. L’école ouvre ses portes à la rentrée scolaire 1979. L’école Saint-Mesrop est alors la première école quotidienne inaugurée en France depuis les années vingt !
Depuis 2011, grâce au soutien de la municipalité d’Alfortville, des institutions arméniennes partenaires, des parents d’élèves et de tous les donateurs et bénévoles qui l’entourent, l’école a connu un tournant et a franchi, plusieurs étapes décisives :
2012-2013 : Remise en ordre des finances et de l’organisation administrative de l’établissement.
2014 : Début de la construction du nouveau bâtiment grâce à la mise à disposition des terrains nécessaires par la Paroisse de Paris : maître d’ouvrage l’APCAF, présidé par Mgr Norvan Zakarian, avec un bienfaiteur exceptionnel, M. Kévork Arabian et de très nombreux donateurs et donatrices.
Juillet 2015 : inauguration du très beau bâtiment K. Arabian en bord de Seine (cab. d’architecture Agopyan) en présence notamment des premiers ministres de la République française et de la République d’Arménie, du Sénateur-Maire Luc Carvounas et de l’archevêque de Paris, Mgr Vahan Hovhanessian. M. Manuel Valls annonce publiquement que le futur collège sera sous contrat avec l’Education nationale.
Juillet 2015 : Annonce par M. Kévork Arabian de sa volonté de faire un don de 1 million d’euros pour financer la construction d’un nouveau bâtiment pour les enfants de la maternelle qui restent dans les préfabriqués de plus de trente ans et les anciens bâtiments.
Septembre 2015 : Déménagement de l’ensemble des classes élémentaires dans le nouveau bâtiment.
Mai 2016 : Les conditions nécessaires à l’ouverture du nouveau collège sont réunies après accord du Rectorat de Créteil sur les conditions de sa future mise sous contrat. Sécurisation de l’avenir de nos élèves sous condition de la qualité pédagogique de notre enseignement. Engagement est pris de nous lancer.
Cette dynamique est le résultat des multiples soutiens qui ont entouré notre école, à présent notre collège et notre future maternelle. Que tous les donateurs, bénévoles, administrateurs, membres des équipes pédagogiques, parents d’élèves en soient chaleureusement remerciés. Au lendemain des commémorations du centenaire du génocide arménien, l’ouverture de ce collège est un acte important pour la préservation et la transmission de la langue et de la culture arménienne auprès de nos enfants.

Pour tout contact et information : AAG du groupe scolaire Saint-Mesrop – Arabian : Bureau : Présidente, Karin Lérian ; Trésorier, Laurent Barsumian ; Secrétaire, Dzovinar Kévonian ; Secrétaire-adjoint, Thierry Nodarian.
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FÉLICITATIONS À ARA KHATCHADOURIAN ! (22/05/2016)
Le 22 mai 2016 Ara Khatchadourian est entré dans la légende de l'Everest et a diffusé un message de Reconnaissance, de Mémoire et de Paix.
Ce matin Ara Khatchadourian marseillais, d'origine arménienne et libanaise, a atteint le toit du monde culminant à 8848m dans le massif de l'Himalaya. Ce défi "Everest pour la Mémoire" est né il y a 2 ans à Marseille entre Ara, cet incroyable sportif de l'extrême, et l'association Courir Pour la Mémoire qui lutte contre tous les génocides et le négationnisme par le sport.
Initialement prévu en 2015 pour délivrer un message de Reconnaissance, de Paix et de Justice, à l'occasion du centenaire du génocide des Arméniens, la première tentative d'Ara a été stoppée par le terrible tremblement de terre au Népal. Alors qu'il se trouvait à plus de 5000m d'altitude sur le camp de base au Tibet, Ara fut l'un des rescapés de ce séisme et contraint de redescendre.
Ne reculant jamais devant l'adversité, Ara Khatchadourian est reparti le 6 avril dernier à l'assaut du géant de l'Himalaya pour parachever son œuvre et délivrer notre message.
Cet exploit individuel a été voulu comme un grand mouvement collectif. L'élan associatif, impulsé par CPLM, a permis à Ara d'être supporté par des milliers de gens, amis ou anonymes.
L'association CPLM félicite chaleureusement notre sportif de l'extrême, qui vient d'atteindre le sommet de la planète. Au-delà du haut niveau de performance sportive de l'exploit, CPLM tient à saluer l'homme fabuleux qu'est Ara, généreux, humble et loyal. Puisse le message universel de Reconnaissance, de Paix et de Mémoire diffusé par Ara depuis le point le plus haut de la planète, résonner dans le monde entier.

CPLM souhaite désormais un excellent retour à Ara, chez lui à Marseille. L'association célébrera comme il se doit l'arrivée de notre ami Ara, véritable citoyen du monde et ambassadeur de la Paix.

Courir Pour La Mémoire
Marseille, le 22 mai 2016

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SÉRIE VIDÉO WEBTALKS DE L'UGAB (18/04/2016)
L’UGAB Monde lance AGBUWebTalks, une plateforme de ressources en ligne qui cherche à répondre aux exigences d’un monde connecté et sensible à une culture de l’image. L’idée, c’est de produire une série d’entretiens filmés avec des experts qui prennent la parole sur des problématiques liées à l’Arménie : ses arts, son histoire politique ou sa culture traditionnelle… Une nouvelle innovation en matière d’éducation – l’UGAB Monde soutient déjà l’Armenian Virtual College, et prolonge avec le programme AGBU WebTalks sa mission de rendre accessible un réservoir de ressources fiables et de qualité à travers tous les territoires de la diaspora.
« Chaque génération vit à sa façon les questions d'identité et d’appartenance à la communauté. AGBU WebTalks est une plateforme de partage et d’apprentissage transgénérationnelle qui privilégie l'accès, la diffusion et la préservation des savoirs sur l’Arménie et ses réalités. Pour construire ces savoirs, nous faisons appel à des chercheurs, des intellectuels ou des artistes, ce qui multiplie les points de vue et permet aux usagers de la plateforme d’exploiter plus librement les facettes de leur arménité », rapporte Lena Sarkissian, membre du Central Board de l’UGAB et Directrice du développement du programme AGBU WebTalks à l'Institut International pour les Études sur le Génocide et les Droits de l’Homme de l'Institut Zoryan (Massachusetts, USA).
Déjà cinq vidéos produites à ce jour, filmées lors de la conférence internationale « Responsabilité 2015 » organisée à New York en mars 2015 dans le cadre des commémorations du Centenaire du Génocide. On y trouve des entretiens passionnants avec les journalistes Laure Marchand et Guillaume Perrier, l'avocat des droits de l'homme Geoffrey Robertson, les historiens Raymond Kévorkian et Richard Hovannisian ou encore le psychologue Israël Charny.
Les vidéos actuellement en production dépassent les thématiques politique et historique pour explorer l'art, l'architecture, la musique classique, le jazz ou la musique populaire : la mission de promotion et de diffusion des savoirs va plus loin : « Grâce à cet outil, nous pouvons désormais encourager les professeurs d'art, d'architecture, d'histoire ou de linguistique des écoles et des universités non-arméniennes à intégrer dans leurs corpus des éléments de l'histoire et de la culture arménienne. Pour que notre patrimoine existe dans les salles de classe à travers le monde », conclut Ani Manoukian, membre du Central Board de l'UGAB.

Découvrez dès maintenant la série vidéo des WebTalks de l'UGAB
http://www.agbuwebtalks.org
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ASSOCIATION ARAM A L'OCCASION DU FESTIVAL "INNOVATE ARMENIA" A LOS ANGELES (11/04/2016)
La mémoire arménienne de France s'est exportée à Los Angeles à l'occasion du festival Innovate Armenia. Retour sur le déplacement de l'association ARAM à Los Angeles.
C'est sur l'immensité du campus de l'Université de Californie du Sud à Los Angeles que l'Institut des Etudes Arméniennes a organisé le festival "Innovate Armenia" le 2 avril 2016. La 2ème édition du festival a permis à l'association pour la recherche et l'archivage de la mémoire arménienne de présenter ses activités de préservation et transmission de la mémoire arménienne.
Durant toute une journée, 51 participants se sont succédés sur deux scènes, l'une consacrée à l'identité et l'autre aux nouvelles technologies.
C'est dans ce cadre prestigieux que l'association a été invitée pour présenter son programme de numérisation et de mise en ligne de documents anciens liés à la présence arménienne en France post-génocide.
« Ce qui a retenu l'attention de Salpi Ghazarian, directrice de l'Institut et initiatrice du festival, c'est avant tout le projet de numérisation de l'intégralité de la collection du quotidien Haratch, fondé à Paris en 1925 par Shavarch Missakian et édité jusqu'en 2009 » a précisé de retour à Marseille Michel Aharonian membre du conseil d'administration.
La journée a été l'occasion de rencontres et d'échanges fructueux pour l'association, qui tenait un stand interactif présentant ses travaux auprès de la communauté arménienne de Los Angeles venue en nombre. Plus de 3.000 personnes se sont déplacées entre prises de parole, exposition photo, scène musicale et spécialités culinaires, le tout animé par une armée de bénévoles.Lors de la conclusion de l'évènement, Salpi Ghazarian est revenu sur l'importance de conserver et de transmettre le patrimoine arménien écrit en arménien occidental et ces témoignages imprimés, écrits ou photographiés de la vie quotidienne en diaspora après le génocide.
Citant l'expérience unique de l'association pour la recherche et l'archivage de la mémoire arménienne dans ce domaine, elle a suggéré que les communautés arméniennes établies dans les autres pays d'accueil suivent le même exemple pour mettre en lumière ces patrimoines à la fois communs et originaux et pourtant méconnus.
« Cet événement a été l'occasion de faire rayonner notre action à travers le continent américain et de nouer de nouvelles collaborations » a conclu Jacques Ouloussian, le président de l'association.
Voir l'interview de Michel Aharonian devant le stand de l'association: http://webaram.us8.list-manage1.com/track/click?u=61fc5e371809825af0b8dc722&id=3386221289&e=cc3a1bc923
Diffusée
en direct sur Civilnet.am
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OTC ET COLLECTIF REPARATIONS : DÉCLARATION ET APPEL DU 7 AVRIL 2016 (07/04/2016)
Planifié et exécuté par l’État turc en 1915-1916 après de longues années de persécutions et de tueries de masse, le génocide des Arméniens a abouti à la disparition des Arméniens de la plus grande partie de leur pays. Cette conséquence ultime, singulière autant que tragique, ajoutée au nombre incalculable des morts, des enlèvements et des conversions forcées, à la perte des droits civiques et politiques et à la condamnation des survivants à l’exil, à la confiscation des biens nationaux et privés, à la destruction toujours en cours des témoignages d’une civilisation bimillénaire et à l’effacement méthodique d’une géographie léguée par l’histoire, a causé au peuple arménien un préjudice incommensurable. Le déni de justice que les Arméniens ont connu depuis, les menées négationnistes dont ils continuent d’être la cible, les souffrances engendrées par le temps ne font que l’aggraver.
Conscients qu’aucune réparation ne saurait compenser un crime aussi considérable, mais également conscients que sa réparation, quel qu’en puisse être le fondement, n’en est que plus nécessaire, en vertu même d’un droit naturel, nous réitérons par la présente déclaration la demande de réparation adressée par le Collectif 2015 : réparation et l’Union internationale des organisations terre et culture à la Turquie, nommément la demande de restitution, dans les formes et selon les modalités retenues, de tous les biens nationaux et autres monuments arméniens confisqués – églises, cimetières, monastères, hôpitaux, écoles – et de leurs dépendances. Rien, sinon l’approbation tacite des forfaits commis ou la légitimation d’un bénéfice acquis par la seule violence, ne saurait s’opposer à ce geste significatif de réparation, lequel, nécessairement, s’adressera aussi à tous ceux qui, dans un monde épris de progrès, accordent toute sa valeur à l’héritage culturel des sociétés humaines appréhendé dans sa diversité comme dans son universalité.
Au-delà des partis-pris d’intolérance et d’exclusion, au-delà des tentations justificatives ou négationnistes, nous croyons que l’intelligence et la raison, parce qu’elles ont leur place en Turquie comme ailleurs, s’imposeront par-dessus tout. C’est munis de cette conviction que nous attendons des autorités de la Turquie qu’elles rendent à la Nation arménienne les biens dont elle a été spoliée, en procédant, pour ce faire, au dédommagement des tiers concernés; qu’elles s’engagent à subvenir en même temps à la réhabilitation de ces biens, à leur rénovation, à leur restauration ou, le cas échéant, à leur reconstruction, en y consacrant un budget ouvert aux contributions internationales; qu’elles accomplissent ainsi un devoir de justice et de fraternité inutilement et trop longtemps ajourné. Enfin nous appelons ceux que préoccupe le sauvetage et l’avenir d’un tel patrimoine à s’associer fermement au présent appel.

Les signataires du 7 avril (pétition).
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COMMUNIQUÉ DU PARTI SD HENTCHAKIAN‏ (03/04/2016)
Le Comité des AZADAMARDIGNER du Parti Social Démocrate HENTCHAKIAN, déclare qu’à cet instant même, les membres de la section "JIRAYR MOURAD" d’Ardachad, sous la responsabilité du Commandant Khatchig Sarkissian, sont en route vers l'Artsakh.
Un autre groupe formé des anciens AZADAMARDIGNER de "MEDZN MOURAD" tchogad (groupe), avec à leur tête, Razmig Madarian, a rejoint les groupes des YERGRABAH, en direction de l'Artsakh.
Le Parti Social Démocrate HENTCHAKIAN, met en œuvre tout son possible pour défendre l’Artsakh et les Artsakhtsis.
L’ennemi ne pourra pas conquérir ne serait-ce qu’un lopin de terre.
Le Comité des AZADAMARDIGNER du Parti Social Démocrate HENTCHAKIAN

Erevan, 3 avril 2016
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COMMUNIQUÉ DE L'UGAB FRANCE FACE AUX ÉVÉNEMENTS DU HAUT-KARABAGH (03/04/2016)
L'UGAB condamne fermement les attaques de l'Azerbaïdjan dans le Haut-Karabagh et appelle les gouvernements européens à faire de même.

Les forces armées de l'Azerbaïdjan ont lancé dans la nuit de vendredi à samedi une offensive importante contre la République du Haut-Karabagh qui a fait de nombreuses victimes. L'Union générale arménienne de bienfaisance (UGAB) condamne ces attaques de la part des forces azerbaïdjanaises et appelle les gouvernements de l'Union européenne ainsi que l'UE elle-même à condamner cette attaque sans ambiguïté. Le gouvernement de l'Azerbaïdjan doit savoir que l'UE et ses Etats membres ne resteront pas passifs si l'offensive d'hier devait se poursuivre. Les mesures à prendre pourraient comprendre des sanctions commerciales, des gels d'avoirs ou encore l'annulation de projets conjoints. 60% du pétrole de l'Azerbaïdjan est exporté vers l'Europe.

L'UGAB invite les Etats, les organisations internationales ainsi que les organisations humanitaires et de résolution des conflits à condamner ces attaques qui menacent la paix et la sécurité régionales, mais également internationales. Compte tenu de l'escalade de la violence en cours en Irak, en Syrie et dans le sud-est de la Turquie, l'Europe ne peut accepter une nouvelle guerre à sa porte et doit agir avec fermeté pour assurer la paix et la stabilité dans son voisinage immédiat. Il est donc de la responsabilité de l'Union européenne et de ses Etats membres d'exprimer une position claire et de faire référence aux sanctions à mettre en place si les attaques se poursuivaient.
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Diasporales... au Salon du livre à Paris (17/03/2016)
Les Editions parenthèses vous annonce que sa collection Diasporales consacrée à l'édition arménienne est présente au Salon du livre. Toutes les nouveautés et tous les livres du fonds sont au Salon du livre à Paris du 17 au 20 mars 2016.
Porte de Versailles
Pavillon 1
Editions Parenthèses
Stand R 14-01
Infos : http://editionsparentheses.com/-autres-collections-
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LA TURQUIE N'EST PAS À L'ABRI D'UNE GUERRE CIVILE (11/02/2016)
Pour Hamit Bozarslan, professeur à l’école des Hautes Études en Sciences Sociales à Paris, les dynamiques de désintégration, de morcellement et de radicalisation actuellement à l’œuvre en Turquie sont extrêmement profondes. Impossible d’après lui d’écarter le risque d’une guerre civile au prétexte que la Turquie est un État fort. Interrogé sur l’émergence de Daesh, Bozarslan considère que ce sont la Turquie, l’Iran et l’Arabie Saoudite qui portent la responsabilité majeure de la confessionnalisation du Moyen-Orient et que le sécularisme constituerait la seule manière de sortir de l’impasse dans laquelle se trouvent actuellement les pays musulmans. Deuxième partie de l’entretien réalisé par Irfan Aktan pour Nuçe TV. Entretien sur REPAIR. http://repairfuture.net/index.php/fr/l-identite-point-de-vue-de-turquie/la-turquie-n-est-pas-a-l-abri-d-une-guerre-civile

Lorsqu’un
État s’autorise à qualifier des citoyens de traîtres ou que la presse progouvernementale appelle ouvertement à la violence, c’est qu’on a d’ores et déjà mis un doigt dans l’engrenage de la violence. C’est comme ça que les choses ont commencé en Syrie. Bachar el-Assad ou les autres acteurs extérieurs ou locaux auraient peut-être pu enrayer cette évolution, mais dans cette phrase de transition historique dont vous avez parlé plus tôt (cf première partie de l’entretien, NdT), l’islamisme et les nationalismes (non-étatiques, NdT) ont provoqué la libération des tensions accumulées et l’irruption de la violence. L’absence de vision d’avenir et d’acteurs en capacité de porter cette vision nous entraîne-t-elle tout droit vers la guerre civile ? On entend parler de la « syrianisation » de la Turquie. En sommes-nous là ?

Je l’ignore. Impossible de prévoir l’avenir. Je peux simplement dire que premièrement, l’AKP ou à tout le moins certaines de ses composantes sont prêtes à aller jusqu’à la guerre civile pour conserver leur position. Deuxièmement, je me rappelle qu’en mai 2011 (lors du massacre de Homs au cours duquel 21 personnes ont trouvé la mort, NdT), nous étions tous sous le choc ; entre le 15 mars et la fin du mois de mai 2011 (au début du printemps arabe, NdT), trois cents personnes avaient été tuées en Syrie et nous nous demandions comment il était possible qu’une société accepte de voir trois cents de ses membres se faire tuer ainsi. Nous nous demandions pourquoi cette société était incapable de résoudre pacifiquement ses problèmes et laissait Bachar el-Assad réprimer aussi violemment l’opposition. La violence déployée par Bachar el-Assad apparaissait totalement débridée.

Les processus de morcellement peuvent aller très vite. Le 7 juin (lors des élections générales, NdT), personne ne pensait que nous en arriverions là. Je pense que la Turquie se croit à l’écart du monde, mais nous savons bien que les nations sont mortelles. Nous avons assisté à la chute de l’URSS. C’est un peu hors-sujet mais il y a une scène dans le film britannique Les fils de l’homme (Children of Men) où l’on voit des images de guerre civile à la télévision. La présentatrice commente en expliquant que la guerre civile américaine poursuit son cours. Bien sûr, nous savons pertinemment qu’une guerre civile en France ou l’effondrement des États-Unis ne sont pas pour demain. Mais au final, ce sont la citoyenneté, la volonté de vivre ensemble et de partager un avenir commun qui priment. Les sociétés dépourvues d’une telle volonté, d’une telle vision sont très instables et leur avenir est incertain.

C’est ce qu’avait compris Ibn Khaldoun dès le 14ème siècle. Freud nous rappelle que parfois c’est Thanatos, l’instinct de mort, qui triomphe. C’est pourquoi nous ne devons pas nous bercer d’illusions sur la stabilité de la Turquie ou de l’Iran, nous dire que ces pays sont à l’abri et qu’ils tiendront bon même en cas de guerre civile. Il y a dix ans, personne n’aurait pu prévoir l’évolution syrienne. C’est la raison pour laquelle je répète qu’il est impossible de prévoir l’avenir. J’espère que la Turquie et le Kurdistan parviendront à sortir au plus vite de la zone de turbulences dans laquelle ils sont plongés et qu’une véritable démocratie parviendra à faire souche en Turquie. Mais les dynamiques de désintégration, de morcellement, de radicalisation à l’œuvre ne doivent pas être sous-estimées. Les campagnes médiatiques d’incitation à la violence (contre les Kurdes, NdT) montrent à l’Occident jusqu’à quel point les choses peuvent dégénérer. La Turquie n’est jamais revenue sur la période des années 70 (les “années de plomb” turques, marquées par des affrontements sanglants entre la droite nationaliste religieuse et la gauche communiste et plusieurs massacres à caractère ethno-confessionnel, notamment d’Alévis. NDT). Elle a cru pouvoir dépasser cela par la violence d’Etat, grâce au coup militaire de 1980. Or les évènements de la décennie 70 sont de la dernière importance. C’était la décennie des pogroms, des massacres, des cycles de représailles. Ceux qui parient sur la force de l’Etat, la solidarité entre musulmans ou encore sur le fait que Kurdes et Turcs vivent ensemble depuis des siècles sans avoir cela en tête se trompent.

On peut faire un parallèle entre la position actuelle de la Turquie et la situation en Syrie, dans la mesure où il existe un lien direct entre la politique régionale belliciste de l’AKP et ses échecs sur le plan intérieur. Avant d’aborder l’échec du dossier syrien, l’autonomie relative conquise par les Kurdes à Rojava (Kurdistan occidental, c’est-à-dire le Kurdistan syrien, NdT) et la politique régionale de l’AKP, j’aimerais vous entendre concernant Daesh et son rapport à la violence. Une force nouvelle est apparue qui s’en prend à Rojava, au Kurdistan, en utilisant l’arme de la terreur. On s’interroge pour savoir si Daesh représente ou non l’islam. Pour simplifier, certains affirment qu’il y a des groupuscules radicaux mais que le véritable islam est modéré, tandis que d’autres disent que l’islam modéré n’existe pas et que l’extrémisme finit tôt ou tard par triompher. Que pensez-vous de l’idéologie représentée par Daesh ?

Nous savons depuis Ibn Khaldoun la chose suivante : dans les sociétés claniques (d’ « asabiyya », NdT), si les mécanismes de solidarité et les dynamiques intérieures conduisent à l’émergence de nouveaux groupes mais que ceux-ci se neutralisent mutuellement et empêchent l’émergence d’un nouveau pouvoir, alors on verra l’émergence d’une idéologie radicale qui se constitue comme une alternative au pouvoir en place.

On peut donc analyser l’Etat islamique à la lumière d’Ibn Khaldoun ?

Oui, nous avons d’autres exemples de cela. Par exemple l’Union soviétique a échoué en Afghanistan en 1988, mais le fait que les différents seigneurs de guerre s’opposent et se paralysent mutuellement a provoqué l’émergence des Talibans qui n’ont pas tardé à prendre le pouvoir. En 2013 l’Irak était complètement morcelé mais il n’y avait pas d’alternative au pouvoir en place. La même année, il y avait près de mille deux cents groupuscules armés en Syrie. Daesh est le fruit de l’effondrement et le morcellement de ce pouvoir et de cette société. Je pense qu’il est quasiment impossible d’apporter une réponse décisive à la question de savoir si Daesh a un rapport avec l’islam ou non. Là encore, Ibn Khaldoun nous est d’une grande aide en affirmant qu’en tant que groupe porteur d’une idéologie et qui brigue le pouvoir, vous n’avez pas besoin d’une culture profonde et riche mais d’une idéologie religieuse ou politique radicale, prête à l’emploi. Nul besoin de lire trois cents exégèses de tel ou tel verset coranique ou dits du Prophète pour accéder au pouvoir. Bien au contraire, il vaut mieux réduire le Coran à une poignée de versets prônant la violence et on ne peut pas dire que la vie du Prophète ait été exempte de cela. C’est la raison pour laquelle on peut répondre à cette question aussi bien par l’affirmative que par la négative. L’idéologie défendue par l’État islamique a l’islam pour cadre de référence, mais d’un autre côté lorsqu’on regarde l’état dernier du discours islamique (sunnite, NdT) sur la question, on se retrouve avec un Al Mawardî qui prône la soumission au pouvoir en place.

Voilà pour la théorie. Mais pour revenir aux réalités géopolitiques, le fait que les djihadistes du monde entier qui ont convergé en Syrie se dirigent non vers Damas (tenue par le régime d’Assad, NdT) mais vers le nord, vers le Kurdistan occidental ne peut qu’alimenter les spéculations sur les liens que l’AKP entretiendrait avec Daesh. Les Kurdes ne sont pour rien dans l’effondrement des sociétés arabes d’Irak et de Syrie, quelles qu’en soient les raisons. Pourquoi s’en prendre à eux ?

Pour une raison évidente. Là encore je vais m’appuyer sur Ibn Khaldoun. Ce sont les groupes venus des périphéries, des franges de l’histoire (des zones non civilisées, nomades, NdT) qui deviennent des acteurs de l’histoire. Il ne faut pas chercher ces protagonistes à Damas ou à Bagdad, ce sont les populations historiquement marginalisées qui se transforment à un moment donné au travers de leur résistance au pouvoir.

Michael Hardt et Antonio Negri disent la même chose des migrants (allusion aux travaux de Hardt et Negri sur l’émergence d’un Empire capitaliste mondial décentralisé et déterritorialisé, NdT).

A ceci près que les migrants en Europe ou en Amérique ne sont pas armés. La conséquence de l’effondrement des sociétés arabes d’Irak et de Syrie, c’est que les Kurdes sont en train de faire société. Une société kurde est en voie de formation à Rojava et même au Kurdistan turc, elle s’institutionnalise d’une manière ou d’une autre, se différencie, forge une culture et un climat politique qui lui sont propres. Par ailleurs l’effondrement des sociétés arabes se traduit également par l’unification et l’étatisation des groupes radicaux. Ces deux forces émergentes se retrouvent face à face. C’était peut-être inévitable.

Pourquoi était-ce inévitable ?

Ce sont les Kurdes qui constituent l’obstacle principal à l’ascension de l’Etat islamique et non le régime de Damas. Leurs positions idéologiques, le fait qu’ils proposent un modèle culturel alternatif aux antipodes de celui de Daesh et possèdent leur propre sentiment national constituent un obstacle à l’identité religieuse que Daesh souhaite instaurer par la force. En même temps, les Kurdes possèdent une continuité territoriale et, de ce fait, sont en capacité de contrôler les voies de passage entre la Syrie, l’Irak, l’Iran et la Turquie. Cela dresse nécessairement ces deux forces l’une contre l’autre. Mais cette confrontation pose des problèmes importants à Daesh et des problèmes qu’on pourrait qualifier d’ontologiques au mouvement kurde. Le mouvement kurde a toujours été un mouvement à vocation étatique, opposé aux États et aux autres nationalismes de la région. En 2014, il s’est retrouvé aux prises avec un ennemi inconnu et non identifié, qu’il ne comprenait pas. Le mouvement kurde est désormais dans l’obligation de se définir en fonction de ce nouveau protagoniste, qui est en voie d’étatisation mais qui n’a rien à voir avec les anciens États en place et brouille les lignes. L’État islamique s’oppose aux nationalismes arabe, persan et turc. Et le principal problème des Kurdes est de savoir comme se repositionner idéologiquement, comment redéfinir leur identité, leurs objectifs face à ce nouvel acteur.

Cela vaut pour Rojava bien entendu.

Non, c’est valable également pour le Kurdistan irakien. L’année 2014 a été désastreuse pour le Kurdistan irakien, avec la perte du Sinjar, etc. Les Kurdes d’Irak se considéraient un peu comme l’Athènes et le Koweït du Moyen-Orient. Le Koweït pour l’importance des revenus pétroliers, Athènes pour l’aspect démocratique. Et ils se sont brusquement retrouvés dans la position de Sparte, obligés de se remilitariser, de réorganiser l’armée et de réarmer la société. Il y a une frontière de 1053 kilomètres de long entre Daesh et le Kurdistan irakien à l’heure qu’il est.

Est-ce que cette évolution condamne la société kurde, comme c’est actuellement le cas pour les Kurdes d’Irak à se retrouver en état de guerre perpétuel pour pouvoir assurer la protection de leurs territoires ? Les Kurdes doivent-ils rester perpétuellement sur leurs gardes, à l’instar des Gazaouis, comme l’a affirmé Öcalan (« Les habitants de Rojava doivent prendre exemple sur ceux de Gaza qui vivent en état de guerre permanente et vivre en conséquence » a déclaré Öcalan le 6 août 2014, NdT) ? Combien de temps une société peut-elle se plier à cela ? S’agit-il d’une situation durable sans structure étatique, en l’absence d’un cadre légal et institutionnel précis ?

Là encore je ne me risquerai pas à faire des pronostics. Mais ces groupes sont désormais des sujets, non au sens où l’entend Le Premier ministre Davutoğlu, mais au sens de sujet historique, capable de se percevoir comme un groupe, doté d’une conscience, d’une subjectivité et de la capacité de s’opposer. C’est parfois une conséquence de l’étatisation, mais pas toujours. Nous connaissons beaucoup de groupes capables de résister sans s’étatiser, l’histoire ottomane en témoigne. Dans le cas contraire les révoltes kurdes du XIXème siècle n’auraient sans doute pas eu lieu. Au 19ème et au 20ème les Kurdes étaient sous forte pression militaire, et malgré ça ils sont parvenus à rester des acteurs à part entière. Ils sont parvenus à se poser en tant que sujets. Les Kurdes partagent une même grille de lecture, une même géographie mentale, des symboles communs, et cela est fondamental. Le 20ème siècle a vu la séparation des Kurdes (entre les Etats turc, irakien, iranien et syrien, NdT). Mais on se rend compte que les années 1930 voient l’émergence d’un mouvement kurde unifié sur le plan symbolique. Cette unification symbolique des Kurdes s’est produite dans un laps de temps très court. À cette période la quasi-totalité des mouvements kurdes proposaient la même lecture de l’histoire et de l’espace. Ce processus de subjectivation se poursuit aujourd’hui.

Pourtant les relations entre le Kurdistan du Sud (d’Irak, NdT) et le Kurdistan du Nord et de l’Ouest (Syrie et Turquie, NdT), c’est-à-dire entre le PKK-PYD et le PDK-KDP (dirigés par Barzani et Talabani, NdT) laissent à penser que cette alliance n’aura pas lieu ou qu’on n’en prend pas le chemin. Le mouvement kurde n’a pas cessé d’appeler à une alliance de ce type, chacun des partis a lancé des initiatives dans ce sens, mais il s’est avéré impossible de réunir un congrès national kurde, par exemple.

Je ne pense pas que ce soit très important. Il faut plutôt réfléchir sur la longue durée. Dans les années 80 et 90 le mouvement kurde a connu de nombreuses dissensions et conflits, qualifiés parfois de suicidaires. Ce n’est plus le cas depuis les années 2000. Le second élément, c’est que le mouvement kurde est condamné à être un mouvement pluriel, car une démocratie est forcément plurielle et en raison de l’héritage de l’histoire. Le Kurdistan irakien a une expérience historique très différente du Kurdistan turc. Autant que je puisse en juger, le mouvement kurde est aujourd’hui structuré autour de deux pôles. Ou plutôt deux grands acteurs sont en formation, même s’ils ne contrôlent pas tout. Il n’est pas exact de dire que le PYD est sous le contrôle absolu du PKK et absolument faux de dire que le PKK contrôle le PJAK (Parti pour une vie libre au Kurdistan, organisation kurde iranienne proche du PKK, NdT). De la même manière, on ne peut pas dire que le PDK irakien contrôle le PDKI (organisation kurde iranienne dont la principale figure était Abdul Rahman Ghassemlou jusqu’à son assassinat en 89, NDT). Malgré cela nous avons deux courants principaux qui structurent le mouvement kurde : le gouvernement du Kurdistan d’Irak (Gouvernement régional du Kurdistan, officiellement, NdT), de nature plurielle, d’un côté, le PKK turc, le PYD syrien, le PJAK iranien de l’autre. Au final on n’est pas obligé de considérer cela comme un problème, cela représente une vraie chance pour les Kurdes. Quels que soient les désaccords entre ces deux courants, cela permet de réguler les choses. La diminution des conflits internes, la mise en de canaux de communication, la formation d’un projet commun sont des éléments de toute première importance.

Nous avons parlé de Daesh comme du nouvel ennemi des Kurdes. D’un autre côté, le mouvement kurde et l’opposition turque insistent sur le point suivant : certaines analyses prétendent que l’AKP soutient Daesh et a encouragé celui-ci à attaquer les Kurdes. Comment analysez-vous la relation et le transfert d’idées entre ce mouvement islamiste radical et un parti politique ou un pouvoir qui aime à se présenter à l’Occident sous les atours de l’islam modéré ?

La Turquie, l’Iran et l’Arabie saoudite portent tous trois une responsabilité majeure dans l’état dans lequel se trouve le Moyen-Orient aujourd’hui. Ils ont joué un rôle-clé dans la confessionnalisation du Moyen-Orient en soutenant les chiites ou les alévis d’une part, les mouvements sunnites de l’autre.

Si je comprends bien, d’après vous, ce ne sont pas l’Occident ou l’Amérique les principaux responsables ?

Ce n’est certainement pas le cas. Entre 2010 et 2013 un millier d’attentats suicides ont été commis en Irak. Ce n’est pas l’Amérique qui a perpétré ces attaques, et une part infinitésimale des victimes étaient américaines. Le monde islamique doit être capable de se remettre en cause, de réfléchir sur son histoire et son espace. Le deuxième élément, c’est que le soutien de l’AKP aux mouvements islamistes radicaux s’explique par la question kurde. C’est une réaction à la formation d’un Kurdistan occidental autonome. Deuxièmement ce soutien est une conséquence de la confessionnalisation du Moyen-Orient, qui est visible aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur. Ce n’est sans doute pas un hasard si l’on a baptisé le troisième pont d’Istanbul du nom de Selim le Terrible (sultan du début du XVIème siècle qui passe pour avoir massacré plusieurs milliers d’Alévis dans le cadre des guerres contre l’Iran safavide, NdT). Le troisième point, c’est que l’islam ne saurait être une réponse à l’islamisme radical par l’islam. En utilisant l’islam de la sorte, on ne fait que le rendre plus coercitif, car ce faisant on légitime l’usage de références islamiques et laisse à penser qu’il s’agit de la seule référence acceptable. Que vous le vouliez ou non, vous prouvez que les interprétations radicales de l’islam sont possibles. Une sociologue des religions qui enseigne en Belgique, Leïla Babès a signé un ouvrage fondamental sur la formation de l’idéologie islamique de l’Etat entre le 7ème et le 10ème siècle. Elle parle d’anarcho-théocratie islamique. La théocratie pose comme principe qu’il faut se soumettre à l’État. Cela a le mérite d’assurer la sécurité des ulémas mais prive l’islam d’un projet ou d’une aspiration à la justice. Dès lors, n’importe quel mouvement est susceptible d’émerger et de s’en prendre à l’Etat au nom de l’Islam, aussi longtemps que persiste cette aspiration à la justice. C’est la raison pour laquelle la doctrine de l’État qui a émergé entre le 7 et le 10ème siècle tend à assurer une reproduction historique à la fois du pouvoir despotique, mais aussi des courants qui contestent ce pouvoir. Voilà pourquoi s’opposer aux mouvements islamistes radicaux au moyen de références islamiques, en prônant l’obéissance à l’Etat au nom de l’unité de la communauté islamique a pour conséquence de légitimer les pouvoirs, mais également de permettre à certains de répliquer que le Coran affirme tout autre chose, prône la justice et justifie l’emploi de la violence pour ce faire. N’oublions pas que nous disposons de très peu de connaissances sur les trente premières années de l’histoire islamique. La doctrine islamique de l’État ne s’est pas constituée à l’époque du Prophète mais entre le 7ème et le 10ème siècle. C’est pourquoi on peut toujours affirmer : « Al Mawardî dit ceci ou cela, mais pour ma part je lis le Coran en me basant seulement sur le Coran, et il y a les versets de l’épée. Ma vision du monde est structurée par ces versets, et donc la violence est légitime ». La seule manière de sortir de cette impasse est que le monde islamique, y compris la Turquie, accepte l’idée que le sécularisme est inévitable.

C’est là que des acteurs engagés au sein de mouvements séculaires comme les Kurdes peuvent jouer un rôle déterminant.
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RENCONTRE AVEC ELISE BOGHOSSIAN : LES RÉFUGIÉS C'EST NOUS ! par Aliénor Gamerdinger (09/01/2016)
Le vendredi 8 janvier 2016, Elise Boghossian présente son livre Au royaume de l'espoir il n'y a pas d'hiver, à la cathédrale arménienne Saint Jean-Baptiste de Paris. Acupunctrice en zone de guerre, fondatrice de l'association médicale Shennong-Avicenne, Elise Boghossian dédie sa vie à soigner quelques milliers des 2,5 millions de réfugiés chrétiens et yézidis au Kurdistan. Avec son association, elle a transformé un grand camion en dispensaire, leur permettant de se rendre dans 30 camps de réfugiés par semaine, dont certains sont espacés de 300km.
Au Kurdistan, toutes associations confondues, ce sont 4 médecins pour 10 000 personnes. Et les anecdotes relèvent toujours de l'enfer sur Terre : 2500 soins par mois, 7 à 10 enfants à soigner par jour pour des brûlures (eau bouillante, chaudières qui explosent, dans des chambres où ils vivent à 10). Les conditions climatiques : 57 degrés certaines semaines d'été, créant des cloques sur la peau des personnes, les yeux des nourrissons collés pleins de mouches. Sans compter les épidémies de gale et de poux. Mais il y a aussi les femmes qui ont réussi à s'échapper des mains de leurs ravisseurs, violées et sexuellement torturées, elles n'ont plus qu'une envie, le suicide. Sans parler des jeunes enfants, effrayés lorsqu'ils voient un homme adultes, ils se tapent la tête contre les murs, ne supportent plus qu'on les touchent. Le nec plus ultra du traumatisme.
Le but de Daesh : le génocide, à la fois idéologique et conquérant. Jusqu'à l'été 2014, Mossoul et Qaradosh étaient les villes les plus habitées par les chrétiens en Irak. Aujourd'hui il n'en reste plus aucun. Hommes abattus, femmes violentées sexuellement à des fins politiques (éradication d'un peuple), enfants enlevés : ce sont bien quelques uns des facteurs d'un génocide, selon la
Convention de 1948.
Descendante d'un survivant du génocide arménien (son grand-père entouré de cadavres a du feindre d'être mort pour ne pas être à son tour abattu par les Turcs), Elise Boghossian tisse facilement des liens avec les réfugiés arméniens. Ils sont plus de 2000, descendants de familles protégées par les chrétiens et les yézidis à Mossoul et Alep, lors de leur arrivée dès 1915. 100 ans plus tard c'est leur tour de passer à la casserole... Ils racontent tous la même chose : à la messe le dimanche matin, Daesh entre dans les églises avec des Kalachnikovs, et leur explique qu'ils ont 6 heures pour se convertir à l'Islam ou partir. Dans l'heure, les habitants chargent toutes leurs affaires dans leur voiture où ils montent à 10 personnes. Arrivés à la frontière, on les fait tous sortir, ils sont dépouillés de tout, même de leurs alliances, ainsi que de leurs voitures (bien sûr), et arrivent dans les camps de réfugiés au Kurdistan en chemise, après 50 km de marche.
J'ai demandé innocemment à Elise pourquoi les arméniens n'allaient pas refaire leur vie en Arménie. La réponse est tragique, ces arméniens, c'est nous. Mossoul et Qaradosh étaient des villes comme Lyon, et ces arméniens en question étaient avocats, architectes, médecins. Ils ont tous fait des études, parlent parfaitement l'arménien, sont super cultivés, et pour beaucoup étaient très riches. Et l'Arménie ? Un pays pauvre, avec un gouvernement honteux ultra corrompu qui rackette ses habitants. Certains des réfugiés ont tentés de s'installer en Arménie, un échec. Ayant fait des études supérieurs, rivalité était faite avec les arméniens locaux, qui vivent dans la pauvreté, avec déjà eux-mêmes de grandes difficultés pour trouver du travail. Imaginez vous parisiens, lyonnais, bordelais, débarquer à Erevan, avec vos diplômes français... Et puis il y a le fait que l'été 2014, c'était il y a un an. Seulement.
Psychologiquement les arméniens, les chrétiens d'orient de façon plus générale, et les yézidis, sont cassés. Elise ne les vois jamais sourire. Ils ne vivent que sur l'espoir de retourner à Mossoul et Qaradosh (encore aux mains de Daesh), et de retrouver leur maison, leur compte en banque (car tout leur argent est encore làbas), et leur métier. Un espoir perdu ? La guerre contre Daesh est une guerre de perte et de reconquête de territoires. Une guerre d'avancement et de recul. Tout espoir est donc permis.
Qui pourrait les traiter d'inconscients ? Mais aussi, qui peut juger les réfugiés arrivant en Europe ? Certains disent que les hommes devraient rester sur place et se battre contre Daesh. Certains blâment les réfugiés arrivant d'Irak et de Syrie, parce qu'ils n'ont pas l'air pauvre, parce que comme nous l'a montré l'article du Monde ils ont des smartphones, ils échangent sur Whatsapp, vont chez Starbucks en Allemagne. Le problème c'est que ces réfugiés c'est nous. Des personnes qui ont fait de bonnes études, qui lisent les même médias que nous, qui vont chez Starbucks, qui ont un iPhone, qui vivaient dans des villes
super modernes, et qui du jour au lendemain se sont retrouvés avec la lettre Noun peinte sur leur porte. La lettre Noun, N en arabe, pour Nazaréen (Jésus). Et ceux qui ne sont pas chrétiens, les musulmans, sont quand même des mécréants pour Daesh, car ils sont modernes, éduqués, ouverts d'esprit, et écoutent de la musique. C'est bien facile pour les français de déculpabiliser la France de la collaboration avec la Gestapo pendant la Shoah. « On est pas à leur place ; On ne sais pas ce
qu'ils ont vécus ; C'était la guerre c'était difficile ; On ne peux pas les juger alors que l'on vis en paix. » Qu'ils disent. C'est vrai et je suis d'accord. Ces dernières semaines, les médias du monde entier ont commencé a recevoir des photos des villes prises par Daesh en Syrie, Madaya notamment. De quoi rendre Hitler vert de jalousie. Des squelettes, avec leurs nourrissons squelettes. Qui oserait dire que les arméniens et les juifs n'avaient qu'à se battre pendant leurs génocides respectifs ? Alors ne jugeons pas à notre tour les personnes qui arrivent des pays terrorisés et avec pour ennemi Daesh, quand notre seul
ennemi est Flamby...

Aliénor Gamerdinger
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CAMPAGNE D’AIDE D’URGENCE DE L’UGAB EN SOUTIEN AUX ARMENIENS DE SYRIE (06/01/2016)
ENSEMBLE, SAUVONS DES VIES
L’UGAB France participe à la campagne internationale d’aide d’urgence #ICareICan de l’UGAB, en soutien aux Arméniens de Syrie. Depuis 2012, la totalité des fonds levés a permis de mettre en place une aide d’urgence pour les 3000 familles arméniennes restées en Syrie, et d’encadrer l’installation des familles qui ont fui la Syrie pour l’Arménie, le Liban et le Canada.

QUELLE AIDE APPORTE L’UGAB ?
Mobilisation des bénévoles
• En Syrie, de nombreuses familles bénéficient de l’aide de l’UGAB pour leurs besoins quotidiens et vitaux : denrées, eau potable, électricité et gaz, médicaments et couvertures.
• Plus de 100 volontaires de l’UGAB mobilisés à travers la Syrie, en collaboration avec les équipes du Croissant Rouge syrien, du Syrian Armenian Relief et du Rebuilding Comittee.
• Coopération entre l’Ecole UGAB Lazar Najarian et le Centre UGAB d’Alep qui mettent à disposition leurs locaux pour gérer l’aide d’urgence et assurer programmes scolaires et distribution de goûters pour les enfants.
• Les Centres UGAB de Syrie et d’Arménie, équipés de lits et de couvertures, accueillent les Arméniens dont les maisons ont été détruites.

Services médicaux
• Le Comité des Jeunes de l’UGAB a été formé pour administrer les premiers secours et une aide d’urgence.
• Les véhicules d’urgence de l’UGAB aident au transport des malades et des blessés.
• Financement de plus de 50 opérations chirurgicales pour les blessés arméniens et distribution d’équipement médical.
• Livraison des produits de première nécessité à domicile pour les personnes âgées, malades ou blessées.

Programmes éducatifs
• Les écoles de l’UGAB maintiennent leurs programmes éducatifs et les activités périscolaires, y compris dans les zones d’insécurité.
• L’UGAB finance frais de scolarité, livres et uniformes et attribue des bourses aux familles.

Aide au déplacement
• Aide de l’UGAB de 150 000 euros pour financer l’installation en Arménie des familles contraintes à l’exil : logement, coupons alimentaires, ouverture de « classes d’accueil », encadrement psychologique.
• Avec le soutien de la fondation Cherchian et des autorités locales du Haut-Karabagh, l’UGAB fournit tracteurs et matériel agricole de pointe pour les familles installées dans les régions rurales.
• Le bureau de l’UGAB à Erevan a mis en place des consultations médicales gratuites avec suivi.
• Partenariat avec la Fondation Calouste Gulbenkian et avec les ministères arméniens de la Diaspora et de l’éducation pour apporter une aide financière aux étudiants arméniens de Syrie installés en Arménie.
• Attribution de bourses intégrales aux élèves des écoles de l’UGAB au Liban et à Montréal, Canada.

Pour faire un don :
1- Virement bancaire en ligne http://ugabfrance.org/faire-un-don/
2-
Appeler l'UGAB au 01 45 24 72 74
3- Envoyer un chèque à l'Ordre de "UGAB / URGENCE SYRIE" et l'envoyer à UGAB / URGENCE SYRIE, 11 Square Alboni, 75016 Paris
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ADHÉSION DE LA TURQUIE À L'UNION EUROPÉENNE : C'EST EUX OU NOUS ! (16/12/2015)
Le CCAF - Conseil de Coordination des Organisations Arménienne de France - dénonce, avec la plus grande vigueur, la relance des négociations pour l’adhésion de la Turquie à Europe.
Il s’étonne que cette décision intervienne alors qu’au cours de ces dernières années, la Turquie n’a jamais été aussi éloignée des valeurs proclamées de l’UE. Dans un contexte d’arrestations des journalistes, d’atteintes multiples à la liberté d’expression, d’islamisation de plus en plus radicale de la vie publique du pays, de renforcement du négationnisme d’État, de répression accrue contre les Kurdes, de complicité avec Daech, cette ouverture d’un nouveau chapitre de discussion avec Ankara s’apparente à une véritable prime au crime.
Elle procède d’un mépris des principes de l’Europe et constitue un grave aveu de faiblesse à l’égard du régime Erdogan auquel l’Union européenne est en train de confier les clés de sa maison, à travers notamment la protection de ses frontières, face au drame des réfugiés.
Le CCAF dénonce cet abandon de souveraineté et appelle l’ensemble des démocraties à faire barrage à cette honte pour l’Europe, dont la Turquie continue, par ailleurs, d’occuper militairement une partie du territoire, à Chypre.
Une chose est certaine : il y a une incompatibilité irréductible entre l’existence en Europe de communautés arméniennes issues des rescapés du génocide et l’intégration à ses centres de décision d’une Turquie négationniste. Les descendants du génocide ne subiront jamais la suzeraineté, fût-elle partielle, d’un État génocidaire et négationniste.

C’est lui ou nous.

Paris le 16.12.2015
Bureau national du CCAF
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LOI SUR LE NÉGATIONNISME : LA PROMESSE DE FRANÇOIS HOLLANDE (04/12/2015)
Avec sa proposition de loi visant à pénaliser le négationnisme des génocides, et en particulier celui des Arméniens, Valérie Boyer a réactualisé une demande de tous défenseurs des droits de l’homme et de la dignité humaine, ce dont nous la remercions. Le ccaf se félicite que le principe de la pénalisation du négationnisme par la loi n’ait rencontré que des soutiens auprès de tous les groupes de l’Assemblée Nationale. Ce qui montre que son objet correspond à une préoccupation largement partagée par la représentation nationale. Son renvoi en commission des lois, s’il peut se comprendre et se justifier par la nécessité d’en assurer la sécurité juridique, après la censure du Conseil Constitutionnelle qui avait frappé une tentative comparable en 2012, ne saurait pour autant être synonyme d’atermoiement. Le CCAF attend du gouvernement, de la majorité et de l’ensemble des défenseurs des droits de l’homme qu’ils prennent à bras le corps la lutte contre l’inadmissible négationnisme d’Etat du génocide arménien, et y oppose une réponse juridique susceptible d’en juguler les effets délétères. Le négationnisme est un crime, pour le punir, il faut une loi.
Le CCAF attend désormais du président de la République François Hollande qu’il mette dans les meilleurs délais à l’ordre du jour de l’Assemblée Nationale un projet de loi, comme il s’y était engagé.

Bureau national du CCAF
Conseil de Coordination des organisations Arméniennes de France
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LA FRA-FRANCE OPPRIME SA JEUNESSE (27/07/2015)
La cause arménienne n'avance plus. Cette année, hautement symbolique, marquée par la commémoration du centenaire du génocide des arméniens, la lutte de nos camarades sur les terres de Turquie et les mouvements socio-économiques en Arménie a ouvert de nouveaux défis pour notre combat.
Certes, les commémorations du centenaire du génocide des arméniens nous ont permis de mettre en lumière notre combat mais sans jamais traiter les problèmes de fond. Où en sont nos revendications envers l'état turc ? Où en est la loi anti-négationniste ? Où en est le processus d'obtention de réparation du crime de génocide et de restitution de biens arméniens ? Nous regrettons que la symbolique mémorielle et victimaire fonctionne a plein régime mais sans apporter de réponses aux questions posées ci-dessus. En s'enfermant dans la seule commémoration du génocide, le peuple arménien se prive d'éléments de lutte et donc d'avenir.
Malheureusement, les organisations de la diaspora ont désormais abandonné le combat. Et c’est parce que nous voulions porter haut et fort le message de notre cause que nous avons été exclu.
Nous, bureau national de la FRA Nor Seround, l'organisation de jeunesse de la FRA Dashnagtsoutioun-France, élu par nos militants, sortons du silence aujourd’hui, pleinement conscient de nos actes. Nous avons été demis de nos fonctions au sein du Nor Seround par le Comité Central de la FRA-France, au profit d'un «Bureau National» créé de toute pièce. Cette nomination par la FRA et non par nos militants, s'est faite au mépris de la tradition démocratique de notre mouvement de jeunesse. La démocratie que nous voulons en Arménie, nous la voulions aussi pour notre organisation.
 
Voici des exemples précis qui ont conduit à notre exclusion :
Outre le déni de démocratie dont nous sommes victimes, ce qui nous pousse aujourd’hui à nous exprimer relève de questions politiques. En effet, la FRA nous a interdit de soutenir les militants Arméniens de Nor Zartonk en Turquie qui se battent pour la restitution de l’orphelinat "Kamp Armen", comme elle nous a interdit de soutenir le mouvement pour la démocratie en Arménie. Nous estimons que nous, la jeunesse arménienne militante de France, ne pouvons être silencieux lorsque la jeunesse arménienne de Turquie et d’Arménie se lèvent pour exiger la justice et la liberté.
Comment qualifier cette interdiction d'aller soutenir nos camarades en Turquie qui luttent sur le terrain ?
Pire encore, la FRA a demandé à nos camarades qui ont jeté du faux sang sur l’ambassadeur de Turquie à Paris, le 2 Mars 2015, et qui sont poursuivit par la justice française pour cet acte, de présenter des excuses au représentant de l’Etat turc en France, afin que « cette affaire ne fasse pas de bruit ». Pour nous, militants de la cause arménienne, présenter des excuses à un représentant de l’Etat responsable du génocide de notre peuple ainsi que de son négationnisme est un acte de trahison. Nous ne présenterons aucunes excuses, même si la FRA exerce des pressions à notre encontre.
Est-ce que les relations personnelles entre Franck Papazian, membre du Bureau Mondial de la FRA et contrôlant la FRA en France, et François Hollande, qui ont apporté quelques actes purement symboliques valent plus cher que la ligne politique de la FRA ?
Comment oser nous demander à nous, militants de la cause arménienne, de présenter des excuses à un représentant turc ?
Hrant Markarian, président du Bureau Mondial de la FRA, était-il au courant des agissements de Franck Papazian? Les a-t’il approuvé ?

Depuis une quinzaine d'année la FRA-France subit une déstructuration de la part de ces dirigeants, par l'exclusion de militants Dashnags et le sabordage du Comité de Défense de la Cause Arménienne (CDCA) entre 2002 et 2004, et après avoir voulu réduire au silence des personnalités emblématiques de la cause arménienne en Europe (FEAJD), les instances dirigeantes de la FRA s'en sont prises à la jeunesse, l'avant garde, la pointe du combat. Force est de constater que les dirigeants de la FRA ont la volonté d'affaiblir des structures vivantes en rapport avec la sphère militante, intellectuelle et la jeunesse.

Il y a 70 ans, le Nor Seround a été fondé par Schavarch Missakian. Il écrivait : « Si la jeunesse est mouvement, si elle est nouveauté et force, elle doit en premier lieu faire valoir elle même ses qualités. Si telle association est influencée par […] des intrigues, la jeunesse aura donné une leçon exemplaire en les repoussant et les  méprisant. Le premier devoir d'une association de jeunesse est de semer sur son chemin la clarté et l'honnêteté. Ceux qui s'amusent à manipuler les jeunes […] sont de vulgaires malfaiteurs. Jeunes, faites-vous entendre sur tous les fronts et dans tous les pays, partout où une communauté arménienne respire. »
Nous déclarons solennellement notre attachement au programme de la FRA et à ses valeurs. Mais aujourd’hui nous estimons que tout cela est bafoué par des personnes qui ont confondu l’intérêt national arménien et leurs intérêts personnels. Pour notre part, nous continuerons à militer pour la cause arménienne, au Nor Seround ou ailleurs. Car nous ne militons pas pour des personnes mais pour des idées et des valeurs.

Le Bureau National du Nor Seround sortant
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NOUVELLE PHASE POUR LE PROJET "SÈVRES 2015" (20/02/2015)
Sèvres, le 20 février 2015, le projet « Sèvres 2015 » entre dans une nouvelle phase en accord avec la Congrégation des Pères Mekhitaristes.

Dans la perspective des futurs travaux au Collège Samuel Moorat, des sondages du sol vont être effectués afin de vérifier la perméabilité et la constructibilité du site.

A l'issue des sondages, l'association poursuivra les pourparlers avec le promoteur présélectionné afin de déterminer la cohérence d'ensemble d' « Espace(s) Arménie(s) ».

L'association Sèvres 2015 ne perd pas de vue son objectif de conserver l'unicité du site et de préserver le patrimoine de la Congrégation des Pères Mekhitaristes. Le Conseil d'administration a retenu une proposition qui ne porte pas atteinte au patrimoine tout en assurant le financement d' « Espace(s) Arménie(s) ».

« Nous avons, dès l'origine, indiqué que la viabilité du projet et sa pérennité tenaient pour une large part à l'assurance de son financement » indique Gérard Guerguerian, Président de l'Association Sèvres 2015.

Le Conseil de Sèvres 2015 rappelle que le projet vise à créer sur le site du Collège Samuel Moorat, à Sèvres, un ensemble culturel « Espace(s) Arménie(s) » qui s'articule autour de quatre axes : un Centre d'enseignement Samuel Moorat avec des salles de classe pour accueillir élèves, étudiants et chercheurs postdoctoraux, un Institut International pour la Vérité et la Justice, avec un centre de ressources, de recherche et un Musée du génocide arménien, un Espace culturel et associatif, ainsi qu'une activité commerciale dont l'objectif est d'assurer le financement autonome du fonctionnement et de la réhabilitation du site.

« Nous entrons désormais dans une phase critique » précise Léon Papazian, « car nous saurons rapidement si le sol et le sous-sol du Collège sont propices à la construction en raison de la proximité de la Seine. Il faudra ensuite nous mettre d'accord sur la circulation des espaces, ainsi que sur la cohérence architecturale d'ensemble. Nous avons bon espoir d'y parvenir durant les prochains mois de discussions ».
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VOTRE NOM AU SOMMET DU MONDE (15/02/2015)
Plus que 30 jours pour propulser Ara Khatchadourian
sur le toit du monde : 1m = 10€.
Ara grimpe seul. Mais au printemps 2015, à l'occasion des commémorations du centième anniversaire du génocide des Arméniens, il ne sera pas seul ! Il emmènera avec lui, sur le toit du monde, le nom de toutes celles et tous ceux qui auront permis l'exploit, de toutes celles et tous ceux qui auront associé leur nom à cet acte symbolique de mémoire et de paix. Ces sommes serviront à financer : le dispositif sportif (entraînements, matériels, acheminement, assurances, sherpas...) et le dispositif de communication, essentiel pour que vive la mémoire et se transmette le message. Le financement et la construction du projet mobiliseront tous ceux qui à travers le monde y participeront par un don, d'un montant de départ symbolique : 10 € le mètre.
Soutenez ce défi sportif et humain : en participant au crowdfunding : par chèque au: CPLM, 47 Avenue de Toulon - 13006 Marseille, en cliquant sur le lien "faire un don" sur le site internet : Propulsons Ara sur le toit du monde : 1m = 10€.

1915 - 2015 L'EVEREST POUR LA MEMOIRE
De la rencontre entre l’association Courir Pour La Mémoire et Ara Khatchadourian est né un projet évident quoique complètement fou : gravir l’Everest pour y délivrer un message de paix et de mémoire. Au printemps 2015, à l’occasion du centième anniversaire du génocide des Arméniens, Ara Khatchadourian s’élancera dans l’ascension de l’Everest aux couleurs de Courir Pour La Mémoire. Une ascension à deux faces : un exploit sportif d’une part, un message universel de Mémoire et de Paix d’autre part.
Toutes les actualités sur le site officiel de la CPLM. Partager avec Facebook et Twitter.
Courir Pour La Mémoire : 47 Avenue de Toulon - 13 006 Marseille - Tel : 04 91 802 820 - Site : http://www.courirpourlamemoire.com- Mail : contatc(a)courirpourlamemoire.com .
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2015 : CENTENAIRE DU GÉNOCIDE ARMÉNIEN (08/12/2014)
L’attention des Arméniens à travers le monde se focalise sur le 24 Avril 2015, centenaire du Génocide des Arméniens. Une multitude d’événements vont être organisés, les institutions et les élus vont être sollicités pour s’engager en faveur d’une demande de reconnaissance du Génocide par l’État turc.
La reconnaissance du Génocide des Arméniens est ainsi devenue le ciment identitaire de la Diaspora mais cette revendication dépasse difficilement le stade de l’incantation. Les moyens démesurés de l’État turc secondé par l’Azerbaïdjan et les objectifs à court terme d’unité communautaire font que le « tout mémoriel » prime sur le débat des solutions politiques à apporter aux contentieux arméno-turcs.
Car ce débat sous-entend deux questions essentielles : qu’attendons-nous de la Turquie en terme de réparations et qui peut légitimement représenter juridiquement les Arméniens et défendre leurs revendications ? En filigrane, ces interrogations en induisent d’autres : quels sont les liens institutionnels à créer entre l’Arménie et la Diaspora ? Quel mode de représentation démocratique pour la Diaspora ? Quels sont les projets de société proposés aux Arméniens ? Comment concilier la Cause Arménienne et la géopolitique de l’Arménie ?
Aujourd’hui, les nouvelles générations prennent conscience du décalage entre la réalité de territoires en mutations en Turquie et en Arménie et de la politique figée de ceux qui semblent obstinément s’accrocher au traumatisme du Génocide comme seul liant communautaire.
Ce point de vue est parfaitement synthétisé par le sociologue Michel Wieviorka : « Comment prétendre se projeter vers l’avenir si ce ne peut être qu’en mettant en avant les souffrances liées au passé ? Il existe un risque, pour les identités culturelles, de s’enfermer ainsi dans des représentations négatives d’elles-mêmes, qui leur permettent d’exister un temps dans l’espace public mais ne disent rien de ce qu’elles peuvent apporter à la société pour le futur ».

Notre projet «REPAIR - Plateforme Numérique Arméno-Turque» s’inscrit en rupture avec cet état de fait. Notre objectif est de parvenir à proposer des orientations innovantes en plaçant les échanges entre sociétés civiles d’Arménie, de la Diaspora et de Turquie au centre d’une dynamique de résolution de conflits.
Nous considérons que la reconnaissance du génocide des Arméniens est avant tout un problème turc et qu’il faut dès lors replacer la problématique arméno-turque, dans toute sa globalité et sa complexité, directement au sein de la société civile turque. Nous seulement parce qu’il appartient avant tout à ce peuple de décider d’une avancée, mais aussi parce que les Arméniens doivent investir ce champ en Turquie en étant acteurs pour peser sur ces débats. C’est l’originalité de notre démarche que nous déclinons en plusieurs temps et sous plusieurs modalités.

Le premier est notre plateforme internet — traduite en quatre langues — qui a le mérite de rassembler en un même lieu, différents aspects de la pensée de chaque entité sur les problématiques arméno-turques. Le deuxième correspond à des événements qui visent à confronter la société turque à sa réalité historique. Dans cet esprit, après plusieurs tournées et workshops de notre ensemble musical « Van Project » en Turquie, nous avons organisé le 24 Avril dernier, en tant qu’ONG franco-arménienne, une commémoration du Génocide des Arméniens à Diyarbakir sous la forme d’une exposition intitulée «99 portraits de l’exil – 99 photos des survivants du Génocide des Arméniens», en partenariat avec la municipalité.

En déployant nos activités en Turquie et en Arménie occidentale, nous avons pu tisser des liens et travailler avec différents cercles d’influence, intellectuels et culturels, ainsi qu’avec des populations, qui par leurs histoires et leurs situations actuelles, se sentent proches des Arméniens comme les Kurdes, les Hamchens, les alévis, les Dersimtsis, les crypto-Arméniens...

Le succès de ces entreprises a largement dépassé nos objectifs initiaux confirmant que ces projets répondent à une attente très forte.

2015 n’est ni un gouffre, ni une apothéose, mais le symbole de l’impérieuse nécessité de changer en profondeur les paradigmes de la Cause Arménienne.

Armen Ghazarian
- Un 24 Avril historique à Diyarbakir.
- REPAIR : Une Plateforme Numérique Arméno-Turque inédite.
- Van Project : Projet d'ensemble ethnomusicologue.
- Interview de Vahan Kepenekian, Président de Yerkir Europe.
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FILM "ARMÉNIE TERRE DE RÉSILIENCE" D'HERVE MAGNIN (18/11/2014)
Un film sur l'Arménie d'hier, d'aujourd'hui, de demain. Tourné et monté en Arménie par un réalisateur non-arménien.
"Arménie, terre de résilience" est un long-métrage documentaire qui apporte un éclairage systémique sur l'Arménie en s'appuyant principalement sur l'Histoire, la Sociologie, l'Anthropologie, l'Economie, la Politique et la Psychologie. Il est constitué de témoignages, d'images d'archive et de réflexions du réalisateur. Il y est question d'articuler le passé et le futur et de les conjuguer au présent de l'Arménie et de son environnement mondialisé.
Ecrivain humaniste français, Hervé Magnin est aussi comédien, musicien et psychothérapeute. Cet aventurier vient de faire 4000 kilomètres en autostop pour venir rencontrer le peuple arménien et réaliser un film qui tente de le faire mieux connaître et reconnaître, par-delà les quelques clichés qui circulent à son sujet dans le monde.
Contact possible pour projection : hervemagnin@wanadoo.fr et 06 21 18 75 53
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COMMUNIQUÉ DU DIOCÈSE ARMÉNIEN DE FRANCE (01/10/2014)
Dans le procès intenté par le Diocèse de France de l’Eglise Apostolique Arménienne et la Paroisse de l’Eglise Apostolique Arménienne des Alpes-Maritimes du Var et de Monaco, contre l’Association cultuelle des Arméniens de Nice et de ses Environs, le Tribunal de Grande Instance de Nice a rendu son jugement le 25 septembre 2014.
Il interdit à l’Association cultuelle des Arméniens de Nice et de ses Environs de prétendre appartenir à l’Eglise Apostolique Arménienne, et lui fait défense d’utiliser toute mention dans son appellation ou ses activités pouvant faire croire à son appartenance à cette Eglise, y compris de célébrer le culte sous cette appellation.
Ce jugement, rendu en première instance, est exécutoire.
Le Diocèse se voit ainsi confirmer par la justice les termes de son communiqué du 12 novembre 2012, dans lequel il mettait en garde les fidèles de Nice et de ses environs afin qu’ils ne soient pas abusés par les prétendues messes célébrées par cette association.
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PROPAGANDE NÉGATIONNISTE DE L'ÉTAT TURC EN FRANCE (04/09/2014)
Une brochure intitulée « les événements de 1915 et la controverse turco-arménienne sur l’histoire », réalisée par l’officine négationniste AVIM (Centre pour les études eurasiennes, basé à Ankara), fait l’objet depuis quelques mois d’un envoi en nombre aux collectivités locales, territoriales, à différentes institutions ainsi qu’aux universités françaises.

Ce fascicule qui prétend œuvrer au « rapprochement entre Turcs et Arméniens » autour d’une « mémoire juste », développe en réalité une série d’arguments spécieux visant à nier le caractère génocidaire des événements de 1915, à innocenter les dirigeants du gouvernement « Jeune Turc » de l’époque et à mettre sur un même pied les « souffrances turques et arméniennes » durant la Première Guerre mondiale.

Cette propagande, aussi massive dans sa forme que sournoise dans son fond montre que les autorités turques, qui subventionnent l’AVIM, n’entendent pas se contenter de répandre le négationnisme du génocide arménien à l’intérieur de leurs frontières. Elles en font aussi un produit d’exportation qui vient désormais prospérer en France, terre d’accueil des survivants.

Ces procédés ignobles, qui utilisent toutes les ficelles de la manipulation pour blanchir l’État turc, s’inscrivent dans la logique de l’entreprise d’extermination. Ils visent à parachever le crime, en en contestant jusqu’à la réalité.

A quelques mois des commémorations du centenaire de 1915, cette provocation constitue une nouvelle atteinte à la mémoire des morts et une ultime agression à l’endroit des survivants. Elle vient cruellement rappeler les carences de la loi face à un négationnisme d’État dont la zone de nuisance transgresse les frontières, et dont la violence symbolique est à la mesure des moyens mis au service de sa propagation.

Le CCAF appelle les autorités à prendre toutes les dispositions pour combattre cette opération de communication des assassins de la mémoire sur le territoire et à mettre en oeuvre un projet de loi qui permettrait de lutter avec les armes du droit contre cette nouvelle forme de criminalité.

Bureau national du CCAF
Paris, le 4 septembre 2014
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PREMIÈRE CONTRIBUTION DU FONDS ARMÉNIEN DE FRANCE À LA RECONSTRUCTION DE KESSAB (19/06/2014)
La ville arménienne de KESSAB, en Syrie, est libérée. Les forces d’occupation djihadistes ont mis hors d’état les infrastructures de la localité, particulièrement les écoles et les lieux de culte. Le Fonds Arménien de France envoie une première somme pour la reconstruction.
Suite à la libération de Kessab, la population arménienne de cette ville retourne progressivement dans ses foyers au fur et à mesure des opérations de déminage. Cependant, les destructions et des déprédations sont nombreuses et les infrastructures scolaires sont hors service.
Répondant à l’appel de la population arménienne de Kessab, transmis par la voix du Catholicossat de Cilicie, le Fonds Arménien de France transfère ce jour la somme de 50 000 € pour la reconstruction de ces écoles. La répartition sera décidée par le Conseil Unitaire créé en Syrie, en fonction des besoins constatés sur les lieux, sous le contrôle du Catholicossat de Cilicie.
A ce jour, le Fonds Arménien de France avait transféré 150 000 € en faveur des institutions éducatives d’Alep et une somme de 50 000 € en faveur des réfugiés de Kessab. Avec cette nouvelle aide, au total 250 000 € auront été ainsi transférés en faveur des Arméniens de Syrie.
En leur nom, le Fonds Arménien de France remercie chaleureusement tous ses donateurs.
Ces montants ne suffisent malheureusement pas à répondre aux besoins de la population arménienne de Syrie qui, aujourd’hui encore, est soumise à des bombardements intensifs, qui font de nombreuses victimes particulièrement à Alep.
Aussi, le Fonds Arménien de France lance une nouvelle fois un appel urgent aux dons et à la solidarité pour soutenir cette population-sœur. Notre devoir est d’aider les Arméniens partout où leur survie est menacée. Le Fonds Arménien de France compte sur votre générosité.

Fonds Arménien de France, le 19 juin 2014
Pour pouvez faire vos dons sur notre site www.fondsarmenien.net , ou par chèque, à l’ordre du Fonds Arménien de France, BP 12, 75660, Paris cedex 14. Les donateurs bénéficieront des déductions d’impôts prévues par la loi.
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RÉCEPTION D'UNE DÉLÉGATION DE PARLEMENTAIRES DU HAUT-KARABAGH (17/06/2014)
Philippe Kaltenbach, sénateur des Hauts de Seine et Président du groupe d'amitié France-Arménie, a eu le plaisir de recevoir une visite de courtoisie ce jour d’une délégation de parlementaires de la République du Nagorno-Karabagh conduite par Monsieur Ashot Ghoulian, Président de l’Assemblée Nationale.
Philippe Kaltenbach déclare : *" J’ai été très heureux faire la rencontre ce jour du Président Ghoulian et des députés qui l’accompagnaient. Il y a 18 mois, profitant de la venue d’une délégation arménienne en France, j’avais souhaité organiser une table ronde sur la paix au Karabagh. Il est en effet essentiel d’œuvrer au dialogue entre toutes les parties. C’est toujours dans ce même esprit que je me rendrai au mois de septembre prochain, dans le cadre d’une visite privée, à Stepanakert. »

Philippe Kaltenbach
Sénateur des Hauts-de-Seine
Président du groupe d’amitié France - Arménie
Le 17 juin 2014
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LA MÉMOIRE DES 20 PENDUS HENTCHAKIAN HONORÉE À ANKARA (15/06/2014)
Le 14 juin dernier, se tenait à Ankara une conférence dédiée à la mémoire de Paramaz et de ses compagnons, les vingt héros HENTCHAKIAN qui ont sacrifié leur vie en défendant leurs idéaux de Justice et de Liberté.
Ils ont été condamnés à mort par pendaison le 15 juin 1915, alors que le plan d’extermination des Arméniens était en cours d’exécution, parce qu’ils avaient planifié d’assassiner le triumvirat Talaat, Enver et Djemal, à la tête de l’Ittihad ve Teraki. Cette décision avait été prise au 7ème Congrès du Parti Social Démocrate HENTCHAKIAN (PSDH) le 7 septembre 1913 à Constance en Roumanie.
Cette conférence a été organisée au siège du Socialist Yeniden Kurulush Partisi (Parti Socialiste Nouveau Kurulush). Ont pris la parole, Saro Mardiryan, Secrétaire National du PSD HENTCHAKIAN en France, Sait Cetinoglu, chercheur turc et Mustafa Kahya, président de la section d’Ankara du SYKP.
« Nous avons beaucoup œuvré, dans les dix-sept pays où le PSDH est implanté, pour faire vivre cette mémoire qui appartient à la nation arménienne toute entière » dit Kevork Satchlian, président du PSDH en France, qui poursuit « Ce qui est inédit, c’est que pour la première fois, un parti socialiste turc reconnaît en Paramaz, la première grande figure du socialisme en Turquie et il le fait savoir à Ankara, la capitale ».
Saro Mardiryan attribue cette avancée à deux facteurs : « D’une part, l’évolution de la société civile turque sur la question du Génocide des Arméniens grâce à Hrant Dink, et d’autre part grâce au travail de Sait Cetinoglu qui a été le premier en Turquie à publier, à partir de 2007, des articles sur les VINGT PENDUS HENTCHAKIAN, sans oublier Ragip Zarakolu qui a contribué à faire connaitre cette histoire, en prenant part à l’organisation de la première conférence sur le sujet le 15 juin 2013 à Istanbul ».

Une minute de silence a précédé le début de la conférence.
« Me tenir face à un public turc qui a rarement l’occasion de rencontrer des Arméniens et voir des jeunes gens, debout , poing levé pour honorer la mémoire de Paramaz et de ses compagnons d’infortune, et ce à moins de cent-cinquante mètres du parlement turc et du bureau du chef du gouvernement, est une chose que je ne pouvais même pas imaginer ! » déclare Saro Mardiryan. « Certes, nous restons lucides sur la politique négationniste de l’Etat Turc et sur l’impact relatif des initiatives de la société civile turque sur l’opinion publique qui méconnaît sa propre histoire, mais force est de constater que nous sommes depuis quelques années face à un changement en Turquie qui gagne de plus en plus de cercles et qui aura tôt ou tard des effets ».
Kevork Satchlian conclut « En tant qu’organisation politique arménienne, nous poursuivons notre ouverture envers les partis de gauche en Turquie, nous leur tendons la main, ils ont un rôle important à jouer pour faire connaître et reconnaître la réalité du Génocide des Arméniens, préparer le terrain des excuses et des réparations par l’Etat turc. »
Le parti Social Démocrate HENTCHAKIAN renouvelle son appel à mettre en place une plateforme commune qui regrouperait les organisations civiles et politiques, ainsi que les individus, de quel que pays qu’ils soient, désireux de participer à l’organisation des commémorations du centenaire du génocide des Arméniens en Turquie.

Paris
15 juin 2014
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LA FRA CONDAMNE LES ATTAQUES CONTRE LES ARMÉNIENS D'ALEP (04/06/2014)
Le Bureau mondial de la FRA Dachnaktsoutioun condamne vivement les attaques dont furent l’objet ces derniers jours les habitants des quartiers arméniens d’Alep. Il ne fait aucun doute que les opposants au régime syrien en place ont pour cible les quartiers arméniens.
Des preuves tangibles attestent que les attaques à l’encontre des quartiers arméniens sont exhortées par la Turquie.
Nous lançons un appel à tous les Etats- et spécifiquement aux Etats occidentaux- qui ont une influence sur les forces opposantes au régime pour qu’ils usent de tous leurs moyens et canaux afin de faire cesser les attaques sur ces quartiers arméniens. Les Etats qui soutiennent les forces opposantes au régime et qui ne prendraient pas les mesures nécessaires contre ces attaques seraient considérés comme complices de ces crimes perpétrés contre les populations arméniennes.
Nous lançons un appel au régime syrien afin qu’il prenne les mesures qui s’imposent pour assurer la sécurité physique des minorités chrétiennes désarmées de Syrie.
Nous lançons également un appel à l’ensemble de la nation arménienne pour qu’elle témoigne de son soutien à toutes les initiatives prises par les Bureaux de la Cause Arménienne et les Comités de Défense de la Cause Arménienne de la FRA Dachnaktsoutioun.

Bureau mondial de la FRA Dachnaktsoutioun
4 juin 2014
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L'ARMÉNIE À ART MONACO DANS LA PRINCIPAUTÉ (19/04/2014)
Manifestation exceptionnelle en Principauté de Monaco au Grimaldi Forum du 24 au 27 avril 2014. Sous la haute bienveillance de Son Altesse Sérénissime le Prince Albert de Monaco, «ART MONACO» recevra le Pavillon de l’Arménie grâce au soutien du Ministère de la Diaspora de la République d’Arménie.
Cette exposition Internationale, reconnu comme étant un événement culturel majeur, rassemble chaque année les grands acteurs et personnalités politiques du monde de l’art et de la culture. C’est dans ce cadre que vous seront présentées des œuvres d’arts d’exceptions. Elle sera inaugurée en avril 2014, le 24, à l’occasion de la commémoration du 99e anniversaire du Génocide des Arméniens, date hautement symbolique pour notre communauté. C’est en cette circonstance que le pavillon Arménien vous proposera de prestigieux tableaux dédiés au Génocide Arménien de 1915. Peintures réalisées par d’illustres artistes comme Arshile GORKY, Léon TUTUNDJIAN, Martiros SARIAN, Ivan AïVAZOVSKI, Jean JEANSEM, etc.
Vous mesurez ainsi le sens et la portée de votre visite. Votre influence sur la participation de vos groupes d’Amis, afin que le Pavillon de l’Arménie montre une affluence soutenue au cours des trois journées. Dans ce contexte votre présence nous permettra d’atteindre quatre objectifs:
* Satisfaire et combler votre curiosité dans le domaine de l’art.
* Aider et encourager nos artistes
* Montrer à la communauté internationale et aux représentants du Pavillon Turc partenaire de l’événement que la défense de la cause arménienne, des droits imprescriptibles des Arméniens occupe de nombreux vecteurs de communication.
* Initier et annoncer les phases préparatoires de la commémoration du 100e Anniversaire du 1er Génocide du 20esiècles.
Grace à la présence soutenue des communautés arméniennes d’Europe et plus spécifiquement celle de France avec votre participation individuelle, cet événement "Art Monaco 2014" saura être une vitrine.
Vernissage le 24 avril à 19h00 sur invitation (demander au Ministère de la Diaspora par mail). Les 25, 26 et 27 avril : entrée libre.

Hrachya ASLANYAN
Chef du Département des
Communautés Arméniennes de l’Europe
Ministère de la Diaspora RA
europedep@yahoo.fr
europedep@gmail.com
europedep@mindiaspora.am
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ACTION CHOC DU NOR SEROUND À L’ANNEXE DE L’AMBASSADE DE TURQUIE À PARIS (19/04/2014)
La jeunesse exige réparation du génocide des arméniens.
Vendredi 18 avril 2014 à 17h, un groupe de jeunes du Nor Seround proteste devant l’annexe de l’Ambassade de Turquie à Paris, siège du service culturel, en demandant justice et réparation pour le génocide subit par le peuple arménien.
Les militants ont jetés des seaux de sang dans le hall du bâtiment et manifestés leur colère face au négationnisme d'Etat qui sévit en Turquie depuis 1915 sur la question du génocide. Munis de pancartes avec les inscriptions "Justice pour le peuple arménien !", "Turquie hors de Kessab !" ou encore "Justice, réparations ! ", le groupe effectue actuellement un sitting pacifique devant le bâtiment du 102 avenue des champs Élysée.
"Nous ne lâcherons pas, même 100 ans après !" scandent-ils en cœur. Pour symboliser leur détermination à rester sur place afin de dénoncer la responsabilité de l'Etat turc dans le génocide de leur peuple, les jeunes se sont enchaînés les uns aux autres, arborant des Tee-shirts affichant des slogans tels que "Etat Turc coupable" et "Erdogan hors de Kessab".
En effet, depuis quelques semaines, des djihâdistes en provenance de Turquie, ont attaqué Kessab, un village de Syrie qui fut un refuge pour les familles qui ont survécues aux déportations de 1915. Le soutien logistique de la Turquie dans la volonté d’épuration ethnique pratiqué contre les Arméniens de Kessab est une preuve supplémentaire de la continuité de l'Etat turc avec son passé criminel visant à supprimer la présence arménienne de son foyer historique.
À 1 an de la commémoration du centenaire du génocide des Arméniens, le Nor Seround est venu sans violence, pour rappeler à l'Etat turc les revendications légitimes du peuple arménien suite au génocide dont il a été victime. Cette page de l'histoire ne pourra être tournée que lorsque les biens nationaux des Arméniens auront été restitués, les spoliations compensées, les préjudices réparés, et la dignité des Arméniens réhabilité, ceci au nom du principe de justice, seul garant d'une paix sincère et durable.

Le Bureau National de la FRA Nor Seround - France
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TENTATIVES D'ANKARA DE PARASITER LES COMMÉMORATIONS DES CENT ANS DU GÉNOCIDE DES ARMÉNIENS (16/04/2014)
Le CCAF constate avec regret que ses craintes exprimées à plusieurs reprises à propos des tentatives d’Ankara de parasiter les commémorations des cent ans du génocide arménien sont en train de prendre forme.
Le président Erdogan n’a non seulement pas répondu à l’invitation de son homologue arménien de se rendre le 24 avril à Erevan, jour traditionnel de la commémoration de l’événement, mais il allume de surcroit un contre-feu diplomatique en indiquant officiellement aujourd'hui qu'il change d’un jour la cérémonie du souvenir du débarquement de Gallipoli.
Celle-ci, toujours célébrée le 25 avril, date de l’événement, a été avancée cette année au 24 avril, jour de la commémoration du génocide arménien.
Cette manœuvre vise clairement à neutraliser la présence prévue des chefs d’État étrangers ce jour-là à Erevan en les obligeant à choisir ou à ne pas choisir…
L’enjeu pour Ankara, étant que le 24 avril à Erevan ai le moins de retentissement international possible.
Cette tactique s’inscrit dans la suite du négationnisme turc, qui n’est autre que la continuation du génocide par d’autres moyens.
Le CCAF attend des démocraties qu’elles déjouent ce piège grossier tendu par des autorités turques de plus en plus cyniques et qu’elles s’emploient à hisser vers le haut les normes morales de la diplomatie internationale dans cette région toujours marquée par la barbarie.

Bureau national du CCAF
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ORGANISATION TERRE ET CULTURE : SOLIDARITÉ AVEC KESSAB (24/03/2014)
En raison de l’occupation, depuis le 21 mars, de la localité de Kessab et de ses environs par des assaillants venus de Turquie, la plus grande partie de la population de cette région a été évacuée par les autorités syriennes vers Lattaquié. Ceux des Arméniens de Kessab qui n’ont pu trouver refuge auprès de membres de leur famille, à Lattaquié même ou au Liban, sont accueillis dans l’enceinte de l’église et de l’école arméniennes de la ville, où les autorités paroissiales, la Croix Rouge arménienne et le Croissant Rouge subviennent tant bien que mal à leurs besoins. Parmi eux se trouvent des réfugiés venus d’Alep, Der-Zor, Raqqa ou Yacoubié, qui s’étaient auparavant repliés à Kessab. Leur situation est précaire.
À Kessab même se poursuivent de durs combats, dont on ne peut prévoir l’issue. En attendant que les populations déplacées puissent reprendre possession de leurs biens, une aide urgente doit leur parvenir. Nous appelons les Arméniens de France et d’autres pays d’Europe à exprimer leur solidarité avec leurs compatriotes de Kessab, en participant à la collecte que Terre et Culture organise en leur faveur. Les fonds seront immédiatement transmis aux autorités arméniennes paroissiales de Lattaquié au titre de l’aide qu’elles doivent dispenser aux réfugiés dont elles ont la charge.
Envoyez votre don à : Organisation Terre et Culture, 16, rue Notre-Dame de Lorette, 75009 Paris, en précisant : « Don pour Kessab ».

OTC
Paris, le 24 mars 2014.
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LE CCAF TIENT ERDOGAN POUR RESPONSABLE DE L'ASSAUT LANCÉ CONTRE KESSAB (23/03/2014)
Le Bureau national du Conseil de coordination des organisations arméniennes de France dénonce avec la plus grande énergie l’assaut lancé contre Kessab, par des forces armées dites "djihadistes" venues de Turquie.
Ce bourg situé au nord de la Syrie abrite l’une des dernières communautés arméniennes de la région. Et il n’est pas innocent qu’il soit visé, alors que le monde s’apprête à commémorer les cent ans du génocide de 1915. Aucune cause, ni religieuse ni politique, ne justifie de s’en prendre à des villages civils qui ne demandent qu’à vivre en paix.
Le CCAF tient les autorités turques pour responsable de ces agissements terroristes lancés depuis leur territoire et qui sont en train d’entrainer de nombreuses pertes humaines et un nouvel exode de qu'il reste d'Arméniens dans la région. Il appelle le gouvernement français à réagir et à peser de tout son poids sur le gouvernement Erdogan et les forces syriennes qui bénéficient de son soutien pour que cesse immédiatement cette attaque et que soit garantie l’intégrité physique des Arméniens de Syrie.

Bureau national du CCAF (Conseil de coordination des organisations arméniennes de France)
Mourad Papazian
Ara Toranian
coprésidents du CCAF
Paris le 23 Mars 2014
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RÉSULTATS DU CONCOURS D'ESQUISSE ARCHITECTURALE DU FUTUR MUSÉE-MÉMORIAL DU GÉNOCIDE ARMÉNIEN DE SÈVRES (19/03/2014)
Le Jury du concours d'esquisse architecturale en faveur de la création du futur Musée-Mémorial du Génocide Arménien sur le site du Collège Samuel Moorat à Sèvres (92) s'est réuni le jeudi 27 février 2014. Les membres de l'Association Sèvres 2015 et le Jury de sélection ont étudié les candidatures ; après un vote anonyme, deux lauréats ont été désignés :

Le 1er prix est attribué au projet d'Hugo Maffre et Hortense Goupil,
https://www.dropbox.com/sh/5izoxhslcwyjekc/C8A9Z-BksB (consulter le projet)

Le 2nd prix est attribué au projet de Filippo Pasini, Mathias Rollot, Florian Guérant et Rosalie Péricaud.
https://www.dropbox.com/sh/g1iob2dopwqdtef/NTjGM9fJRP (consulter le projet)

Au total, ce sont 24 dossiers, restés totalement anonymes, qui sont remontés de la part de jeunes architectes français, italiens et arméniens. Après un travail de présélection réalisé par les membres de l'Association Sèvres 2015, 11 candidatures ont été présentées au Jury de sélection. Un cabinet d'architecte extérieur a ensuite donné son avis technique sur chacun d'entre eux avant que les dossiers ne soient envoyés à chacun des membres du Jury. Ce concours, doté d'un prix de 5.000 € a été lancé en octobre 2013 auprès de jeunes architectes français, italiens et arméniens. Les candidats devaient répondre à un cahier des charges leur demandant d'imaginer un ensemble de 2.000 à 3.000 m² conservant un édifice de la deuxième partie du XVIIIème siècle dont les façades et toitures, ainsi que le vestibule, le grand escalier, le salon d'honneur et le petit salon sont inscrits à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques. Le musée-mémorial devait s'insérer dans le cadre prestigieux de la Vallée de la Culture, à côté du Palais où fut signé le traité de Sèvres : la Cité nationale de la Céramique et de la future Cité de la Musique. Il devait comprendre, outre le mémorial, un musée d'histoire associé, un centre de ressources et un centre de conférences. Il accueillera le grand public mais devrait également s'ouvrir aux chercheurs et au monde éducatif.

Membres du Jury du Concours d'esquisse architecturale
27 février 2014
Jean Michel Cordunet : Ancien Vice-président de la Fondation Notre-Dame
Jean Claude Gens : Professeur de philosophie contemporaine à l'université de Bourgogne
Raymond Kévorkian : Historien, Membre du Comité préparatoire au Conseil Scientifique du projet Sèvres 2015
Laurent Leylekian : Responsable du conseil scientifique du projet Sèvres 2015, Membre du Comité préparatoire au Conseil Scientifique
Jean Pierre Mahé : Philologue et historien du Caucase, spécialiste des études arméniennes
Claire Mouradian : Historienne, Membre du Comité préparatoire au Conseil Scientifique du projet Sèvres 2015
Antoine Sakhochian : Conseiller architectural pour l'Association Sèvres
Hilda Tchoboïan : Conseillère Régionale en Rhône-Alpes, Membre du Comité préparatoire au Conseil Scientifique du projet Sèvres 2015
Yves Ternon : Historien, Membre du Comité préparatoire au Conseil Scientifique du projet Sèvres 2015
Gérard Guerguérian : Président de l'Association Sèvres 2015
Robert Aydabirian : Vice-président de l'Association Sèvres2015
Léon Papazian : Secrétaire général de l'Association Sèvres2015
Père Jacques Bezdikian : Vice-président de l'Association Sèvres 2015

Contacts :
ASSOCIATION SEVRES 2015 - 26 rue Troyon - 92 310 Sèvres
contact(a)sevres2015.org
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GRANDE SOUSCRIPTION NATIONALE (17/01/2014)
2015 s’annonce comme une étape fondamentale, un tournant dans notre histoire. Il y aura juste cent ans, s’abattait sur les sujets arméniens de l’Empire ottoman la plus grande catastrophe jamais subie par un peuple dans l’ère moderne. Une entreprise d’extermination mise en œuvre par un Etat et visant à détruire totalement une catégorie de ses propres administrés ciblés au motif de leur appartenance ethnique et religieuse. Ce crime contre l’humanité, qui allait se répéter à trois ou quatre reprises à cette échelle au cours du XXe siècle porte un nom : GÉNOCIDE.
Sa définition a commencé à se forger à partir de l’exemple arménien. Depuis cette tragédie, le combat pour la vérité et la justice n’a jamais cessé.
Dans cette longue lutte, l’année 2015 constituera un palier, un moment historique. Partout où elles ont été dispersées, les forces arméniennes se mobilisent pour y faire face.
En France, le CCAF, interlocuteur de la communauté auprès des pouvoirs publics, a la très lourde responsabilité de prendre en charge l’organisation et la coordination des initiatives occasionnées par cette échéance.
Depuis des mois cette fédération d’associations, qui regroupent dans toute la France et ses régions la plupart de nos structures, travaille à la mise en place d’un programme d’actions et de manifestations qui ambitionne de répondre aux attentes et aux enjeux liés à cette date.
Pour faire face aux besoins d’un tel défi qui va se traduire par de nombreuses activités : conférences, colloques, meetings, édifi cation d’un centre de civilisation et de la mémoire, lobbying, communication, le CCAF compte sur vous.
Répondez dès maintenant à cette grande souscription nationale qui a pour unique objectif la réalisation des événements qui s’organiseront autour des cent ans du génocide.
Tous ensembles, unis, soyons les acteurs de notre destin, soyons à la hauteur de nos responsabilités devant l’histoire.

Ara Toranian et Mourad Papazian
Co-Présidents du CCAF

http://www.ccaf.info/Souscription_ccaf.pdf
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GRANDE ENQUETE NATIONALE : ETAT DE LA PRATIQUE DE L’ARMENIEN OCCIDENTAL EN FRANCE (15/01/2014)
Enquête sur "l'arménien occidental en France, dynamiques actuelles" : dans le cadre d’une recherche conduite à l’Inalco par le laboratoire SeDyL, soutenue par l’Observatoire des Pratiques Linguistiques de la Délégation Générale à la Langue Française du Ministère de la Culture et la Fondation Calouste Gulbenkian.
L’arménien occidental, qui fait partie des langues de France reconnues par la Délégation Générale à la Langue Française et aux Langues de France du Ministère de la culture, et aujourd’hui classé Langue en danger par l’Unesco, est un des éléments fondamentaux du patrimoine culturel de la diaspora arménienne, mais aussi, comme toute langue en danger, du patrimoine de l’humanité.
Les conditions dans lesquelles la langue se développe depuis la dispersion massive de ses locuteurs à la suite du génocide de 1915 en font une langue de diaspora, partout en situation de langue minorée, parlée par des locuteurs bi- ou multilingues pour lesquels elle n’est souvent pas la langue de communication la plus naturelle, et qui en ont de plus en plus souvent une maîtrise partielle. Le déclin de cette langue est aujourd’hui évoqué sans tabou. La société française, qui a une forte culture de monolinguisme, ne semble pas présenter des conditions particulièrement favorables à un maintien de la langue.
Malgré cela, on observe en France des facteurs qui vont dans le sens d’une revitalisation de la Langue : la création de nouvelles écoles bilingues, l’augmentation globale du nombre des élèves inscrits dans ces écoles, le succès des cours hebdomadaires, la variété des initiatives culturelles et des ateliers pédagogiques destinées à transmettre la langue à différents types de publics, le rôle joué dans cette revitalisation par les familles venues du Proche-Orient, mais aussi du contact avec l’arménien oriental.
Nous ne disposons cependant que de peu de données permettant de mesurer l’ampleur de ces phénomènes ni de cerner les types de publics qu’ils concernent. En France, pour des raisons constitutionnelles, les recensements de la population ne permettent pas de collecter des données sur l’appartenance ethnique et les pratiques linguistiques qui y sont liées.
La présente enquête sur les pratiques linguistiques est soutenue par l’Observatoire des pratiques linguistiques du Ministère de la Culture (DGLFLF) et la Fondation Calouste Gulbenkian (plan de soutien à l’arménien occidental). Il s’agit de la première enquête extensive conduite sur la pratique de l’arménien occidental en France. Elle vise à réunir pour la première fois les éléments d’un diagnostic quantitatif et qualitatif, s’appuyant sur un échantillon de la population comprenant des individus représentatifs de tous les niveaux de la maîtrise et de la pratique de l’arménien occidental (jusqu’aux personnes ne le connaissant et/ou pratiquant pas du tout).
L’enquête, anonyme, recueille des informations sur l’itinéraire familial de la personne interrogée, son âge, sa cellule familiale, les personnes parlant arménien dans son entourage par génération, la manière dont elle évalue elle-même sa maîtrise de l’arménien, sa pratique de la langue (type d’interlocuteurs et de situations), les choix de scolarisation pour elle-même
et ses enfants, les activités associatives impliquant l’arménien, etc. ainsi que ses attitudes et représentations concernant la langue arménienne occidentale (prestige, utilité, etc.). L’enquête est ouverte en ligne, la participation est libre et les personnes sondées seront donc des volontaires, élément qui sera pris en compte dans l’interprétation des résultats. Pour que l’enquête ait une valeur statistique suffisante, elle devra comporter au moins 1500 réponses, sachant que le formulaire en ligne permet de traiter un nombre de réponses bien supérieur à ce seuil.
Cette enquête extensive qui sera analyse statistiquement est un élément du travail que conduira jusqu’en juin 2014 l’équipe de ce projet de recherche (Inalco-SeDyL, soutenu par la DGLFLF et la Fondation Gulbenkian). Elle sera complétée par des enquêtes plus en profondeur chez un petit nombre de familles volontaires et représentatives des différents types de locuteurs révélés par l’analyse de l’enquête extensive.
A l’issue de ce travail, l’équipe scientifique remettra un rapport qui sera rendu public et diffusé par la DGLFLF, la Fondation Gulbenkian et SeDyL/Inalco. Il comprendra les résultats quantitatifs de l’enquête extensive, l’analyse des corrélations entre les différents paramètres renseignés et leur interprétation en termes de tendances, les résultats des enquêtes en observation, et des extraits de corpus de pratiques linguistiques observées dans la communauté.
Il fournira un outil de travail essentiel à tous ceux, acteurs du milieu culturel et éducatif, décideurs, parents, qui cherchent à agir sur la situation de l’arménien occidental aujourd’hui.
Afin que l’enquête atteigne ses objectifs quantitatifs et soit représentative, les associations, média, écoles, églises, et autres structures seront sollicitées pour relayer l’information auprès de leurs membres, participants, abonnés, élèves, auditeurs, fidèles, et les inciter à participer à l’enquête. Pour les personnes n’ayant pas accès à internet des moyens alternatifs (enquête par téléphone, formulaire écrit) seront offerts sur demande.
La contribution de tous compte, dans toutes les villes de France.
Merci pour votre participation.

Informations utiles : accéder à l’enquête en ligne :
https://sites.google.com/site/enquetearmoccidental/

Equipe scientifique :
Anaïd Donabédian (Docteur en sciences du langage, Professeur des universités, Inalco/SeDyL, responsable scientifique du programme)
Tork Dalalyan (Docteur en philologie, post-doctorant SeDyl-Fondation Gulbenkian)Anke al-Bataineh (doctorante SeDyl-Fondation Gulbenkian)
Avec la contribution de Vartouchka Samuelian et Sosse Manakian (diplômées de troisième cycle à l’Inalco), et des étudiants en master de l’Inalco.
Pour contacter l’équipe : Tork Dalalyan oparmocc@gmail.com
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SUCCÈS POUR LA CÉRÉMONIE OFFICIELLE DE LANCEMENT DE LA CONSTRUCTION DU NOUVEAU GROUPE SCOLAIRE À ALFORTVILLE (15/10/2013)
Plus de 250 personnes ont assisté le samedi 5 octobre 2013 à la cérémonie officielle de lancement de la construction du nouveau groupe scolaire d’Alfortville événement majeur pour la communauté arménienne de France  en présence de Monseigneur Norvan Zakarian, Primat du Diocèse arménien de France et Président de l’Apcaf, de Messieurs Luc Carvounas, Sénateur-Maire d’Alfortville, et René Rouquet, Député du Val de Marne, ainsi que de Monsieur Kévork Arabian, principal bienfaiteur du projet.
Après la bénédiction prononcée par Mgr Norvan Zakarian sur le terrain même où les fondations spéciales des pieux de plus de 16 m ont été achevées, l’APCAF a présenté le projet dans sa globalité - enjeux, mission, équipe, planning sur 18 mois des travaux et budget.
L’assistance a ensuite découvert le projet en images, présenté par l’architecte Myriam Agopyan, une visite au cœur d’un projet centré sur « le bien-être des élèves et des professeurs dans un cadre de qualité franco-arménien ».
Dans son discours, Monseigneur Zakarian, a insisté sur l’importance vitale de la transmission de la langue arménienne tout en remerciant chaleureusement le principal bienfaiteur du projet, Monsieur Arabian. Ensuite, Luc Carvounas, Sénateur-Maire d’Alfortville a rappelé que la communauté arménienne avait toujours été un des moteurs du développement de la Ville et qu’elle pourrait compter sur le soutien du Conseil Municipal pour ce superbe projet. Il a également souligné la merveilleuse générosité du bienfaiteur Monsieur Arabian et l’efficacité tenace de Mgr Norvan Zakarian lui demandant même avec humour « de faire partie du conseil municipal compte tenu de sa capacité à trouver des solutions pour tout ». Le dernier orateur, Monsieur Kevork Arabian, par sa simplicité et son énergie a déclenché à plusieurs reprises de nombreux applaudissements. Non sans émotion, il a retracé les raisons de son engagement sur les projets d’écoles arméniennes et a salué, avec force, l’action de Mgr Norvan Zakarian dont la présence sur ce projet a été un élément déterminant de sa participation, déclarant, entre-autre « J’ai tout de suite dit oui à ce beau projet ». La cérémonie s’est achevée autour d’un buffet, par un moment de convivialité, pendant lequel beaucoup s’attachait à remercier chaleureusement Monsieur Arabian. Les commentaires enthousiastes à la présentation du projet se sont également traduits en messages de soutien spontanés et en dons.

Le projet de construction
Le nouveau bâtiment offre une extension à l’école Saint-Mesrop actuelle, fondée en 1978, établissement privé sous contrat de l’Education Nationale. Ce nouveau groupe scolaire permettra de mieux satisfaire les demandes d’inscription croissantes au primaire et d'ouvrir des classes de collège. L’APCAF, Association pour la Promotion de la Culture Arménienne en France, pilote et finance par appel aux dons ce projet. Sa gestion sera ensuite confiée à l’Association de Gestion actuelle de l’école (A.A.G). Le nouveau groupe scolaire portera le nom de son principal bienfaiteur « Ecole et Collège Kevork H. Arabian »

Le bâtiment
Le bâtiment, conçu pour accueillir 300 élèves de primaire et collège, occupera une superficie totale de 1585 m2, sur rez-de-chaussée + 3 niveaux. Il est conçu et réalisé par l’Atelier Agopyan Architectes qui dispose d’une expertise forte en matière de conception et de réalisation d’équipements publics. La livraison du bâtiment est prévue pour janvier 2015.

APCAF
Association pour la Promotion de la Culture Arménienne en France
Paris, le 10 octobre 2013
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COMMUNIQUÉ DU CCAF SUITE À LA VISITE D'ARNAUD MONTEBOURG EN TURQUIE (15/10/2013)
Lors de sa visite en Turquie, Arnaud Montebourg a déclaré que la France souhaitait inaugurer avec cet État "de nouvelles relations après les turbulences inutiles qui ont empoisonné leurs rapports". Avec cette référence détournée aux tensions qui ont suivi le vote de la loi Boyer sanctionnant, entre autres, le négationnisme du génocide arménien, le ministre de l’Industrie feint d’oublier que ce sont les autorités turques qui à cette période ont exercé un chantage odieux sur la France et ses institutions démocratiques pour l’empêcher de légiférer dans ce domaine.

Ce type de formule sibylline, qui pourrait laisser sous-entendre que notre République renoncerait à lutter contre le fléau du négationnisme pour complaire au gouvernement de M.Erdogan s’inscrit totalement en faux contre tous les principes défendus par le PS dans cette affaire. Faut-il rappeler que cette loi a été initiée des 2006 à l’Assemblée nationale par le Parti socialiste, à la tête duquel se trouvait un dénommé François Hollande ? Et que le chef de l’État, n’a jamais depuis démenti son engagement à faire voter une loi dans ce sens, qui a été également une promesse de campagne ?

Ces ambiguïtés distillées dans le contexte de l’annonce d’une visite d’État du président de la République en Turquie laisseraient-elles à penser que la realpolitik a pris le pas sur les valeurs, et qu’à la veille des cent ans du génocide, un gouvernement socialiste serait capable de sacrifier les victimes sur l’autel des intérêts marchands ?

Le CCAF prend acte que ce gouvernement développe ses relations avec un État négationniste complice et receleur du premier génocide génocide du XXe siècle. Mais qu’au moins ces relations, dont Ankara profite aussi, servent à faire évoluer la Turquie sur la voie de la vérité et de la justice et non à rabaisser la France tout en faisant reculer la morale élémentaire et les droits de l’Homme.

Paris 13 Octobre 2013
Conseil de coordination des organisations arméniennes de France
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UN CONCOURS D'ARCHITECTES CONCRETISE LE PROJET DU MUSEE MEMORIAL DU GENOCIDE ARMENIEN (15/10/2013)
Le projet de musée-mémorial du génocide arménien franchit une étape cruciale avec le lancement d'un concours d'architectes destiné à jeter les bases de la future Cité de Sèvres. Organisé par l'association Sèvres 2015 en charge du projet global, le concours est ouvert aux seuls jeunes architectes et doté d'un prix de 5000 €.
« Nous voulons un projet porteur d'espoir, de jeunesse et d'enthousiasme, un projet qui constituera par lui-même un démenti cinglant à la tentative de génocide et à sa négation. C'est pourquoi, en toute cohérence, nous avons décidé d'ouvrir préférentiellement ce concours aux étudiants architectes ou aux jeunes diplômés issus de formations européennes ou arméniennes » a précisé Leon Papazian, Secrétaire général de l'association Sèvres 2015.

Le règlement du concours est accessible en ligne sur le site de Sèvres 2015 : http://sevres2015.mailer1.com/actions/link/UTUZx9eWbUM_/KLIYYEozaeQ_/Gz7vMvkeX8Y_
Les
candidats devront répondre, à compter du 15 octobre, à un cahier des charges leur demandant d'imaginer un ensemble impressionnant de 2000 à 3000 m2 « conservant un édifice de la deuxième partie du 18ème siècle » dont « les façades et toitures, ainsi que le vestibule, le grand escalier, le salon d'honneur et le petit salon sont inscrits sur la liste annexe à l'inventaire des monuments historiques ».
« Le musée-mémorial s'insèrera dans le cadre prestigieux de la Vallée de la Culture, à côté du Palais où fut signé le traité de Sèvres, de la Cité nationale de la Céramique et de la future Cité de la Musique. Nous attendons donc un projet emblématique à l'architecture ambitieuse qui soit à même d'incarner tout à la fois le passé prestigieux de la culture arménienne, la rupture du génocide et la renaissance qui s'en est suivie en Arménie comme en Diaspora » a précisé le Père Haroutioun Bezdikian, Vice-Président de l'Association Sèvres 2015.
L'Association Sèvres 2015, constituée sous le régime de la loi de 1901, est mandatée pour mener le projet "Sèvres 2015" de réalisation d'un Musée Mémorial du Génocide arménien. La future Cité arménienne de Sèvres comprendra, outre le mémorial, un musée d'histoire associé, un centre de ressources et un centre de conférences. Il accueillera le grand public mais devrait également s'ouvrir aux chercheurs et au monde éducatif.

Adresse e-mail pour le concours : mailto:concours@sevres2015.org .
Sèvres, 15 0ctobre 2013
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LE FONDS ARMÉNIEN FÊTE SES 20 ANS (14/10/2013)
Parlant au nom du Fonds Arménien de France, son président, Bédros Terzian, a résumé sa vocation en trois mots : aimer, transmettre et construire. «C’est l’amour de l’Arménie, du Karabagh et de leur peuple qui nous unit. Nous transmettons cet amour aux autres et le partageons avec eux. Grâce aux dons recueillis, nous construisons des infrastructures vitales pour la population et menons à bien des projets de développement agro-pastoraux », a déclaré Bédros Terzian, en soulignant que le Fonds Arménien de France n’est que « l’outil de ses donateurs au service de l’Arménie et du Karabagh ».
Après le gâteau d’anniversaire, dont les bougies ont été soufflées par les membres du Fonds Arménien de France, le président Bako Sahaguian a prononcé le discours de clôture. Il a souligné « l’importance stratégique » pour l’économie du Karabagh des infrastructures réalisées par le Fonds « dans tous les domaines ». Ayant rappelé l’estime profonde qu’il porte aux donateurs du Fonds Arménien de France, il a affirmé que « sans ces réalisations, il aurait été impossible de panser les plaies de la guerre et d’emprunter la voie d’un développement solide ». Le Président Sahaguian a ensuite remis au Fonds Arménien de France la Médaille de Reconnaissance de la République du Haut-Karabagh, déclenchant un tonnerre d’applaudissements.
Le Fonds Arménien comprend vingt-cinq branches dans le monde. Association humanitaire unitaire, elle a réalisé à ce jour plus de 650 projets en Arménie et au Karabagh : 476 km de routes, 424 logements sociaux, 281 km de canalisations d’eau pour les villages, 130 écoles construites ou rénovées, 250 écoles pourvues en mobilier de classes pour des dizaines de milliers d’enfants, 40 hôpitaux et dispensaires construits, 24 centres culturels et sportifs, 71 km de lignes électriques, 144 km de gazoducs, des milliers de plants d’arbres fruitiers distribués aux paysans ainsi que des semences, du carburant, des machines agricoles, création de coopératives d’élevage, soutien aux chercheurs scientifiques et aux étudiants, pensions alimentaires versées à plus de 8000 orphelins de la guerre jusqu’à leur majorité, réseaux Internet et Telecom, soutien aux écoles arméniennes de France, soutien aux Arméniens de Syrie.

Paris-Lyon, 14 octobre 2013
http://www.fondsarmenien.org
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AGIR AU NOM DE LA JEUNESSE ET POUR LA JEUNESSE D'ARMÉNIE ET D'ARTSAKH (02/09/2013)
Tel est l’objectif du projet lancé en 2011 et qui a poursuivi son investissement en impliquant 27 bénévoles âgés de 18 à 30 ans, venus de Paris, Lyon, Bordeaux, Valence et Bruxelles, du 1^er au 30 août 2013, engagés dans une mission comportant trois volets: l’éducation, la santé et l’environnement.
Rénovation d’un centre de jeunesse à Malatya
Après Berdzor (Haut Kharabagh) en 2011, l’UGAB Jeunes a rénové un autre centre de jeunesse en périphérie d’Erevan. Le projet s’est en effet principalement reposé sur la rénovation de plusieurs pièces du centre de jeunesse « Hayortatz Doun», rattaché au Saint Siège d’Etchmiadzine, à Malatya où des activités culturelles et périscolaires y sont quotidiennement dispensées.
Mais le centre est délabré, mal isolé, peu entretenu et privé des réseaux de distribution d’eau et de gaz. Les bénévoles ont engagé des travaux étalés sur 4 semaines en rénovant complètement plusieurs pièces du bâtiment, assurant les poses de portes et fenêtres sur plusieurs étages, l’acheminement du gaz et de l’eau dans le centre tout en garantissant l’isolation d’une grande partie de la structure. L’UGAB Jeunes a ainsi rendu à la jeunesse des locaux dignes de l’accueillir et de contribuer à son émancipation.
Dons de matériel scolaire et de vêtements, actions de prévention bucco-dentaire
Plusieurs actions de distribution de fournitures scolaires (Malatya), de livres (Stepanakert, centre de francophonie) ou de vêtements ont été mises en place durant le séjour. Des ateliers de prévention bucco-dentaire et de distribution de kits dentaire ont permis de sensibiliser les enfants à la santé orale. Ces instants d’échange ont laissé des liens forts, marqués par une grande reconnaissance et une forte émotion.
Mission de protection de l’environnement au lac Sevan
Après les actions de sensibilisation et de ramassage de déchets en 2011, l’UGAB jeunes s’est promis de revenir sur les rives du lac Sevan et d’aller encore plus loin dans le domaine de l’écologie. En collaboration avec la mairie de la ville de Sevan, deux panneaux de sensibilisation à la protection de l’environnement ont été plantés sur les rives du lac, rappelant à la population locale et aux touristes l’importance du patrimoine naturel. La pose des panneaux a été médiatisée et très appréciée par les riverains qui reconnaissent les dangers de la pollution.
L’UGAB Jeunes tient à remercier les partenaires majeurs ayant soutenu le projet (CGHS, Fondation Bullukian, Complex International, Czech Airlines), l’ensemble des donateurs, particuliers et entreprises, ainsi que le soutien logistique de l’UGAB Erevan. L’ensemble de l’équipe vous convie dès à présent à l’exposition photo qui aura lieu au Centre Alex Manoogian de l’UGAB, 118 rue de Courcelles, 75017 Paris le dimanche 6 octobre après-midi.

Contacts
UGAB Jeunes France
118, rue de Courcelles
75017 Paris
humanitaire@ugab-jeunes.fr
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BILAN ET RÉPERCUSSIONS DE LA FÊTE DU 4 AOÛT DE L'ALLIANCE PAN ARMÉNIENNE (04/08/2013)
Organisée par l’Association Alliance Pan Arménienne, la fête a débuté dès le matin, sous la forme d’un déjeuner animé par des prestations artistiques et d'animations diverses tout au long de la journée des danses, chants, des concours et des jeux se sont succédés.
L'Alliance Pan Arménienne, étant avant tout une association à vocation culturelle, nous avions installée à l'entrée du chapiteau une grande exposition qui nous a été prêtée par l'Œuvre d'Orient (une association qui aide les chrétientés d'Orient depuis 150 ans) qui a pour devise "les chrétiens de France au service des chrétiens d'Orient". Cette exposition a été montrée à Nice (à la Basilique de Notre Dame et à l'Eglise St Pierre d’Arène) pendant plus d'un mois cette année au moi de juin avec un grand succès et nous avons voulu la faire connaitre aussi à Cannes et Mandelieu. Traçant l'histoire trois fois millénaire des arméniens cette exposition donnée à voir le cheminement des arméniens, chrétiens d'Orient, à travers les siècles jusqu'à nos jours. Il y avait également une exposition et vente de livres des éditions Sigest pour laquelle nous avions invité monsieur Varujan Sirapyan le directeur de l'institut Tchobanian.
La liste des invités présents: Son Excellence l'Ambassadeur de la République d'Arménie Vicken Tchitedjian, le représentant de la République de Artsakh en France Monsieur Hovannes Kevorkian, le vicaire pour le Sud de la France Père Mesrop Barsamian, Père Krikor Khatchatrian le prêtre de l'Eglise Apostolique Arménienne de Nice du Var et de Monaco, Eliane Kazandjian la présidente du CCAF Sud( Conseil de Coordination des Arméniens de France) et Monsieur Robert Azilazian le vice président du Diocèse de France.
Cette fête était placé cette sous le signe de l’amitié entre les arméniens et leurs sympathisants venus de tous les coins de France, d’Europe et d’ailleurs, tous rassemblés dans la joie et la fraternité. Le thème de
cette année était la République de l’Artsakh. Monsieur le Maire Henri Leroy s’est recueilli au côté de la communauté arménienne devant le Khatchkar (croix de pierre vers 15h) situé au square d’Arménie. Après le dépôt des gerbes et la prière pour les victimes du génocide des arménienne de 1915 Monsieur Henri Leroy est venu dans le parc et a déclaré devant un parterre
de 500 convives sa décision de devenir membres du cercle des amis de la République de l’Artsakh (ci-joint la déclaration du cercle des amis de la République de l'Artsakh). Les participants de cette journée ont été ravis
de partager ce moment d’émotions intenses et ce sont donné à cœur joie à danser jusqu’à tard dans la soirée.
Association Pan Arménienne
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L'UGAB EUROPE ET EGAM INVITÉS PAR DürDe À COMMÉMORER LE GÉNOCIDE ARMÉNIEN À ISTANBUL EN TURQUIE ET EN ARMÉNIE (19/04/2013)
L’UGAB Europe et EGAM (Mouvement Antiraciste Européen) sont invités par DürDe ! (Dis Stop au Racisme et au Nationalisme !) à commémorer le génocide arménien à Istanbul en Turquie. Des représentants des trois organisations iront ensuite à Erevan (Arménie) pour participer aux commémorations.

Pour la première fois depuis la perpétration du génocide de 1915, il y a 98 ans, une délégation européenne, constituée d’une vingtaine de personnes venues de quinze pays, sera présente en Turquie pour les commémorations du génocide arménien, qui s’y tiendront pour la 4e année consécutive.
L'organisation arménienne UGAB Europe répond ainsi à l'appel des ONGs turques DürDe! (« Dis stop au racisme et au nationalisme! ») et Association pour les Droits de l’Homme – IHD, partenaires d'EGAM en Turquie, qui ont demandé le soutien de la société civile turque engagée pour la reconnaissance du génocide arménien en venant participer aux commémorations en Turquie cette année. L'EGAM a invité l'UGAB Europe à constituer une délégation commune.
Pendant quatre jours, la délégation rencontrera des représentants de la société civile – intellectuels, turcs, kurdes, arméniens, artistes,… - des représentants des minorités et le monde de la jeunesse avec une conférence à l’Université Sehir et participera aux commémorations du 24 avril.
Le 25, des représentants de cette délégation seront à Erevan pour y commémorer ensemble le génocide arménien.
Cette délégation est une initiative de solidarité avec ces Turcs engagés pour la vérité historique, qui ont appelé à sa constitution. C’est une initiative de justice contre le négationnisme, qui est la continuation de la perpétuation du génocide. C’est enfin un engagement pour la démocratie, renforcée par la vitalité de la société civile.
L'initiative est soutenue par de nombreuses personnalités (dont Serge Klarsfeld, Dario Fo, Adam Michnik, Bernard Kouchner, Olivero Toscani, Jovan Divjak, etc.) et de nombreux représentants de la société civile européenne, turque et arménienne, qui ont signé un appel en ce sens. L'appel devrait être publié dans les prochains jours dans la presse européenne, et notamment dans Libération (France), SME (Slovaquie) et Gazeta Wyborcza (version web, Pologne).
Les commémorations se dérouleront à Sultanahmet et Taksim, respectivement à 14h et 19h15. Un point presse aura lieu la veille, le 23 avril, à 11H au Cezayir restaurant.
Le génocide arménien: en 1915, l'importante population arménienne de l'Empire ottoman fut exterminée sur ordre de la junte de dirigeants Jeunes Turcs au pouvoir. Depuis lors, la République turque a institué la négation de ce génocide en politique officielle, et sanctionné toute affirmation du passé arménien du pays.
L'UGAB fut fondée en 1906 et est la plus grande organisation arménienne sans but lucratif au monde. Elle a pour vocation la préservation de l'identité et du patrimoine arménien par des programmes culturels, éducatifs et humanitaires dont bénéficient près de 400.000 personnes. L'UGAB Europe est la branche européenne de l'organisation. Elle anime de nombreuses activités dans les domaines de la recherche universitaire, de la défense et de la promotion du patrimoine culturel, de l'éducation, de la culture et de
l'instruction de la langue arménienne, des mouvements de jeunesse, de la formation au leadership ainsi qu'en matière de politiques européennes.

UGAB Europe
Bruxelles, le 19 avril 2013
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LE CULTE DE LA PERSONNALITÉ DE HEIDAR ALIEV AU PAROXYSME DU RIDICULE EN AZERBAÏDJAN (26/02/2013)
L'Institut d'histoire de l'Académie des Sciences d'Azerbaïdjan vient de créer une chaire d'étude sur « l'alievisme comme science », composée de plusieurs chercheurs dédiés aux travaux universitaires sur Heidar Aliev, père de l'actuel président Ilham Aliev et considéré comme « le père de la nation azerbaïdjanaise ».
Nul n'ignore que le culte de la personnalité a atteint le sommet du ridicule en Azerbaïdjan. Mais cette volonté des autorités azerbaïdjanaises d'écraser le peuple azerbaïdjanais dans la servitude au profit de « l'idole » du peuple prend un virage plus qu'inquiétant dans cet État membre du Conseil de l'Europe, du Partenariat oriental de l'UE.
Le Conseil de coordination des organisations arméniennes de France (CCAF) rappelle que Heïdar Aliev, ancien général du KGB et membre du Politburo du PCUS est le responsable de la répression contre son propre peuple et du nettoyage ethnique des Arméniens du Nakhitchevan. Il a également à son actif une responsabilité dans les pogroms anti-arméniens de Soumgaït, dont nous commémorons le 25e anniversaire, dans la politique anti-arménienne de Bakou contre les Arméniens du Haut-Karabakh et dans la montée du racisme anti-arménien en Azerbaïdjan. L'alievisme ne correspond en rien aux critères de la science. C'est une barbarie élevée au rang de socle idéologique haineux portée par une dynastie au pouvoir de 1969 à nos jours, à l'exception d'une parenthèse entre 1987 et 1993.
Le CCAF attire l'attention des gouvernements européens et des opinions publiques sur l'incompatibilité qui existe entre la dictature en Azerbaïdjan et les valeurs universelles, humanistes et démocratiques qui régissent notre vie en commun en Europe. Cet État dictatorial peut-il faire partie de la famille européenne ?

Le Conseil national du CCAF.
Paris, le 25 février 2013
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ACTIVITÉ DE LA BILBIOTHÈQUE DE L'EGLISE APOSTOLIQUE ARMÉNIENNE - OUVERTURE DU SITE INTERNET (26/02/2013)
La Bibliothèque de l'Eglise apostolique arménienne de Paris, instrument de travail des prêtres de l'Eglise, ouvre également ses ressources aux personnes désirant acquérir des connaissances et consulter des ouvrages sur nombre d'aspects de la vie culturelle arménienne.
L'ouverture du site Internet de la Bibliothèque a pour objet de permettre l'accès au catalogue de ses collections aux chercheurs, aux étudiants et au grand public.
Avancement du catalogage
La situation à mi-février 2013 s'établi comme suit (entre parenthèses, l'évolution par rapport à fin 2012) :
- Ouvrages en arménien : 4 149 livres et 195 collections de périodiques
- Ouvrages en français : 765 livres (+ 36) et 52 collections de périodiques
- Ouvrages en anglais : 394 livres (+ 5) et 29 collections de périodiques
Le catalogage des ouvrages en français et anglais peut être considéré comme terminé : les descriptions bibliographiques sont relativement complètes.
Pour les collections d'ouvrages en français, un module thématique a été ajouté à la fonction de recherche avancée. Le catalogage des ouvrages en arménien progresse lentement : tous les ouvrages sont répertoriés, mais il faut vérifier les titres et les auteurs, scanner les couvertures et ajouter les informations bibliographiques.
L’ensemble de ces catalogues peut être consulté sur le site internet de la Bibliothèque.

Père Jirayr Tashjian
http://www.bibliotheque-eglise-armenienne.fr/
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EUROPE : LE CCAF CONDAMNE LE SIGNAL POSITIF DE LAURENT FABIUS AU RÉGIME AUTORITAIRE DE LA TURQUIE (14/02/2013)
Le CCAF (Conseil de coordination des organisations arméniennes de France) déplore la décision de la France de donner son accord à l’ouverture d’un nouveau chapitre dans les négociations de la Turquie avec l’Union européenne. Cette initiative, rendue publique par Laurent Fabius le 12 février, est d’autant plus intolérable qu’elle intervient dans un grave contexte d’atteintes aux libertés dans ce pays : vague d’arrestations contre les journalistes et contre les avocats, condamnation à perpétuité de la sociologue Pinar Selek, 21 ans de prison requis contre l’étudiante française Sevil Sevimli. Cette situation, qui alarme l’ensemble des ONG, est telle que le 6 février le secrétaire général du Conseil de l’Europe, Thorbjorn Jagland, en visite en Turquie, a dû se livrer à un sévère réquisitoire sur la condition droits de l’homme dans cet Etat. Cette décision choquante du gouvernement français s’inscrit également dans un contexte de racisme et de violence contre les minorités en Turquie( femmes arméniennes tuées à Istanbul, répression antikurde), lequel a fait couler le sang jusqu’à Paris le 9 janvier dernier avec l’assassinat de 3 militantes kurdes. Un crime sur lequel pèsent de lourds soupçons quant à l’implication des services secrets turcs. Compte tenu de ces événements, l’annonce de Laurent Fabius constitue une provocation et un encouragement aux turpitudes du régime AKP. Elle exprime une conception cynique de la diplomatie, en totale contradiction avec les engagements affirmés du PS et du Président de la République sur les conditions d’entrée de la Turquie dans l’Europe.

Conseil de Coordination des Organisations Arméniennes de France
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HRANT DINK, DEJA SIX ANS (19/01/2013)
Six années sont passées depuis l’assassinat de Hrant DINK et on continue à patiner. On n’est pas encore au «procès fleuve», mais on n’y est pas très loin. Un juge ordonne l’ouverture d’une enquête, un autre détourne la direction pour l’enfoncer dans le flou. L’Avocat Général réclame des enregistrements, la partie civile démontre les faits. Des témoins sont convoqués et renvoyés, des verdicts sont prononcés. Mais les commanditaires sont toujours dans l’ombre, en liberté, actifs, lucides et comploteurs.

Hrant DINK voulait avancer la démocratisation de la Turquie par la Turquie elle-même, de l’intérieur. Il voulait aborder, sans complexe, les moments sombres de l’histoire de la Turquie. Il a œuvré pour lever le tabou du génocide des Arméniens. Il a réussi. Oui! Il a réussi. Mais il a payé très cher le prix de sa réussite. Il a payé de sa vie! Aujourd’hui, en Turquie, on parle du génocide. On écrit des éditoriaux sur le sujet. On révèle des secrets. On découvre des vérités. Mais aussi on emprisonne des éditeurs. On pousse des journalistes à démissionner. On invite à s’exiler pour ne pas suivre la voie tracée par Hrant DINK.

On pensait que Hrant DINK était le dernier dans la ligne. Mais en réalité les atrocités, les agressions et les assassinats continuent sur le sol même de la Turquie. Hrant DINK assassiné en plein jour dans la rue à Istanbul, Sevag BALIKCI assassiné lors de son service militaire dans l’armée turque, cela nous fait penser aux méthodes de l’armée ottomane quand les officiers turcs faisaient creuser aux soldats arméniens des tranchées, pour les tuer par la suite et les enterrer dans ces mêmes tranchées. Maritsa KUTCHUK, une femme de 84 ans, décapitée chez elle après avoir été poignardée, Ilker CHAHIN, une institutrice turque décapitée car elle enseignait dans une école arménienne d’Istanbul… Un passager agressé dans un taxi par le chauffeur car il parlait en arménien au téléphone, et si c’était un touriste?! Est-ce cela le pays si accueillant et si abordable pour passer des vacances au soleil avec des affiches monumentales sur des panneaux publicitaires? On y va pour passer
des vacances et on se fait agresser car on parle une autre langue. Est-ce cela le pays démocratique, modèle pour le Moyen-Orient? Est-ce cela le modèle de tolérance? Est-ce cela le modèle de «ZERO agressivité avec ses voisins» quand on ne respecte même pas son voisin de pallier? Non, merci!

Éliminations, assassinats, exécutions! Et on continue à faire les yeux doux à la Turquie. On montre qu’on discute avec Abdullah OCALAN, on montre qu’il est bien traité en prison, quelle ironie! On dit qu’il a même la télé dans sa cellule. Mais on oublie de dire que le vrai chef d’accusation est qu’il est un combattant pour la liberté de son peuple. Devant les télévisions du monde entier, dans ce haut lieu de la démocratie qu'est le Parlement, on insulte et on agresse des collègues, non seulement verbalement mais aussi avec des coups de poings. Ces hommes et ces femmes sont les représentants du peuple, élus démocratiquement. Mais la démocratie existe-t-elle dans ce pays?

Le monde arabe a exprimé son besoin d'accéder à la démocratie en se débarrassant des dictateurs et l’Occident l’a suivi, mieux l’a aidé. Pourquoi pas en Turquie? Pourquoi n’aidons-nous pas le peuple turc dans sa quête de démocratie, comme on a aidé les populations des pays arabes? Quand allons-nous faire le bilan de la démocratie en Turquie? Suffit le dictat des intérêts économiques! Ouvrons les yeux! Suivons de près les travaux des différentes commissions qui évaluent le développement de la Turquie.

Retirons le voile pour découvrir la face cachée.

A la mémoire de HRANT...

NAZARPEK Jeunesse HENTCHAKIAN
Alfortville, le 19 janvier 2013
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JUSTICE POUR HRANT DINK (18/01/2013)
Il y a six ans, Hrant Dink, journaliste courageux qui se battait en Turquie même pour la reconnaissance du génocide de 1915 était assassiné à Istanbul de plusieurs balles par un jeune nationaliste turc. Ce crime odieux, commis de sang-froid, n’a cependant pas encore livré tous ses secrets. La justice turque fait en effet barrage aux investigations sur les liens entre l’organisation à laquelle appartenait Ogün Samast, l’exécuteur, et l’appareil d’Etat où se cachent les commanditaires, comme l’indique un sérieux faisceau de présomptions.
La résistance à l’établissement de toute la vérité dont font preuve les autorités turques dans ce dossier s’inscrit hélas dans la logique bien ancrée d’un Etat qui n’a pas su jusqu’à aujourd’hui faire la paix avec son histoire ni surmonter ses vieux démons racistes. Hrant Dink est l'une des dernières victimes arméniennes de ce fanatisme dont les conséquences continuent à faire des ravages jusqu’en France, si l’on en juge par les soupçons pesant sur l’assassinat de trois militantes kurdes à Paris le 9 janvier dernier.
Comme tous les ans le CCAF a fait déposer ce jour une gerbe de fleurs sur la tombe du fondateur du journal Agos. Avec la certitude que Hrant Dink n’est pas mort pour rien et que son combat continuera jusqu’à ce que justice soit faite au peuple arménien, victime du premier génocide du XXe siècle.

Conseil de Coordination des Organisation Arméniennes de France
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"LES PLAIES DU KARABAGH" PRÉSENTÉE À L'UGAB (31/12/2012)
A l’invitation de l’Union Générale Arménienne de Bienfaisance, la journaliste bulgare Tsvetana Paskaleva a présenté «Les plaies du Karabagh », ce samedi 1er décembre en présence du vice-consul Levon Tavtian, vice-consul d’Arménie. Son film- témoignage sur la guerre relate le calvaire innommable qu’a subi la population arménienne lors des pogroms de Soumgaït, Kirovabad, en 1988 perpétrés par l’Azerbadjan voisin.
Nous sommes en 1991, Tsvetana Paskaleva étudie à l’institut du Cinéma. On lui donne des infos sur la déportation des Arméniens de Guetachen et de Martounachen (Karabagh). Son expérience de la guerre en Ossétie du Sud pousse la jeune journaliste à se rendre au Karabagh pour faire son métier. Elle aidera un confrère Vartan Hovhanessian à le faire sortir de prison. « Je n’ai pu approcher Vartan mais ne voir que son avocat », déplore-t-elle. Grâce à l’aide de Mikaïl Gortbatchev, en visite à cette époque, en Grande Bretagne et à la campagne des medias occidentaux, le journaliste arménien à recouvrer la liberté ».
Elle restera trois ans dans l’enfer de la guerre et réalisera ainsi sept films sur le sujet qu’elle présente, actuellement, lors d’une tournée internationale. « Je ne me sentais pas de laisser ces pauvres gens dans un malheur extrême, car à chacun de mes départs, ils me demandaient de revenir
Après la projection de deux de ses reportages, Tsvetana Paskaleva a parlé sans ambages et en toute objectivité de la situation et de sa vérité d’un combat pour l’autodétermination qu’elle n’arrête pas de clamer. « Le monde doit aider le Haut-Karabagh» a être absolument reconnu par les Instances Internationales », a martelé la jeune femme devant une assistance en état de choc, scotchée et silencieuse, car l’Azerbadjan voisin, est profondément arménophobe ». «Chaque oreille coupée ramenée à la hiérarchie azérie, d’un Arménien assassiné, donnait droit, à son auteur, à une récompense matérielle » Ce n’est pas une guerre propre, classique pour récupérer des terres mais bien de haine raciale dont il s’agit », a articulé lentement la journaliste.
Le reporter bulgare dormait dans un hôpital lors de ses reportages. « Avec une blouse blanche à portée de main, pour parer à toute éventualité d’agression ». Elle a d’ailleurs été condamnée par trois fois de mort et soignée à l’institut Mikaélian à Erevan, suite à une blessure à la jambe.
Et quand on lui demande si elle a du sang arménien, dans les veines, elle rétorque « Pas une seule goutte, par contre, les Karabariotes ont du sang bulgare qui coule dans leurs veines -elle donnait son sang d’un groupe très rare à l’hôpital-. « Ces gens étaient dans une telle souffrance qu’il eut été indécent de ma part de paraphraser le fameux « Tsavet danem », « Que j’emmène ta douleur avec moi », dit avec compassion, à l’occasion d’un quelconque malheur que seuls emploient les Arméniens.
« Aujourd’hui le cas de Ramil Safarov que vous connaissez tous certainement, cet assassin qui a été glorifié et héroïsé dans son pays montre bien qu’il n’y a aucun chemin possible en arrière du Karabagh, et que l’Azerbadjan n’a aucun droit d’être responsable du sort du Kkarabagh et de son avenir, c’est impossible », martèle t elle, car ils ont la haine de l’Arménien »
« Les valeurs humaines sont plus importantes que l’argent et il faut qu’on puisse faire comprendre au monde, aux médias que le Karabagh, territoire ancestral arménien doit être indépendant et ne pas être sous le joug de l’Azerbadjan, arménophobe avec lequel il n’y aura aucune chance de Paix », dit tout haut la journaliste. « Cela fait vingt ans que la cause du Karabagh est sur la table des négociations . On a gagné des guerres, il nous reste à présent à mener le plus dur, le combat diplomatique », a conclu Tsvetana Paskaleva.
Avec ses 11000 km pour 150 000 habitants dont 80% d’Arméniens, le Haut-Karabakh a déclaré son indépendance le 2 septembre 1991 lors de l’éclatement de l’empire soviétique. « Ce qui a provoqué une réaction violente assortie de pogroms de la part de l’Azerbadjan sous la coupe duquel Staline l’avait placé en 1921, afin de créer des frontières artificielles pour mieux asseoir son pouvoir », selon Hovhannes Guevorguian, ce jeune diplomate du Haut-Karabagh. « Depuis, cette terre, historiquement arménienne, lutte pour son indépendance ou son rattachement à l’Arménie. En 1988, des pogroms anti-arméniens font des centaines de victimes à Soumgaït ainsi qu’à Bakou en 1990. En 1991, la résurgence des massacres d’Arméniens et de Karabariotes par le pouvoir azerbadjanais a conduit à une guerre de décolonisation que nous avons gagnée en 1994. Aujourd’hui, la situation est dans l’impasse et le cessez-le-feu sur le terrain devient instable.
Depuis le 12 mai 1994, une trêve négociée par la Russie marque un coup d’arrêt aux hostilités entre Arméniens et Azerbadjanais. En 1994, un cessez le feu est obtenue dans le cadre du groupe de Minsk une instance créée en 1992 par l’OSCE et coprésidée par la France, la Russie et les Etats-Unis ».
M.BUL.
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RESULTATS DU PHONETHON EUROPEEN 2012 DU FONDS ARMENIEN PARRAINE PAR YOURI DJORKAEFF ET DANIEL BILALIAN (18/11/2012)
Plus de 1,4 million € récoltés en 4 jours, soit + 8 % par rapport à 2011
Le Phonéthon européen, opération humanitaire organisée par le Fonds Arménien de France en faveur de l’Arménie, du Karabagh et de la communauté arménienne de Syrie, placé cette année sous le signe du sport et de l’esprit d’équipe et parrainé par le champion du monde de football 1998 Youri Djorkaeff et le directeur des Sports de France-Télévisions Daniel Bilalian, a débuté le jeudi 15 novembre et s’est clos ce dimanche 18 novembre 2012.
Grâce aux appels de près de 750 bénévoles à partir des plateformes Orange, plus de 1,42 million € (+8 % par rapport à 2011) ont été récoltés en promesses de dons auprès des 50 000 familles et entreprises contactées au cours de cette opération.
Pour le Président du Fonds Arménien de France, Bédros Terzian, « nos bénévoles et nos donateurs, une fois
de plus, ont prouvé qu’ils étaient les champions de la solidarité et que rien, ni la crise économique, ni les incertitudes liées aux situations politiques, ne peut entamer leur indéfectible attachement envers la population de l’Arménie, du Karabagh et leurs frères et soeurs de Syrie. En cette année 2012, par leur dévouement et leur générosité, en France, en Allemagne, en Grèce, aux Pays-Bas, en Suisse et en Belgique, comme dans tous les pays où le Fonds Arménien est implanté, ils ont prouvé que la fraternité et l’entraide sont des valeurs essentielles. Le Fonds Arménien de France remercie particulièrement ses deux parrains dont la participation active au Phonéthon 2012 a permis le succès de notre collecte, et l’association des Amis du Consulat général d’Arménie de Marseille dont le don de 100 000 € a largement contribué à dépasser notre résultat de l’année dernière. »
Sur ces dons, 1,22 million € proviennent de France, 96 000 € d’Allemagne, 25 000 € de Suisse, 30 000 € de
Grèce, 8 000 € de Belgique et 46 000 € des Pays-Bas. Des opérations similaires se déroulent en ce moment
aux Etats-Unis, au Canada, en Australie, en Argentine, au Liban et en Russie, ainsi qu’en Arménie et au Karabagh.
Le Phonéthon continue après le 18 novembre. Il est possible de faire des dons via le site internet www.fondsarmenien.org ou par téléphone : N° Azur (coût d’un appel local) 0810 10 14 14, jusqu’au 31 décembre 2012.
A propos du Fonds Arménien de France : Les appels sont émis à partir de 5 centres (Paris, Lyon, Marseille, Toulouse et Nice) mis à disposition par Orange, partenaire officiel du Phonéthon. Le Fonds construit des infrastructures en Arménie et au Karabagh (routes, écoles, dispensaires et hôpitaux, réseaux d’eau potable, de gaz et d’électricité, bases agricoles, semences et élevage, etc.) indispensables au développement socio-économique de leurs populations.
18 novembre 2012
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UN MEMORIAL DU GENOCIDE ARMENIEN POUR LA RECHERCHE ET L’EDUCATION A LA CITOYENNETE (13/11/2012)
Un mémorial du génocide arménien va être établi à Sèvres, dans les bâtiments du collège Samuel Moorat, appartenant à la congrégation des Pères mekhitaristes. Le projet mené par l’association Sèvres 2015 comprendra un musée, un centre de recherches et un centre de conférences.
« Notre projet poursuit l’objectif d’institutionnaliser la présence et l’expérience arménienne dans la Cité, au-delà de la question centrale du génocide, acte de naissance des Français d’origine arménienne » a expliqué Gérard Guerguerian, le président de l’association Sèvres 2015. « Il s’agit essentiellement d’un projet citoyen, dynamique, scientifique et tourné vers l’avenir qui déborde largement le simple cadre muséographique ou mémoriel » a poursuivi Gérard Guerguerian.
Autour du mémorial, pièce centrale du dispositif, le centre de recherches conduira une réflexion et produira des études sur les génocides et les crimes contre l’Humanité mais abordera également les autres aspects – politiques, économiques, sociaux et culturels – liés à l’existence centenaire et à l’engagement civique des Français d’origine arménienne.
Le projet sera initié par la mise en place d’une fondation indépendante qui bénéficiera de l’usufruit des terrains et bâtiments de la congrégation, idéalement situés aux portes de Paris et à proximité de communes à forte concentration arménienne. L’inauguration du complexe est prévue en 2015, à la date anniversaire des cent ans du génocide.
« Le traité signé ici même, à Sèvres, en 1920 contenait les germes d’une promesse qui n’avait pas encore porté ses fruits. En poursuivant l’œuvre intellectuelle et éducative accomplit depuis trois siècles par les Pères mekhitaristes mais aussi en lui conférant une dimension citoyenne inédite, notre projet volontariste enrichira d’un nouveau regard cet universalisme qui fait le génie de la France et auquel nous sommes profondément attachés » a conclu le président de Sèvres 2015.
Le projet du mémorial de Sèvres est conçu sur la base d’un large soutien national. Il vise à la transparence et à l’autonomie financière.
Sèvres, le 13 novembre 2012

Association Sèvres 2015
26 rue Troyon
92310 Sèvres
contact@sevres2015.org
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RENCONTRE CCAF / BRUNO LE ROUX (18/10/2012)
Une délégation du Conseil de Coordination des Organisations Arméniennes de France (CCAF), composée de ses deux co-Présidents, Ara Toranian et Mourad Papazian, a été reçue par Bruno Le Roux,
Président du groupe socialiste à l'Assemblée Nationale, le jeudi 18 octobre.
Les représentants du CCAF ont exprimé leur volonté de faire aboutir l'adoption d'une loi pénalisant la négation du génocide arménien en France, conformément aux engagements de campagne de François Hollande, réaffirmés au mois de juillet. Les deux représentants du CCAF ont fait part de "l'impatience de la communauté arménienne de France qui attend que le Président de la République et le Parti socialiste respectent leur parole".

Bruno Le Roux a confirmé que la volonté de la majorité était intacte sur la question et qu'il allait mettre "le groupe socialiste sur la préparation d'un texte qui devrait être déposé, comme convenu, avant la fin de la première année de mandat du Président de la République".
Le chef de la majorité à l'Assemblée Nationale a ajouté : "Je vais prendre mes responsabilités pour avancer et aider le Président de la République à respecter ses engagements".

CCAF
Paris, le 18 octobre 2012
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LIBÉRATION SCANDALEUSE PAR LA HONGRIE DE RAMIL SAFAROV (31/08/2012)
Libération scandaleuse par la Hongrie, après 8 ans de réclusion, du barbare Ramil Safarov.
Le CCAF exprime sa plus totale consternation à la suite de la décision du président de l’Azerbaïdjan Ilham Aliev d’amnistier Ramil Safarov, extradé par la Hongrie. Cet officier de l’armée azerbaidjanaise a été condamné en 2006 par la justice hongroise à 30 ans de réclusion incompressible pour l’assassinat du lieutenant Gurken Markarian, officier de l’armée arménienne.
Les deux militaires participaient en 2004 à un stage linguistique de l’OTAN à Budapest. Dans le dortoir d’une caserne militaire, Ramil Safarov avait coupé à coup de hache la tête de l’officier arménien durant son sommeil.
Cet acte purement raciste condamné par le tribunal hongrois comme « prémédité, malveillant et exceptionnellement cruel » a toujours été justifié par la présidence de l’Azerbaïdjan, qui n’a cessé de militer pour la libération de son auteur qui a reçu, il y a quelques années, le titre de « héros national de l’Azerbaïdjan ».
Selon nos informations, il apparaîtrait que l’Azerbaïdjan s’est engagé à acheter pour plusieurs milliards d’euros d’obligations hongroises en échange de cette extradition qui s’est immédiatement traduite par une libération du barbare Safarov.

A ce stade, le CCAF tient à exprimer trois points.
• L’extradition de cet assassin place la Hongrie et ses autorités en rupture totale avec les valeurs européennes. Il revient au gouvernement hongrois de s’expliquer dans les meilleurs délais sur cette mascarade de justice.
• Le décret d’amnistie démontre, s’il en était besoin, la nature raciste et criminelle de la dynastie Aliev à la tête de la dictature en Azerbaïdjan. En signant ce décret, Ilham Aliev n’est pas qu’un dictateur, il devient également le commanditaire de l’assassinat du jeune officier arménien, puisqu’il endosse la responsabilité de l’acte barbare du bourreau Safarov.
• Enfin, cette opération scandaleuse doit d’interpeller l’OTAN, dont l’honneur vient d’être bafoué par cette décision inique, à quelques jours d’une tournée de son secrétaire général dans le Caucase du Sud.

Dans ces conditions, le CCAF appelle l’ensemble des démocraties et en premier lieu la France et l’Union Européenne à dénoncer ces procédés d’un autre âge ainsi que l’attitude de Bakou, qui à nouveau cautionne et protège les pires actes de sauvagerie.
Le CCAF exprime une nouvelle fois sa totale solidarité avec la famille de Gurken Markarian et sait que les autorités arméniennes, les forces politiques de la République, les opinions publiques arméniennes et la diaspora dans sa totalité ne resteront pas insensibles face à cette infamie.

Le Conseil National du CCAF
Paris, le 31 août 2012.
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RENCONTRE FRA DACHNAKTSOUTIOUN AVEC MGR ZAKARIAN (23/07/2012)
Une délégation du nouveau Comité central de la FRA Dachnaktsoutioun pour l’Europe occidentale composé des deux co-présidents Mourad Papazian et Hratch Varjabedian accompagnés de Mourad Arslanian et Hovsep Der Kevorkian ont rencontré Mgr Norvan Zakarian, Archevêque de l’Eglise apostolique
arménienne de France.

Au cours de cette rencontre ont été abordés divers sujets touchant la communauté arménienne de France, notamment celui de la loi anti-négationniste, les différends relatifs à l’Eglise arménienne de Nice et la structuration de la communauté turque.

La délégation a réitéré son soutien à l’égard de l’Eglise arménienne et à l’attention de son Prélat, en lui témoignant de sa contribution dans ses missions et projets à venir.

La délégation a souligné l’importance de l’union nationale. A l’heure où la communauté arménienne est confrontée à de nombreux défis et obstacles, il est plus que nécessaire qu’elle reste unie et parle d’une seule et même voix, ce qui implique un lien fort entre l’Eglise et le peuple.

L’Archevêque Zakarian a partagé l’essence de cette réflexion en rappelant à son tour qu’il était prêt à toute collaboration pleine et entière.

Paris, le 23 Juillet 2012
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75ème CONGRES DE LA FRA EUROPE OCCIDENTALE (24/06/2012)
Au cours du 75 ème congrès de la FRA Dachnaktsoution qui s’est tenu à Alfortville les 22, 23 et 24 juin 2012, les délégués élus représentant les différents pays d’Europe occidentale et les diverses régions de France ont abordé des sujets fondamentaux ayant trait à la mise en œuvre de la stratégie du parti en Europe ainsi que sur son organisation interne.
Le Congrès a débattu des relations avec les différents partis politiques d’Europe, de la situation politique et socio-économique en Arménie, des relations Arménie-Diaspora, des questions relatives à l’entrée de la Turquie dans l’Union Européenne, de la lutte contre le négationnisme d’Etat de la Turquie et par sa nécessaire pénalisation par une loi de la République, de la politique anti-arménienne menée conjointement par la Turquie et l’Azerbaïdjan, de la situation des Arméniens au Djavakhk et du conflit du Haut-Karabagh.
Considérant les enjeux importants de la montée en puissance de l’offensive turque en Europe, considérant la volonté de l’état turc de réduire à néant l’action militante de la diaspora arménienne et notamment en France , considérant les moyens mis en œuvre par le gouvernement turc pour politiser ses communautés à travers le monde et les organiser en tant que contre-pouvoir, le Congrès de la FRA s’est prononcé en faveur du renforcement stratégique de l’union de toutes les forces arméniennes, qui constitue le seul moyen pour faire face à la déclaration de guerre lancée par Ankara.
Le Congrès a élu le nouveau Comité central pour l’Europe occidentale pour les deux prochaines années composé de : Mourad Papazian, Hratch Varjabedian, Mariette Gharapetian, Mourad Aslanian, Anto Echo, Dikran Chahmirian, Harout Mardirossian, Roupen Papazian, Hovsep Der Kevorkian.

FRA Dachnaktsoutioun Europe occidentale
Alfortville, le 24 juin 2012
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NÉGATIONNISME : LE CCAF ATTEND DES GESTES RAPIDES ET FORTS DE LA NOUVELLE ASSEMBLÉE NATIONALE (20/06/2012)
Le Conseil de coordination des organisations arméniennes de France (CCAF) salue l'ouverture de la XIVe législature de l'Assemblée nationale, mardi 20 juin. A cette occasion, il rappelle que conformément aux engagements du président de la République, François Hollande, le Parlement doit dans les meilleurs délais être saisi d'un projet de loi portant sur la pénalisation de la négation des génocides reconnus en France. Lors d'une rencontre avec François Hollande, en tant que candidat du Parti socialiste durant la campagne présidentielle, le futur Président de la République nous avait donné toutes les garanties sur sa volonté indiscutable de légiférer à nouveau sur ce dossier, lui-même s'étant personnellement impliqué dans cette question il y a plus de 10 ans et lors de la commémoration du 97e anniversaire du génocide des Arméniens, le 24 avril 2012, à Paris, à laquelle il a chaleureusement participé.

Lors de la précédente législature, la proposition de loi portant sur la lutte contre le négationnisme avait suscité, durant son adoption, une large majorité dans les deux chambres. Une majorité cassée par un recours scandaleux auprès du Conseil Constitutionnel, lequel a invalidé la loi, pour des considérations plus politiques que juridiques et sous la pression inadmissible de la Turquie et de l'Azerbaïdjan.

Ce principe du consensus entre la majorité et l'opposition doit nécessairement guider l'action des législateurs lors de l'examen du prochain texte à venir. Ce climat non-partisan est l'une des clés de réussite de la lutte contre le négationnisme. Nous appelons donc l'ensemble des députés à s'engager en faveur d'un nouveau texte au nom de la paix civile, des valeurs de la République et de la dignité humaine.
Nos exigences sont fortes, nos espoirs sont élevés et notre détermination est intacte.

Conseil de Coordination des Organisation Arméniennes de France
Paris, le 20 juin 2012
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COMMUNIQUÉ DU CCAF SUR L'AZERBAÏDJAN (12/06/2012)
L’Azerbaïdjan vote l’immunité à vie pour le clan Aliev. La communauté internationale doit condamner la dictature d’Aliev.
Le Conseil de coordination des organisations arméniennes de France (CCAF) demande instamment à la communauté internationale - en particulier à la France, aux autres pays de l’Union européenne, aux Etats-Unis et à la Russie - de condamner l’Azerbaïdjan et de prendre ses distances avec la dictature d’Aliev au pouvoir à Bakou, après le vote du Parlement azerbaïdjanais sur l’immunité à vie pour le président et son épouse. Ainsi, la dynastie Aliev ne pourra pas être poursuivie pour des actes criminels commis durant toute son existence. Nul n’ignore la fortune amassée illégalement par le clan Aliev à la tête de l’Azerbaïdjan depuis 1993. Tout le monde sait - gouvernements, ONG, médias, opinions et partis - que le clan Aliev s’est enrichi en abusant de son pouvoir et en trompant son propre peuple. Toute personne - opposant, simple citoyen, journaliste indépendant - qui dénonce à Bakou la corruption du système Aliev est harcelée par les autorités.

Ce vote, obtenu à une large majorité, intervient juste après les visites dans le Caucase du Sud de Hillary Clinton, la secrétaire d’Etat américaine et d’Eamon Gilmore, président en exercice de l’OSCE, vice-premier ministre et ministre des affaires étrangères de l’Irlande. Ce qui en soi constitue un mépris pour la démocratie et un camouflet pour les diplomaties occidentales. Pourquoi Américains et Européens, si enthousiastes lors de la chute de dictatures au Proche-Orient en 2011, se taisent face à la dictature en Azerbaïdjan ? Gaz et pétrole empêchent-ils les Occidentaux de dénoncer l’infamie au pouvoir à Bakou ? La dictature d’Aliev viole tous les jours les valeurs européennes (démocratie, droits de l’homme et humanisme) et constitue un cancer au coeur de l’Europe. Et pourtant, l’Azerbaïdjan est membre de l’OSCE, du Conseil de l’Europe et signataire du Partenariat oriental avec l’UE. Nous appelons donc les Européens à mettre fin à cette mascarade d’Etat de droit sinon en expulsant l’Azerbaïdjan de ces institutions, du moins en adoptant des sanctions contre ce pays dont la politique est une insulte aux valeurs européennes.

Aux Européens, notamment la France, pays qui co-préside le Groupe de Minsk chargé de régler le conflit du Haut-Kabarakh, de prendre les dispositions qui s’imposent pour exiger de Bakou qu’il se mette en conformité avec tout ce qui fait l’essence de l’Europe : paix, démocratie, droits de l’homme.

L’immunité à vie pour la dynastie Aliev confirme, faut-il le rappeler, l’urgente nécessité de défendre le droit à la liberté des Arméniens de la République du Haut-Karabakh. Jusqu’à quand, la communauté internationale ne va pas prendre sa responsabilité de reconnaître le droit aux Arméniens du Haut-Karabakh de ne pas vouloir vivre sous la dictature d’Aliev ?! Peut-on interdire à une population si opprimée par l’Azerbaïdjan le droit à la vie, le droit à la paix, le droit à la dignité, le droit à sa terre ?! La seule solution passe par la reconnaissance de l’indépendance de la République du Haut-Karabakh.

Conseil national du CCAF
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ACTION "COMMUNICATION CHOC" DU NOR SEROUND CONTRE L'EMPRISONNEMENT DE RAGIP ZARAKOLU AU STAND DE LA TURQUIE DU SALON DU LIVRE DE PARIS (20/03/2012)
A l'occasion du salon du livre de Paris, porte de Versailles du 16 au 19 mars 2012, la FRA Nor Seround (association de jeunes luttant contre le négationnisme) dénonce la promotion d'un criminel de génocide par le stand de la Turquie. En effet, parmi les livres présentés dans l'espace dédié au ministère de la culture et du tourisme de Turquie, figurait un ouvrage glorifiant Djemal Pacha, qui est l'un des commanditaires du génocide des Arméniens de 1915.
Le dimanche 18 mars à 16h, à l’intérieur du salon du livre de Paris, le Nor Seround a protesté devant le stand officiel de la Turquie, contre cette incursion négationniste supplémentaire faite par le gouvernement d’Ankara en direction de la France, ainsi que pour dénoncer le traitement général réservé aux écrivains et aux éditeurs en Turquie.
Les militants ont clamé des slogans tels que « Libérez les écrivains ! Libérez Zarakolu ! », dans un stand du gouvernement turc, recouvert par les jeunes protestataires de pancartes à l'effigie de Ragip Zarakolu, cet éditeur d'ouvrages sur la question kurde et le génocide des Arméniens, actuellement incarcéré dans une prison de haute sécurité pour ses écrits. Les passants du salon du livre, interpelés par cette soudaine agitation, se sont approchés de l’action pour se joindre à
la protestation pacifique par leurs applaudissements et en reprenant les slogans pour la liberté d’expression en Turquie. En moins de 15 minutes, ce mouvement de sympathie a atteint plus de 100 personnes.
L’immense stand à la gloire du gouvernement turc au sein du salon du livre est une provocation d'autant plus intolérable, qu'il y a selon les derniers rapports de l'organisation PEN International (ONG de défense des écrivains), près de 100 écrivains emprisonnés en Turquie. Ces derniers mois, la situation de tous ceux qui osent s’exprimer dans le pays s’est dramatiquement aggravée selon toutes les organisations de défense des
droits de l’homme. Les arrestations arbitraires basées sur des motifs politiques se sont multipliées ces dernières semaines. Il y a actuellement dans les prisons turques, 106 journalistes, 40 syndicalistes, 38 avocats, 500 étudiants, 18 maires et 8 députés.
La présence d’un stand tenu par les représentants officiels des autorités turques est incompatible avec un évènement dédié au savoir et à l’écriture, qui sont deux notions en contradiction fondamentale avec la politique de répression menée par le gouvernement Erdogan. Comme l’année dernière, lors de la distribution massive, à ce même stand officiel de la Turquie, d’un ouvrage négationniste à l’encontre du génocide des Arméniens, les militants du Nor Seround ont décidé de porter la contestation pacifiquement mais sans concession vis-à-vis d’un Etat turc qui mène une véritable propagande sur le territoire de la République française.
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LES ARMENIENS SONT-ILS DES HOMMES ? PAR DENIS DONIKIAN (06/03/2012)
J’ai longtemps cherché le sens du malaise qu’avaient provoqué en moi d’abord la saisine des députés contre la loi relative à la pénalisation de toute négation outrancière des génocides, puis son rejet par le conseil constitutionnel. Quel Arménien de France et d’ailleurs n’a été saisi d’effroi comme je l’ai été, sans pouvoir mettre un mot sur la chose même ? Quelque chose que les Arméniens traînent au fond d’eux-mêmes depuis plus d’un siècle et qui brusquement est revenu à la charge. Quelque chose qui serait devenu consubstantiel à leur mentalité. Ce sentiment diffus d’être des parias. De ces hommes que d’autres hommes refusent de reconnaître comme partie intégrante d’une même humanité.

Une humiliation noire à la mesure de leur désir d’excellence dans tous les domaines. Histoire de montrer que les Arméniens aussi sont capables d’illustrer le génie humain. Comme aussi cette jouissance à révéler ces Arméniens qui ont « réussi », orgueil des pays d’accueil, même si leur nom ne porte pas la marque de leur origine. Cette hâte à les dénicher, maintenant je la comprends. On s’acharne ainsi montrer que les Arméniens sont des acteurs vivants de toute civilisation. (Pour preuve, la récente publication à Erevan d’une étude de 700 pages, intitulée : « La contribution des Arméniens à l’empire ottoman » par le professeur Hasmik Stepanyan).

Le mythe d’une égalité de traitement dans la Turquie ottomane est battu en brèche par le principe de dhimmitude qui y sévissait. Les Arméniens, en qualité de non-musulmans, étaient soumis à des règles discriminatoires. Celles-ci ont culminé avec l’obligation par les Turcs qu’ils avaient de se convertir, de changer de nom ou de disparaître dans la mort. Bref, de ne pas exister. La Turquie d’aujourd’hui ne s’est pas défaite de ses démons. Etre Arménien en Turquie est une injure en soi faite à la nation turque. Il n’est que de consulter les livres scolaires pour s’en persuader. Quant aux slogans anti-arméniens entendus ces jours-ci à Istanbul, autour de cette loi de pénalisation, ils montrent assez que la haine d’hier n’a rien perdu de sa vigueur. Une haine à l’image de l’amour que les Turcs se portent à eux-mêmes, et qui n’est que le symptôme d’une pathologie collective et contagieuse. Une haine qui s’apparente au langage commun d’une psychologie contaminée par une mémoire fondée sur le mensonge. (Même si quelques esprits, ici ou là, sortent la tête de cette eau saumâtre dans laquelle baigne la nation tout entière. Des esprits qui veulent respirer l’air d’une humanité retrouvée). Mais comme la haine agit à la manière d’une hydre faisant fi de toute frontière, elle ne manque pas de contaminer aussi certains Arméniens ployant sous le poids d’une injuste malédiction et obligés à des réactions d’auto-défense, quitte à y perdre leur âme.

Aujourd’hui, tout le bruit et la fureur soulevés par la loi sur la pénalisation a transporté la haine contre les Arméniens jusqu’en France, le pays où le génocide les avait obligés de se retrancher. La Turquie, se servant du fer de lance de ses expatriés, est venue jusque dans les foyers de chaque Arménien, porter le message de ses mensonges et de sa haine traditionnelle. Elle est venue, dans les médias français, semer le doute sur le fait génocidaire, dire que ce qui a existé n’avait pas existé. Après la haine anti-arménienne par le sabre, la haine par l’imposture. Et pour atteindre son but, qui est de récuser toute dignité humaine aux Arméniens, la Turquie a usé de cette panoplie ordinaire de moyens dont elle a le génie, allant du chantage le plus menaçant à l’infiltration la plus sournoise. Le chantage aux intérêts commerciaux et industriels, l’infiltration au sein même de la classe politique. La conjonction de ces modes de pression a tellement bien réussi qu’elle a ajouté à l’humiliation exercée sur les Arméniens par la Turquie depuis cent ans, une humiliation plus inattendue, celle infligée par la France. Et qu’importe si l’actuel président de la République veut servir de rempart contre les agissements et les prétentions européennes de la Turquie. Sans même chercher à comprendre le fond du problème, noyant le poisson dans des considérations éloignées, pour ne pas dire étrangères, aux intentions européennes de cette loi, les députés en agissant au nom d’intérêts purement nationaux ou de principes aussi abstraits qu’abscons, ont dit aux Arméniens de France qu’ils n’étaient pas français, et à l’instar des Turcs, qu’il n’étaient pas des hommes.

http://denisdonikian.wordpress.com/2012/03/05/les-armeniens-sont-ils-des-hommes/
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FRA DACHNAKTSOUTIOUN : AU SUJET DU RECOURS D'ANTICONSTITUTIONNALITÉ (01/02/2012)
Ce recours fait suite à l’acharnement, aux pressions, aux machinations indignes exercées par la Turquie.
77 Sénateurs et 65 Députés ont saisi le Conseil constitutionnel et ont déposé un recours contre la loi pénalisant la « négation de tous les génocides reconnus par la France ».
C’est un mauvais coup porté à l’expression de la représentation nationale. Les hommes épris de justice attendaient ce vote, obtenu après d’âpres luttes contre le lobbysme négationniste d’état de la Turquie. Cette loi permettait de mettre sur un même pied d’égalité la répression des négationnismes, en s’alignant sur la loi Gayssot.
La protection des citoyens français d’origine arménienne a été assurée par les sénateurs et les députés qui se sont prononcés contre les agissements intolérables de la Turquie et de tous les négationnistes du génocide des Arméniens en transposant la décision cadre de l’Union Européenne.

Les parlementaires qui se sont engagés dans la voie du recours prennent la lourde responsabilité :
- d’ouvrir la porte à toutes les dérives négationnistes
- d’encourager la Turquie à poursuivre encore plus fortement sa politique de déni
- de conforter la sensation qu’il y a deux poids, deux mesures : des citoyens français dignes d’être protégés par la loi Gayssot et les autres
Cette saisine fait suite à l’acharnement, aux pressions, aux machinations indignes exercées par la Turquie.

Les blessures sont ravivées et les ignominies du négationnisme sont stimulées.
Au-delà de ce recours qui conforte la Turquie dans son attitude inqualifiable d’ingérence dans les affaires intérieures de la France, nous avons confiance dans la conclusion qu’apportera le Conseil Constitutionnel car nous attendons de sa part une décision prise en conformité avec le droit et la justice.

FRA DACHNAKTSOUTIOUN
EUROPE OCCIDENTALE
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SILENCE DU MINISTRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES, M. ALAIN JUPPÉ QUANT AUX INGÉRENCES DE LA TURQUIE DANS L'ADOPTION DE NOS LOIS (01/02/2012)
La loi visant à réprimer la contestation de l’existence des génocides reconnus par la loi a été adoptée démocratiquement par les deux chambres de la représentation nationale française.
Nous observons que cette loi a donné lieu à une contestation portant sur le cas particulier du génocide des Arméniens de Turquie.
Des arguments inspirés ailleurs qu’en France
Les arguments utilisés, électoralisme, communautarisme, contestation du mot génocide dans ce cas précis, atteinte à la liberté d’expression et atteinte à la liberté de recherche ont tous été utilisés.

Nous observons qu’ils trouvent leurs sources préalables dans les discours de tous les dirigeants politiques de la Turquie depuis de nombreuses années, et clairement dans ceux de son premier ministre, M Erdogan.
Nous admettons, dans notre pays libre, la libre expression de cette contestation de cette loi par des personnalités françaises et un lobby comme Liberté pour l’Histoire, contestation qui reprend à son compte, consciemment ou non, l’argumentation turque. Mais l’intervention extérieure directe est inadmissible.

Par contre, nous sommes révoltés des interventions directes de la République de Turquie dans le processus d’adoption d’une loi française. Nous considérons qu’il est inadmissible que l’ambassadeur de Turquie à Paris envoie le 24 janvier une lettre aux sénateurs français leur enjoignant de déposer un recours devant la Conseil Constitutionnel notant « Aujourd’hui, il est encore possible de bloquer la loi ».
La France entretient-elle des relations diplomatiques avec la Turquie pour que celle-ci intervienne dans nos affaires intérieures et dans nos lois ?

Nous observons que les 72 sénateurs qui viennent de déposer ce recours se sont soumis aux injonctions d’une puissance étrangère en la personne de l’ambassadeur de Turquie en France.

Nous remarquons aussi le silence de notre Ministre des Affaires Etrangères, M Alain Juppé, qui semble ne trouver rien à redire à cet état de fait.
Cela met également le Conseil Constitutionnel dans une position qui n’est pas propice à une décision sereine et qui risque d’être taxée de « politique ». Nos institutions valent mieux que d’être prises en otages par les objectifs outranciers d’Ankara.
Cela pose question quant à notre souveraineté nationale et au respect que la Turquie doit à notre pays.

Nous demandons donc à nos parlementaires d’intervenir auprès du gouvernement afin qu’il justifie l’extrême tolérance dont il fait preuve à l’égard des ingérences de l’ambassadeur de Turquie, et donc de la Turquie elle-même ou bien qu’il le dénonce.

Pour l’Observatoire arménien, le Président
Robert AYDABIRIAN
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COMMUNIQUÉ DU CCAF SUITE AU VOTE DU 23 JANVIER 2012 (23/01/2012)
23 janvier 2012 : le Parlement français vote la loi sur la pénalisation de la négation des génocides
Le Conseil de coordination des organisations arméniennes de France salue solennellement le Parlement français pour le vote le 23 janvier 2012 de la loi visant à réprimer la contestation de la négation des génocides reconnus par la loi.
Onze ans après la loi sur la reconnaissance du génocide des Arméniens, un mois après l'Assemblée nationale, les sénateurs de droite comme de gauche ont adopté ce texte permettant de protéger la dignité humaine et celles des victimes et de lutter avec efficacité contre toute expression du négationnisme dans l'espace public.
C'est avec soulagement, fierté et reconnaissance que le CCAF et l'ensemble des Français sensibles à la lutte contre le négationnisme enregistrent cette victoire majeure et remercient le président de la République française, le gouvernement, les parlementaires de gauche comme de droite d'avoir tenu leur engagement en faveur de ce texte malgré les pressions extérieures et les tentatives de diversion à l'intérieur même de notre République.
C'est un message de paix, de justice, d'espoir et de dignité que la France, fidèle à sa vocation de défenseur des Droits de l'Homme, a lancé une nouvelle fois à la communauté internationale. Cette loi après promulgation dans les jours qui viennent par le chef de l'Etat deviendra Loi de la République.
Le CCAF prend la mesure des nouvelles responsabilités qui l'attendent désormais en France : unité, solidarité et modernité.

CCAF
http://www.ccaf.info
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LA PÉNALISATION DES NÉGATIONNISMES PAR LA FRANCE EST UNE NÉCESSITÉ EUROPÉENNE (22/12/2011)
Le 22 décembre 2011, l’Assemblée Nationale réunie en session plénière examinera une proposition de loi
sur visant “à réprimer la contestation de l’existence des génocides reconnus par la loi”. Ce texte proposé par Mme Valérie Boyer (UMP) a précédemment été adopté par la Commission des Lois le 7 décembre dernier. Or ce projet de loi de la République suscite des commentaires approximatifs, voire malintentionnés, qui voudraient réduire sa portée à des affaires communautaires arméno-turques ou à des questions de mémoire. Il fait en outre l’objet de pressions inouïes de la part d’un Etat non communautaire - la Turquie - qui n’hésite pas à s’ingérer dans les affaires intérieures françaises pour étendre à notre pays ses standards négationnistes.
Les menaces de rétorsion commerciale de la part de ce pays ne constituent pas une nouveauté. Par le passé, elles ont déjà été brandies dans des circonstances similaires, et ne furent suivies d’aucun effet [1]. Face à ces dérives, il paraît utile à l’Observatoire arménien de rappeler les points suivants:

• Cette proposition de loi vise à étendre la pénalisation de la contestation des génocides et crimes contre l’humanité à l’ensemble des crimes définis comme tels et reconnus comme tels par la France et à faire bénéficier les victimes de ces crimes ou leurs descendants d’une protection égale par la loi,

• Par cet acte législatif, la France se met en conformité avec le Droit européen: elle ne fait que transposer dans sa législation nationale les dispositions juridiques arrêtées par la Décision-Cadre 2008/913/JAI “sur la lutte contre certaines formes et manifestations de racisme et de xénophobie” adoptée par le Conseil de l’Union européenne le 28 novembre 2008,

• Cette Décision-Cadre a fait l’objet de discussions et d’un examen détaillés par le Parlement européen. Elle résulte d’un large consensus et a bénéficié d’un soutien de tous les partis démocratiques de l’ensemble des pays de l’Union. Pour se limiter aux eurodéputés français, elle fut par exemple soutenue autant par Mme Martine Roure (PS), rapporteur de ce texte législatif que par M. Jean-Marie Cavada (NC) alors Président de la Commission des libertés civiles, de la justice et des affaires intérieures du Parlement européen,

• Comme tous les Etats-membres de l’Union, la France a toute latitude pour choisir les modalités de la transposition de ce texte dans sa législation nationale. Elle a très logiquement choisi de pénaliser la négation de tous les génocides définis comme tels par une juridiction internationale ou reconnus comme tels par elle,

• En adoptant ce type de législation, la France s’inscrit dans une dynamique paneuropéenne visant à pénaliser la négation de l’ensemble des génocides reconnus. Pour prendre l’exemple de la Suisse, dont la loi antiraciste de 1993 a inspiré le texte de la Déclaration-Cadre européenne, la condamnation de la négation du Génocide des Arméniens s'y inscrit désormais dans la jurisprudence helvétique. Récemment c’est la Slovaquie qui a transposé la Décision-Cadre en y intégrant notamment la pénalisation de la négation de ce Génocide,

• Pour adhérer à l’Union européenne, les Etats candidats ont également à transposer dans leur juridiction nationale les dispositions de cette Décision-cadre qui relève de l’Acquis communautaire. A cet égard, la réaction menaçante et disproportionnée de la Turquie montre l’attachement de ce pays à sa politique d’Etat négationniste et son incapacité à faire siens les engagements européens contre le racisme et la xénophobie.

Pour l’Observatoire arménien,
Robert Aydabirian, Président

[1] De 1998 à 2002, en dépit des menaces qui suivirent la reconnaissance par la France du Génocide des Arméniens, le commerce franco-turc est passé de 4,3 à 5,2 milliards de dollars (données issues des services turcs de la statistique).
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PRESSIONS INADMISSIBLES DE LA TURQUIE SUR LA FRANCE (22/12/2011)
Le vote du 22 décembre par l'Assemblée nationale d'une proposition de loi transposant une décision-cadre de l'Union Européenne sur le négationnisme est en train de provoquer une série de pressions inadmissibles de la Turquie sur la France.

Le CCAF est consterné par ces menaces et s'en étonne. En quoi la Turquie se sent-elle mise en cause par une mesure qui ne la nomme pas et ne concerne que les limites que la France souhaite imposer à la propagation du négationnisme sur son territoire ? La volonté turque d'exporter dans la République française son propre négationnisme d’État est-elle à ce point prioritaire à ses yeux pour justifier le rappel de son ambassadeur ou geler ses contrats avec Paris ?

Nous invitons les dirigeants de l’État turc à garder leur calme, à rester à leur place et à cesser leurs ingérences insupportables dans la politique intérieure de la République et sur ses instances représentatives.

Plutôt que de dicter leur volonté à la France et de dire à nos députés comment il convient de voter, que les dirigeants de cet état autoritaire commencent par respecter la liberté d'expression, qu'ils libèrent les 70 journalistes actuellement embastillés, qu'ils rendent la liberté à Ragip Zarakolu, premier Turc à avoir reconnu le génocide des Arméniens et qu'ils aient le courage de suivre son exemple en la matière, plutôt que de se solidariser avec les assassins du peuple arménien comme ils n'ont jamais cessé de le faire.

Conseil de Coordination des Organisations Arméniennes de France (CCAF)
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RESULTATS DU PHONETHON 2011 DU FONDS ARMENIEN DE FRANCE PARRAINE PAR MICHEL DRUCKER (20/11/2011)
Plus de 1.35 million € récolté en 4 jours, soit + 6% par rapport à 2010. Le Phonéthon, opération humanitaire organisé par le Fonds Arménien de France en faveur de l’Arménie et du Karabagh, parrainé cette année par Michel Drucker, a débuté le jeudi 17 novembre et s’est clos le dimanche 20 novembre 2011.
Grâce aux appels de près de 700 bénévoles à partir des centres d’appel Orange, plus de 1.35 million € (+6% par rapport à 2010) ont été récoltés en promesses de dons auprès des 50 000 familles et entreprises contactés au cours de cette opération.
Pour le Président du Fonds Arménien de France, Bédros Terzian, «la fidélité de nos donateurs et le dévouement de nos bénévoles a confirmé, pour la 12ème année consécutive, notre solidarité avec la population de l’Arménie et du Karabagh, et cela en dépit d’une crise économique sans précédent. Le Fonds Arménien de France remercie particulièrement Michel Drucker dont le parrainage et la participation active au Phonéthon 2011ont considérablement contribué au succès de notre collecte».
Sur ces dons, 1.17 million proviennent de France, 80.000 € d’Allemagne, 20.000 € de Suisse, 35.000 € de Grèce et 45.000 € des Pays-Bas. Des opérations similaires se déroulent en ce moment aux Etats-Unis, au Canada, en Australie, en Argentine, au Liban et en Russie, ainsi qu’en Arménie et au Karabagh.
Le Phonéthon continue après le 20 novembre. Il est possible de faire des dons via le site internet
www.fondsarmenien.org ou par téléphone : N° Azur (coût d’un appel local) 0810 10 14 14, jusqu’au 30 novembre 2011.

A propos du Phonéthon : organisé par le Fonds Arménien de France depuis l’an 2000, le Phonéthon est la plus importante opération humanitaire en France au profit de l’Arménie et du Karabagh. Il mobilise près de 700 bénévoles qui, durant 4 jours, contactent environ 50 000 familles et entreprises françaises. Les appels sont émis à partir de 5 centres (Paris, Lyon, Marseille, Toulouse et Nice) mis à disposition par Orange, partenaire officiel du Phonéthon. Le Fonds construit des infrastructures en Arménie et au Karabagh (routes, écoles, dispensaires et hôpitaux, réseaux d’eau potable, de gaz et d’électricité, bases agricoles, semences et élevage, etc.) indispensables au développement socioéconomique de leurs populations.
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APPEL d'EROL ÖZKORAY (19/11/2011)
Ragip Zarakolu* est quelqu'un de très précieux surtout pour les Arméniens. Lors de nos différentes visites aux organisations Arméniennes à Paris, j'ai vu de mes propres yeux combien il est aimé et respecté par les Arméniens de France.
En Turquie, il est le premier à briser le tabou concernant le Génocide. Avec sa femme Aysenur il a déjà fait la prison parce qu'ils reconnaissaient le Génocide des Arméniens. Sa femme est une Sainte pour nos amis Arméniens. Elle n'est plus en vie, et maintenant c'est son mari qui porte le flambeau.
C'est un éditeur hors pair qui brise les tabous et qui défait l'histoire officielle. C'est grâce à lui que nous avons su que dans ce pays nous avons eu plusieurs génocides : Arméniens, les Roums (les Grecs d'Anatolie), les Khaldéens, les Cyriaques, brefs tous les chrétiens.

C'est un symbole aussi pour la démocratie, pour la liberté de presse et pour la liberté d'opinion. En l'emprisonnant c'est l'avenir démocratique du pays qui est en jeu, mais aussi toute une intelligentsia et les
intellectuels opposants qui deviennent un appât entre les mains des islamistes. Zarakolu est actuellement une proie entre l'ordre kaki et le fascisme vert.

Il faut absolument sauver cet homme pacifique et humaniste, et nous comptons beaucoup sur les Arméniens de France et de l'Europe. Il faut que les Arméniens mettent toutes leurs connexions (ministre, députés, homme politique, écrivains, journalistes, défenseurs des droits de l'homme, etc...), bref tous les mécanismes de leur lobby à travers la France et
l'Europe pour faire libérer le plus vite possible cette homme. C'est un "Grand Homme" rare pour nous tous, que nous devons protéger et nous sommes dans l'obligation de le sauver; ainsi nous pouvons bâtir une très forte amitié entre les peuples Arméniens et les peuples de Turquie, que symbolise déjà Ragip en sa personne depuis maintenant plus d'un quart de siècle.

Erol Özkoray
Journaliste-Ecrivain

*Ragip Zarakolu est emprisonné avec 43 autres personnes. En attendant leur procès, au mieux dans un an, les accusés resteront en prison.
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NICE : LA MÉMOIRE ARMÉNIENNE GRAVÉE DANS LA PIERRE (30/09/2011)
C’est une journée en tous points mémorable, que la Municipalité de Nice a organisé le 23 septembre dernier. En présence du maire d’Erévan Karen Karapetyan, de l’ambassadeur d’Arménie en France S.E. Viguen Tchitetchian, le député maire de Nice Christian Estrosi a dévoilé une stèle sur laquelle il était gravé en arménien et en français : « A la mémoire des 1 500 000 victimes du génocide des Arméniens perpétré dans l’Empire ottoman par le gouvernement Jeune-Turc en 1915. » Placé dans le Jardin de l’Arménie à proximité de la célèbre promenade des Anglais, le monument commémoratif comporte également une citation du poète médecin Roupen Sévag mort en martyr en 1915. L’une des raisons ayant poussé les autorités à choisir Roupen Sévag tient au fait que sa propre fille, Shamiram Folco Sévag, est l’une des membres les plus éminentes de la communauté niçoise. Née en 1914 à Constantinople, celle-ci était particulièrement émue tout au long de cette cérémonie qui était également dédiée au XXe anniversaire de l’indépendance de la République d’Arménie. En effet, deux jours après qu’Erévan ait dignement célébré cette date historique, la Ville de Nice avec laquelle elle est jumelée, a elle-aussi déployé les grands moyens afin de lui témoigner son amitié. Cette solidarité, les trois cents participants ont pu la constater lorsque ensemble, les deux maires ont déposé conjointement une gerbe au pied de la stèle fraichement inaugurée.

Devant une foule recueillie et visiblement admirative, les élèves de l’école Barsamian entonnèrent alors les hymnes nationaux français et arménien. Durant son allocution, Christian Estrosi devait insister sur le génocide des Arméniens de 1915, avant de dire combien il était heureux que Shamiram Folco Sévag soit une concitoyenne de sa municipalité depuis 65 ans. De son côté, Karen Karapetyan devait réexprimer ses sentiments d’amitié avec la France en général, et avec Nice en particulier. Il devait annoncer ensuite, un développement encore plus rapproché avec la municipalité azuréenne dans plusieurs domaines. Quant à S.E. l’Ambassadeur d’Arménie, celui-ci prit la parole pour exalter les liens qui unissent les peuples français et arménien depuis des siècles. Il n’oublia pas de rappeler le formidable élan de générosité de la France et des Français après le tremblement de terre de 1988, avant de remercier Paris d’avoir été l’un des premiers Etats à reconnaître l’indépendance de la République d’Arménie. En guise de conclusion à cette cérémonie à laquelle ont également participé la députée Muriel Marland-Militello et l’adjoint au maire Joseph Calza qui représentait le président du Conseil Général des Alpes-Maritimes Eric Ciotti, Mgr Norvan Zakarian, Primat de l’Eglise Apostolique Arménienne de France, le Père Krikor Khatchatryan, curé de la paroisse azuréenne, et Mgr Daron Géréjian bénirent la stèle et prononcèrent une prière dédiée aux victimes du génocide de 1915.

Afin de clore cette matinée1 sur une note plus détendue, la municipalité niçoise avait organisé une réception à la Villa Masséna, où un cocktail était prévu à l’attention des participants. Sur place, le président du Conseil Communautaire Arménien de la Côte d’Azur Gaspard Kayadjanian, devait adresser tous ses remerciements à Christian Estrosi, au député et adjoint au maire Rudy Salles, ainsi qu’à la conseillère municipale Annie Kassighian pour avoir bien voulu organiser et préparer ces manifestations. En guise de réponse, M. Estrosi devait rappeler qu’il avait effectué ses débuts en politique dans la circonscription de la cité arménienne, et que les liens d’amitié qu’il avait tissés avec les Français d’origine arménienne de la région étaient toujours aussi forts. Après que le maire d’Erévan et S.E. l’Ambassadeur d’Arménie en France aient eux-aussi mis l’accent sur l’amitié franco arménienne, un concert de musique classique fut exécuté avec brio. Nous retiendrons tout particulièrement les brillantes prestations des solistes Susanna Armagan et Anouche Parseriantz qui enchantèrent l’assistance.

Quelques heures plus tard, c’est au sein du Complexe Barsamian de Nice que cette journée historique devait se poursuivre pour les officiels arméniens. Répondant à l’invitation du Conseil Communautaire Arménien, Karen Karapetyan et S.E. Viguen Tchitetchian ont ainsi pu visiter le centre culturel et éducatif niçois, les locaux des écoles Barsamian et Mioria, avant d’assister à une nouvelle réception organisée en leur honneur. Autour du verre de l’amitié, ils ont pu s’entretenir plus longuement avec les responsables des associations arméno-azuréennes, et les représentants du monde économique arménien local invités pour l’occasion. Vouloir résumer en quelques mots une journée aussi riche en émotions et symboles, n’est pas une tâche aisée, c’est une tâche impossible. Heureusement, un témoignage gravé dans la pierre, se jouera pour l’éternité du temps qui passe.

Conseil Communautaire Arménien de la Côte d’Azur

NB: Signalons également la contribution essentielle dans le succès de cette journée de Mme Nathalie Siran, Chef de Projets auprès de la Direction des Relations Internationales de la Ville de Nice
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VIVE LA REPUBLIQUE D'ARMENIE, VIVE LA REPUBLIQUE D'ARTSAKH. (21/09/2011)
Tant de fois, nous fûmes à deux doigts de te perdre. Tu as connu ces cent dernières années tant de malheurs. Tu es enclavée, privée de mer, verdoyante par endroit, désertique et rocailleuse à d'autre. Tes voisins font tout pour t'étouffer.

Et pourtant, quand je te vois lorsque je rentre à la maison, entouré de mes frères et sours, je ressens ta soif de vivre, je vois à quel point tu es splendide et combien tes montagnes sont majestueuses. Ceux qui ne te connaissent pas bien et qui visitent notre pays se rendent bien compte du niveau culturel que tu dégages. Les touristes sont unanimes.
Avant de venir te voir, Ils ne pensaient pas qu'une nation si peu reconnue pouvait renfermer autant d'histoire et c'est cela qui fait le ciment de notre communauté.

Nous travaillons dur pour toi. Et parfois notre communauté peut être divisée. C'est un mal pour un bien lorsque cela porte à l'émulation.

Nous pouvons le voir dans ton histoire récente. Lorsqu'il fallait faire front dans la guerre, lorsqu'il fallait faire face à la désolation d'une catastrophe naturelle ou lorsqu'il fallait collecter des fonds pour construire le minimum vital, nous, tes enfants, nous nous sommes unis.

Aujourd'hui, à l'aurore de ton histoire en tant que République, NAZARPEK Jeunesse HENTCHAKIAN souhaite que nous soyons tous unis. Mon parti, c'est pour mon pays. C'est dans cet esprit que nous livrons
cette bataille moderne.

Cette bataille, c'est tes enfants qui te quittent, ton économie qui ne décolle pas, ta culture immense qu'il faut perpétrer et diffuser, la reconnaissance du génocide.et bien d'autres. Cette bataille ce sont les
causes arméniennes et c'est pour ces causes que nous luttons.

Aujourd'hui, cette bataille, nous la menons dehors. Peut-être, un jour, nous la mènerons à la maison. Qui sait ?

Pourrons-nous nous battre éternellement dehors ? Pourrons-nous rester arménien éternellement alors que nous sommes loin de toi ? Ce sont des questions que nous continuons à nous poser. A minima, c'est notre
devoir de te rendre visite.

Aujourd'hui, Mayrig, tu as 20 ans.

Demain tu en auras 100 et bien plus. Tant qu'il y aura des Arméniens, il y aura une Arménie.

Joyeux anniversaire Mayr Hayastan.

VIVE LA REPUBLIQUE D'ARMENIE, VIVE LA REPUBLIQUE D'ARTSAKH.

Paris, le 21 septembre 2011

NAZARPEK Jeunesse HENTCHAKIAN
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LES SOUHAITS DU CCAF POUR LES 20 ANS D'INDÉPENDANCE DE L'ARMÉNIE (21/09/2011)
Les 20 ans d’indépendance de l'Arménie constituent pour tous les Arméniens à travers le monde une source de joie et de fierté. Cet état s'inscrit dans l'histoire de notre nation comme l'aboutissement d'un idéal de souveraineté rarement atteint dans le passé, mais aussi comme un point de départ pour des lendemains meilleurs. Nous le voyons comme le résultat de la lutte pour la survie des Arméniens et le cadre privilégié de leur sécurité et de leur identité tant de fois menacée. Mais nous l'espérons également comme l'écrin de leur épanouissement politique, économique, culturel et social, un tremplin pour leur entrée dans la modernité.

Cependant, si pour les Arméniens plus que pour tout autre peuple l’État-nation représente une revanche sur l’histoire, pas plus que pour les autres peuples il ne constitue une fin en soi. Expression de notre existence sur la scène mondiale, l'Arménie contrarierait en effet sa vocation si elle ne se faisait pas aussi l'instrument de l'émancipation de ses citoyens enfin libéré de siècles de dominations étrangères et d'oppression.

Nous savons toutefois qu'un État, aussi puissant soit-il, ne dispose pas de l'ensemble des cartes pour garantir en tant que tel la maîtrise du destin national. Sa souveraineté est assujettie à un certain nombre de facteurs externes, indépendant de sa volonté, comme son voisinage qui peut être une source de guerre ou de paix, de valeur ajoutée ou de menace. Elle est aussi tributaire de données économiques liées à ses richesses naturelles, à ses ressources... Mais au-delà de tous ces éléments, cette liberté retrouvée nous renvoie par-dessus tout à notre capacité à nous gérer nous-mêmes, à créer entre nous, entre l'ensemble de nos composantes, diaspora comprise, les conditions d'un ordre social juste, solidaire. A nous doter d'institutions intègres qui, à travers notamment la séparation des pouvoirs, soient susceptibles de protéger la dignité humaine, inscrite au fronton de toutes les luttes qui ont forgé notre identité collective. Cette ambition passe par une valorisation de la démocratie et la formation d'un véritable État de droit, condition sine qua non pour venir à bout de l'inquiétante hémorragie démographique et renverser la tendance.

Puisse ce projet, qui s'inscrit comme une suite logique de notre trajectoire multimillénaire, faire vivre cette vieille idée qui est au cœur de l'attachement à leur pays de tous les Arméniens où qu'ils se trouvent : le primat de l'intérêt général sur l'intérêt particulier, la défense du bien commun comme condition du bien-être individuel, et le respect de l'individu comme facteur de cohésion du collectif.

L’Arménie est un pays merveilleux. Nous avons une chance insoupçonnée d'avoir pu sauver cette terre du génocide et de la libérer du totalitarisme. A nous de savoir en faire le vivier de notre génie national qui nous a permis de survivre à tant d'épreuves et d'en faire le meilleur endroit au monde pour les Arméniens.

Conseil national du CCAF
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UNE SEMAINE RICHE D'ENSEIGNEMENT - CBAF (21/09/2011)
La deuxième Semaine d’Etudes Arméniennes de la Croix Bleue des Arméniens de France s’est déroulée à Paris du 4 au 9 juillet 2011, avec le concours de l’INALCO et de la Maison des Etudiants Arméniens de la Cité Internationale Universitaire de Paris, et le soutien des Fondations Gulbenkian et Bullukian. 16 jeunes de 18 à 30 ans, venus des quatre coins de France, et même d’Allemagne, ont répondu à l’appel de la CBAF, qui a pris en charge l’organisation et le financement du stage, ainsi que le séjour des étudiants à la Maison d’Arménie.
Le programme des conférences a rencontré l’intérêt des participants et leur a permis d’appréhender des aspects variés de la culture arménienne, traités par des spécialistes des différentes disciplines :
- Anaïd Donabédian-Demopoulos : Aperçu historique sur
la langue arménienne
- Sahak Sukiassian : L’histoire de l’Eglise Arménienne de
l’entre-deux-guerres
- Krikor Beledian : Sayat Nova et la poésie des troubadours
La renaissance littéraire arménienne XIXe-XXe siècles
- Mkrtitch Mkrtchian : Interprétation de chants de Sayat
Nova et autres troubadours
- Anna Leyloyan-Yekmalian : Présentation du film Sayat Nova de Sergueï Paradjanov. L’art du livre en Arménie au Moyen-Age
- Gérard Achdjian : L’économie de l’Arménie d’aujourd’hui
- Claire Mouradian : L’histoire de l’Arménie au XXe siècle
- Dzovinar Kévonian : Les Khatchkars de Djulfa
- Agnès Ouzounian : L’Arménien classique dans les inscriptions, textes et illustrations
- Adrien Nafilyan : La présence arménienne dans l’architecture parisienne (promenade-découverte)
- Hilda Tchoboian : Géopolitique de l’Arménie et du Karabagh
- Régis Labourdette : Promenades dans Erevan d’hier et d’aujourd’hui
- Kristina Galstyan : La danse arménienne, théorie et pratique
Lors de la réception de clôture qui a réuni les conférenciers ainsi que de nombreuses personnalités dans les salons de l’INALCO, les étudiants ont remercié la Croix Bleue des Arméniens de France et exprimé leur
enthousiasme et leur satisfaction.
Ils ont insisté sur l’importance de cet événement dans l’affirmation de leur identité arménienne, conscients
qu’une connaissance approfondie de leur culture d’origine, au-delà de l’épanouissement personnel, est le fondement indispensable à tout engagement dans la vie diasporique.
La CBAF, fière de la réussite de cette belle entreprise, a félicité chaleureusement les jeunes pour la qualité de leur écoute et leur active participation, et a remercié les conférenciers, l’INALCO, la Maison des Etudiants Arméniens et les Fondations Gulbenkian et Bullukian pour leur précieux concours.
Rendez-vous est d’ores et déjà pris pour l’an prochain.

Le Conseil d’Administration de la Croix Bleue des Arméniens de France
Septembre 2011

CBAF
Tél : 33(0)1 53 34 18 18
cbaf@wanadoo.fr
http://www.croixbleue-france.com
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L’UNION YERKIR MÈNE UNE MISSION ETHNOGRAPHIQUE EN TURQUIE, AU DERSIM ET AUPRÈS DES HAMCHENS (28/08/2011)
L’Union Yerkir, dans le cadre de son "Projet Van", a organisé une mission scientifique en Arménie Occidentale (actuellement située à l’est de la Turquie) du 28 juillet au 4 aout 2011 dans la région où vivent les Hamchens (Arméniens islamisés des régions de Rize et d’Artvin) et dans celle du Dersim (région de Tunceli).
Cette mission était composée d’un groupe de scientifiques rassemblant notamment ethnologues et ethnomusicologues et d’un ensemble de musique traditionnel arménien d’une quinzaine de musiciens dirigés par Noraïr Kartashyan. L’ensemble s’est produit lors de festivals : à Arguvan (Malatya) le 24 juillet 2011, et au Munzür Festival du Dersim à Ovacik (ancien nom arménien, Plour) le 29 et à Hozat le 30 (extraits du concert :
http://www.youtube.com/user/NewsamChannel#p/a/u/0/Bwb1kUks_54
En
parallèle, sous la direction du professeur émérite, l’orientaliste
Hranouch Kharatyan, les chercheurs en ethnologie et en ethnomusicologie ont recueilli de nombreux documents et témoignages à propos de l’histoire des arméniens dans ces régions (arméniens cachés, arméniens islamisés, crypto-arméniens) et des populations actuelles du Dersim (Alévis, Zazas, Kurdes et Yézidis notamment).
Ces enquêtes de terrain ont permis de répertorier :
- Les instruments de musique traditionnelle.
- Les chansons et les danses traditionnelles.
- Les contes, les mythes, les histoires de tradition orale et les pratiques religieuses.
- Ce qui reste dans la mémoire collective de la présence, de l’histoire et du patrimoine architectural et culturel arménien.
Les objectifs du "Projet Van" de l’Union Yerkir sont de :
- Répertorier, étudier, préserver et pérenniser le patrimoine culturel et l’identité arménienne encore présent en Arménie Occidentale.
- Etablir des relations interculturelles entre les sociétés civiles de la République d’Arménie, de la diaspora et les populations de l’Arménie Occidentale.
- Mettre en place des projets culturels pour faire revivre l’identité et le patrimoine arménien dans ces régions.

Union Yerkir
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SERVICE D'ACCUEIL DES ETUDIANTS ÉTRANGERS À PARIS PAR LA CITÉ INTERNATIONALE UNIVERSITAIRE DE PARIS (25/08/2011)
Afin de faciliter l’accueil des étudiants étrangers, du 5 septembre au 10 novembre 2011, la Cité internationale universitaire de Paris met en place une structure dédiée aux étudiants étrangers primo-arrivants, financée par la Mairie de Paris. Un guichet unique offrira à ces derniers la possibilité de régler toutes leurs démarches administratives en un seul lieu. Ainsi, plusieurs milliers d’étudiants venus du monde entier auront - pour se consacrer à leurs études dans les meilleurs délais - accès à une permanence de :
- la Préfecture de Police de Paris
- l’Office français de l’Immigration et de l’Intégration (OFII)
- la Caisse d’Allocations Familiales de Paris (CAF)
- la Direction Départementale du Travail, de l’Emploi et de la Formation Professionnelle (DDTEFP)
- la LMDE et la SMEREP (mutuelles étudiantes)
- la RATP
Ce service est animé par une équipe d’accueillants multilingues rompue aux questions liées à la mobilité.
Une Antenne du Service d’Accueil des étudiants étrangers sera également installée au Crous de Paris.

La Cité internationale universitaire de Paris est entièrement dédiée à l’accueil d’étudiants, de chercheurs, de sportifs de haut niveau, et d’artistes en mobilité. Elle accueille chaque année quelque 10 000 résidents, issus de 130 nationalités, dans les 40 maisons créées à l’initiative d’un pays, d’une école ou d’un philanthrope. La Chancellerie des universités de Paris y assure la représentation des universités parisiennes propriétaires par donation des maisons. Au sein de chaque maison, la mixité des nationalités et des disciplines favorise l’échange et la rencontre.
Rens. : http://www.ciup.fr/
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LETTRE OUVERTE DE L'ARMENIAN COUNCIL OF EUROPE, ADRESSÉE AUX SÉNATEURS FRANÇAIS (04/05/2011)
Mesdames et Messieurs les Sénateurs,
Aujourd'hui vous avez voté une motion de procédure d'irrecevabilité de la proposition de loi visant à réprimer la négation du génocide des arméniens de 1915 par 196 voix contre 74.
Les citoyens français d'ascendance arménienne ainsi que les défenseurs des valeurs humanistes sont en colère et ne comprennent pas cette position. Par votre rejet de cette proposition de loi, vous venez d’envoyer un signal au négationnisme de l’Etat turc, qui, n'en doutez pas, sera plus virulent en France et dans toute l'Europe.
Les relais nationalistes téléguidés par l'Etat turc en Europe, pour ne citer que les comités « Talaat Pacha », du nom du bourreau nationaliste et panturc du peuple arménien, continueront à propager les thèses nauséabondes d'une histoire officielle falsifiée, en toute liberté.
Alors même que des composantes de la société civile turque, en Turquie même, à l'image de l'association des Droits de l'Homme, se battent corps et âme, pour que justice soit enfin rendue au peuple arménien, Vous, par votre rejet, ruinez tous leurs efforts, car ne pas condamner ce négationnisme d'Etat revient en réalité à le renforcer.
En privant notre République Française de l'arsenal législatif pour combattre le négationnisme, vous placez les enjeux de Realpolitik au dessus de la morale et vous allez à l'encontre de la décision du Conseil de l'Union Européenne du 28 Novembre 2008 qui demande que chaque état membre prenne les mesures nécessaires pour faire en sorte que les actes intentionnels ci-après soient punissables: l’apologie, la négation ou la banalisation grossière publiques des crimes de génocide, crimes contre l'humanité, et crimes de guerre, tels que définis aux articles 6, 7 et 8 du Statut de la Cour Pénale Internationale.
Ainsi, vous vous rendez responsables des futurs méfaits du négationnisme des réseaux ultra nationalistes turcs sur le sol français, et nous serons, soyez en certains, aux avant-postes pour vous le rappelez.
Veuillez agréer, Mesdames et Messieurs les Sénateurs, l’expression de notre très haute considération.

Armenian Council of Europe,
Paris, le 4 mai 2011
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COMPTE-RENDU SUR LA CONFÉRENCE INTERNATIONAL "RENFORCEMENT DE LA SENSIBILISATION DE LA SOCIÉTÉ TURQUE SUR LE GÉNOCIDE DES ARMÉNIENS" (13/04/2011)
Le 15 mars dernier, l’Union Yerkir, organisait à Erevan une conférence internationale sur le thème "Renforcement de la sensibilisation de la société civile turque sur le génocide des Arméniens".
Cette conférence réunissait des intellectuels des establishments arménien et turc qui se sont exprimés sur les thématiques suivantes : "La politique de négation du génocide des Arméniens par la Turquie", "Le développement de la prise de conscience en Turquie", "Statut et situation du patrimoine culturel arménien en Turquie", "La société civile turque et la reconnaissance du génocide des Arméniens", "Le génocide des Arméniens dans le processus de réconciliation arméno-turc"…
Un article est paru dans le journal France-Arménie du
mois d’avril 2011 sur cette conférence ainsi qu’une interview de Sevak Artrsuni (Président de l’Union Yerkir) expliquant la raison d’être d’un tel événement en présence de leaders d’opinion turcs comme Cengiz Aktar et Ali Bayramoglu, qui sont à l’origine de la pétition "l’appel au pardon" lancé en Turquie en décembre 2008.

Soirée hommage à Hrant Dink.
La veille de cette conférence, une soirée en hommage à Hrant Dink était organisée par l’Union Yerkir. Après une prise de parole de l’évêque de Goukark, Monseigneur Sebouh Chouldjian, le turcologue vice-doyen de la faculté des études orientales de l'Université d'Erevan, Rouben Melkonyan, retraçait la vie et le parcours de Hrant Dink.
La partie artistique était assurée par l’ensemble ethnomusicologique "Van Project" de l’Union Yerkir. "Van Project" s’articule autour d’un groupe d’étude composé d’ethnomusicologues et de musicologues chargé de faire
revivre des instruments et des genres musicaux arméniens perdus mais qui sont encore joués en Turquie par les Hamshens, les Kurdes, les Zaza et les Crypto-Arméniens. Un ensemble de musique traditionnel composé d’une quinzaine de jeunes musiciens a été constitué en novembre 2010 pour faire revivre et enseigner ces instruments et ces genres musicaux.

Quelques extraits de la soirée hommage à Hrant Dink :
Démonstration du Dgzar ou Bargabzoug (cornemuse arménienne) suivie d’un air Hamshen ré-arménisé :
http://www.youtube.com/user/Robbit76#p/u/3/W7eZ2q1fnww

“Adana”
Lamentation + diaporama de Max Sivaslian sur l’enterrement de Hrant Dink :
http://www.youtube.com/user/Robbit76#p/u/6/XNdE1OLSWQ8

"Malatia
dance" en hommage à Hrant Dink natif de Malatia :
http://www.youtube.com/user/Robbit76#p/u/2/IVcav7eQmHw

"Noubar"
:
http://www.youtube.com/user/Robbit76#p/u/4/6kTnFzLH18Y

"Araratian"
:
http://www.youtube.com/user/Robbit76#p/u/5/EptsM388xBU

FINECO
Investissement
Mécène pour l’organisation de la conférence.
http://www.fineco.fr/

REGION
Rhône-Alpes
Partenaire du projet d’ethnomusicologie "Van Project".
http://www.rhonealpes.fr

UNION
YERKIR
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PROTESTATION DU NOR SEROUND CONTRE LA DIFFUSION D'UN OUVRAGE NÉGATIONNISTE AU SALON DU LIVRE DE PARIS (20/03/2011)
A l’occasion du Salon du livre de Paris au Parc des expositions de la Porte de Versailles les 19, 20 et 21 mars 2011, le stand tenu par le ministère de la culture et du tourisme de la République de Turquie distribuait gratuitement aux visiteurs, un ouvrage niant le génocide des Arméniens. Ce livre, en langue française, édité par les autorités turques à 3000 exemplaires, intitulé « Esquisse de 2000 ans d’Histoire de la Turquie », reprend la sémantique négationniste du régime d’Ankara. Il est écrit au chapitre sur « la question arménienne de 1915 », que les évènements de cette période ne peuvent être qualifiés de génocide, que les Arméniens ont assassiné « plusieurs milliers de Turcs », que le gouvernement a dû « prendre les précautions nécessaires si les Arméniens continuaient à poignarder les Turcs dans le dos et à les assassiner », que les « femmes et enfants turcs sans défense » ont été victimes « d’assauts », qu’il n’y a pas eu de déportations et que les mesures prises par les autorités ottomanes étaient « inévitables ».La FRA Nor Seround, consternée par la diffusion massive des thèses négationnistes de l’Etat turc sur le sol français, a manifesté sa volonté de voir ce livre retiré du salon. Après des négociations avec le commissaire général de l’évènement, qui se déclarait dans l’incapacité d’obtenir l’interdiction de l’ouvrage, les jeunes militants ont vivement protesté devant le stand de la Turquie en collant des étiquettes avec la mention « Halte au négationnisme » sur l’ouvrage litigieux et en scandant des slogans contre la politique de falsification de l’histoire menée par le gouvernement turc. Après avoir recouvert tout le stand d’autocollants les jeunes militants se sont dirigés vers la sortie en clamant « génocide Arménien, NON au négationnisme !», « la Turquie nie, la Turquie tue, la Turquie continue ! ». Suite à l’action menée par le Nor Seround, le livre a été retiré des tables d’exposition.La FRA Nor Seround en appelle aux parlementaires français, afin qu’une loi sanctionnant le négationnisme du génocide des Arméniens soit enfin promulguée et que ce type de dérives racistes, haineuses et négationnistes ne demeurent plus impunies.La propagande négationniste de l’Etat turc, relayée dans cette affaire par le ministère de la culture et du tourisme de Turquie, a gravement entaché l’image d’un salon dédié à la littérature et au savoir. Ces agissements ne sont plus tolérables sur le territoire de la République française!

FRA Nor Seround
Paris, le 20 mars 2011
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L’EDITEUR RAGIP ZARAKOLU DE NOUVEAU CONDAMNÉ EN TURQUIE (18/03/2011)
En procès depuis septembre 2010,  l'éditeur turc Ragip Zarakolu  et l’écrivain Mehmet Güler étaient poursuivis pour “propagande du PKK” dans le livre intitulé «Le dossier KCK : L'Etat global et les Kurdes sans Etat».  
Le 10 mars 2011, M. Zarakolu a écopé d’une peine de plus de sept ans de prison pour avoir publié ce livre interdit et confisqué en mai 2010 en Turquie, juste après sa présentation à la première foire du livre à Diyarbakir.
La Fédération Euro-Arménienne pour la Justice et la Démocratie rappelle que M. Zarakolu, avec son épouse Ayché, aujourd'hui décédée, ont depuis les années 1970 été victimes de harcèlement, trainés en justice et condamnés à de multiples peines d'emprisonnement, pour avoir publié des livres notamment sur le génocide des Arméniens perpétré par la Turquie.
Membre fondateur de l’Association turque des Droits de l’Homme et Président du Comité pour la liberté d’édition en Turquie,  M. Zarakolu a notamment publié des ouvrages sur les tabous de la Turquie (le génocide des Arméniens, la question kurde, le rôle de l’armée dans la vie politique, la torture).  
« La Turquie a de nouveau renié son  engagement de réformes constitutionnelles auprès de l'Union européenne ; les déclarations des dirigeants turcs sur les progrès réalisés en matière de démocratisation et de liberté d’expression ne sont qu’une mise en scène » a jugé Hilda Tchoboian, Présidente de la Fédération Euro-Arménienne.
La Fédération a, à plusieurs reprises, alerté l'Union européenne sur la condamnation, sous l’article 301 du code pénal turc, des intellectuels et journalistes turcs, notamment ceux qui, comme Zarakolu, dénoncent le négationnisme d’Etat de leur pays.  
Avec l’adoption du rapport de Mme Oomen-Ruijten sur les progrès de la Turquie, la Fédération considère que le Parlement européen a conforté ce pays dans son refus de faire face à ses crimes d'Etat : « le Parlement européen a failli à l’envoi du bon message à la Turquie quant au Génocide des Arméniens ; on ne rend service ni aux démocrates turcs ni à la Turquie en important ce tabou en Europe, alors que des intellectuels turcs prennent des risques importants pour en finir avec le négationnisme », a conclu Hilda Tchoboian.

FEDERATION EURO-ARMENIENNE
Pour la Justice et la Démocratie
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ACCORD DE COOPÉRATION SIGNÉ ENTRE LE CONSEIL GÉNÉRAL DES HAUTS-DE-SEINE ET LA RÉGION DU TAVUSH EN ARMÉNIE (14/03/2011)
Le vendredi 4 mars 2011 à l’Hôtel du Département des Hauts-de-Seine - Nanterre (92), Patrick Devedjian, président du Conseil général des Hauts-de-Seine et Armen Ghoularian, préfet de la Région du Tavush en Arménie, ont signé un accord-cadre de coopération décentralisée en présence de Viguen Tchitchédjian, ambassadeur d’Arménie en France, Jean-Paul Dova, vice-président du Conseil général en charge de la Coopération internationale, Patrick Alexanian, conseiller général des Hauts-de-Seine - Canton de Bagneux, Monseigneur Norvan Zakarian, primat des arméniens apostoliques de France, Alexis Govciyan, Président du CCAF, Ara Toranian, co-président du CCAF, Bédros Terzian, président du Fonds Arménien de France, Michel Pazoumian, vice-président délégué du Fonds Arménien de France, et de nombreuses autres personnalités et représentants d’associations de jeunes (Nor Seround, Ugab Jeunes, Copea,…). Fidèle aux orientations définies dans le cadre de sa politique de coopération internationale, le Conseil général des Hauts-de-Seine apporte son aide en direction des populations les plus défavorisées de l’Arménie, notamment du Tavush, en développant l’agriculture durable, l’installation de réseaux d’irrigation, la mise en place de pépinières, l’introduction de nouvelle races de vaches ainsi que la création d’emplois et la formation. Ce programme est réalisé sur le terrain par le Fonds Arménien de France.
Comme l’a souligné Patrick Devedjian lors de son allocution, « la signature de cet accord place formellement le Département [des Hauts-de-Seine] à l’initiative des actions à mener dans le cadre de programme de développement du Tavush. Cette position de maître d’ouvrage est essentielle pour le Conseil Général car elle permet d’assurer la transparence et le contrôle des actions menées en faveur des populations bénéficiaires, conformément à la volonté exprimée en 2008 de rationaliser le soutien départemental dans un cadre contrôlé et soumis à évaluation, afin d’optimiser l’aide que nous apportons. » Armen Ghoularian a remercié les Hauts-de-Seine et souligné le potentiel de développement agro-pastoral de la région du Tavush. Les deux signataires ont exprimé leur confiance et leur appréciation du travail accompli sur le terrain par le Fonds Arménien en toute transparence.
Cet accord-cadre pérennise deux années de soutien du Conseil général des Hauts-de-Seine à la région du Tavush, matérialisées jusqu’ici par un apport de deux tranches d’environ 500 000 €/an. Le Fonds Arménien a apporté de son côté 300 000 € /an.

http://www.hauts-de-seine.net/institution/organisme-aide/Convention-Armenie-Tavouch

http://webtv.hds-video.net/video/iLyROoafzb5O.html
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RAPPORT 2010 SUR LA TURQUIE : MÊME AUTEUR , MÊME COMPLAISANCE (10/02/2011)
La Rapporteure Mme Oomen-Ruijten accepte de séparer les relations de la Turquie avec l'Arménie du conflit du Karabagh, mais refuse une fois de plus de demander à la Turquie de reconnaître le Génocide des Arméniens.

Bruxelles, Belgique – La Commission des Affaires Etrangères du Parlement européen a adopté ce jeudi 10 février 2011 le rapport 2010 sur les progrès accomplis par la Turquie (voir le projet de
résolution initial ici) préparée par Mme Oomen-Ruijten (PPE-Chrétiens-Démocrates, Pays-Bas). En dépit des nombreuses
critiques – y compris au sein de son propre groupe politique – qui
ont mis en exergue la rédaction lapidaire du rapport qui fait
l’impasse sur la plupart des questions importantes concernant les
relations UE-Turquie.
Parmi celles-ci, la non-reconnaissance de Chypre, la question kurde ou encore la reconnaissance du génocide des Arméniens, qui avaient été totalement censurées dans le rapport initial, ont fait l’objet d’importantes tentatives de réintroduction par le biais
de nombreux amendements déposés par des Parlementaires issues de différents groupes politiques.
Des députés, chrétiens-démocrates (PPE), socialistes (S&D),
communistes (GUE), conservateurs (ECR) et souverainistes (EFD) ont demandé la reconnaissance du génocide des Arméniens par la Turquie. Cependant, comme les années précédentes, ils se sont heurtés à la sévérité de la rapporteure sur cette question, qui sous couvert d’équilibre et de modération, refuse toute mention au génocide.
Toutefois, au vu des amendements déposés par tous les groupes politiques sur le paragraphe concernant les relations entre l’Arménie et la Turquie, Mme Oomen-Ruijten, n’ayant pas obtenu le retrait des amendements par ces collègues, a consenti de rajouter, à la ratification des protocoles, la mention « sans pré-conditions », et de retirer le passage dans lequel elle demande à la Turquie « de contribuer à la résolution du conflit gelé du Haut-Karabagh ».
Au cours des années précédentes, le Parlement européen exigeait l’abrogation de l’article 301 du Code Pénal turc, modifié en 2008 en « insulte à la nation turque », utilisé encore aujourd’hui pour incriminer toute personne qui reconnaît le
génocide arménien.
La Fédération Euro-Arménienne déplore le refus de la rapporteure de demander la suppression de l’article 301 ainsi que
des autres articles liberticides du Code pénal turc.
« Le Parlement européen aurait tort de se conformer à la culture de demi-mesures cosmétiques instaurée par le gouvernement de l’AKP en matière des Droits de l’Homme et d’éthique politique
; Il ne doit pas fléchir sur son exigence de voir la Turquie admettre sa responsabilité d’Etat dans le génocide des Arméniens », a déclaré Hilda Tchoboian, Présidente de la Fédération Euro-Arménienne.
La Fédération rappelle qu’en novembre 2008, l’Union européenne a adopté la Décision-Cadre contre le Racisme et la Xénophobie qui punit, entre autres délits, le négationnisme des Génocides. «L’Europe ne pourra pas exiger demain de la Turquie la pénalisation du négationnisme si elle n’exige pas aujourd’hui la
reconnaissance», a annoncé Hilda Tchoboian.
La résolution sera votée à la première session plénière de mars 2011.


Fédération Euro-Arménienne pour la Justice et la Démocratie
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LE PRÉSIDENT TURC NIE, EN FRANCE, LE GÉNOCIDE DES ARMÉNIENS DE 1915 (27/01/2011)
Le CCAF condamne avec la plus grande fermeté les déclarations du président turc, Abdullah Gül, qui lors de son discours devant l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe, le 25 janvier 2011, à Strasbourg, a nié la réalité du génocide des Arméniens.
Une nouvelle fois, la Turquie utilise toutes les occasions pour répandre son négationnisme officiel. Son cynisme étant sans limite, il ose déclarer que « l'Europe est le berceau de la démocratie, de l'État de droit et du respect des droits de l'homme », lui dont l'État efface les traces du génocide des Arméniens, opprime les Kurdes et occupe une partie de Chypre.
Dans une nouvelle provocation, le président turc, Abdullah Gül brandit la carte du déni de l'Histoire sur notre propre territoire, dans notre propre État, la France, qui a reconnu le génocide des Arméniens en 2001.
Ainsi la Turquie se moque des lois de la République française et comble d'ironie, aucun homme politique français, aucune force politique de notre pays ne s'en sont émus.
Le CCAF rappelle que tant que la proposition de loi sur la négation du génocide des Arméniens n'est pas ratifiée par le Sénat, les autorités turques et leurs "milices" de la pensée négationniste déversent leur ignominie là où les pouvoirs publics laissent faire.
Les Français d'origine arménienne commencent à perdre patience et considèrent que la lutte contre la discrimination dont ils sont l'objet exige une réponse démocratique, citoyenne, républicaine et responsable de la part de la représentation nationale.
Messieurs les Sénateurs, le pouvoir législatif dont vous êtes les garants doit protéger la dignité des victimes et de leur postérité, de surcroît lorsque la source du négationnisme relève de la diplomatie d'un État.
Ne pas céder au cynisme et se dresser contre la bête immonde du négationnisme relèvent de votre responsabilité.
Nous, nous accomplissons la nôtre en tant que citoyens vigilants, à vous d'assumer la vôtre, au nom de la justice et de la raison, valeurs cardinales de notre éthique républicaine et de notre civilisation européenne.

CCAF
Paris le 27 janvier 2011
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ORGANISATION ARAVNI DE SHOUSHI POUR UN CENTRE CULTUREL (26/01/2011)
C’est en septembre dernier que l’organisation “Aravni” a ouvert un centre culturel à Shoushi (Artsakh). Une fois n’est pas coutume, ce centre est autofinancé par la population locale, les familles de Shoushi, qui adresse des dons mensuels de 5000 drams (environ 10 euros) à l’organisation. Notre centre fonctionne déjà depuis bientôt 6 mois sans aucun salarié, uniquement grâce à l’investissement volontaire et actif de bénévoles, tant étudiants que parents qui nous aident après leurs cours ou leur travail.
C’est ainsi que (sans aucun financement extérieur) nous sommes en train de préparer un site internet dédié à la ville de Shoushi et sa région (plusieurs centaines de documents sont en cours de rédaction et de saisie). Ce site (publication prévue en mai prochain) sera entièrement le résultat de l’union des forces vives d’une ville qui regorge de potentiels non exploités. Shoushi n’est pas seulement une ville en ruine : nos enfants y vivent, nos jeunes y étudient, nous passons du bon temps avec nos voisins et nos amis.
L’avenir de Shoushi dépend plus de nous que des aides extérieures. A ce titre, il est de notre responsabilité de ne pas attendre et de nous investir dès aujourd’hui pour son développement. La stratégie actuelle
de rénovation seule de rues et de bâtiments ne peut suffire. Sans relance de la culture et élévation du niveau d’éducation, les travaux actuels sont inutiles.
Notre objectif, c’est de construire le pays de nos rêves. Ici à Shoushi, nous sommes en train de montrer la voie pour une nouvelle approche humanitaire où la réalisation de projets ne serait plus totalement dépendante de la générosité de donateurs non locaux.
L’humanitaire sera plus efficace s’il vient en soutien à des projets locaux déjà en route et dont la pérennité ne dépend pas des soutiens extérieurs. Ce n’est qu’en suivant une telle voie que l’Artsakh (et l’Arménie) pourront suivre celle des pays les plus développés pour, à terme, en devenir leurs égaux.
Le centre a certes beaucoup de besoins mais nous ne nous plaignons pas, nous travaillons. Ce qui n’est pas résolu de l’extérieur, nous le résolvons nous-mêmes. Pour y parvenir nous dépensons avec parcimonie pour ce dont nous avons le plus besoin et au meilleur prix. Mieux, à des coûts défiant toutes les actions des organisations humanitaires traditionnelles. Nous y parvenons car nous mettons à profit le formidable réseau que constituent nos membres, la population locale de Shoushi.
Nous ne sommes dépendants de personne pour poursuivre notre action mais il est clair qu’avec une aide nous serons plus efficaces, nous irons plus vite. Nous vous invitons à prendre connaissance, sur notre site, du projet d’équipement de notre centre culturel de Shoushi. Pour toute question, n’hésitez pas à nous contacter ( aravni.org@gmail.com ). Merci aussi de relayer cet appel en faisant suivre ce communiqué à vos amis et connaissances. Je vous remercie et vous prie de croire en notre dévouement le plus sincère pour le développement autonome d’Artsakh et de Shoushi.

Armen Rakedjian,
Président fondateur de l’organisation « Aravni »
http://www.aravni.org
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HOMMAGE AUX VICTIMES COPTES EN RÉGION RHÔNE-ALPES (22/01/2011)
Deux mois après l’attentat perpétré contre les chrétiens de Bagdad, les chrétiens d’Orient ont été à nouveau violemment frappés par une explosion criminelle faisant 21 morts et 79 blessés.
Dans la nuit du 31 décembre 2010, nos frères coptes s’étaient rassemblés dans l’Eglise des Deux Saints, à Alexandrie, pour assister à la liturgie du Nouvel An. C’est à l’issue de la célébration que cet attentat/suicide a été commis.
L’annonce de cette tragédie nous a profondément bouleversés: parce que nous partageons la même foi et que nous sommes membres de la même famille des Eglises Orthodoxes Orientales.
Notre émotion est d’autant plus vive que, comme nous, l’Eglise copte vivait le temps de l’Avent et se préparait à fêter, le 7 janvier, la Sainte Naissance de Notre Seigneur Jésus-Christ, fête de la Paix et de l’Amour.
Nous tenons à témoigner au Pape Chénouda 3 de l’Eglise copte, qui représente la communauté chrétienne la plus importante du Moyen-Orient, notre soutien spirituel et moral.
Le dimanche 16 janvier 2011, un office pour le repos des âmes des victimes de cette folie meurtrière a suivi la Divine Liturgie dans toutes les paroisses de la Région Rhône-Alpes.
Que Dieu illumine leur âme et accorde la paix à tous nos frères d’Orient.
Avec mes prières.
Révérend Père Garabed Haroutyunian
Vicaire du Diocèse arménien de France pour la région Rhône-Alpes
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21 ANS APRÈS LES POGROMS DES ARMÉNIENS DE BAKOU, ALIEV DÉCLARE : « EREVAN EST UNE TERRE AZERBAïDJANAISE » (19/01/2011)
Cette semaine marque le 21ème anniversaire du pogrom des Arméniens à Bakou, capitale de l'Azerbaïdjan, qui a commencé le 13 janvier 1990 et s’est perpétué durant toute une semaine. Ce pogrom a été un des derniers d’une longue série de massacres commencée en 1905 contre la population arménienne qui vivait sur les territoires devenus par la suite l'Azerbaïdjan.
Selon les journalistes et les observateurs internationaux, ces massacres avaient été prémédités, puisque des listes d’Arméniens et leurs adresses avaient été communiquées aux assaillants. La zone qui entourait le quartier arménien était ainsi devenu la scène de terribles massacres. Il ne restait que des ruines en feu de l'église arménienne, dont la congrégation avait été déjà supprimée.
De Soumgait en 1988 à Maragha en 1992, après les massacres et les déportations massives des Arméniens dans l’ensemble du pays, la population arménienne toute entière a fui l’Azerbaïdjan.
En 1995, l’'ONU dénombraient plus de 415 000 réfugiés arméniens ; actuellement, 300 000 d’entre eux vivent en Arménie et au Karabagh.
La Fédération Euro-Arménienne pour la Justice et la Démocratie informe que, bien que la République d’Arménie leur ait octroyé un refuge ainsi que la citoyenneté, ces réfugiés, 10% de la population d’Arménie, vivent dans des conditions extrêmes, et sont privés du statut international de réfugié.
« Nous avons exposé, lors d’une entrevue, au Représentant Spécial de l’Union européenne pour le Caucase du Sud, M. Peter Semneby, la situation difficile des réfugiés qui vivent en Arménie et au Karabagh, et nous préparons des projets en vue d’une initiative officielle de la part de l’Union en faveur de ces personnes» a indiqué Hilda Tchoboian, Présidente de la Fédération.
La Fédération souligne également qu’en ces tristes jours de
commémoration, le Président azerbaïdjanais Ilham Aliev, loin
d'honorer la mémoire des victimes innocentes, s’est à nouveau
illustré par sa rhétorique agressive anti-arménienne, en déclarant
dans son allocution de la nouvelle année, ainsi que sur sa page
privée Twitter, qu'Erevan est une terre azerbaïdjanaise.
« Après une militarisation à outrance du pays, et les discours guerriers répétés à volonté, voici que Mr Aliev fait valoir des revendications territoriales sur la capitale arménienne : Le Président azerbaïdjanais démontre en permanence qu’il participe au processus de paix du conflit du Karabagh avec mauvaise foi» a indiqué Hilda Tchoboian.
«Le président de la Commission européenne, M. Barroso, était cette semaine à Baku, et il a, lui aussi, manqué cette occasion d’honorer la mémoire des victimes arméniennes des pogroms_ » a remarqué Hilda Tchoboian. « Nous attendons de M. Barroso de ne pas sacrifier nos valeurs pour quelques accords pétroliers, mais plutôt de dresser ces principes comme un rempart contre le discours délirant du chef de l’Etat azerbaïdjanais » a conclu Hilda Tchoboian.
Les massacres des Arméniens perpétrés par l’Azerbaïdjan au XXème siècle :
- 1905 -1907 : Premiers massacres d'Arméniens
commis par des Tatars azéris à Chouchi, Bakou, au Nakhitchevan et à Elizavetpol,
- 1918 : massacres à Bakou,
- 1920 : massacres à Chouchi,
- 1988 : Massacres à Soumgaït (février),
- 1988 : Massacres à Kirovabad (novembre)
- 1990 : Massacres à Bakou (janvier),
- 1992 :Massacres à Maragha (avril) par l’armée
azerbaïdjanaise
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Communiqué de :
European Armenian Federation for Justice & Democracy
Avenue de la Renaissance 10, Brussels, 1000
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APPEL DU CCAF AUX AUTORITÉS FRANÇAISES (12/01/2011)
A quelques jours du 10ème anniversaire de la promulgation de la loi sur la reconnaissance du génocide des Arméniens par la France en 2001, le Conseil de coordination des organisations arméniennes de France appelle les autorités françaises, les médias, les leaders d'opinions, les syndicats, l'ensemble des associations et les partis politiques à prendre des mesures fermes et concrètes contre le négationnisme du génocide des Arméniens, qui sévit notamment sur l'Internet en France. Plusieurs sites francophones, comme Turquie-news.com, Tête de turc.com, diffusent depuis des années sur la toile leurs mensonges dans la droite ligne du négationnisme d'État de la Turquie.
A plusieurs reprises, nous avons interpellé les pouvoirs publics sur la nécessité de lutter contre ces falsificateurs de l'Histoire au nom de la dignité des victimes et de leur descendance mais aussi par soucis de l'ordre public. Aujourd'hui, ces sites négationnistes ont franchi un nouveau pas dans la provocation et l'infamie en s'attaquant directement à l'un de nos responsables.
Un appel à la vindicte publique, sous forme de courrier adressé au Monde, signé par des représentants d'associations et une personnalité proches de la Turquie négationniste a été publié sur le site Turquie-news.com.
Cet appel s'en prend directement en France à ce citoyen français, directeur de publication d'un média franco-arménien à Paris, symbole de la liberté d'expression dans la République. Le CCAF voit aussi dans cette agression l'expression d'une menace des milieux nationalistes turcs contre nos citoyens français, notamment ceux d'origine arménienne.
Les risques d'escalade, de passage à l'acte et d'envenimation de la situation ne peuvent malheureusement qu'être favorisés par le laxisme en vigueur dans la répression du négationnisme, la loi pénalisant ce crime attendant toujours d'être discutée au Sénat. Il serait plus que temps que le gouvernement et les principales forces du pays prennent conscience de l'état de tension que génèrent ces manœuvres abjectes dans l'espace public français.
Nous demandons publiquement aux Sénateurs de droite, comme de gauche, d'adopter dans les meilleurs délais cette proposition de loi, qui à l'instar de la loi Gayssot pour la Shoah sera seule susceptible de mettre un coup d'arrêt à l'engrenage de cette violence intrinsèque à la nature même du négationnisme et inhérente à sa logique.
Nous n'avons plus besoin de promesses, mais d'actes concrets.

CCAF
Paris, le 12 janvier 2011
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LE TÉLÉTHON DU FONDS ARMÉNIEN A PERMIS DE RECUEILLIR 15,45 MILLIONS D'EUROS (26/11/2010)
Ce matin, à 5h (heure de Paris) le Téléthon du Fonds Arménien s’est achevé sur le chiffre de US$ 20 862 733 recueillis en promesses de dons, soit l’équivalent de € 15 453 876, comparé à US$ 15,6 millions en 2009 (€ 10,5 millions). Il s’agit d’un record en dons directement promis au Fonds Arménien lors d’un Téléthon. En Arménie, au bureau du Fonds Arménien à Erevan, on signale que des donateurs affluent encore pour continuer de faire des dons.
Ces dons sont principalement destinés à régler les problèmes d’adduction d’eau dans des dizaines de villages du Karabagh, ainsi qu’au développement agricole de la région du Tavush en Arménie.
En France, le N° Azur du Phonéthon est toujours en opération pour enregistrer des promesses de don : 08 10 10 14 14.

Fonds Arménien de France
Paris, le 26 novembre 2010
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POUR UNE SOLUTION DE LA QUESTION ARMÉNIENNE (26/11/2010)
Au cours de sa visite officielle en Suisse, le président de la République de Turquie Abdullah Gül a dit sa volonté d’achever la normalisation des relations de son pays avec l’Arménie. Il a affirmé que dans certains domaines, la Suisse est un modèle pour la Turquie. Le respect des dispositions de la Déclaration universelle des droits de l’homme, celui de la Convention de l’ONU sur le génocide font-ils partie de ces domaines ? La question est posée. La société civile turque manifeste de plus en plus clairement ses exigences pour la remise en question, par l’Etat turc, de sa propre histoire. Dans le processus qui devrait conduire Ankara à reconnaître sans équivoque le Génocide de 1915, l’Association Suisse-Arménie (ASA) espère que la Suisse tiendra son rôle.
La Question Arménienne était prioritaire dans l’agenda du président Gül. Toutes les tentatives de la Turquie pour rendre caduque la reconnaissance par le Conseil National du génocide des Arméniens ont échoué. Les deux décisions du Tribunal Fédéral, qui l’ayant retenu, ont affirmé le caractère universel de la reconnaissance de ce génocide, ont rendu la position turque encore plus difficile à tenir.
Depuis 2001, la diplomatie suisse avait entrepris de favoriser le dialogue entre les peuples arménien et turc. Par la suite, le rôle du Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) a été déterminant dans la préparation, la rédaction et la signature, l’an dernier à Zurich, des protocoles. Selon la réaction de l’ASA à l’époque, ces protocoles, dont la signature était prématurée, comportaient des risques : l’acceptation par l’Arménie de constituer une commission d’experts revenait à remettre en cause la qualification de génocide des événements de 1915 selon le droit international. Mais ces protocoles, bien que réputés n’en comporter aucun, n’ont pas empêché la Turquie d’exiger en préalable des concessions arméniennes sur le Karabagh. C’est pour cette raison, mais aussi pour d’autres raisons rationnelles, humaines et juridiques, que le processus aurait échoué. Ayant adhéré à la Convention de l’ONU sur le génocide, la Suisse a pour devoir de s’opposer à toute tentative de relativiser ce crime, parce que ce serait au fond nier que les faits de 1915 aient eu lieu. Le génocide aurait dû figurer en toute clarté dans les protocoles.
Le dialogue entre l’Arménie et la Turquie et la normalisation de leurs relations doivent être repris indépendamment du conflit du Karabagh. En essayant tardivement de lier les deux processus, la Turquie a fait un faux-pas qui a révélé sa relative dépendance en énergie envers l’Azerbaïdjan. L’ASA est opposée à toute médiation de la Suisse pour aider à la réouverture de discussions entre l’Arménie et la Turquie pour y intégrer les intérêts de l’Azerbaïdjan. Dans le conflit du Karabagh, et en dépit de la déclaration issue du sommet de l’Otan à Lisbonne, les principes du droit international de non- recours à la force ou à la menace, celui du droit des peuples à l’autodétermination, doivent s’appliquer.
L’ASA est convaincue qu’une réconciliation entre la nation arménienne et la nation turque est indispensable. Cette réconciliation est difficile parce que les plaies laissées par un génocide sont profondes. Pour y parvenir, les seuls motifs économiques ou stratégiques sont insuffisants, même si la construction de pipelines ou la signature de contrats d’energie importants sont envisagées. Du côté des victimes, y compris pour les dernières générations, le traumatisme demeure présent. Du côté des auteurs, de celui de leurs descendants, la reconnaissance est difficile parce que leur identité nationale, celle de leur Etat, est fondée sur une base extrêmement instable : le meurtre d’un peuple entier. Il faudra que la Turquie accepte un jour, purement et simplement, la réalité du Génocide arménien.

Association Suisse-Arménie
http://www.armenian.ch/index.php?id=saa&L=1
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PHONÉTHON 2010 : 1,3 MILLIONS D'EUROS AU PROFIT DE PROJETS HUMANITAIRES EN ARMÉNIE ET AU KARABAGH (22/11/2010)
Le Phonéthon 2010 du Fonds Arménien de France est en progression de 10 % par rapport à 2009. Il a été parrainé cette année par le compositeur et musicien André Manoukian. Il a débuté le 18 novembre 2010 et s’est clos le dimanche 22 novembre. Plus de 650 bénévoles se sont mobilisés opérant à Lyon, Marseille, Nice, Toulouse et Paris, dans des centres d’appels Orange, partenaire officiel du Fonds Arménien de France. Durant quatre jours de forte mobilisation, plus de 11 200 familles et entreprises ont fait des promesses de dons pour un montant de 1,3 million d’euros.
Sur ces donations, 1,1 million proviennent de France, 70 000 € d’Allemagne, 18 000 € de Suisse, 46 000 € de Grèce et 21 000 € des Pays-Bas. Des opérations similaires se déroulent en ce moment aux Etats-Unis, au Canada, en Australie, en Argentine, au Liban et en Russie, ainsi qu’en Arménie et au Karabagh.
Les sommes collectées vont être consacrées au développement de villages reculés d’Arménie et du Karabagh : irrigation, eau potable, tracteurs, semences, élevage, écoles et dispensaires.
La cérémonie de clôture du Phonéthon 2010 à Paris s’est déroulée en présence M. Viguen Tchitétchian, ambassadeur d’Arménie en France, André Manoukian, parrain de cette 11ème édition, Mme Mireille Le Van, secrétaire général de la Fondation Orange, Mgr. Norvan Zakarian, Primat de l’Eglise Apostolique Arménienne de France et M. Hovannès Guévorguian, représentant de la République du Karabagh.
Le Phonéthon continue après sa clôture officielle. En effet, il est toujours possible de faire un don via le site internet www.fondsarmenien.net ou par téléphone au 0810 10 14 14 jusqu’au 31 décembre 2010.
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PRIX D'HONNEUR ATTRIBUÉ À LA "REVUE EUROPE ET ORIENT" DE L'INSTITUT TCHOBANIAN (16/11/2010)
Dans le cadre du "Forum des Médias Arméniens" (2010), le prix d’honneur a été attribué par le Ministère de la Diaspora à la revue "Europe et Orient", une publication de l'Institut Tchobanian. Le courrier de Hranouche Hakopian, Ministre de la Diaspora, indique "Nous vous remercions pour avoir participé au concours annuel du «Meilleur média arménien» contribuant à la sauvegarde de l’arménité. En appréciant votre rôle médiatique qui contribue à la sauvegarde de l’arménité en France, au renforcement des liens Arménie – Diaspora et aussi à la mise en forme du «monde unifié arménien», le Ministère de la Diaspora attribue à votre revue le prix d’honneur. Une médaille vous sera remise ultérieurement".
L'institut remercie tous ceux qui le soutient pour continuer à publier cette revue, devenue en quelques années une référence pour les dirigeants européens et aussi dans les milieux universitaires, en Europe, en Turquie et en Arménie.
Le prochain numéro de la revue E&O (n°11) paraîtra dans les prochains jours. Vous pouvez le commander jusqu'au 30 novembre sans frais de port. http://editions.sigest.net/page0001011e.html .
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LES DROITS DE L'HOMME EN ARMÉNIE : LE DÉFENSEUR ARMEN HARUTYUNYAN EN VISITE À BRUXELLES (12/11/2010)
A l'initiative de l'UGAB Europe, Armen Harutyunyan, Défenseur des Droits de l'Homme de la République d'Arménie, se rendra à Bruxelles du 15 au 18 novembre prochains pour aborder les questions relatives aux droits de l'homme en Arménie avec plusieurs réunions de haut niveau avec les institutions européennes. Dans le cadre de sa visite, M. Harutyunyan sera l'invité spécial de la délégation du Parlement Européen auprès de la commission de coopération parlementaire avec l'Arménie. La réunion, ouverte aux observateurs, se tiendra le lundi 15 novembre à 17h30 au Parlement Européen.
Le Défenseur des Droits de l'Homme participera également à une table ronde avec des experts européens organisée en coopération avec l'EuFoA (European Friends of Armenia) le 16 novembre à 13h00 et s'exprimera le soir même devant des représentants de la communauté arménienne de Bruxelles sur les enjeux de la démocratisation en Arménie, sur le rôle du «Défenseur des Droits de l'Homme » et en particulier sur le renforcement des relations
entre l'Arménie et l'Union Européenne. D'autres réunions avec des membres du Parlement Européen et des fonctionnaires des institutions européennes sont également prévues.
M. Harutyunyan a été élu Défenseur des Droits de l'Homme en Arménie pour six ans lors d'un vote de l'Assemblée Nationale le 17 Février 2006 en application de l¹article 83.1 de la Constitution de la République d'Arménie.
La mission du Défenseur consiste à enquêter sur les violations des droits de l'homme et des droits fondamentaux, et de donner son avis sur les projets législatifs touchant ces questions. Au cours des premières années de son mandat, Armen Harutyunyan s'est illustré à la fois par sa rigueur et par son engagement. En effet, il a enquêté avec énergie, et n'a pas hésité à critiquer les agissements des autorités du pays dans ses rapports et déclarations publiques. Son impartialité et son énergie lui ont permis de jouer un rôle central dans le combat pour un Etat de droit en Arménie. Or le développement de l'Etat de droit, de la démocratie et des droits de l'homme représentent des enjeux essentiels pour l'Arménie dans cette région. L'Arménie ne peut en effet compter, pour se construire, ni sur la force, ni sur des richesses naturelles ; elle doit fonder son avenir sur une population créative, instruite, entreprenante et confiante dans l'Etat.
La mise en place du bureau du Défenseur des Droits de l'Homme en Arménie a été saluée par l'UE lors de nombreuses occasions. Dans le rapport de la Commission Européenne sur les progrès de l'Arménie en 2009 dans le cadre de la politique européenne de voisinage, la déclaration suivante est relevée "l'indépendance du bureau du Défenseur des Droits de l'Homme (HRDO) dans le système politique et son rôle pour la protection des droits de l'homme ont été renforcés. Globalement, le nombre de plaintes reçues par la HRDO est en augmentation, ce qui confirme la crédibilité croissante de cette institution».
La visite de M. Harutyunyan à Bruxelles fait partie d'une série de
manifestations organisées par l'UGAB Europe dans le cadre de sa stratégie politique avec les institutions européenne. Branche européenne de l'Union Générale Arménienne de Bienfaisance, l'UGAB Europe a une représentation à Bruxelles qui lui permet de travailler pour influer sur les politiques européennes concernant la position et le développement de la République d'Arménie et du Karabakh et pour opérer au niveau européen sur toute une série de thématiques relatives à la cause arménienne.

Communiqué de presse
http://agbueurope.org/
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MISSION DE PARLEMENTAIRES EUROPÉENS AU HAUT-KARABAGH (08/11/2010)
La Fédération Euro-Arménienne pour la Justice et la Démocratie a
annoncé qu’une délégation de parlementaires européens s’est
rendue en Arménie et au Haut-Karabagh du 27 au 31 octobre dernier, afin d’enquêter sur le conflit du Karabagh. Durant leur séjour arménien, les Parlementaires Michèle Rivasi (Groupe des Verts/ Alliance Libre Européenne, membre de la Délégation Euronest ) et Damien Abad (Groupe du Parti Populaire Européen, membre de l’Euronest et de la Délégation parlementaire UE-Sud Caucase), accompagnés du personnel du Parlement européen, ont
fait le point sur le conflit du Haut-Karabagh.
« Il est inacceptable que les centaines de milliers de victimes arméniennes des pogroms et des déportations par l’Azerbaïdjan, soient privées du statut international de réfugié» a déclaré la députée européenne Michèle Rivasi. Cette dernière a proposé la mise en place d’une enquête internationale sur les exactions commises contre les Arméniens qui ont déclenché le conflit du
Karabagh.
« Je pense que le Groupe de Minsk de l’OSCE reste le format le plus adapté pour trouver une solution pacifique et durable du conflit » a ajouté le député européen Damien Abad. Il a souligné l’importance pour la France de jouer pleinement son rôle dans la coprésidence du groupe de Minsk aux côtés de la Russie et des Etats Unis.
Les députés européens se sont proposés d’étudier la possibilité d’une aide aux habitants du Haut-Karabagh dans les domaines de l’environnement, de l’énergie et de l’éducation. «Cette aide de l’Europe existe dans la région du Sud Caucase pour l’Abkhazie et de l’Ossétie du Sud, mais elle est refusée au Haut-Karabagh» a commenté Hilda Tchoboian, Présidente de la Fédération Euro-Arménienne. Elle a souligné le fait que le Haut-Karabagh a déclaré son indépendance en conformité avec le Droit interne de l’Union soviétique et dans le respect absolu des principes du Droit international.
«Dans le monde entier, l’Union européenne déploie des efforts gigantesques afin d’aider à la démocratisation et la bonne gouvernance des Etats. Il est incompréhensible qu’elle continue d’ignorer les efforts des autorités du Haut-Karabagh pour créer un Etat de Droit » a déclaré Hilda Tchoboian. « Nous attendons des parlementaires européens un retour à l’esprit des résolutions passées du PE en faveur de l’autodétermination du Karabagh, et des mesures pour briser le blocus politique du Haut-Karabagh » a conclu Hilda Tchoboian.
La Fédération Euro-Arménienne a exprimé sa satisfaction à propos des rencontres enrichissantes qui ont permis aux députés européens de compléter leur connaissance du conflit du Karabagh dans toutes ses dimensions juridique, politique et humanitaire.
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Annexe

Rencontres au Haut Karabagh
- Le Président Bako Sahakian
- Le Président de l’Assemblée Nationale Achot Ghoulian
- Les Chefs des groupes parlementaires
- Les présidents des associations de réfugiés arméniens de Soumgaït, de Baku, de Kirovabad, de Minkechaour et de Chahoumian.

En Arménie
Visite au Monument de Dzidzernakabert, Monument-Institut du Génocide

Rencontres avec
- Le Ministre des Affaires Etrangères Edouard Nalbandian à
L’Assemblée nationale
- Le Président de l’Assemblée Hovik Abrahamian - Les Présidents
des Groupes parlementaires
- Le Président de la Commission des Relations extérieures Armen
Rustamyan
- Le Président de la Délégation Euronest, Vahan Hovhannisyan
- La Présidente de la Commission de l’Intégration européenne
Naïra Zourabian
- Le Président de l’Assemblée des réfugiés arméniens
d’Azerbaïdjan Grigory Ayvazian
- Le Représentant de l’Union Européenne en Arménie, Raul de Luzenberger
- L’Ambassade de France en Arménie, Paul Reynaud

FEDERATION EURO-ARMENIENNE Pour la Justice et la Démocratie
Avenue de la Renaissance 10
B-1000 Bruxelles
http://eafjd.eu/
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NAZARPEK JEUNESSE HENTCHAKIAN A CÉLÉBRÉ LE 19e ANNIVERSAIRE DE L'INDÉPENDANCE DE LA RÉPUBLIQUE D'ARMÉNIE (21/09/2010)
Elle est le ciment indispensable pour la pérennité de notre identité
nationale. Les liens que nous pouvons tisser avec elle sont susceptibles de consolider notre sentiment d'appartenance à un peuple et à une communauté de destin.
C'est dans cette esprit, que les sections de jeunesse Hentchakian d'Arménie et de Diaspora ont organisé pour la première fois leur camp d'été à Hankavan, région verdoyante près de Dzaghkadzor en Arménie.
Près de 200 jeunes venus de Syrie, du Liban, de France, des États-Unis et bien sûr d'Arménie ont pu se rencontrer, vivre ensemble durant une semaine et partager nombre d'activités : visite de sites touristiques, activités sportives et jeux, mais également suivi de conférences, dont celle donnée par la ministre de la Diaspora Hranouch Hakobyan qui a manifesté son soutien à cette initiative.
Symboliquement, avant le départ pour Hankavan, les jeunes ainsi que les membres présents du Comité Central du parti Social Democrate Hentchakian ont tenu à se recueillir au Yeraplour, où reposent les héros qui ont donné leur vie pour la défense de leur patrie. De retour à Erevan, c'est au Dzidzernagapert que le président du parti, Setrak Adjemian, dans son discours, a expliqué le sens de cet évènement qui se déroulera dorénavant tous les ans en Arménie.
Ce jour de célébration en appel un autre, celui de la naissance de la République du Haut-Karabagh le 2 septembre 1991. Face au risque d'embrasement du conflit que fait peser Bakou, nous soutenons une politique de « zéro concession ». Le Haut-Karabagh est une terre arménienne et son peuple a acquis le droit à l'autodétermination. Nous n'acceptons aucun plan de paix ne reconnaissant pas au préalable un statut de République indépendante. Le précédent du Kosovo ne saurait être ignoré lorsqu'il s'agit de la nation arménienne.
En Arménie, nous continuons à appeler à un changement de régime, seul moyen pour instaurer un État de droit, construire une Arménie démocratique, établir une société juste et ainsi retrouver une cohésion nationale avec une population qui soutient ses leaders. Un changement de régime est le seul moyen de renforcer la République d'Arménie sur le plan international et relever les défis auxquels la nation arménienne
doit faire face.

Vive la République d'Arménie.

NAZERPEK Jeunesse HENTCHAKIAN
www.nazarpek.fr
A Paris, le 21 septembre 2010
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LA POLITIQUE DE VOISINAGE : RÉUNION DE TRAVAIL AVEC LES ONG (15/09/2010)
Le 15 Septembre 2010, à Bruxelles, Nicolas Tavitian, Membre du Conseil d’Administration de l’UGAB Europe, a participé à la réunion de travail qui a été organisée par Štefan Füle, Commissaire aux Relations Extérieures de la PEV afin de rencontrer les représentants d'un groupement d'organisations de la société civile. La réunion visait à présenter au Commissaire les propositions et les demandes des ONGs sur la politique de l'UE dans les pays ciblés par la Politique Européenne de Voisinage, y compris l'Arménie.
L’UGAB Europe fait partie du groupe "Quintet" qui représente un groupement de 17 organisations travaillant dans les domaines des droits de l'homme, de la démocratie, de la résolution des conflits, de la bonne gouvernance, ainsi que l'environnement et le développement.

Les propositions du groupe sur la résolution des conflits ont souligné la nécessité pour l'UE de développer une «position politique plus transparente et déterminée " sur des conflits dans la politique de voisinage.

Les membres présents ont soumis un mémorandum où était noté "l'UE devrait notamment travailler de manière cohérente et affirmée avec toutes les parties afin d’identifier et d’exploiter les possibilités de coopération à tous les niveaux» et «les entités non reconnues devraient être établies dans les efforts de rapprochement et la mesure de confiance. Indépendamment de leur statut définitif, ils sont des acteurs majeurs dans le conflit et doivent être impliqués dans la recherche de solutions ».
Le groupe a également souligné la nécessité pour l'UE de développer davantage la question des conflits individuels et de soutenir la société civile dans ces conflits.D'autres propositions ont été faites sur chacun des domaines présentés par le groupement.
A l’issue de cette importante réunion, Nicolas Tavitian a déclaré : «Il est important pour les organisations arméniennes de travailler en étroite collaboration avec d'autres organisations qui sont mobilisées pour la liberté, le bien-être et la paix en Arménie et dans les autres pays de la région. Le progrès de l'Arménie et son intégration européenne nécessiteront les engagements politiques mais aussi les efforts communs de la société civile, tant en Arménie et que dans le reste des pays de l’Union ».
L’UGAB Europe a créé sa représentation européenne en 2008 afin d’apporter sa contribution au débat politique intéressant les Arméniens au niveau européen, en particulier en ce qui concerne l'intégration européenne de l'Arménie et la politique de l'UE sur le Haut-Karabakh.
Depuis 2009, l’UGAB Europe mène une campagne active sur le Haut-Karabakh destinée à convaincre l'Union Européenne de lui fournir une aide humanitaire et économique, de mettre en œuvre des programmes destinés à instaurer la confiance entre la République du Haut Karabakh et l’Azerbaïdjan et d’envoyer des observateurs pour éviter les incidents sur la ligne de cesser le feu. Ces mesures sont d’autant plus urgentes aujourd’hui que les
violations par l’Azerbaïdjan du cessez le feu et ses actions et attitudes bellicistes prennent des proportions inquiétantes.
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APPEL D'AIDE À L'ÉDUCATION EN ARMÉNIE (31/08/2010)
L'association «Education et cultures du monde» cherche à améliorer le niveau de l'éducation en Arménie en organisant des cours en plus de ceux de l'école et en organisant des excursions. Elle a commencé son action à Garni, à 30 km d'Erévan.
Un des élèves, Bedros agé de 13 ans, manquait souvent les cours. Ils ont fini par comprendre qu'il travaillait pour gagner un peu d'argent, étant orphelin de père et sa mère n'arrivant pas à joindre les deux bouts.
Puis une autre, Anouche 15 ans, a perdu son pére. Depuis elle ne vient plus aux cours. Ils ont d'abord cru que ses absences étaient dues aux deuil, mais elles se prolongeaient. C'est alors qu'est arrivé le message de sa mère : «Qu'est-ce que cela rapporte qu'elle aille au cours ?»
Dans l'un et l'autre cas un besoin d'une aide financière est nécessaire afin que les parents laissent leurs enfants aller au cours et que leur avenir ne soit pas hypothéquée. Il ne faut pas beaucoup car combien peut gagner en travaillant un adolescent sans qualification dans un gros bourg de province ? Quelques dizaines d'euros ?
L'association est habilitée à délivrer des attestations pour la déduction fiscale. Vous pouvez venir en aide à ses enfants. N'hésitez pas à nous contacter pour plus de précisions.

Patrick Kaplanian
Education et cultures du monde
16 rue Ternaux
75011 Paris
educationetcultures@yahoo.fr
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APPEL A DE JEUNES BÉNÉVOLES ARMÉNIENS POUR TRADUIRE LE SITE DU MINISTÈRE DE LA DIASPORA EN FRANÇAIS (23/08/2010)
Suite à notre demande de savoir pourquoi le site et les communiqués du Ministère de la Diaspora n'a pas de version française de son site malgré les quelques 800.000 Arméniens francophones (France, Belgique, Suisse, Canada, Liban et Syrie), la réponse est un appel aux traducteurs bénévoles :

"Cher amis
Je vous informe que le Ministère de la Diaspora n'a pas pour l'instant assez de moyens financiers pour la version française des deux sites du Ministère. Nous avons fait un appel aux organisations arméniennes de France pour qu'elles nous aident pour la traduction du site. Aucune organisation n'a répondu. Nous vous proposons de demander aux jeunes français d'origine arménienne s'ils sont prêt à nous aider en traduisant une heure par jour certains textes arméniens en français
Cordialement
Hrachya Aslanyan
Chef du Département des
Communautés Arméniennes de l'Europe
Ministère de la Diaspora RA
Tel. 0037410 58 56 01 (112)
Mob. 0037491 61 00 77
E-mail. europedep@yahoo.fr
europedep@mindiaspora.am
europedep@gmail.com"

Pour rappel : le site existe en version arménienne, russe et anglaise ; il existe l'Université Française d'Arménie à Erevan.
L'Armenoscope
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L'ARMENOSCOPE SUR FACEBOOK (03/08/2010)
Désormais vous pouvez vous abonner à la page de l'Arménoscope sur Facebook pour être alerté des événements majeurs et y partager les événements qui ne seraient pas présents sur l'agenda.
Si vous avez un compte Facebook allez à la page :
http://www.facebook.com/pages/Armenoscope/144704502222046?v=app_2373072738&ref=sgm#!/pages/Armenoscope/144704502222046?ref=sgm
et
cochez le bouton "j'aime".
A bientôt...
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ROLAND BLUM, DÉPUTÉ FRANÇAIS, EN GÉORGIE SUR LA SITUATION AU CAUCASE (28/04/2010)
Le député français Roland Blum en visite en Géorgie soulève les problèmes des arméniens du Djavakhk auprès des responsables politiques géorgiens. Dans le cadre de la mission d'information que lui a confiée la Commission des Affaires Étrangères de l'Assemblée Nationale Française sur la situation dans le Caucase, Roland Blum (député de la 1ère circonscription des Bouches-du-Rhône et 1er adjoint à la mairie de Marseille) a effectué un
déplacement en Géorgie du 13 au 16 Avril 2010, où il s’est entretenu avec de nombreux hauts responsables politiques à Tbilissi.
Avant son départ en Géorgie, l’Union Yerkir a sollicité le député Roland Blum pour qu’il prenne en compte les problèmes actuels des arméniens du Djavakhk et l’affaire du leader politique Vahagn Chakhalyan durant ses entretiens avec les responsables politiques géorgiens.

Ci-dessous la réponse du député Roland Blum à son retour de Géorgie.

Union Yerkir

Lettre :
Roland Blum
Premier Adjoint au Maire de Marseille
Député des Bouches-du-Rhône

Marseille, le 22 avril 2010.


Cher Monsieur,
Suite à notre conversation téléphonique, je vous confirme qu’à la suite du mail que vous m’avez adressé concernant le problème des minorités arméniennes dans le Djavakhk, j’ai évoqué cette question, tout comme le cas particulier de Vahagn Chakhalyan, leader du mouvement politique “Djavakhk Uni”, auprès des personnalités géorgiennes que j’ai rencontrées au Parlement
et au Gouvernement. J’ai également abordé ce sujet lors d’un déjeuner à l’Ambassade de France à Tbilissi avec Monsieur Hratch Silvanyan, Ambassadeur de la République d’Arménie en Géorgie.
Comme vous pouvez l’imaginer, les autorités géorgiennes minimisent le cas de Monsieur Vahagn Chakhalyan, le considérant comme une infraction de droit commun, et ne voulant en aucun cas assimiler cette arrestation à un quelconque aspect politique.
Néanmoins, il est certain que, comme dans l’ensemble du Caucase, le problème des minorités est toujours suivi de très près par les autorités de chacun des pays, voyant en celui-ci un risque de déstabilisation du pays.
De mon point de vue, il ne fait aucun doute que la minorité arménienne du Djavakhk n’est pas traitée dans les conditions correspondant aux normes démocratiques des nations européennes.
Je dois m’entretenir personnellement de ce dossier avec Monsieur Rochebloine et je souhaite que le cas de Monsieur Vahagn Chakhalyan soit évoqué devant l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe.
Restant à votre disposition,
Je vous prie de croire, Cher Monsieur, à l’assurance de mes sentiments les meilleurs.
Roland Blum
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24 AVRIL 1915 ; OU ETAIS-TU, MON DIEU ? (24/04/2010)
Depuis 1915, le peuple arménien qui était au bord de l’annihilation commémore chaque année 24 avril le souvenir de ses martyrs. Les crimes de ce mois d’avril avaient provoqué un choc dans les milieux intellectuels de certains pays du monde, mais aucune mesure concrète et efficace ne fut prise par les organisations internationales pour soulager la douleur du peuple arménien. Spécialiste de la jonglerie en matière diplomatique, la Turquie avait attiré les investissements des pays industriels sur son territoire.
Le traité de Sèvres, signé en 1920, octroyait aux Arméniens des territoires sur une partie de leurs terres ancestrales, où ils pourraient constituer un État indépendant. Ce traité ne vit pas le jour à cause des intérêts contradictoires entre les pays occidentaux. Quel pays allait apporter son aide pour alléger les souffrances d’une nation meurtrie ? Existe-t-il au monde un pays où les droits de l’homme et la justice sont placés au-dessus des intérêts mercantiles.
L’Arménie fut le premier État qui accepta en 301 le christianisme comme religion officielle. Lors des massacres de 1915, la nation arménienne fut choquée par l’indifférence des États chrétiens du monde à son égard. Farouchement attaché à sa religion, l’Arménien n’a pas compris l’abandon de Dieu, sans pour autant abjurer sa foi. Son indignation s’est traduite dans une chanson dont les paroles sont :
« Où étais-tu, mon Dieu, quand la folie emporta et abandonna notre grand peuple ? Où étais-tu, mon Dieu, quand ils détruisaient ce pays merveilleux ? »
Rapporté par un ami dont le grand père fut un ecclésiastique (Derder) déporté, ces propos révèlent la révolte de ce peuple ; ne disait-il pas avant sa mort :
« Je vais maudire les Arméniens pendant sept générations, s’ils continuent à croire au Ciel. »
On peut considérer cela comme une accusation grave, notamment lorsqu’elle est prononcée par un ecclésiastique. Le monde dans son ensemble doit admettre que le génocide perpétré contre la Nation arménienne en 1915 est un crime contre l’humanité ; il est donc imprescriptible. En occultant ce crime odieux, les pays occidentaux ont pu massivement investir en Turquie. C’est grâce à ce soutien que la Turquie est devenue aujourd’hui un pays riche et fait désormais partie des 20 pays les plus riches du monde.
Avec une attitude arrogante et une malice indéniable, la Turquie renie le génocide des Arméniens de 1915. Cette posture abjecte génère des sentiments répulsifs dans la communauté arménienne. Au tribunal des nations civilisées où règne le mépris vis-à-vis du drame arménien, toute une jeunesse est poussée à la révolte et à l’indignation. Au final, cela crée une mutation dans les mœurs d’un peuple faisant du croyant un non-croyant et de l’agneau un animal féroce.
Il est opportun d’évoquer les propos de S. SARKSYAN, Président de la République d’Arménie lors de sa visite en Syrie, le 22 mars 2010 : « Deïr Zor c’est l’Auschwitz des Arméniens, et Auschwitz c’est le Deïr Zor des Juifs. Quand et où se tiendra le Nuremberg des Arméniens ? »
Nous appelons donc tous les Arméniens de la diaspora à rester vigilants et solidaires de l’Arménie, et à développer des relations dans tous les domaines avec l’Arménie. En aucun cas, il ne faut s’immiscer dans les affaires politiques du gouvernement d’Arménie. Les Arméniens de la diaspora doivent rester unis, patients et attentifs. La justice bafouée et empiétée de la cause arménienne ne sera couronnée de succès qu’en respectant certaines clauses dans ce combat ainsi qu’une bonne conduite en agissant de concert avec les institutions nationales des pays où les Arméniens sont les citoyens à part entière.

Nersès Durman
Paris
Avril 2010
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L'ARMÉNIE SUSPEND LE PROCESSUS DE RATIFICATION DES PROTOCOLES AVEC LA TURQUIE (22/04/2010)
Il y a un an jour pour jour, l’Arménie et la Turquie signaient la feuille de route déclenchant le processus de normalisation des relations entre les deux Etats.
Un processus de normalisation qui s’est consolidé le 10 octobre 2009 à Zurich, lors de la signature des protocoles arméno-turcs par les ministres des affaires étrangères respectifs.
Avec ces protocoles, Ankara et Erevan s’engageaient à établir des relations diplomatiques sans conditions préalables. L’ouverture de la frontière, faisant l’objet d’un blocus imposé unilatéralement par la Turquie depuis 1993, constituait ainsi l’élément fondamental dans ce processus de normalisation des relations.
Ce rapprochement a suscité de profondes inquiétudes au sein de la diaspora arménienne et la majorité de la population d’Arménie, qui se sont mobilisées contre ces protocoles notamment au vue du négationnisme croissant à l’égard du Génocide Arménien.
Aujourd’hui, jeudi 22 avril, le Président de la République d’Arménie, dans une déclaration officielle, a annoncé la suspension du processus de ratification des protocoles en accusant la Turquie de ne pas avoir respecté ses engagements.
Soulignant que Ankara n’était pas prêt à poursuivre le processus de normalisation, en imposant des conditions à l’Arménie et notamment celle de la résolution du conflit du Haut-Karabagh au profit de l’Azerbaïdjan, le Président Sarkissian a signé un décret par lequel il demande à son Ministre des affaires étrangères de suspendre le processus de ratification des protocoles.
Cette décision du Président de la République d’Arménie témoigne de la prise en compte des intérêts de la nation arménienne dans son ensemble.
Nous saluons cette initiative en cette veille de commémorations du Génocide Arménien, dans l’attente de l’ouverture d’un nouveau processus de normalisation juste et équitable.

BUREAU FRANÇAIS DE LA CAUSE ARMENIENNE
22 avril 2010
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LE CCAF REND HOMMAGE À LA MÉMOIRE DE PAPKEN INJARABIAN (20/04/2010)
Le CCAF rend hommage à la mémoire de Papken Injarabian, l’un des derniers survivants du génocide des Arméniens de 1915

Papken Injarabian, l’un des derniers survivants du génocide perpétré par le régime jeune-turc dans l’Empire Ottoman, vient de décéder à l’âge de 105 ans à Paris. A 10 ans, il est encore un enfant lorsqu'il subit l’horreur de la déportation et l'extermination de notre peuple. Marqué par l'effroi, il recueille ses souvenirs dans un livre « Solitudes des massacres » (Editions Garnier) en 1980 et nous laisse en héritage un récit honnête et émouvant sur les horreurs de la barbarie jeune-turc, sur l'innommable et sur l'imprescriptible. A chaque page du livre, un slogan hante le lecteur : « Plus jamais ça ! »

Son témoignage au Tribunal des Peuples, en 1984 à Paris, avait également permis d'apporter de précieux éclairages sur la machine génocidaire des cyniques autorités turques, sur la méthodologie du plan d'extermination et sur les souffrances d'un peuple massacré aux deux tiers entre 1915 et 1923.

Invité par le CCAF lors des cérémonies de commémoration du génocide, notamment à la Marie de Paris, autour de Mesdames Ovsanna Manoukyan et Shamiram Sévag, Papken Injarabian avait tenu, malgré son état de santé, à être présent pour transmettre, se souvenir et conserver la mémoire des victimes. Avec sa mort, la voix du Yerguir, du pays de nos ancêtres s'enfonce un peu plus sinon dans l'oubli, du moins dans les méandres de l'Histoire...

Avec cette disparition qui intervient à quelques jours de la date commémorative du 95ème anniversaire du génocide des Arméniens, le 24 avril, le CCAF et plus généralement tous les Français d’origine arménienne tiennent à réaffirmer leur détermination pour que justice soit rendue à toutes les victimes du génocide, à tous les Papken Injarabian et plus globalement au peuple arménien. Tout génocide ne peut ni ne doit rester impuni. Le négationnisme d'Etat pratiqué depuis toujours par les autorités turques doit être pénalisé, en France comme ailleurs. La conscience universelle ne peut, ni ne doit donner raison au bourreau et à ses héritiers.

Soyons nombreux à rendre hommage à la mémoire de Papken Injarabian et de toutes les victimes du génocide, en participant massivement à la manifestation organisée par le CCAF, le 24 avril 2010, à 15h00 (rassemblement à la Statue de Komitas, Place du Canada).
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LES AUTORITÉS GÉORGIENNES OUVRENT DE NOUVELLES ENQUÊTES CONTRE VAHAGN CHAKHALYAN (19/03/2010)
Le jeudi 11 mars 2010 au quartier haute sécurité de la prison n°6 de Roustavi, Vahagn Chakhalyan ainsi que ses avocats ont été informés que de nouvelles enquêtes allaient être menées contre lui. Les inspecteurs de la police géorgienne d’Akhalkalak, Spartak Khechoyan et Gevorg Kspoyan se sont déplacés pour questionner Vahagn Chakhalyan concernant les faits relatifs à :
- La manifestation du 17 juillet 2005 de protestation contre l’appropriation de l’église arménienne du village de Samsar par le clergé géorgien.
- La manifestation du 11 décembre 2005, de protestation contre le limogeage des douaniers originaires du Djavakhk, remplacés par des géorgiens de souches, au poste frontière arméno-géorgien de Zdanovakan/Bavra.

La police géorgienne aurait trouvé des preuves dans l’ouvrage "Prison – Notes politiques" de Vahagn Chakhalyan publié à Erevan en décembre 2009. Ce livre de Vahagn Chakhalyan, écrit en prison, est un recueil de textes sur les problèmes des arméniens du Djavakhk et la politique discriminatoire des autorités géorgiennes (la version en ligne de ce livre est disponible en arménien sur http://www.yerkir.org/upload/Chakhalyan.pdf ). La police géorgienne aurait trouvé dans l’annexe de ce livre (couvrant les activités politiques de Vahagn Chakhalyan de 2001 à 2008) des prétextes pour ouvrir de nouvelles enquêtes contre Vahagn Chakhalyan pour des faits s’étant déroulés il y a 5 ans, en 2005.

L’Union Yerkir condamne fermement cette nouvelle manifestation de la répression politique des autorités géorgiennes et de son bras armé au Djavakhk, le chef de la police Samvel Petrosyan contre Vahagn Chakhalyan, leader de l’Alliance Démocratique Djavakhk Uni. Cet acharnement n’a pour but que de renforcer la politique d’intimidation contre les arméniens du Djavakhk en prévision des élections municipales et cantonales qui auront lieu le 30 mai prochain en Géorgie.
L’Union Yerkir exprime sa profonde préoccupation quant à la dégradation de la situation au Djavakhk en prévision du prochain processus électoral.
L’Union Yerkir poursuivra le combat pour la libération du leader politique Vahagn Chakhalyan ainsi que la lutte pour les droits des arméniens du Djavakhk.

Union Yerkir
19 mars 2010

Contact Europe : Armen Ghazarian. Tél. : +33 (0) 6 66 90 70 61.
contact@yerkir.eu
Contact Arménie: Robert Tatoyan: + 374 (0) 94 36 17 93 -
rob@yerkir.org
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LA FRA NOR SEROUND DÉNONCE LA RECRUDESCENCE DU NÉGATIONNISME SUR INTERNET ET LES RÉCENTES PRESSIONS DONT SES MILITANTS FONT L'OBJET (19/02/2010)
A l’approche du 24 avril 2010, alors que les enfants et petits-enfants des survivants s’apprêtent à commémorer le génocide des
Arméniens, nous constatons que le négationnisme connait un regain d’activité. Les négationnistes sont beaucoup plus actifs sur Internet où ils exploitent la liberté de communication pour nier le génocide des Arméniens et diffuser l’idéologie nationaliste turque. Ainsi les sites internet, blogs, groupes sur les réseaux
sociaux (tels que facebook) et autres forums, sont assaillis par des internautes niant le génocide des Arméniens. L’argumentaire classique des négateurs consiste à nier le crime, minimiser les souffrances des victimes, relativiser la responsabilité du coupable voire accuser les Arméniens d’être eux-mêmes les «génocideurs» du peuple turc.
Pour résumer leurs argumentaires qui sont très souvent identiques : « en 1915, il ne s’est rien passé, mais les Arméniens l’ont bien cherché ».
Dans le cadre de sa lutte contre le négationnisme la FRA Nor Seround a demandé la suppression, par les administrateurs du site Facebook, d’un certain nombre de groupes faisant l’apologie de la haine contre les Arméniens et niant le génocide de 1915. Parmi les groupes visés, figure celui qui fait la promotion d’un ouvrage négationniste sur le point d’être publié, intitulé «génocide
arménien : et si on nous avait menti ?». Les militants à l’origine de la demande publique de fermeture de ce groupe ainsi que des membres du Nor Seround de différentes sections de France, sont depuis, constamment la cible d’insultes sur leur messagerie privée. Ces insultes sont d’autant plus infamantes qu’elles sont teintées d’un racisme violent, faisant l’apologie du génocide.

Plus généralement, nous constatons ces derniers temps, que les jeunes militants de la cause arménienne font l’objet de mêmes types d’injures par le biais d’e-mails ou de messages privés, comme pour contraindre au silence par l’intimidation, tous ceux qui souhaitent exprimer la réalité historique que constitue le
génocide des Arméniens.

Ainsi la FRA Nor Seround manifeste son inquiétude face à la recrudescence de ces pressions systématiques intolérables dont font l’objet ses militants et a déposé des plaintes auprès des services de polices afin de faire cesser ces tentatives d’intimidation.

Il nous semble que le funeste anniversaire de la mort de Hrant Dink (journaliste arménien assassiné en Turquie par un jeune nationaliste pour avoir traité du génocide dans ses écrits) ainsi que l’approche de la 95ème commémoration du génocide, ont éveillé l’ardeur des extrémistes qui se font les relais de la politique négationniste de l’Etat turc qui nie le crime depuis près d’un siècle.
Si internet constitue un espace d’information et de liberté indéniable, il est aussi utilisé parfois, à cause du manque de règlementation, comme un instrument de propagation de la haine et de promotion des valeurs les plus intolérantes. La
liberté d’expression est, sur ces sites et forums, bien trop souvent dévoyée au profit du négationnisme et du racisme.

Cette prolifération du négationnisme à l’approche de la commémoration du génocide des Arméniens met l’accent sur les
carences du droit français quant à la répression du négationnisme. En effet il n’existe pas de loi en France, à l’instar de la loi Gayssot sanctionnant la négation de la Shoah, pour condamner les négationnistes du génocide des Arméniens. Ainsi, conformément à l’esprit de la récente loi-cadre européenne
(2008/913/JAI), la FRA Nor Seround en appelle aux sénateurs français, pour qu’ils mettent à l’ordre du jour le texte adopté en ce sens par l’Assemblée Nationale en 2007, afin que le négationnisme du génocide des Arméniens ne demeure plus
impuni.
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DÉCLARATION CONSTITUTIVE DU "CONSEIL DE COORDINATION POUR LA PROTECTION DES DROITS DES ARMÉNIENS DU DJAVAKHK" (19/02/2010)
Chaque jour, les arméniens du Djavakhk souffrent de discrimination politique, économique, linguistique, culturelle, religieuse et socio-économique. En particulier, dans la région de Samtskhe-Djavakhetie et du district de Tsalka dans la région de Kvemo-Kartli où les arméniens sont majoritaires :
- Les sphères public, socio-politique et administrative sont supervisées par la police et les services de sécurité géorgiens.
- L’autonomie locale est perpétuellement bafouée par les autorités
géorgiennes qui empêchent ces régions d’exercer leurs droits et leur pouvoirs pourtant prévus par la loi géorgienne.
- La loi impose l’utilisation obligatoire de la langue géorgienne dans toutes les sphères de la vie publique (Collectivités locales,
administration, éducation…) alors que les arméniens ne parlent pas cette langue.
- Les postes administratifs, de la fonction public, dans l’éducation…requièrent la parfaite maitrise du géorgien excluant d’office les arméniens dans leurs propres régions.
- Les autorités géorgiennes pratiquent une politique de géorgianisation des noms des localités arméniennes.

Par ailleurs, l'Eglise Apostolique Arménienne ne dispose toujours pas de statut légal approprié en Géorgie. Les édifices religieux arméniens, confisqués pendant l'ère soviétique, n'ont toujours pas été restitués à leurs légitimes propriétaires. Les autorités géorgiennes mènent une politique visant à retarder le règlement de ces problèmes, pour pouvoir détruire ou géorgianiser progressivement le patrimoine religieux, culturel et historique arménien.
Les gardes-frontières géorgiens créent des obstacles et empêchent la diffusion de la presse et de la littérature arménienne aux points de passage de la frontière arméno-géorgiennes.
Depuis 2007, les géorgiens ont mis en place une politique de harcèlement policier et judiciaire contre les militants politiques et associatifs du Djavakhk. Plusieurs dizaines d’arméniens ont dû émigrer face aux pressions, d’autres ont "racheté" leur liberté en portant la culpabilité d’actes qu’ils n’avaient pas commis, sans parler des condamnations de prison avec sursis et des fortes amendes qui visent à tuer financièrement des familles entières.
Le 21 juillet 2008, était arrêté à Akhalkalak le leader de "l’Alliance Démocratique Djavakhk Uni", Vahagn Chakhalyan, condamné à 10 ans de prison ferme suite à des accusations montées de toute pièce et à des procédures judiciaires s'accompagnant de violations flagrantes.

Des hommes politiques et des personnalités publiques d’Arménie connu pour défendre les arméniens du Djavakhk sont interdit de séjour sur le territoire géorgien.

La plupart des problèmes auxquels sont confrontés les arméniens du Djavakhk sont dus à la politique discriminatoire des autorités géorgiennes.

La Géorgie a l’obligation de remédier aux problèmes des arméniens du Djavakhk et de Géorgie suites aux engagements internationaux qu’elle a souscris en ratifiant les conventions et traités internationaux et européen sur la protection des Droits de l’Homme et des minorités nationales.

Par conséquent, il est nécessaire d'entreprendre des efforts soutenus et systématiques visant à résoudre les problèmes auxquels sont confrontés les arméniens du Djavakhk. En conséquences, l’Organisation Patriotique Djavakhk, le centre d’analyse Mitq, le parti politique arménien du Djavakhk "Virk", le
mouvement démocratique Djavakhk et l’Union Yerkir pour le rapatriement et la réinsertion ont décidé de créer un "Conseil de Coordination de défense des droits des arméniens du Djavakhk".

Les Objectifs poursuivis sont :
- Résoudre les problèmes inhérents aux droits politiques des arméniens concernant la langue arménienne, la religion, l’éducation, les problèmes socio-économiques et culturels.

- Alerter la communauté internationale, les instances internationales et européennes pour protéger les droits des arméniens du Djavakhk.

- Diffuser, communiquer et faire soutenir la lutte pour les droits des arméniens du Djavakhk en Arménie et en diaspora.

"Le Conseil de Coordination de défense des droits des arméniens du Djavakhk" mènera des actions dans un cadre légal sur la base de la déclaration universelle des droits de l’homme, des conventions européennes et internationales. Elle encouragera les autorités géorgiennes au dialogue afin de résoudre les problèmes qui préoccupent les arméniens du Djavakhk et de Géorgie, en particulier pour :
- Faire cesser l’ingérence des autorités géorgiennes dans les régions majoritairement peuplées d’arméniens et donner plus d’autonomie dans la gestion de ces régions.
- Stopper la répression policière et les persécutions politiques contre les militants politiques ou associatifs arméniens du Djavakhk.
- Casser tous les verdicts illégaux des tribunaux géorgiens contre les militants politiques et associatifs du Djavakhk et libérer les militants incarcérés.
- Donner un statut juridique légal à la langue arménienne dans les régions peuplées majoritairement par les arméniens.
- Permettre la création d’une université arméno-géorgienne au Djavakhk.
- Donner un statut juridique approprié de l'Eglise apostolique arménienne en Géorgie et restituer toutes les églises arméniennes, confisquées durant la période soviétique.
- Stopper toutes les actions visant à modifier artificiellement la composition démographique dans les régions majoritairement peuplées par les arméniens.

"Le Conseil de Coordination de défense des droits des arméniens du Djavakhk" encourage les autorités arméniennes à renforcer les politiques existantes afin de protéger les droits des arméniens du Djavakhk.

"Le Conseil de Coordination de défense des droits des arméniens du Djavakhk" se battra pour l'application des droits justes et légitimes des arméniens du Djavakhk.

"Le Conseil de Coordination de défense des droits des arméniens du Djavakhk" est ouvert à tous, aux organisations politiques, associations… et aux individus prêts et désireux de contribuer à résoudre les problèmes des arméniens du Djavakhk et de Géorgie.

Erevan-Akhalkalak, le 22 décembre 2009.
Le Conseil de Coordination de défense des droits des arméniens du Djavakhk.
Membres fondateurs :
Pour l’Organisation Patriotique Djavakhk, Shirag Torosyan.
Pour le Centre d’analyse Mitq, Edouard Abrahamyan.
Pour l’organisation politique du Djavakhk Virk, David Rstakyan.
Pour Le mouvement Démocratique Djavakhk, Norik Karapetyan.
Pour l’Union Yerkir pour le rapatriement et la réinsertion, Sevak Arzrouni.

Contact Europe : Armen Ghazarian. Tél. : + 33 (0) 6 66 90 70 61. E-mail : contact@yerkir.eu
Contact Arménie : Robert Tatoyan. Tél. : + 374 (0) 94 36 17 93. E-mail : rob@yerkir.org
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LA MCA DE VIENNE SUR INTERNET (18/02/2010)
Pour en savoir plus sur la MCA de Vienne et ses activités, ses manifestations et ses projets à Vienne, mais aussi à Goris...
Pour mieux connaître la communauté arménienne de Vienne, son histoire, ses dates marquantes... Pour faire part de vos remarques, vos souhaites, vos propositions... Retrouvez leur site internet à partir du 15 mars sur http://www.mca-vienne.fr.
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AYP FM SUR VOTRE iPHONE / iPOD TOUCH (18/02/2010)
Ecouter les émissions 24 heures sur 24, où que vous soyez, sur les pentes neigeuses, dans le métro, sur la plage, n'importe où à travers le monde : c'est à présent possible !
La nouvelle application iPhone / iPod Touch, développée par Web-ISI, est disponible et accessible gratuitement.
Pour télécharger cette application sur votre téléphone portable iPhone ou sur votre iPod Touch, il suffit de cliquer sur ce lien : http://itunes.apple.com/fr/app/aypfm/id346429534?mt=8
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LA NOUVELLE GENERATION EN APPELLE A LA MOBILISATION DE LA JEUNESSE ARMENIENNE (11/01/2010)
La FRA-Nor Seround, Nouvelle génération Arménienne, suite à son 45ème Congrès, réaffirme son engagement en faveur de la Cause Arménienne et en appelle à la vigilance de la jeunesse sur les bouleversements actuels que connaît le peuple Arménien.
A la veille de la 95ème commémoration du génocide des Arméniens, les militants du Nor Seround ont réaffirmé par les résolutions du Congrès, leur attachement à poursuivre la lutte en faveur des revendications légitimes du peuple arménien. Ainsi, la Nouvelle Génération marque sa fondamentale réprobation face à la signature des protocoles arméno-turcs, le 10 octobre 2009 à Zürich, entre les ministres des Affaires étrangères arménien et turc. Ces protocoles soumettent l’ouverture de la frontière entre l’Arménie et la Turquie, ainsi que l’établissement de relations diplomatiques, à des conditions inacceptables pour le peuple arménien et font figure de renoncement vis-à-vis d’un certain nombre de victoires de la Cause arménienne.
Fidèle au combat des générations précédentes, la FRA-Nor Seround continuera de porter les aspirations de Justice et de liberté des peuples, en marquant son opposition à toute concession concernant les enjeux capitaux de la Cause arménienne. La reconnaissance internationale du génocide, la réparation du crime de 1915, la condamnation du négationnisme, l’indépendance du Karabagh, ne sont pas des questions pouvant être bradées au profit d’intérêts diplomatiques ou d’une éventuelle amélioration de l’économie d'Arménie, qui est loin d’être garantie par ces protocoles.
D’autre part, dans le cadre de son engagement en faveur des droits de l’Homme, la FRA-Nor Seround est fortement préoccupée par le sort des Arméniens du Djavaghk – province géorgienne très majoritairement peuplée d’Arméniens – quotidiennement menacés dans leurs droits et objets de graves discriminations ethniques et religieuses.
La FRA-Nor Seround souhaite continuer son travail de soutien à la jeunesse d’Arménie, du Karabagh et du Djavaghk, notamment par la poursuite de constructions de centres pour les jeunes, entrepris lors des mandats précédents. L’action du Nor Seround France s’inscrit dans le cadre d’un mouvement plus vaste du Nor Seround Mondial (AYF) visant à participer, par des actions humanitaires et des projets socioculturels, à l’effort national des Arméniens en faveur de la pérennisation de l’indépendance de l’Arménie et du Karabagh.
Enfin, parce que l’avenir du peuple arménien dans son ensemble, n’a été que rarement aussi incertain, la FRA-Nor Seround en appelle à la mobilisation de chaque association arménienne de jeunesse et invite chaque jeune arménien à le rejoindre dans son combat, afin qu’émerge une véritable prise de conscience sur les enjeux actuels. La jeunesse arménienne, où qu’elle soit, doit constituer un front commun, afin que nos droits ne soient pas marchandés, que nos justes revendications soient entendues et que nos aspirations de Justice ne soient jamais étouffées.

Le Bureau National de la FRA Nor Seround.
11 janvier 2010

Contact :
Yériché GORIZIAN
Porte parole de la FRA- Nor Seround
Tél : 06 27 48 60 81
norseroundpresse@hotmail.fr
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CRÉATION D'UN PÔLE "GÉNOCIDES ET CRIMES CONTRE L'HUMANITÉ" AU TGI DE PARIS (07/01/2010)
Le Conseil de Coordination des organisations Arméniennes de France considère que la création d'un pôle "génocides et crimes contre l'humanité" au Tribunal de Grande Instance de Paris est un pas encourageant dans la lutte contre l'impunité de ces crimes collectifs et une marque de solidarité envers leurs victimes.

Cette initiative du gouvernement français exprimée par Michèle Alliot Marie et Bernard Kouchner, respectivement ministre de la justice et ministre des affaires étrangères, ne peut que concerner l'ensemble des citoyens français et toucher en particulier les descendants des rescapés du génocide de 1915 que nous sommes.

Elle nous invite à rappeler que l'imprescriptibilité du génocide et des crimes contre l'Humanité est un droit international garanti par la convention du 26 novembre 1968. Si "l'humanité a le droit de se défendre contre l'oubli", comme l'écrivent les deux ministres, elle doit surtout se donner les moyens de lutter contre les négationnistes, ces "assassins de la mémoire", comme l'a écrit Pierre Vidal-Naquet, et le négationnisme, ce fléau qui constitue la dernière étape du processus génocidaire, à savoir agir comme si le crime n'avait pas eu lieu.

Le négationnisme est un délit universel qui transgresse l'Histoire, porte atteinte à la dignité des victimes et de leurs descendants, et ronge l'ensemble du corps social si les pouvoirs publics n'y prennent pas garde. Dans le cas du génocide des Arméniens, il ne reste aucun responsable de ce crime vivant, mais le souvenir des Talaat, Djemal, Enver et consort a gardé toute sa place dans la conscience collective turque : rues, places, boulevards, mausolées, etc. combien de villes turques ont baptisé lieux et places publiques du nom de ces criminels du parti Union&Progrès (Ittihad ve Terrake) ? Jusqu'à quand la Turquie va-t-elle s'arcbouter sur son négationnisme d'Etat ? La dé-ittihadisation de la société turque passe aussi par cette mesure de salubrité publique.

Si en Turquie, les autorités doivent s'emparer du passé à l'image d'une partie de leur société prête à affronter les démons de l'Histoire ; en France ou ailleurs, la pénalisation de la négation du génocide relève de la responsabilité des gouvernements qui doivent dans leur arsenal législatif se donner les moyens de soutenir les droits des victimes de génocides et de leur descendance. C'est pour cela que nous demandons une nouvelle fois au Sénat français d'adopter dans les meilleurs délais la proposition de loi sur la pénalisation de la négation du génocide des Arméniens.

Le Sénat serait bien avisé d'emboîter le pas aux propos des deux ministres selon lesquels "la France s'inscrit résolument dans la lutte contre l'impunité". L'adoption de la proposition de loi sur la pénalisation de la négation du génocide des Arméniens sera la baromètre de cet engagement.

CCAF
Paris, le 6 janvier 2010
http://www.ccaf.info
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MENSONGE DU MINISTRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES DE GÉORGIE DEVANT LA COMMISSION DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES DE L'ASSEMBLÉE NATIONALE FRANÇAISE SUR LE CAS DE VAHAGN CHAKHALYAN (21/12/2009)
Le 25 novembre 2009, au cours d’une visite en France, le ministre des affaires étrangères de la Géorgie, Grigol Vachadzé, a été auditionné par la Commission des Affaires Etrangères de l’Assemblée Nationale Française.
Lors de la séance de la Commission des Affaires Etrangères de l’Assemblée Nationale, le député de la Loire, Francois Rochebloine, en tant que président du groupe d’amitié France-Arménie, a évoqué "la situation du Djavakhk, région de Géorgie qui est peuplée d’Arméniens" et à demander au ministre des affaires étrangères de Géorgie de clarifier la situation. François Rochebloine a ensuite attiré l’attention du ministre sur "le cas d’un de ses leaders, M. Chakhalyan, arrêté en juillet 2008 et condamné à dix ans de prison pour des faits largement contestés, sinon fabriqués. Le procès en appel, qui n’a pas même duré quinze minutes, a confirmé le premier jugement. La justice géorgienne aurait refusé à M. Chakhalyan le droit d’être assisté par un avocat français. Le père et le frère de cette personnalité ont été condamnés à des peines avec sursis. L’Assemblée parlementaire et le commissaire aux droits de l’homme du Conseil de l’Europe, M. Thomas Hammarberg, ont été saisis de la question."

Le ministre des affaires étrangères de Géorgie, Grigol Vachadzé répondit en ces termes : "Le citoyen géorgien que vous évoquez – d’origine arménienne si vous y tenez – a été arrêté pour des charges très graves : il fournissait des renseignements à un pays tiers. Je n’ai pas le droit de vous dire quel est ce pays… mais je vous laisse deviner ! Notre législation ne permet malheureusement pas qu’un avocat étranger participe à un procès, mais il peut faire partie de l’équipe de la défense, en qualité de conseiller – M. Chakhalyan, qui porte l’affaire devant la Cour suprême, est d’ailleurs assisté par deux ou trois avocats d’origines différentes. Malgré la présentation que certains journaux de l’émigration arménienne aimeraient parfois faire de sa situation, il n’est pas jugé parce qu’il est arménien ou
parce qu’il défendait des causes arméniennes, mais parce qu’il existe contre lui, je le répète, des charges concrètes. S’il avait été géorgien, il en serait au même point."
Vous trouverez le compte-rendu de cette audition de la Commission des Affaires Etrangères sur le site de l’Assemblée Nationale Française :
http://www.assemblee-nationale.fr/13/cr-cafe/09-10/c0910019.asp

Les déclarations du ministre des affaires étrangères de Géorgie, Grigol Vachadze, avaient pour but de tromper intentionnellement les députés français et indirectement la communauté internationale.
L’affirmation du ministre géorgien, M. Vachadze, que Vahagn Chakhalyan aurait été accusé de fournir des renseignements à un pays tiers est un mensonge. Vahagn Chakhalyan a été condamné à 10 ans de prison pour ses activités politiques de défense des droits des arméniens du Djavakhk en Géorgie.
Voici le décompte de sa condamnation du 7 avril confirmée par le tribunal d’appel de Tbilissi le 30 octobre 2009 :
- Violence contre des représentants de la police militaire (en fait une simple querelle) du 12 avril 2005 (2 ans de prison) ;
- Participation active le 11 mars 2006 dans une manifestation (4 à 5 000 personnes) à Akhalkalak (1 an de prison) ;
- Organisation d’une manifestation (250 personnes) les 13 et 14 juin 2006 contre l’ouverture à Akhalkalak du département de la police militaire géorgienne (4 ans, 2 ans de prison pour chaque journée) ;
- Action de protestation et dénonciation des fraudes aux élections locales du 9 octobre 2006 (2 ans de prison) ;
- Détention illégale d’armes au domicile le 21 juillet 2008 (1 an de
prison).
Vahagn Chakhalyan a été arrêté le 21 juillet 2008, avec son père et son frère cadet, pour seulement détention illégale d’armes. La condamnation ne pouvant excéder un an de prison, les autorités géorgiennes ont rajouté des charges durant le procès en décembre 2008 dans le but de le condamner à 10 ans de prison ferme.
Le ministre des affaires étrangères de Géorgie oublie de mentionner qu’avant juillet 2009, la loi géorgienne permettait aux avocats étrangers de pouvoir plaider en Géorgie sur simple demande au ministère de la justice de Géorgie.
Procédure qu’avait suivie Me Arapian, avocat du barreau de Paris de Vahagn Chakhalyan en novembre 2008. Dans le but d’écarter Me Arapian, les députés géorgiens ont adopté, hâtivement, courant 2009 une loi supprimant du code de procédure pénale la close qui permettait aux avocats étrangers de pouvoir plaider en Géorgie. Cette modification du code de procédure pénale contrevient non seulement à l’article 42 de la Constitution géorgienne, mais aussi aux instruments internationaux ratifiés par la Géorgie et dont la primauté est validée par la Constitution elle-même. Parmi ces instruments se trouve en particulier la Convention Européenne des Droits de l’Homme, qui garantit dans l’article 6, paragraphe 3c au justiciable « d’avoir l’assistance d’un défenseur de son choix ».
L’Union Yerkir condamne les mensonges à caractère diffamatoire du ministre des affaires étrangères de Géorgie, Grigol Vachadze.
En conséquence, l’Union Yerkir demande que les députés français ainsi que les institutions européennes et internationales exigent que les autorités géorgiennes rendent des comptes concernant la situation des arméniens de la région du Djavakhk et sur le sort du leader politique Vahagn Chakhalyan.

Union Yerkir
Contact France : Armen Ghazarian
Tél. : + 33 (0) 6 66 90 70 61.
E-mail : contact@yerkir.eu
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L'UNION YERKIR CONDAMNE LA DÉCISION DE LA COUR D'APPEL DE LA GÉORGIE (13/11/2009)
confirmant la sentence de 10 ans de prison contre Vahagn Chakhalyan

Le 30 octobre 2009, la cour d’appel de Tbilissi confirmait le verdict du tribunal d’Akhalskha, condamnant à 10 ans de prison ferme Vahagn Chakhalyan, leader politique du Djavakhk, à 5 ans de prisons aves sursis son père Rupen et deux ans avec sursis son frère cadet, Armen.

Les deux dernières audiences du procès en appel ont eu lieu sans la participation de Vahagn Chakhalyan, qui les a boycottées afin de protester contre les violations judiciaire dont il est victime.

Le scénario de violations des droits de la défense qui s’est déroulé lors du procès en première instance à Akhalskha s’est de nouveau répété durant le procès en appel : Il a été refusé à l’avocat français, Me Patrick Arapian, de défendre Vahagn Chakhalyan ; la traduction en arménien était volontairement aléatoire et incomplète excluant d’office des débats du procès Vahagn Chakhalyan et son avocat d’Arménie.

La cour d’appel a, par ailleurs, refusé de faire comparaître des témoins clés qui n’avaient pas été interrogés durant le procès en première instance, et a illégalement rejeté un certains nombres de demandes de la défense.

La cour d’appel a choisi d'ignorer les arguments de la défense qui affirmait que les armes, qui auraient été trouvées le 21 Juillet 2008 dans la maison familiale des Chakhalyan, auraient été placées expressément par les forces spéciales du ministère de l’intérieur géorgien venus de Tbilissi pour servir de prétexte à l’arrestation de Vahagn Chakhalyan, de son père et de son frère.

Le juge n’a pas voulu prendre en compte les motivations politiques liées à l’arrestation et à l’emprisonnement de Vahagn Chakhalyan. Les prétendues charges "d’hooliganisme" et "participation et organisation de manifestations en vu de violer l’ordre public" ont été portées contre lui qu’en décembre 2008, c'est-à-dire cinq mois après son arrestation et un mois après le début des audiences pour des faits datant de 2005 et 2006.

La juge n’a pas voulu admettre que le jugement en première instance, dix de prison ferme, était complément disproportionné face aux accusations portées. Les charges rajoutées durant le procès ont permis de rajouter neuf ans sur la sentence puisque l’accusation de possession illégale d’armes ne pouvait pas excéder un an de prison.

Le juge a éludé le fait que les accusations dites d’"hooliganisme", de "participation et organisation de manifestations en vu de violer l’ordre public" étaient en relation direct avec l’activité politique de Vahagn Chakhalyan consistant à défendre les intérêts des arméniens du Djavakhk. Les manifestations de 2005-2006, qui ont été reprochées à Vahagn Chakhalyan n’avaient pour seul objectif que de mettre en avant les droits linguistiques, socio-éducatifs, culturels et religieux des arméniens et de contester les fraudes massives lors des élections cantonales et municipales d’octobre 2006.

La justice géorgienne a systématiquement ignoré les discriminations qu’a subit Vahagn Chakhalyan, en particulier le tabassage qu’il a subit dans sa cellule suite à la manifestation de protestation organisé par le Conseil de Coordination des Arméniens de France devant l’ambassade de Géorgie à Paris le 14 avril 2009 ainsi que le refus de visite de son avocat d’Arménie le 17 août 2009.

La justice géorgienne a choisi d’ignorer les appels de soutien à Vahagn Chakhalyan venant d’Arménie et de la diaspora arménienne. Elle a aussi fait fi des observations et recommandations des institutions et des ONG internationales de défense des droits de l’homme sur le cas Chakhalyan.

En conclusion l’Union Yerkir estime que la décision de la cour d’appel de Tbilissi n’est qu’une parodie de justice. En confirmant le verdict de dix ans de prison, la cour d’appel de Tbilissi ne fait qu’appliquer une décision des autorités politiques géorgiennes.

En réaffirmant ce verdict honteux, les autorités géorgiennes veulent montrer leur détermination à lutter contre les arméniens de Géorgie et du Djavakhk. En appliquant une politique de répression policière et judiciaire, la Géorgie pense maintenir les régions à majorité arménienne dans le peur et l’aliénation.

L’Union Yerkir appelle les organisations d’Arménie et de diaspora à
poursuivre et intensifier les pressions contre les autorités géorgiennes et à demander la libération de Vahagn Chakhalyan.

L’Union Yerkir appelle aussi les institutions et organisations
internationales :
- A faire libérer Vahagn Chakhalyan ;
- A prendre des mesures efficaces pour prévenir la crise dans les zones à majorité arménienne ;
- A faire cesser la répression contre les arméniens du Djavakhk et à trouver des solutions aux problèmes des arméniens de Géorgie et du Djavakhk.

La communauté internationale doit envoyer un message fort aux autorités géorgiennes pour que la question arménienne en Géorgie ne soit pas abordée sous l’angle de la répression et à l’encontre des droits de l’homme et des minorités. Ce n’est qu’avec des procédures de protection et de respect des droits fondamentaux des libertés dans le cadre de processus démocratique qu’il sera possible de garantir la stabilité, le développement et la paix en Géorgie et dans le Caucase.

Union Yerkir
http://www.yerkir.eu
http://www.dailymotion.com/video/x8hybd_yerkir-comprendre-larmenie_news
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L’ARMENIE EST-ELLE UN ÉTAT SOUVERAIN ? (28/09/2009)
Libre opinion.

Grâce à sa situation géopolitique, la Turquie qui n’a pas reconnu le génocide des Arméniens de 1915 porte sur son dos un lourd fardeau historique. Ce pays use d’une diplomatie dont la subtilité a été acquise au fil de six siècles de souveraineté nationale. Les subventions et autres aides financières consenties par les Institutions Internationales et Européennes lui ont permis d’assurer son développement économique et industriel, en lui offrant la possibilité de se hisser au rang des pays les plus riches du Monde.

Au mois de décembre 2007, lors d’une manifestation organisée à Bruxelles, un des intervenants scandait haut et fort « qu’on allait mettre à genou la Turquie. »

On ne peut qu’être troublé en entendant ces propos.

Pour les pays industrialisés, la principale préoccupation est la fourniture d’énergie. Les plus importantes ressources énergétiques sont localisées en Russie et dans les ex-Républiques soviétiques. Afin d’acheminer le gaz et le pétrole vers l’Europe, il faut utiliser des pipelines qui traversent des régions dont l’équilibre devrait être stable. La guerre de 2008 entre la Russie et la Géorgie a suscité une certaine inquiétude au sein des consortiums pétroliers.
Pays stable, l’Arménie s’appuie sur une population très homogène. Les désordres provoqués et probablement fomentés par des forces extérieures et irresponsables lors des élections Présidentielles de 2008 n’ont pas engendré le chaos escompté, l’ordre ayant pu s’imposer.
Les États-Unis et l’Union Européenne n’ont-ils pas exercé une pression aussi bien sur la Turquie que sur l’Arménie pour qu’elles se mettent autour d’une table de négociations en vue d’établir des relations diplomatiques et d’assurer l’ouverture des frontières? Le protocole fut signé à Genève entre les représentants de la Turquie et de l’Arménie. D’après le contenu de ce protocole, il n’y aurait aucun préalable pour entamer les pourparlers entre les deux pays.

La Diaspora a-t-elle son mot à dire concernant ce protocole ?

La Diaspora n’est pas habilitée à s’immiscer dans les affaires d’Etat de l’Arménie.
Les institutions diasporiques sont libres d’avoir leur opinion concernant cet accord.
Les Arméniens de la Diaspora qui vivent dans des pays de droit et démocratiques en sont les citoyens à part entière. Ils ont le droit de voter et de se porter candidats aux élections dans les institutions politiques, syndicales et économiques, entre autres. Par leur présence dans ces organisations, les Arméniens de la Diaspora peuvent jouer un rôle beaucoup plus efficace qu’en se cantonnant dans un repli communautaire en scandant sans arrêt les mêmes slogans. C’est la raison pour laquelle nous considérons que les partis politiques Arméniens de la Diaspora doivent retourner en Arménie.
Les Arméniens de chaque pays seront réunis en conseil, comme cela avait été proposé il y a plus de quatre ans sous le titre «Pour un Conseil Supérieur arménien attentif», que certains journaux de la Diaspora ont fait paraitre dans leurs éditions sans qu’il y ait la moindre réaction.
Arrivés en Europe un demi-siècle après des Arméniens, les Turcs se sont particulièrement bien intégrés dans les pays de l’Union européenne, aidés en cela par l’Etat Turc suite à un plan minutieusement préparé. Il s’agissait en effet de pouvoir contrecarrer les actions de la diaspora arménienne et d’assurer une mainmise sur les institutions nationales en y occupant des postes clés.
Pendant ce temps-là que font les Arméniens de la Diaspora ? Ils se disputent pour occuper la place de président de telle ou telle association ou organisation arménienne. Ils s’entretuent même dans d’autres pays pour renforcer la représentation de tel ou tel parti dans le gouvernement. L’individualisme suicidaire et l’appropriation des institutions par une faction sectaire d’un parti politique rend tout à fait stérile l’action de la Diaspora.
Qui se souvient des rumeurs relatives à la formation d’un Gouvernement de la Diaspora ? Le 27 mai 2009, un certain T. Hamam Amatuni avait lancé cette idée. Une proposition tout à fait abjecte à faire dresser les cheveux sur la tête. Un projet similaire n’avait-il pas présenté à l’époque lors de la création du CCAF ? En effet, les statuts proposés pour ce projet s’apparentaient à une Constitution étatique. Le MAFP, l’un des membres fondateur du CCAF, s’était opposé à la l’adoption d’un tel statut.
Connaissant la source de ces propositions, nous nous opposons fermement à la formation d’un gouvernement arménien bis dans la diaspora ; ce pseudo gouvernement arménien ne pourra que créer des difficultés à l’Etat Arménien dans ses actions. De même, il pourrait être le jouet d’intérêts extérieurs visant à nuire à l’Etat souverain d’Arménie.
Il faut donc plus que jamais que les Arméniens de la diaspora :
• fassent preuve de la plus grande vigilance,
• refusent de chercher à tout prix un pouvoir illusoire,
• et continuent à travailler aux côtés de l’Arménie sans lui dicter sa politique, tout en restant dans le cadre des institutions de chaque pays où ils sont établis.
C’est seulement ainsi que la diaspora pourra apporter un soutien efficace à la cause arménienne.

Nersès Durman
Paris, Septembre 2009
www.armen-progres.com
contact@armen-progres.com
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LA PÉTITION « VOTCH» (NON) LANCÉE PAR DE HAUTES AUTORITÉS MORALES RENCONTRE UN SUCCÈS MONDIAL (28/09/2009)
LES PROTOCOLES ARMENO-TURCS UNANIMEMENT REJETÉS

Un groupe de hautes autorités intellectuelles et morales vient de
lancer un appel intitulé «les intérêts vitaux du peuple arménien
exigent le refus des protocoles entre l'Arménie et la Turquie».
Les premiers signataires de ce texte ouvert à la signature de «tous ceux qu'oblige la dignité humaine» sont le philologue Krikor Beledian, l'essayiste Janine Altounian, les journalistes Arpig Missakian et Arpi Totoyan de France, le Professeur Mihran Dabag, directeur de l'Institut allemand de Recherche sur les Diasporas et Génocide de l'Université de Bochum, ou encore le Professeur Roger Smith des Etats Unis, ancien président de l'Association Internationale des Chercheurs sur les Génocides et bien d'autres encore.

En moins de deux jours de publication sur le site
http://achkhar.eafjd.org/sites/all/modules/civicrm/extern/url.php?u=3322&qid=891570 [4], l'appel a reçu la signature de plus de 500 personnes du monde entier [1] [5] et la campagne mondiale est en plein essor. La pétition « rappelle que soumettre une expérience aussi singulière que celle du génocide des tractations et une appréciation par des commissions ou sous-commissions gouvernementales, subordonnerait la vérité des enjeux et des rapports de force politiques» et «considère que, par la signature de ces protocoles, l'Arménie marginalise la Diaspora et contribue objectivement la stratégie de l'Etat turc de diviser le peuple arménien et de criminaliser cette Diaspora en tant que porteuse de la mémoire du Génocide».

Le texte conclut en «récusant ces protocoles comme autant de
tentatives de l'Etat turc d'imposer à la République d'Arménie
économiquement vulnérable la vision dévoyée et négationniste de l'Histoire dont il est issu et qui lui est consubstantielle» et en «appelant l'ensemble de ceux qu'oblige la dignité humaine à exprimer leur refus de ces accords qui mettent en danger
l'intégrité du peuple arménien».

«Nous nous félicitons de la vigueur éthique qui anime les signataires de cette pétition. Des protocoles qui violent à ce point la mémoire du génocide et la dignité des victimes n'ont pas d'avenir politique, et seront démentis par la réalité» a déclaré Hilda Tchoboian, la présidente de la Fédération Euro-Arménienne.

«Les signataires de l'appel refusent à l'Etat turc le droit d'inscrire sa politique négationniste dans les textes internationaux, pire, dans les textes qui doivent régir ses relations avec l'Arménie, pays du peuple victime du génocide» a ajouté la présidente de la Fédération Euro-arménienne. «Il est du devoir de la Diaspora d'avertir les autorités d'Arménie qu'une telle capitulation devant l'intransigeance turque creusera inévitablement une faille insurmontable entre l'Arménie et la Diaspora» a déclaré Hilda Tchoboian.

Communiqué de la Fédération Euro-Arménienne
le 27 septembre 209

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[1] [6] Arménie, Karabakh mais aussi France, Etats-Unis, Allemagne, Royaume-Uni, Espagne, Italie, Grèce, Chypre, Canada, Belgique, Argentine, Iran, Syrie, Liban, Australie, Bulgarie, Egypte, Turquie, Israël, Dubaï, Qatar, Emirats Arabes Unis, Suède, Afrique du Sud, Koweit, Irak et même Ukraine.
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Liens :
[1] http://achkhar.eafjd.org/sites/all/modules/civicrm/extern/url.php?u=3317&qid=891570
[2]
http://achkhar.eafjd.org/sites/all/modules/civicrm/extern/url.php?u=3318&qid=891570
[3]
http://achkhar.eafjd.org/sites/all/modules/civicrm/extern/url.php?u=3319&qid=891570
[4]
http://achkhar.eafjd.org/sites/all/modules/civicrm/extern/url.php?u=3320&qid=891570
[5]
http://achkhar.eafjd.org/sites/all/modules/civicrm/extern/url.php?u=3323&qid=891570
[6]
http://achkhar.eafjd.org/sites/all/modules/civicrm/extern/url.php?u=3324&qid=891570
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UNE EURO-DÉPUTÉE INTERPELLE LES INSTANCES EUROPÉENNES SUR LE CAS DE VAHAGN CHAKHALYAN (17/09/2009)
L’Union Yerkir informe de la démarche de la députée européenne, Sylvie Guillaume, interpellant la Commissaire Européenne chargée des relations extérieures, Mme Benita Ferrero-Waldner, concernant l’affaire de Vahagn Chakhalyan, leader de l’Alliance Démocratique Djavakhk Uni, condamné à 10 ans de prison ferme en Géorgie. Le courrier est reproduit ci-dessous.
Union Yerkir


N/Réf. : SG/LB/09-14

Parlement Européen
Sylvie Guillaume
Députée au parlement européen

Madame Benita Ferrero-Waldner
Commissaire chargée des relations extérieures

Madame,
Je souhaiterais vous alerter sur la situation des minorités ethniques et religieuses vivant en Géorgie et qui sont victimes de discriminations.

Plus particulièrement, la minorité arménienne souffre de discriminations linguistiques, sociales et religieuses, la région où elle est majoritaire est lourdement carencée en dessertes routières, énergie, services sociaux et sanitaires.

L’un des leaders des arméniens de Géorgie, Vahagn Chakhalyan, a été arrêté en juillet 2008 et condamné à une peine de 10 ans de prison pour des faits largement discutables.

Les revendications de son mouvement, pacifique, ne sont ni indépendantistes ni même autonomistes, mais visent la reconnaissance des droits civiques de la minorité arménienne en Géorgie, alors que ce pays mène une politique assimilationniste assez forte dans cette région depuis le démantèlement des bases militaires russes en 2005.

Vahagn Chakhalyan a été transféré de sa prison de Tbilissi, alors que son procès en appel est en cours, dans un centre pénitentiaire dans une autre ville à 30 km où il craint pour sa sécurité.

Son procès en appel doit reprendre vendredi prochain mais les procédures d’arrestations, d’instructions et du procès en 1ère instance ont été émaillés d’infractions de la part des autorités judiciaires (la justice géorgienne lui a même refusé le droit d'avoir un avocat français).

On ne peut laisser ainsi les autorités géorgiennes agir en contravention des conventions internationales sur le droit à un procès équitable, et ce alors même que la Géorgie, au titre des financements communautaires, dans le cadre de la politique de voisinage, a reçu 15 Millions d'euros versés au titre de "la réforme de la justice".

Pourriez-vous vous engager en faveur de l’observation de ce procès par la représentation de l’U.E à Tbilissi ? N’y a-t-il pas lieu de demander des comptes aux autorités géorgiennes sur l’utilisation faite des fonds destinés à améliorer le fonctionnement de la justice et envisager des dispositions qui incitent la Géorgie à respecter ses engagements.

Je vous prie de croire, Madame, en l’expression de ma considération distinguée.

Sylvie Guillaume
Strasbourg le 15 septembre 2009
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AIR FRANCE ET ARMAVIA SIGNENT UN ACCORD DE COOPERATION COMMERCIALE (11/09/2009)
Pierre-Henri Gourgeon, directeur général d’Air France, et Mikhail Bagdasarov, président de « Armavia » Air Company, ont signé aujourd’hui à Roissy un accord de coopération commerciale entre les deux compagnies.
Ainsi, depuis le 7 septembre, Air France et Armavia assureront en partage de codes quatre vols hebdomadaires entre Paris et Erevan (Arménie) et cinq entre Erevan et Paris.
A Paris-Charles de Gaulle, les vols exploités par Armavia desserviront le terminal 2C, offrant ainsi à la clientèle de nouvelles possibilités de correspondances avec le réseau mondial d’Air France.
« Cet accord marque le début d’une coopération prometteuse entre nos deux compagnies, alors que tant de liens unissent la France et l’Arménie. Ensemble, nous allons accompagner le développement des relations économiques et touristiques entre les deux pays », a déclaré Pierre-Henri Gourgeon.

« Nous sommes heureux de ce partenariat avec Air France, leader du transport aérien en Europe. Armavia remplit ainsi une de ses missions essentielles : contribuer à la prospérité de l’Arménie par son ouverture encore plus large sur le monde. » a ajouté Mikhail Bagdasarov.

Paris-Charles de Gaulle / Erevan
AF 2998 (exploité par Air France) :
Départ CDG 13 h 20 (Terminal 2E), arrivée EVN 20 h 55 les lundis, mercredis et samedis.

AF 2736 (exploité par Armavia) :
Départ CDG 13 h 15 (Terminal 2C), arrivée EVN 21 h 00, les vendredis.

Erevan / Paris-Charles de Gaulle
AF 2737 (exploité par Armavia) :
Départ EVN 8 h 45, arrivée CDG 10 h 50 (Terminal 2C) les lundis et vendredis.

AF 2999 (exploité par Air France) :
Départ EVN 10 h 00, arrivée CDG 12 h 10 (Terminal 2E), les mardis, jeudis et dimanches.

Concernant Armavia
"Armavia" Air Company LLC, fondée en 1996, est la compagnie nationale de la République d’Arménie. En 2008, Armavia a transporté près de 650 000 passagers avec une flotte de 8 appareils, notamment Airbus A319 et A320. www.armavia.am

Concernant Air France
Air France assure 1 700 vols quotidiens. Sa flotte compte plus de 400 avions en exploitation, dont 144 appareils régionaux. Air France et KLM se sont rapprochées pour donner naissance, en mai 2004, au 1er groupe de transport aérien européen. Les deux compagnies offrent à leurs passagers les bénéfices d’un double réseau, avec 244 destinations dans 104 pays. Air France est membre fondateur de l’alliance SkyTeam, dont les services couvrent le monde entier. Air France a été créée en 1933.

Service de Presse Air France
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LE BATEAU TURC FROIDEMENT ACCUEILLI À MARSEILLE (18/08/2009)
Le bateau des coupables froidement accueilli à Marseille ; la saison culturelle de la Turquie en France démarre mal !
Photos et article des NAM : http://www.armenews.com/article.php3?id_article=53624

D’après
les articles des journaux locaux marseillais, le bateau turc devait arriver à Marseille le 30 juillet à 17 heures. Malgré son retard d’un mois (il était prévu pour le 1er juillet), le bateau est arrivé à 11 heures. Il n'est pas arrivé à 17 h mais dans la matinée, craignant certainement d'être accueilli par des manifestants.
Mais, ils se sont trompés : les Arméniens, les Grecs et les Chypriotes sont des gens civilisés qui ne voulaient pas d’affrontement dans leur ville bien aimée.
La lutte, menée ensemble par les communautés arménienne, grecque et chypriote pour informer les Marseillais, les élus et les journalistes de l’arrivée du bateau et des objectifs de celui-ci, était de démontrer que le parcours effectué par les Phocéens qui ont fondé Marseille n’a rien à avoir avec ce navire qui est, soi disant venu pour effectuer des expériences scientifiques et des recherches historiques et archéologiques. A ce propos, ce bateau a été tout le temps remorqué sauf lorsqu’il rentrait dans un port, alors que les marins grecs ont ramé de Phocée à Marseille !
Les communautés, dans la lutte qu’elles ont menée, ont expliqué la véritable histoire de Marseille et de sa fondation, il y a 2 600 ans, par les Grecs venus de Phocée et elles n’oublient pas que les Turcs qui, veulent aujourd’hui se montrer civilisés et veulent intégrer l’Union Européenne, sont à l’origine du Génocide des Arméniens, des Grecs d’Asie Mineure et du Pont-Euxin sans oublier l’invasion et l’occupation des 40 % de l’île de Chypre depuis 1974. D’autre part, la ville de Phocée, aujourd’hui en Turquie, a été envahie le 13 juin 1914 ; les Grecs de Phocée en ont été chassés ou massacrés. L’objectif était que le bateau n’accoste pas sur le quai d’honneur du Vieux Port et ne soit pas accueilli par Monsieur le Maire de Marseille. Empêcher un bateau turc de faire escale à Marseille était impossible alors que la Turquie, l’an dernier, a empêché la réplique du navire des Argonautes d’accoster dans les ports turcs.
A 17 heures, les délégations se sont rendu à la mairie centrale où elles ont attendu Monsieur l’Adjoint à la Culture qui revenait de la réception organisée pour la venue du bateau turc ; elles lui ont remis une lettre à l’attention de Monsieur le Maire pour le remercier de son soutien à leur cause, lettre signée par le Conseil de Coordination des organisations Arméniennes de France, la Communauté Chypriote de France, l’Union Hellénique de Marseille et de sa région et la Communauté Grecque de Marseille.

SATISFAITS MAIS PAS CONTENTS
Les Arméniens, les Grecs et les Chypriotes satisfaits mais pas contents : satisfaits, oui, car le tapis rouge n’a pas été déroulé devant une soixantaine de personnes pour l’accueil du bateau turc, réplique de la galère des Phocéens qui ont fondé Marseille mais, pas contents, après les propos de l’Adjoint à la Culture de la ville de Marseille. C’est là que la diplomatie a joué son rôle afin de ne pas blesser la Turquie et le Consul de Turquie qui répète toujours qu’il n’y a pas eu de Génocide arménien ! Nous, nous savons bien qu’ils disent aussi qu’il n’y a pas eu de Génocide du Pont-Euxin, d’Asie Mineure et, bientôt, diront-ils qu’il n’y a pas eu d’invasion de l’île de Chypre !
L’Adjoint à la Culture a qualifié à deux reprises dans son discours le Génocide arménien de « tragédie génocidaire » ! Or, la France a reconnu le Génocide arménien.

Nous vous livrons ci-dessous une réaction de Pascal Chamassian, conseiller municipal de la Ville de Marseille, ancien Président du CCAF Marseille Provence et, aujourd'hui, Secrétaire National du CCAF :

Réaction saison de la Turquie en France 3 août 2009
Le bateau turc venant de Phocée a fini par arriver dans le Vieux-Port de Marseille. Certes avec du retard, mais il est là et bien là, dans le cadre du lancement de la saison de la Turquie en France.
La mobilisation des communautés arménienne, grecque et chypriote de Marseille, si elle a permis de minimiser la dimension protocolaire, de cet évènement, n’a pas empêché l’État Turc d’atteindre son objectif :
falsifier l’histoire, s’approprier un symbole, celui de Phocée, continuer dans son entreprise négationniste vis-à-vis du Génocide des Arméniens, et ce sous couvert d’une pseudo reconstitution historique et scientifique de la légende de Protis.
L’État français et les autorités auront beau jeu de nous dire, que ce n’est pas le premier Magistrat de la ville qui a reçu le bateau en personne, que ce bateau de la honte et du mensonge n’a pas accosté au quai d’Honneur, que la cérémonie n’a pas eu le retentissement souhaité par le commissaire de la saison de la Turquie en France….
C’est exact. Mais tout ceci nous le devons au travail effectué par nos 3 communautés, depuis 6 mois, avec la distribution de tracts pédagogiques à la population marseillaise, l’intervention auprès des autorités politiques locales, ou bien encore une communication active dans la presse locale et nationale.
Malgré la volonté pacifiste et constructive de cette mobilisation, celle-ci a été vécue par les autorités locales comme une polémique. On nous a renvoyé à nos chères études, arguant que nous étions des ultras, qu’il fallait faire preuve d’hospitalité et d’ouverture, qu’il ne s’agissait là que d’une entreprise culturelle, en cherchant sans cesse à minimiser la portée de l’évènement.
Cependant, nos craintes étaient bien légitimes, car malgré les engagements qui avaient été pris par les autorités de la Ville de Marseille, de rappeler dans la cérémonie officielle d’accueil en présence des autorités turques, la réalité du Génocide des Arméniens, cette promesse n’a pas été tenue.
Et il a fallu que l’Adjoint à la Culture, représentant le Sénateur Maire de la Ville de Marseille, s’y reprenne à 2 fois pour qualifier le Génocide des Arméniens de « tragédie génocidaire ».
Quel recul !!! 8 ans après le vote par la France de la loi reconnaissant publiquement le Génocide Arménien de 1915 (29 janvier 2001), loi fièrement portée par le premier Magistrat de Marseille, l’Adjoint à la Culture de la 2ème ville de France ne parvient plus à prononcer le mot Génocide.
Fut-ce-t-il en présence et sous la pression du Consul de Turquie à Marseille, cet acte démontre malheureusement que nous avions raison d’être inquiets. Que la Turquie continue de tisser sa toile, développe ses thèses négationnistes, intimide, sous couvert d’opérations de séduction soit disant culturelles.
Une preuve supplémentaire, s’il en fallait une, que le vote au Sénat de la loi pénalisant la négation du Génocide des Arméniens votée le 12 octobre 2006 à l’Assemblée Nationale, est désormais impérieux.
Preuve supplémentaire enfin qu’il faudra redoubler de vigilance pendant cette saison de la Turquie en France qui ne fait que commencer.
Et qui sera comme on le présentait, le théâtre de scènes insupportables, comme nous venons de les vivre à Marseille, ville symbole de l’hospitalité et du brassage des cultures.
L’exemple marseillais de la mobilisation citoyenne, arméno-grecque-chypriote doit s’intensifier et s’élargir sur tout le territoire français.


source :
http://diaspora-grecque.com/modules/altern8news/article.php?storyid=1710
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VAHAGN CHAKHALYAN EN DANGER DE MORT EN PRISON (18/08/2009)
Les autorités géorgiennes sont en train de préparer des provocations contre le leader du mouvement pour les droits civiques des arméniens de Samtskhe-Djavakhetie.
L’Union Yerkir, d’après des informations de sources fiables, a appris que les autorités géorgiennes menaceraient physiquement Vahagn Chakhalyan, leader du mouvement Alliance Démocratique Djavakhk Uni, dans l’objectif de le neutraliser ou de l’éliminer en prison.
Le transfert récent (le 31 juillet dernier) de Vahagn Chakhalyan de la prison n°8 – Gldani de Tbilissi à la colonie pénitentiaire n°2 de la ville de Rustavi, alors que son procès auprès de la cours d’appel de Tbilissi est toujours en cours, confirmerait les informations concernant les menaces qui pèseraient sur Vahagn Chakhalyan car les conditions seraient plus favorables dans cette prison éloignée.
L’Union Yerkir précise que la responsabilité d’une quelconque provocation à l’encontre de Vahagn Chakhalyan incombera au président de la Géorgie, Mikheil Saakatchvili et au ministre de l’intérieur Vano Merabitchvili.
A cet effet, l’Union Yerkir appelle les autorités géorgiennes à garantir la sécurité de Vahagn Chakhalyan et à le replacer dans son ancien lieu de détention. L’Union Yerkir demande à l’Ombudsman (médiateur de la République) de Géorgie, Sozar Subari, aux Organisations Internationales, aux missions diplomatiques accréditées en Géorgie de prendre des mesures efficaces pour assurer la sécurité de Vahagn Chakhalyan.
Union Yerkir
Le 10 aout 2009
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ASSOCIATION ANCRE DE L'ESPOIR (04/08/2009)
Association caritative crée en février 2009 dans le cadre de la loi 1901 et sans but lucratif, se donne pour objectif de réaliser des programmes durables et efficaces pour améliorer les conditions de vie des enfants orphelins ou victimes de guerres, des familles pauvres ou sans ressources, des femmes seules ou avec enfants nécessitant une protection, des personnes âgées, des personnes invalides ou handicapées , des demandeurs d’asile et des réfugiés, sans limitation de catégories, de conditions ou d’âge.

Les domaines d’actions sont l’éducation, la culture, l’intégration, la nutrition, la formation, la santé, le commerce et l’artisanat, le développement socio-économique, le droit et les questions juridiques, l’interprétariat et la traduction, etc...

Pour tout contact : http://pagesperso-orange.fr/ancredelespoir
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L'AZERBAÏDJAN DOIT SIGNER UN PACTE DE NON AGRESSION AVEC L'ARMÉNIE (01/08/2009)
Dans un appel adressé à l’OSCE, la Fédération Euro-Arménienne pour la Justice et la Démocratie a exprimé sa profonde inquiétude face aux menaces à la sécurité qu’encourt la région du Caucase et en particulier l’Arménie du fait de la militarisation croissante de l’Azerbaïdjan.
L’appel fait état des récents investissements excessifs de l’Azerbaïdjan dans l’armement et la technologie militaire, et scrute les déclarations politiques du président azéri dans le cadre des négociations de paix du Haut Karabagh, menées sous l’égide des co-présidents du groupe de Minsk de l’OSCE. Partant des réalités du pays, et des positions menaçantes du régime d’Aliev, la Fédération conclut qu’en faisant le choix de l’option militaire, tout en feignant de favoriser le processus de l’OSCE, l’Azerbaïdjan viole les principes fondamentaux des négociations internationales. La Fédération encourage les co-Présidents à concentrer de nouveau leurs efforts sur les menaces à la sécurité régionale résultant des choix militaristes de l’Azerbaïdjan. Et considère qu’on ne peut permettre à l’Azerbaïdjan de négocier alors qu’il reste ouvertement campé sur des positions de belligérance, face à la partie arménienne qui négocie de bonne foi. La Fédération demande la signature d’un Pacte de Non Agression par l’Azerbaïdjan comme une garantie indispensable pour relancer les négociations sur des bases solides de confiance mutuelle.
L’Azerbaïdjan a en effet multiplié de 1300% son budget militaire, passant de 175 Millions de dollars US en 2004, à 2,5 Milliards de dollars US en 2009. Plus encore, la multiplication des déclarations bellicistes du Président azéri Aliev prouve qu’il y a en Azerbaïdjan une véritable préparation à la reprise des hostilités envers l’Arménie.
La Fédération dénonce les récentes déclarations faites par le Président Aliev à Londres, mettant en évidence son refus de toute concession sur le statut du Karabagh, et sa persistance à parler uniquement d’autonomie sous souveraineté azérie, une position qui met un terme au processus de négociations de l’OSCE tel qu’il a existé jusqu’ici.

La Fédération Euro-Arménienne prie les Co-Présidents de prendre très au sérieux les ambitions militaires de l’Azerbaïdjan dans la région et, en conséquence, d’exiger de ce pays de solides garanties de non-agression avant toute poursuite des discussions dans le cadre du groupe de Minsk. Dans les circonstances actuelles, un Pacte de Non-Agression engageant l’Azerbaïdjan en faveur de la paix est la seule mesure significative que peut prendre l’OSCE avant de considérer toute autre démarche.
« L’Arménie et la République du Haut Karabagh ont le droit d’assurer leur sécurité contre les menaces incessantes de l’Azerbaïdjan. En outre, le futur processus de négociation ne doit pas exclure la République du Haut Karabagh. C’est d’abord la sécurité des habitants du Haut Karabagh qui est menacée par l’Azerbaïdjan, et de ce fait ils ont une place légitime dans les négociations » a indiqué Hilda Tchoboian, présidente de la Fédération Euro-Arménienne.

Fédération Euro-Arménienne pour la Justice et la Démocratie
1er août 2009
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GÎTE DANS LA RÉGION DE SPITAK (21/04/2009)
Nous sommes une association humanitaire œuvrant en Arménie depuis 2001. Notre action est dirigée vers les enfants et les adolescents du village humanitaire italien à quelques kilomètres de Spitak. L'association a acquis une maison en 2005 afin d'y fixer ses activités. Conçue comme une maison ouverte (les lieux et le matériel sont mis librement à la disposition des enfants), la "Sea House" (nom donné à la maison) propose aussi des ateliers (informatique, anglais, français et arts plastiques) aux enfants qui le souhaitent.
L'association travaille sur place avec 6 salariés arméniens (4 responsables d'ateliers, 1 gardien de la maison et 1 femme de ménage). De plus, l'un des membres fondateurs, et membre du bureau, est arménien, basé à Erevan. Nous avons, de plus, tissé des liens étroits avec les habitants du village et organisons régulièrement avec eux des fêtes locales, des rencontres diverses.
Depuis sa création, les ressources de l'association ELEFANT proviennent des cotisations des adhérents, des dons et des subventions.
Ayant terminé le gros œuvre dans la maison (chauffage, eau chaude, jardin ...) et mis en place le cœur de notre activité (aménagement de la maison et mise en place des ateliers), nous souhaitons maintenant développer des activités visant à pérenniser notre action, notamment un projet "gîte". Nous avons donc équipé la maison dans cette optique en aménagement le premier étage (3 chambres pouvant accueillir jusqu'à 8 personnes), la cuisine et la salle de bains (eau chaude, gazinière, frigo…). Nous avons déjà accueilli des visiteurs l'année dernière pendant une semaine (l'équipe arménienne de rugby) et le séjour s'est très bien déroulé : accueillis par notre coordinateur local, ils ont pu participer aux activités de l'association dans la maison, aller à la rencontre des villageois et des enfants.
Situé au milieu des collines, c’est un lieu de détente idéal, une halte hors des sentiers battus dont l’expérience est toujours inoubliable pour celui qui s’y arrête. Cette possibilité de séjour est désormais effective vous pouvez vous renseigner auprès de notre association. Rens. : http://www.elefant-association.com .
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LETTRE OUVERTE DE VAHAGN CHAKHALYAN (DU FOND DE SA CELLULE) AU PRESIDENT DE LA GEORGIE SAAKASHVILI (09/04/2009)
Vahagn Chakhalyan
leader DE L’ALLIANCE DEMOCRATIQUE DJAVAKHK UNI
PRISONNIER POLITIQUE

Géorgie, établissement pénitencier n°8, Bâtiment E, cellule 117

Mikheil Saakashvili
Président de la Géorgie

Le 26 mars 2009

Monsieur le Président,

Après l’indépendance, les administrations de Gamsakhourdia et de Chevardnadé ont délibérément ignoré les problèmes de la région du Djavakhk dans un but politique, laissant le champ libre au fantasme du séparatisme. Vous avez même déclaré que grâce à vos actions et mesures de prévention, le Djavakhk n’avait pas fait sécession.

Malheureusement, vous avez continué cette politique à courte vue initiée par vos prédécesseurs, faisant passer les arméniens comme des personnes particulièrement dangereuses pour l’intégrité du pays.

Vous avez déclaré au monde entier que l’intégration des arméniens en tant que citoyens passait par l’apprentissage de la langue géorgienne et que les arméniens obtus et ingrats ne cessaient de faire échouer les programmes mis en place pour cet apprentissage de la langue géorgienne.

Monsieur le Président, croyez-vous qu’apprendre peut se réaliser par la force ?. Si le désir n’y est pas, aucune contrainte ne sera en mesure, au XXIème siècle, d’amener les gens à faire ce qui est contraire à leur volonté. Au pire des cas, cela conduirait à la protestation voire à l’émigration...

Par conséquent, il est nécessaire de mettre en œuvre des mesures qui permettent aux minorités de sentir le besoin et leur donnent envie d’étudier le géorgien. Les minorités doivent être traitées sur un pied d’égalité en respect de la loi, du droit et des libertés fondamentales.

Or, vous n’avez rien proposé aux habitants du Djavakhk, excepté la construction de nouveaux bâtiments pénitenciers, de police, de tribunaux et de bureaux pour les procureurs. Par ailleurs, vous avez doublé le nombre de militaires et de policiers, et renforcé les structures régionales des services spéciaux. Tout ceci s’est réalisé dans le but de persécuter, d’arrêter, d’emprisonner et d’expulser ceux qui se battent pour les droits des arméniens du Djavakhk.

Votre plus grande erreur a été la nomination au poste clé le chef de la police en lui donnant des pouvoirs illimités pour mettre en œuvre des actions contre les arméniens du Djavakhk.

Il est clair que votre objectif de répression ne peut être qu’atteint à court terme. A terme, vous ne faites qu’accentuer l’expression de la méfiance et de la rancœur contre les autorités géorgiennes.

Quel est votre objectif ?

Monsieur le Président, qu’espérez-vous en poursuivant cette politique, hérité de vos prédécesseurs ? N’est-il pas temps de procéder à d’importantes réformes, progressivement, pour solutionner les problèmes politiques, linguistiques, culturelles, éducatifs et socio-économiques des arméniens du Djavakhk ?

Il suffit que les représentants de l’état justifient, en privé, leur passivité à régler les problèmes des minorités à cause de la mauvaise volonté de la majorité ethnique pour ne pas froisser les géorgiens de souche ? Ces craintes sont fondées sur 20 ans d’erreurs de la politique géorgienne envers ses minorités. La majorité ethnique se rend bien compte, peut être mieux que les autorités, que si l’enseignement de la langue ossète n’avait pas été interdit dans les écoles de Tskhinvali, la situation n’aurait pas évolué ainsi.

N'est-il pas temps de mettre un terme à l'approche des autorités, qui consiste à créer davantage de problèmes plutôt qu’à les régler en donnant le pouvoir économique à des clans pour qu’ils soumettent le Djavakhk ?

Est-ce ainsi que vous comptez solutionner le problème du Djavakhk ?

N'est-il pas temps de prendre des mesures concrètes pour restaurer progressivement une certaine confiance de la population arménienne du Djavakhk envers les autorités centrales de Géorgie ? Vous avez ce pouvoir de mettre en œuvre ces mesures mais malheureusement vous ne l’avez jamais utilisé jusqu’à aujourd’hui.

Pourtant, les arméniens du Djavakhk sont prêts au dialogue. Nous voulons croire que nous ne serons pas obligés de rechercher les solutions aux problèmes, qui se posent entre deux peuples amis, auprès des structures européennes et internationales. Il ne vous reste qu’une seule voie, accepter cet appel au dialogue.

Si vous pouviez commencer dès aujourd’hui !

Vahag Chakhalyan
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VIOLATIONS DES DROITS DE L’HOMME DANS LE PROCES DU LEADER DES ARMENIENS DU DJAVAKHK, VAHAGN CHAKHALYAN (29/03/2009)
ET DECLARATION DE L’OMBUDSMAN DE GEORGIE CONTRE LE MINISTERE DE LA JUSTICE DE GEORGIE

Les 11 et 12 mars derniers, au tribunal d’Akhalskhé, ce sont tenus les audiences du procès du leader du mouvement "Alliance Démocratique Djavakhk Uni", Vahagn Chakhalyan, de son père Ruben et de son jeune frère Armen.
Les observateurs de l’Union Yerkir ont pu enregistrer les faits suivants :

1. Il a fallu 41 jours pour que le procès reprenne, la dernière
audience s’étant tenu le 29 janvier 2009. Le tribunal a annulé à deux reprises et au dernier moment les audiences prévues pour les 11 et 26 février sous prétexte qu’il n’y avait pas d’essence pour transférer Vahagn Chakhalyan de sa prison de Tbilissi à Akhalskhé.

2. L’audience a eu lieu sans Me Patrick Arapian, avocat français de
Vahag Chakhalyan. Le 16 février 2009, le ministère de la justice de Géorgie a en effet refusé à Me Arapian, le droit d’être l’avocat de Vahagn Chakhalyan. L’Ombudsman (Médiateur de la République pour les Droits de l’Homme) de Géorgie, Sozar Subari, dans une lettre destiné au Ministre de la justice, Zurab Adeishvili, a qualifié cette décision d’injustifié et a recommandé de rétablir les droits de Vahag Chakhalyan violés par le ministère de la justice et de permettre la participation de l’avocat français.

3. Me Stepan Voskanyan, l’avocat d’Arménie de Vahagn Chakhalyan, pourrait se voir retirer sa licence géorgienne. Le 6 mars 2009, lorsque Me Voskanyan a rendu visite à son client, à la prison n°5 de Tbilissi, les forces de police lui ont refusé l’entrée sous prétexte que sa licence accordée par le ministère de justice arrivait à expiration (alors que le procès est toujours en cours). Me Voskanyan n’a pas pu voir son client pour préparer l’audience du 11 mars. Lors de l’audience du 11 mars, Me Voskanyan a soulevé ce problème auprès de la cour mais le juge à refuser de statuer sur ce sujet prétextant qu’il n’avait pas compétence en la matière et qu’il fallait s’en remettre au ministère de la justice.

4. Les avocats de Vahagn Chakhalyan se sont plaints plusieurs fois de la mauvaise qualité de la traduction en arménien du procès qui se déroule en géorgien. La défense voulant donner plus de temps à la traduction pour que la compréhension du procès ne soit pas altérée pour les prévenus mais le tribunal a une fois de plus rejeté cette demande.

5. Lors de l’audience du 12 mars, Vahagn Chakhalyan a fait une
déclaration (ci-joint en annexe 2) portant sur les violations de ses droits par les autorités géorgiennes et notamment sur le refus d’enregistrer l’avocat français, Me Arapian et la volonté de vouloir retirer la licence à l’avocat d’Arménie, Me Voskanya. Vahagn Chakhalyan a déclaré que toutes les manœuvres des autorités géorgiennes dirigées contre lui sont illégales et que la cour viole ses droits constitutionnels. Vahagn Chakhalyan a demandé le report de l’audience du procès tant que ces problèmes ne seront pas résolus. Le tribunal a refusé de répondre aux exigences contenues dans la déclaration.

6. Au cours des audiences des 11 et 12 mars, 16 témoins de l’accusation (tous membres de la police ou fonctionnaires) se sont présentés à la barre pour examiner les circonstances des manifestations de contestations des résultats électoraux du 9 octobre 2006 suite aux fraudes massives dans le district d’Akhalkalak. Ces manifestations ont été organisées à l’appel du
mouvement "Alliance Démocratique Djavakhk Uni" et Vahagn Chakhalyan en tant que leader de se mouvement se voit aujourd’hui accusé de violations de l’ordre public pour des faits qui à l’époque n’ont donné lieu a aucune procédure.

7. Dès la fin des interrogatoires des témoins, l’audience a été
reportée au 25 Mars 2009.

Tout ceci démontre, une fois de plus, que les autorités géorgiennes sont prêtes à tout, de l’utilisation de moyens illégaux aux violations des lois et de la Constitution géorgienne et ce dans le but de mener une politique contre les arméniens du Djavakhk et de Géorgie.
L’Union YERKIR interpelle les institutions et les organisations
internationales des droits de l’homme, en leur demandant de faire arrêter ces violations, à faire pression sur les autorités géorgiennes pour mettre fin à ces procédés honteux et à faire libérer Vahag Chakhalyan.

Union YERKIR
Contact : contact@yerkir.eu
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LES SÉNATEURS DE L'ARDÈCHE S'ENGAGENT... (16/03/2009)
Les Sénateurs de l’Ardèche s’engagent pour la mise à l’ordre du jour de la loi pénalisant le négationnisme du génocide arménien
La FRA Nor Seround, Nouvelle Génération Arménienne, informe avec enthousiasme du soutien des Sénateurs de l’Ardèche (07), Michel Teston et Yves Chastan, pour la mise à l’ordre du jour du Sénat du texte de loi demandant la pénalisation du négationnisme du génocide arménien.
La FRA Nor Seround, Nouvelle Génération Arménienne, mène une importante campagne dans le cadre du Conseil de Coordination des organisations Arméniennes de France (CCAF) pour informer et sensibiliser des Sénateurs sur l’exigence républicaine que constitue l’accomplissement de la navette parlementaire et la mise à l’ordre du jour du texte, voté à une grande majorité le 12 octobre 2006 à l’Assemblée Nationale.
Dans cette perspective, la FRA Nor Seround, Nouvelle Génération Arménienne, a entrepris des démarches auprès des Sénateurs Michel Teston et Yves Chastan : « Nous sommes allés en Ardèche pour rencontrer l’équipe du Sénateur Michel Teston, puis nous avons œuvré auprès de l’équipe du Sénateur Maire de Privas, Yves Chastan. Notre sentiment est que ces Sénateurs étaient déjà très sensibles à la question du génocide arménien et au problème du négationnisme. Mais, outre ce soutien sincère à la Cause arménienne, les Sénateurs Michel Teston et Yves Chastan n’ont manifestement pas accepté qu’il leur soit empêché d’exercer leur droit de Parlementaire par le blocage injuste de la navette parlementaire, un tel sentiment qui ne fera que se propager parmi la représentation sénatoriale tant que le gouvernement continuera de défier la volonté parlementaire en refusant la mise à l’ordre du jour de ce texte au Sénat. » a expliqué Jules Boyadjian, Porte-parole de la FRA Nor Seround.
Les Sénateurs Yves Chastan et Michel Teston ont également fait savoir à la FRA Nor Seround – Nouvelle Génération Arménienne, que cet engagement ne se limitait pas à la signature de l’appel du CCAF, puisque dans une lettre adressée au Président du Groupe Socialiste au Sénat, Jean-Pierre Bel, Michel Teston, Sénateur et ancien Président du Conseil Général de l’Ardèche, a demandé « que le groupe socialiste du Sénat demande l’inscription de ce texte à l’ordre du jour ». Une telle attitude qui reflète toute la loyauté et l’honnêteté des Sénateurs de l’Ardèche dans ce combat pour la mise à l’ordre du jour d’une loi pénalisant le négationnisme du génocide arménien.
Le Bureau National de la FRA Nor Seround.
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LES POGROMS ANTI-ARMÉNIENS DE SOUMGAÏT ÉVOQUÉS LORS DE LA COMMÉMORATION AZERBAÏDJANAISE DE KHODJALOU - L'AMBASSADEUR D'AZERBAÏDJAN INTERDIT DE PAROLE (09/03/2009)
La « commémoration » au Parlement européen des évènements de Khodjalou dont l'Azerbaïdjan entendait faire le point d'orgue de sa campagne de désinformation a tourné au fiasco le mardi 3 mars 2009.

Alertée par la Fédération Euro-Arménienne et par d'autres acteurs de l'opinion publique européenne, Mme Gisela Kallenbach, la députée européenne (Verts, Allemagne) qui avait initialement patronnée l'exposition de la « Fondation Aliev», a pris conscience de la tentative de manipulation azérie dont elle faisait l'objet. Réagissant en conséquence, elle a surpris les participants composés essentiellement d'Azéris en déclarant qu'elle n'était là que « parce qu'il était trop tard pour annuler l'exposition ».

Dans son discours d'inauguration, Gisela Kallenbach n'a pas hésité à dire qu'elle regrettait que l'exposition ne comportât pas d'images des pogroms anti-arméniens de 1988 dans la ville azerbaïdjanaise de Soumgaït, avant de demander une minute de silenc en mémoire des victimes de tous les conflits du Caucase méridional.
Critiquant implicitement la tentative de désinformation azérie, elle a déclaré avoir appris que cette exposition « pouvait être utilisé afin de détruire le prometteur et récent processus de réconciliation entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan » et que « cela n'était absolument pas » son intention.

La courte allocution prononcée à cette occasion par Mme Kallenbach est disponible ici.

Mme Kallenbach a rapidement mis fin à sa participation alors que l'ambassadeur d'Azerbaïdjan n'a été autorisé ni à s'exprimer, ni à distribuer son matériel de propagande.

D'après différentes sources, Mme Kallenbach aurait été abusée par des membres de son groupe politique directement financés par la Fondation Aliev.

« Nous félicitons Mme Kallenbach pour son courage et sa clairvoyance » a déclaré Hilda Tchoboian, la présidente de la Fédération Euro-Arménienne ; « il est clair que les commémorations de Khodjalou organisées un peu partout en Europe et aux Etats-Unis font partie de la politique belliciste des dirigeants de l'Azerbaïdjan ; elles visent à empêcher le règlement du conflit en interdisant toute concession aux yeux de son opinion publique, tout en masquant ses propres crimes » a-t-elle poursuivi.

Dans le cadre d'une offensive mondiale, le régime de Bakou entend en effet faire admettre aux institutions internationales que les évènements qui se seraient déroulées à Khodjalou en 1992 lors de la guerre de libération de l'Artsakh (anciennement Nagorno Karabakh) auraient constitué des crimes de guerre – voire un « génocide ». Ces évènements – présentés en tant que tels à l'aide de photos prises au Kosovo [5] n'ont jamais été clairement élucidés mais plusieurs sources “ notamment azéries “ tendent à prouver qu'ils auraient été provoqués par le clan Aliev pour déstabiliser le régime azéri de Moutalibov au pouvoir à l'époque.

Les massacres et pogroms d'Arméniens à Soumgaït, à Bakou et à Kirovabad, rappelés par Mme Kallenbach, sont en revanche attestés comme ayant constitué la réponse de l'Azerbaïdjan au processus pacifique par lequel les populations arménienne du Karabakh avaient demandé leur rattachement à l'Arménie conformément à la constitution soviétique alors en vigueur. Ces pogroms ont déclenché la guerre de libération de l'Artsakh.

A l'époque, le Parlement européen avait durement critiqué les exactions de l'Azerbaïdjan envers sa population arménienne, rappelant « le blocus et l'agression de l'Azerbaïdjan », « les 300 000 réfugiés Arméniens qui ont fui les pogroms », les meurtres d'Arméniens perpétrés « dans des circonstances particulièrement horribles », « le blocus économique de l'Arménie », « l'attaque sans précédent contre les Arméniens du Karabakh » ou encore leur « droit à l'autodétermination ».

Les résolutions en question du Parlement européen sont disponibles sur le site de la Fédération Euro-Arménienne.

« Au regard des graves incriminations portées envers l'Azerbaïdjan par le Parlement européen et par la Communauté internationale, et pour la première fois, la machine de désinformation azérie a échoué à utiliser l'Assemblée européenne comme un tremplin pour diffuser son interprétation falsifiée de l'histoire» a commenté Hilda Tchoboian.

« L'exploitation abusive par l'Azerbaïdjan du conflit du Karabakh pour justifier le discours belliciste et raciste de ses dirigeants envers l'Arménie et les Arméniens, devra être condamnée par l'Union européenne qui porte un réel intérêt à l'établissement d'une paix durable dans la région » a continué la Présidente de la Fédération Euro-Arménienne.

La Fédération Euro-Arménienne rappelle que depuis plusieurs années, le pouvoir azéri essaie de manière répétée de discréditer le groupe de Minsk de l'OSCE en charge des négociations de paix afin d'en déplacer le cadre. En dépit de ces tentatives le Parlement européen a constamment affirmé sa confiance dans ce groupe de Minsk qui prend en compte le droit à l'autodétermination du peuple du Karabakh conformément aux principes du Droit international.
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European Armenian Federation
for Justice & Democracy
Avenue de la Renaissance 10
Brussels, 1000
http://eafjd.eu/
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JACK LANG CLARIFIE SA PENSÉE SUR RADIO AYP FM (17/02/2009)
Suite à une polémique, née de la découverte des propos tenus par Jack Lang, lors du Colloque « Liberté pour l'Histoire » tenu à Blois le 11 octobre 2008, AYP FM, nous avons souhaité permettre à l'ancien Ministre de la Culture et de l'Education Nationale de donner son explication. C'est ainsi que Jack Lang s'est exprimé ce samedi 14 février 2009, sur les ondes d'AYP FM 99.5 FM lors de l'émission Carte sur Table où il est longuement revenu sur ses déclarations de Blois où il avait alors évoqué sa « double culpabilité » pour le vote du 29 janvier 2001 reconnaissant le génocide arménien et avait qualifié ces massacres, « de génocide entre guillemets ».
Lors de cette émission Jack Lang a réaffirmé sa fierté d'avoir voté la loi le 29 janvier 2001, il a également rappelé son engagement pour la reconnaissance internationale du génocide arménien et pour la subordination de l'adhésion turque à l'Union Européenne à la reconnaissance de ce génocide. Retrouvez-ci dessous quelques extraits des déclarations de Jack Lang lors de cette émission que vous pouvez également écouter dans son intégralité sur le site d'AYP FM www.radio-aypfm.com.

Voici la retranscription de ces propos :
« Vous êtes assez avisés pour savoir que dans une conversation, en tout cas c'est une formule que j'emploie souvent moi-même dans une conversation, « je suis donc coupable », sous entendu à vos yeux, et donc le « doublement coupable » c'est à vos yeux, vous qui considérez qu'il ne peut pas, qu'il ne peut jamais y avoir de résolution ou de loi mémorielle. C'est le sens de mon propos, je n'ai aucun sentiment de culpabilité vis-à-vis de l'acte que j'ai accompli et que je revendique : c'est moi et moi seul, excusez moi de le rappeler, qui député à l'Assemblée Nationale, Président de la commission des Affaires Etrangères, ait pris l'initiative de faire voter une déclaration sur la reconnaissance du génocide arménien. Et par ailleurs ce texte je l'ai fait voter donc « doublement » responsable d'avoir fait voter ce texte, voilà l'explication, rien de plus, rien de moins.

Sauf exception, et le Génocide arménien appartient à ces exceptions, la Shoa aussi, quelques événements monstrueux qui ont marqué le siècle passé, peut être le siècle présent, sauf exception, je pense en effet que ce n'est pas le rôle du législateur de procéder à des proclamations de ce genre.
D'ailleurs j'ai fait introduire dans la nouvelle constitution française, ayant vécu de près ces sujets, la possibilité pour le Parlement d'édicter des résolutions, qui n'ont pas d'aspect normatif, et par conséquent d'ouvrir la possibilité au Parlement dans certains cas, sur des sujets divers pas nécessairement des sujets dramatiques, d'adopter des résolutions, c'est-à-dire de pouvoir donner un point de vue sans effet normatif. […] Et donc quand j'explique en même temps, « je ne sais pas si aujourd'hui je voterais la même chose », aujourd'hui je sais que je ne ferais pas voter une loi mais une résolution en vertu de la nouvelle constitution française : ça aboutit au même résultat, simplement juridiquement c'est plus correct une résolution plutôt qu'une loi.

Je me suis battu assez longtemps pour l'Arménie, pour la culture arménienne, pour la reconnaissance du génocide arménien aussi bien à Paris qu'à Bruxelles lorsque j'étais parlementaire européen et dans les débats sur l'entrée de la Turquie dans l'Union Européenne, j'ai dit et redit et je redis et je redis, qu'une des conditions sine qua none pour l'entrée de la Turquie dans l'Union Européenne c'est la reconnaissance du génocide arménien. […]

Puisque vous vous êtes favorables, à cette deuxième loi, […] pourquoi est ce que vous ne mettez pas la même énergie, combattivité, à vous adresser à mesdames et messieurs les sénateurs de la république, qui pour l'heure refusent de donner effet à cette deuxième loi et ne l'ont pas ainsi à leur ordre du jour et du coup ne la votent pas. Voilà un point extrêmement important.

Deuxièmement ce qui me parait important, et je n'ai pas manqué de le faire depuis des années, c'est essayer de faire bouger le sentiment en Turquie.
Je ne sais pas s'il y a une vidéo de ce discours que j'ai pu faire devant des étudiants et des professeurs turcs à Istanbul à l'invitation de l'écrivain Yachar Kémal, je leur ai dit, à l'époque c'était il y a trois ans ce n'était pas facile à exprimer clairement, « vous avez le devoir de faire reconnaitre par les instances turques, par vous-même, ce génocide qui a été commis par le peuple turc » et j'ai moi-même encouragé des rencontres, c'est très important d'essayer de convaincre, entre intellectuels et historiens turcs et arméniens.
Des amis écrivains turcs, comme Yachar Kemal mais aussi Oran Pamuk, ont reconnu, affirmé la honte du génocide arménien et je crois que c'est un point important.

Il s'agit moins de convaincre ici que de convaincre là-bas en Turquie que la place de la Turquie dans la communauté internationale ne pourra pas changer si ce geste n'est pas accompli clairement par le peuple turc. Moi je considère que dans ce domaine il vaut mieux expliquer et convaincre. Bien sur il y a des sectes négationnistes en Turquie et elles sont gigantesques, et d'ailleurs ce n'est pas parce qu'il y aurait une loi qui criminaliserait le négationnisme vis-à-vis des massacres, du génocide arménien qui serait adoptée en France que les sectes ou les associations ou le gouvernement turc seraient impressionnés, ils seraient même, pas encouragés mais, ils auraient tendance à se crisper un peu plus.
Pour moi, si on pense sincèrement, et c'est ma pensée, que la vérité doit être rétablie et reconnue, alors il faut concentrer son énergie, sa capacité de conviction, de persuasion, son influence sur l'action de conviction et de persuasion notamment vis-à-vis du peuple turc.

D'abord j'ai pour ces négationnistes la même répulsion la même horreur et sentiment de révolte que celui que vous exprimez, pour l'heure, je vous parle très franchement, et je ne peux pas raconter des choses que je ne pense pas et je regrette que le débat que nous avons eu à Blois ait été partiellement retransmis et son contexte oublié, en tout cas, rien ne fera changer d'avis sur le sentiment qui est le mien, la conviction qui est la mienne sur le génocide arménien.

Simplement, je ne crois pas qu'aujourd'hui on peut faire reculer le
négationnisme et le plus grave négationnisme se trouve quand même principalement en Turquie, pas seulement, uniquement par des lois et des lois extérieures, mais par un travail de conquête des esprits, d'explications, d'informations et éventuellement aussi par la pression diplomatique. L'arme est lourde et forte et efficace : s'il est dit clairement, (c'est un point important à rappeler sans cesse, car je ne suis pas sur que chemin faisant, dans les négociations avec la Turquie, l'on n'oublie pas cette question), si en permanence on dit au gouvernement turc, «de toutes façons même si vous remplissez toutes les conditions que nous posons, politiques économiques, pour l'entrée de la Turquie dans l'Union Européenne, il est un point sur lequel il n'y aura aucun transaction d'aucune sorte, c'est la reconnaissance par la Turquie du génocide arménien», c'est autrement efficace je le crois que toute loi de criminalisation.

Mon opposition à cette loi de criminalisation n'est pas une opposition théologique, s'il advient qu'un jour qu'elle soit adoptée par le Sénat, et je reviens à la France maintenant, si véritablement ceux qui sont pour la pénalisation du négationnisme pensent que c'est un combat prioritaire, à ce moment là il faut absolument convaincre le sénat français de voter la loi qui a été adoptée en première lecture par l'assemblée nationale.

Autant je vous redis ma position de fond sur le génocide arménien, et je déplore que cet extrait ait pu laisser entendre que j'ai renoncé à mes convictions ce qui est moins que jamais le cas, autant je suis en interrogation (NDRL, sur la criminalisation) je vous le dis franchement, parlons en, discutons en.

Pour moi, le combat prioritaire il est vis-à-vis de la Turquie. Il y a deux types de combat à mener, d'un coté, premièrement que les Etats, les gouvernements notamment celui de la France, disent et redisent qu'en aucune manière la Turquie ne pourra être acceptée parmi les membres de l'UE s'il n'y a pas cette reconnaissance du génocide arménien ; deuxièmement, c'est aussi important, il faut aussi qu'on essaye de toucher le peuple turc lui-même à travers les élites, les intellectuels.
Quoi qu'on ait pu dire, je suis un ami de la culture arménienne, je suis un combattant de la cause de la reconnaissance du génocide arménien, je ne cherche pas à plaire ou à déplaire, c'est ma conviction et à Paris, à Strasbourg ou ailleurs, chaque fois que j'ai pu agir j'ai agi et je pense qu'il faut continuer à agir, et mon obsession, je vous le répète pardon d'insister, c'est de faire bouger très profondément les choses du coté et du gouvernement turc et du peuple turc. Je continuerai quoi qu'on dise à me battre pour la cause que vous soutenez. Ma seule interrogation elle porte sur… et en même temps c'est une interrogation théorique car pour le moment la loi a été voté par l'Assemblée Nationale, les socialistes étaient divisés sur ce sujet, certains étaient pour d'autres étaient contre, et puis il faut peut être que vous saisissiez plus officiellement le nouveau président du Sénat, Monsieur Larcher, et on peut s'étonner quand même que la Conférence des Présidents au sein du Sénat, ne donne pas l'occasion au Sénat de débattre et de se prononcer sur cette loi. […]

Mon tribunal personnel, c'est ma conscience, ma boussole, c'est ma conscience, et il m'est arrivé dans la vie de défendre des opinions minoritaires, sur beaucoup de sujets, aujourd'hui quand je rencontre des turcs de toutes obédiences je leur dis ce que je pense, je ne cherche pas à plaire ou à déplaire mais à défendre les idées auxquelles je crois, et je pense qu'il faut absolument que le jour vienne le plus vite possible qui permette de rendre justice au peuple arménien et où dans la plénitude de la clarté la monstruosité du génocide arménien soit dite et reconnue et notamment par le gouvernement tuc et le peuple turc. »

Retrouvez l'enregistrement oral de ce texte sur
http://radio-aypfm.com/jack-lang.html
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LE DÉPUTÉ PIERRE LELLOUCHE STIGMATISE LA COMMUNAUTÉ ARMÉNIENNE : LA FRA NOR SEROUND EST RÉVOLTÉE (14/02/2009)
La FRA Nor Seround, Nouvelle Génération Arménienne dénonce les propos du Député UMP de Paris, Pierre Lellouche. Dans une interview accordée au quotidien turc Zaman et datée du 8 février 2009 le député de la majorité, s’en est farouchement pris à la communauté arménienne.
Répondant à une question concernant la loi de pénalisation du négationnisme du génocide arménien, le Député Pierre Lellouche a fait part de sa pleine satisfaction à propos du refus du gouvernement français de présenter ce texte de loi voté le 12 octobre 2006. Selon le député une telle loi « aurait rendu impossible la moindre visite ministérielle et n’importe quel contact économique parce que quelques extrémistes auraient employé la loi pour poursuivre en justice n’importe quel visiteur turc en France. » La FRA Nor Seround est outrée par de tels propos du député Pierre Lellouche. En effet, par ces termes, le député de la majorité, reconnaît textuellement le caractère négationniste du gouvernement turc. Il estime toutefois, que les extrémistes sont ceux qui les combattent, et les personnes fréquentables ceux qui tombent sous le coup d’une loi pénalisant le négationnisme de génocide. « De tels propos déshonorent notre République et constituent une insulte intolérable qui doit être dévoilée, dénoncée et condamnée. Non Monsieur Lellouche, les dépositaires de l’Humanisme ne sont pas des extrémistes ! » a conspué Jules Boyadjian, Porte-parole de la FRA Nor Seround.
Si le député français reconnaît sans employer le terme de génocide que la communauté arménienne a été meurtrie par le passé, il considère toutefois que dans le cadre du rapprochement stratégique entre la Turquie et la France, qu’il appelle de ses vœux, le député de Paris, « la diaspora arménienne ne nous aide pas ». « Là encore, Monsieur le Député de Paris stigmatise ses propres concitoyens d’origine arménienne et franchit les limites de l’acceptable accusant injustement la diaspora arménienne de tous les maux » a conclu le Porte-parole de la FRA Nor Seround, Nouvelle Génération Arménienne.

Le Bureau National de la FRA Nor Seround.
Samedi 14 février 2009
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SOUDANT-TURQUIE : LA FRA NOR SEROUND ET LE COLLECTIF URGENCE DARFOUR S'INDIGNENT DE L'ALLIANCE GÉNOCIDAIRE (11/02/2009)
La FRA Nor Seround et le Collectif Urgence Darfour dénoncent le rapprochement perceptible entre le Soudan et la Turquie en vue d’éviter au dictateur soudanais Omar El-Bechir d’éventuelles poursuites internationales pour crimes de guerre, crimes contre l’humanité et génocide.
Lors d’une visite officielle en Turquie, le vice-Président soudanais Ali Osman Mohammed Taha a rencontré, le mardi 3 février 2009, le chef du gouvernement turc, le Premier ministre Reccep Tayyip Erdogan, pour tenter de mettre en œuvre la meilleure stratégie afin de bloquer la procédure judiciaire dont la Cour pénale internationale (CPI) menace le président Omar El-Béchir.
Membre élu pour deux ans du Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations-Unies, la Turquie jouit d’une influence géopolitique considérable. La FRA Nor Seround - Nouvelle Génération Arménienne s’inquiète des conséquences que pourrait entraîner la constitution d’une telle alliance génocidaire et négationniste : « C’est une constante, les négationnistes s’allient toujours pour imposer leur mensonge et perpétuer leur crime. La question est de savoir désormais si à ce front négationniste s’opposera une alliance humaniste », a déclaré Jules Boyadjian, porte-parole de la FRA Nor Seround.
Pour le collectif Urgence Darfour, cette tentative de rapprochement initiée par le Soudan auprès de la Turquie est révélatrice de la politique de Khartoum : « Il n’est malheureusement pas surprenant qu’un régime génocidaire espère, en vue d’éviter de répondre de ses crimes devant la justice internationale, obtenir le soutien d’un gouvernement s’acharnant à nier un génocide commis dans le passé contre une de ses minorités, à savoir les Arméniens », a pour sa part commenté Jacky Mamou, président du collectif Urgence Darfour
Le collectif Urgence Darfour et la FRA Nor Seround rappellent qu’en juillet 2008 le procureur général de la Cour pénale internationale, Luis Moreno-Ocampo, a requis un mandat d’arrêt à l’encontre du président soudanais Omar El-Béchir, pour crimes de guerre, crimes contre l’Humanité et génocide à l’encontre des populations du Darfour. La CPI devrait se prononcer très prochainement sur la requête du procureur. Les deux organisations rappellent que les massacres ont fait près de 400 000 morts et plus de 3,5 millions de déplacés et réfugiés depuis 2003.
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RÉPONSE DES INTELLECTUELS ARMÉNIENS AUX INTELLECTUELS TURCS (15/01/2009)
http://www.keghart.com/node/258
En
réponse à la campagne d'excuses de citoyens turcs, des personnalités d'origine arménienne décident de faire une déclaration publique. En Turquie, une campagne publique d'excuses au peuple arménien victime de "La Grande Catastrophe" de 1915 a débuté en décembre 2008 et doit se poursuivre en 2009. Elle confirme que la société civile manifeste de plus en plus ouvertement sa volonté de lever le voile sur une histoire centenaire obscurément transmise ou niée par l'Etat turc. Cette initiative est d'abord une affaire de conscience interne à la communauté turque mondiale, mais elle s'appuie sur des mots adressés pour la première fois aux Arméniens. Elle est détournée, attaquée de toute part et en Turquie, ses initiateurs risquent gros.Certaines personnes d'origine arménienne ont décidé de réagir personnellement et publiquement à ce geste. Elles ont choisi de le faire alors qu'arrive le second anniversaire de la mort de Hrant Dink, journaliste arménien de Turquie, assassiné à Istanbul le 19 janvier 2007.

Cette déclaration émane de personnes très diversifiées, dont des artistes et des intellectuels, toutes animées et rassemblées par des convictions proches.

Merci

Merci aux citoyens de Turquie qui viennent de lancer une pétition pour demander pardon, à titre individuel, aux Arméniens d'aujourd'hui [pétition en ligne].

Ils ont décidé publiquement, en leur âme et conscience, de ne plus supporter le déni auquel on les a soumis depuis bientôt 94 ans. Par leur geste sans précédent, ils reconnaissent que la
négation des victimes du génocide de 1915 a pour conséquence la négation des blessures morales des survivants et descendants.

Conscient des risques qu'ils encourent, je décide à mon tour de répondre autrement que par l'indifférence, la critique ou l'attentisme. Citoyen du monde et enfant de rescapés arméniens, j'exprime ma reconnaissance aux signataires pour leur courage.

Le déni et le mensonge ont fait et continuent à faire le lit de l'extrémisme, générant haine et souffrance. Toute forme de violence doit maintenant appartenir à un passé révolu.

Aujourd'hui peut venir le temps de la vérité qui apaise, de la rencontre et du partage. C'est la voie ouverte par Hrant Dink. Je crois à la forte détermination des hommes et des femmes, de part et d'autre, pour accélérer ce processus sur le plan humain.

La société civile turque est en droit de savoir, librement et individuellement, tout ce qui s'est passé. Partout et aussi en Turquie, l'information et les livres existent, des témoignages et des traces sont encore là, les paroles se délient malgré et contre les dénégations d'Etat.

Dans ce contexte, j'accueille cette initiative comme un signe authentique d'espoir et de progrès historique et, personnellement, je la soutiens. Les 21 premiers signataires :

Simon Abkarian, comédien, metteur en scène (Paris), Serge Avedikian, comédien et réalisateur (Paris), Alain Alexanian, chef cuisinier et consultant (Lyon), Simon Azilazian, chef d'entreprise (Marseille),
Denis Donikian, écrivain (Paris), Atom Egoyan, cinéaste (Toronto), Aram Gazarian, chirurgien (Lyon), Claire Giudicenti, éditrice, agent littéraire (Paris), Robert Guediguian, cinéaste (Paris),
Jean-Claude Kebabdjian, éditeur, président d'association (Paris), Jacques Kebadian, cinéaste (Paris), Robert Kechichian, cinéaste (Paris), Jean Kehayan, journaliste et essayiste (Marseille),
Arsine Khandjian, comédienne (Toronto), Nourhan-Francis Kurkdjian créateur parfumeur (Paris), Gérard Loussine-Khidichian, comédien (Paris), Michel Marian, professeur de philosophie (Paris),
Naïri Nahapetian, journaliste, romancière (Paris), Didier Parakian, chef d'entreprise (Marseille), Hélène Piralian, psychanalyste et auteur (Paris), Gérard Torikian, compositeur et comédien (Paris)

et

Michel Abrahamian, chef d'entreprise (Avignon), Achot Achot, artiste peintre (Paris), Véronique Agoudjian, pharmacienne (Paris), Olivia Alloyan, bibliothécaire (Lyon), Krikor Amirzayan, journaliste et caricaturiste (Valence), Gorune Aprikian, producteur (Paris), Eugénie Arève, comédienne et agent artistique (Paris), Edmond Aslanian, professeur (Albertville)Hovnatan Avedikian, comédien (Paris) Hourig Attarian, universitaire (Montréal), Vicken Attarian, hommes d'affaires (Montréal), Martine Batanian, écrivaine (Ottawa), Daniel Besikian, photographe (Paris), Mireille Besnilian, traductrice (Paris), Chloé Chapalain, décoratrice (Paris),
Michel Chirinian, mairie (Avignon), Anahit Dasseux Ter Mesropian, psychanalyste (Paris), Anaïd Donabédian, professeur des universités (Paris), Hervé Georgelin, universitaire (Montpellier), Isabelle Guiard, comédienne et musicienne (Paris), Christophe Hovikian, éducateur et musicien (Paris), Annie Kebadian, programmatrice de théâtre (Paris), Elisabeth Kiledjian, productrice (Paris), Isabelle Kortian (Paris),
Anahid Krimian, orthophoniste (Paris), Marie-Anne Le Métayer-Djivelekian, productrice (Paris), Gérard Malkassian, professeur de philosophie (Paris), Hélène Melkonian, artiste lyrique (Perpignan), Levon Minasian, scénariste et réalisateur (Paris), Alain Navarra, historien d'art (Cannes), Isabelle Ouzounian, monteuse (Paris), Christine Papazian, assistante de direction (Paris), Michaël Papazian, décorateur (Paris), Michèle Raineri, présidente d'association (Epinal), Armand Sarian, chef d'entreprise (Paris), Anne Sarkissian, réalisatrice (Paris), Jean Sarkissian, agent immobilier (Paris), Bernard Sarry, praticien hospitalier (Limoges),
Aram Sédéfian, auteur-compositeur (Paris), Sarkis Tcheumlekdjian, metteur en scène (Lyon), Chouchane Tcherpatchian Abello, costumière (Paris), Pascal Tokatlian, comédien (Paris), Gisèle Tsobanian, fondatrice association culturelle (Paris), Berge Turabian, bibliothécaire, auteur-compositeur (New-York), Claude Vartan, retraité (Suresnes)

Dikran Abrahamian, Docteur (Ontario, Canada), Haig Baltadjian, Professeur (Montréal, Canada), Antoine & Sheila Terjanian (Ottawa, Canada)
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RENCONTRE AVEC HAYK DEMOYAN LE 18 DECEMBRE 2008 (26/12/2008)
À l'occasion de la visite de Hayk Demoyan, directeur du Musée du Génocide d'Erevan (Tzitzernakapert), à la Bibliothèque Nubar de l'UGAB, l'UGAB Paris / Ile de France a organisé une conférence le jeudi 18 décembre au Centre Culturel Alex Manoogian sur le thème « Le développement des relations arméno turques, les initiatives de la reconnaissance internationale du génocide arménien et le rôle du musée du Génocide».

Raymond Kevorkian, conservateur de la Bibliothèque Nubar de l'UGAB, a ouvert la conférence en présentant le parcours remarquable de Hayk Demoyan ainsi que son rôle difficile mais indispensable.

Après avoir relevé les derniers événements sur les relations arméno-turque, notamment la visite d'Abdulah Gül à Erevan qui a provoqué beaucoup de réaction sur le plan national et international, Demoyan note que «l'invitation du Président de la RA a été politiquement approuvée ». Il a évoqué quatre intérêts majeurs pour l'Arménie dans le fait de développer ses relations avec la Turquie : l'ouverture des frontières, l'établissement de relation diplomatique avec la Turquie, le règlement du conflit du Karabakh et la cessation de la propagande anti-arménienne. Cette visite a permis à
des milliers de citoyens turcs de s'interroger sur la question arménienne, ce qui est primordial à ses yeux.

M. Demoyan a précisé que le seul musée au monde sur le génocide arménien se trouve à Erevan, d'où son importance. Son but est de communiquer dans le monde entier sur le génocide arménien et de former, éduquer les générations futures.

Le musée a son propre website ( http://www.genocide-museum.am) en trois langues : arménien, anglais et turc pour faciliter l¹accès turcophone au musée et les sensibiliser à la question arménienne. Hayk Demoyan a ajouté que des citoyens turcs visitent le musée presque tous les jours depuis la visite de Gul en septembre dernier.

Rappelons que l'UGAB a fait don d'un équipement comprenant ordinateurs, imprimantes et scanners au profit du musée qui se sert de cet quipement pour numériser ses archives sur le génocide arménien, monter des expositions documentaires et alimenter le site Internet.

Hayk Demoyan, en outre, a indiqué que lors du mois d'avril 2009, une conférence internationale sera organisée pour commémorer les 100 ans des massacres d'Adana (1909). Cet événement sera le lancement des cérémonies de commémoration des 100 ans du génocide des arméniens.

M.Demoyan a évoqué les initiatives internationales pour la reconnaissance du génocide arménien. Il précise « Il ne faut pas présenter la reconnaissance du génocide arménien uniquement sous l'angle politique, mais il faut aussi mettre en avant les aspects humanitaires ». Par exemple, rappeler aux Etats-Unis que le peuple arménien se souviendra toujours des missionnaires américains qui ont sauvé nombre de vies. Autre exemple, remercier les pays européens pour leur soutien et la création d¹orphelinats arméniens.

« La reconnaissance du génocide arménien est un tabou pour la société turque, car nous touchons là à son identité nationale. Il faut les éduquer, expliquer les faits historiques par des conférences internationales, des événements divers et pénétrer dans la société pour changer leurs mentalités. »

Le public a vivement participé à la conférence, de nombreux échanges et prises de parole ont eu lieu, par exemple sur la pétition d'excuse lancée par des écrivains, universitaires et intellectuels turcs diffusée sur Internet ou encore sur la proposition turque de créer une commission d'historiens.

Hayk Demoyan a clôturé la conférence avec les mots suivants « L'Arménie et la Diaspora se doivent d'agir ensemble dans l'intérêt du peuple arménien ».

Le lendemain 19 décembre, Hayk Demoyan était l'invité de AYP FM, radio arménienne pour l'émission « Arts et Regards ».

UGAB PARIS
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LA TURQUIE EN EUROPE, C'EST FINI ? (04/12/2008)
- Le rapport présenté hier au Parlement européen semble faire son deuil des capacités de progrès de la Turquie comme de ses perspectives d’adhésion
- Il arrête décembre 2009 comme date butoir

L’eurodéputée Ria Oomen-Ruijten (Parti Populaire européen, Conservateurs, Pays-Bas) a présenté ce mardi 2 décembre la version provisoire de son rapport 2008 sur la Turquie à la Commission des Affaires Etrangères du Parlement européen. Fait significatif, cette présentation s’est déroulée tardivement devant un parterre clairsemé essentiellement composé d’eurodéputés connus pour leur soutien inconditionnel à l’adhésion de la Turquie, et de journalistes anatoliens.

D’une manière générale, le projet de résolution frappe par le mécontentent résigné qu’il exprime : les « préoccupations » et les « regrets » constituent l’essentiel du message adressé à Ankara tandis que la perspective d’adhésion n’est plus même mentionnée, si ce n’est pour rappeler en passant qu’elle reste subrogée au « respect intégral des critères de Copenhague et à la capacité d’absorption de l’Union ».

Le rapport rappelle en revanche son « inquiétude de voir en Turquie, pour la troisième année consécutive, un ralentissement du processus de réformes » en dépit du fort mandat acquis par le gouvernement AKP. Il regrette également que l’accord d’association UE-Turquie et son protocole additionnel – celui qui aux yeux de Bruxelles vaudrait reconnaissance implicite de Chypre par la Turquie – « n’aient pas été totalement implémenté par le gouvernement turc » et rappelle que le non respect par Ankara de ses engagements « avant décembre 2009 affectera sérieusement le processus de négociations ».

« Nous notons avec satisfaction le changement de ton de ce rapport qui, par rapport à l’année précédente, pointe les lacunes de la Turquie plutôt que de les dissimuler. Face aux promesses d’Ankara sans cesse démenties par les faits, il conforte la crédibilité de l’approche politique de l’Union européenne » a déclaré Laurent Leylekian, le directeur exécutif de la Fédération Euro-Arménienne.

Concernant les questions de Droits de l’Homme et de liberté d’expression, le rapporteur regrette que « la liberté d’expression et la liberté de la presse ne soient toujours pas pleinement protégées en Turquie, que l’amendement à l’article 301 ne soit pas suffisant dans la mesure où des personnes sont toujours poursuivies et il appelle maintenant à l’abrogation de cet article. Il déplore également qu’en Turquie « des sites Internet soient fréquemment interdits ce qui éloigne la Turquie des standards d’une société démocratique et pluraliste ».

Sur les minorités, le projet de rapport exprime sa préoccupation « au sujet de l’hostilité continue et de la violence qu’elles endurent » et à propos du fait que « la Turquie n’a pas fait de progrès pour assurer la diversité culturelle et pour promouvoir le respect et la protection des minorités ».

« Cette réalité est d’autant plus importante à rappeler que la Turquie menace maintenant des Européens en Europe même, notamment tous ceux qui – comme les journalistes Alberto Rosselli, Dogan Özgüden ou comme le professeur Ronald Mönsch – osent évoquer le fait kurde ou le génocide des Arméniens » a commenté le directeur de la Fédération Euro-Arménienne.

Concernant les différents aspects de la question arménienne, le rapport de Mme Oomen-Ruijten « salue la visite du président Gül en Arménie en septembre 2008 à la suite de l’invitation du Président Sarkissian et espère que cela favorisera vraiment un climat favorable à la normalisation des relations entre leurs pays ». Le rapport continue en appelant à nouveau « le gouvernement turc à ré-ouvrir sa frontière avec l’Arménie et à rétablir des relations politiques et économiques complètes » avec ce pays. Enfin, Mme Oomen-Ruijten réitère sa formule incantatoire par laquelle elle « appelle à nouveau les gouvernement turcs et arméniens à commencer un processus de réconciliation dans le respect des évènements passés et présents, autorisant une discussion franche et ouverte sur les évènements du passé ».

« Cette année encore, Madame Oomen-Ruijten continue de renvoyer dos à dos victimes et bourreaux alors que le génocide est un crime imprescriptible contre l’Humanité qui ne peut se résumer aux relations bilatérales entre deux Etats. » a déclaré Laurent Leylekian. « Nous regrettons cette attitude dépassée par laquelle elle encourage la Turquie à continuer sa politique négationniste et par laquelle elle expose les intellectuels de ce pays qui, maintenant, évoquent en tant que tel ce génocide avec moins d’appréhension que certains eurodéputés » a-t-il conclu.

Fédération Euro-Arménienne pour la Justice et la Démocratie
3 décembre 2008
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APPELS AUX SÉNATEURS, COMMUNIQUÉ DU CCAF (22/11/2008)
Appel aux Sénateurs : « Le négationnisme est un crime. Pour le punir JE veux une loi ! »
Par leur présence et leur prise de parole à la manifestation du samedi 22 novembre,
• Bernard-Henry Lévy, intellectuel, écrivain
• Serge Klarsfeld, avocat, Président de l'association des Fils et Filles de victimes de la Shoah
• Jean-Michel Quillardet, avocat, ancien Grand Maître du Grand Orient de France
• Bernard Jouanneau, avocat, Président de « Mémoire 2000 »
• Jean-Pierre Allali, représentant du Bureau exécutif du Conseil
Représentatif des Institutions juives de France CRIF
• Jacky Mamou, Président du collectif Urgence Darfour et Fondateur de
Médecin du Monde
• Pierre Mignard, Avocat
• Vincent Nioré, Avocat
• Charles Villeneuve, journaliste et personnalité publique
• Robert Guédiguian, cinéaste
appellent le Sénat à faire barrage au négationnisme de l’Etat turc.

Le samedi 22 novembre à 15h00, le Conseil de Coordination des
organisations Arméniennes de France (CCAF) organise un rassemblement républicain devant le Sénat. Cette mobilisation citoyenne s’inscrit dans le cadre du combat contre le négationnisme, pour le respect de la vérité historique.

Des milliers de citoyens manifesteront pour demander au Sénat
l’inscription à l’ordre du jour du texte voté le 12 octobre 2006 à
l’Assemblée Nationale, pénalisant la négation du génocide arménien. La loi Gayssot revêt un caractère exemplaire. Avec son adoption, les négationnistes de la Shoah ont été neutralisés et la mémoire des 6 millions de Juifs génocidés pendant la seconde guerre mondiale est respectée. Les nouvelles générations ont ainsi accès à la vérité historique. L’interdiction législative du négationnisme est comparable à celle du racisme et de l’anti-sémitisme. Il est des comportements qui ne peuvent être tolérés dans la République.

Le génocide arménien fait encore l’objet de propos et d'actes
négationnistes. Les autorités turques exercent un négationnisme d’Etat. 93 ans après, alors que les massacres du peuple arménien ont été reconnus comme correspondant à la définition juridique d’un génocide, alors que la France, elle-même, a reconnu par la loi le génocide arménien de 1915, il est encore possible de le nier, impunément.

Le CCAF estime qu’il ne doit plus être possible de faire preuve de
négationnisme en France.

Le Sénat doit inscrire cette proposition de loi à l’ordre du jour de ses travaux. Les citoyens anti-négationnistes et iront jusqu’au bout de ce combat.

Paris, le 22 novembre 2008
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NOUVEAUX ACTES DE VIOLATIONS CONTRE LA MINORITÉ ARMÉNIENNE PAR LA GÉORGIE (03/11/2008)
A toutes les Organisations Internationales, Ambassades et Structures des Droits de l'homme en Géorgie.

Malgré les traités internationaux signés sur les droits de l’homme par la Géorgie, malgré les obligations de la Géorgie de protection des minorités nationales, malgré de nombreuses recommandations et appels d’Organisations Internationales (la dernière en date en novembre 2007 : les observations du Comité des Droits de l’Homme de L'ONU) les autorités géorgiennes continuent à ignorer les problèmes de la minorité arménienne. De plus, par un certain nombre d’actions, les autorités géorgiennes aggravent la situation et ses rapports avec la minorité arménienne déclenchant un sentiment de mécontentement et de frustration.

Dans ce contexte, les autorités géorgiennes ont délibérément ignoré les demandes répétées de l'Eglise Apostolique Arménienne de Géorgie, de restitution des églises arméniennes. En particulier, l'église de Norachen, qui a été nationalisée sous l’ère soviétique et dont le statut de propriété n’a pas été fixé depuis l’indépendance de la Géorgie en 1991.

Les autorités géorgiennes ont aussi tacitement encouragé et parfois même activement soutenu des actions hostiles du clergé Orthodoxe Géorgien, qui s’est engagé depuis quelques années dans un processus d'auto-appropriation des églises des minorités religieuses.

Dans le but d’encourager et d’accélérer ce mouvement, les autorités géorgiennes ont récemment fourni des permis de construire au clergé géorgien. Ces autorisations, leur permettent de bâtir un mur ceinturant l’église de Norachen, compliquant ainsi considérablement son accès. Dans le but de dénaturer l’identité arménienne de Norachen, l’ajout d’ornements religieux géorgien a été apposé autour de l’église.
En mai 2008, la construction de ce mur a été temporairement interrompue suite aux interventions de l’archevêché arménien de Géorgie ainsi que des ONG arméniennes dont l’Union YERKIR. Les travaux viennent de reprendre à plus grande échelle (voir les photos ci-joint).

En plus de cette politique agressive contre la minorité religieuse
arménienne de Géorgie, les autorités géorgiennes continuent de violer les normes démocratiques et les droits de l’homme auxquelles pourtant elles se réfèrent constamment pour rappeler sa volonté d’intégrer l’Union Européenne et l’espace occidental. Ainsi depuis le mois de juillet 2008, une campagne de terreur et d’arrestation, est menée contre des militants des droits civiques et de leurs familles dans la région de Samtskhe-Djavakheti en Géorgie, peuplée majoritairement d’arméniens.

Ainsi, Arthur Poghosyan, un militant du mouvement "Alliance Démocratique Djavakhk Uni ", a été récemment condamné à deux ans et demi de prison sur les bases de charges fabriquées. Les parents (le père et la tante) d’un autre militant, Gurgen Shirinyan, ont été incarcérés et sont en attente de leur procès alors qu’aucune charge ne les concerne dans cette affaire puisque seul un mandat de perquisition a été établit contre Gurguen Shiriniyan, introuvable à ce jour. Le leader du mouvement "Djavakhk Uni", Vahagn Chakhalyan, ainsi que son frère mineur, Armen, sont toujours en détention à Tbilissi tandis que leur père a été libéré sous caution.

D’autres problèmes relatifs aux droits légaux des minorités n’ont toujours pas été résolus par l’état géorgien :
* L'Église Apostolique arménienne, ainsi que les autres confessions religieuses de Géorgie, continuent d’être privées d'un statut juridique approprié.
* Les arméniens de Géorgie, particulièrement ceux de la région du Djavakhk où ils sont majoritaires continuent à être sous-représentés dans toutes les sphères de la vie publique au niveau local, régional et national.
* Alors que les arméniens de la région du Djavakhk ne parlent pas le géorgien, les autorités de Géorgie pratiquent une politique ségrégationniste d’exclusion en utilisant la langue géorgienne comme langue exclusive dans tous les champs et domaines d'activité publique et particulièrement dans les administrations et le système éducatif.
* Les postes dans les administrations et collectivités locales et régionales sont soumis à la possession de diplômes géorgiens qui sont eux-mêmes délivrés par un cursus scolaire et universitaire en langue géorgienne.
Tandis que la Géorgie se remet difficilement des conséquences du conflit armé avec la Russie et se présente comme un état de droit, démocratique et multiethnique, un tel traitement par les autorités géorgiennes sur ses citoyens d’origine arménienne est complètement irrationnel.
En considération des faits mentionnés, "l’Union YERKIR" fait appel aux Nations Unis, à l’OSCE, au Conseil de l’Europe, à l’Union Européenne et aux états qui les composent ainsi qu’à toutes les structures et organisations concernées par les droits de l’homme :
* A prendre des mesures immédiates pour mettre fin à la politique discriminatoire de la Géorgie contre la minorité arménienne.
* A stopper les persécutions politiques dans la région du Djavakhk.
* A faciliter l’apparition de solutions pour les arméniens de
Géorgie en application des traités internationaux sur les droits de l’homme et des minorités.

Dans le but d’apaiser la situation l’Union YERKIR demande au gouvernement de Géorgie de :
1. Remettre en liberté tous les prisonniers récemment arrêtés au Djavakhk et retirer toutes les charges criminelles, politiquement motivées, contre eux.
2. Garantir la sécurité de la population arménienne de Samtskhe-Djavakheti.
3. Assurer la liberté de culte en Géorgie et enregistrer légalement le diocèse de l’'Église Apostolique Arménienne de Géorgie.
4. Rendre tous les édifices religieux confisqués à leurs propriétaires légitimes.
5. Permettre l'utilisation de la langue arménienne dans toutes les sphères de vie publique au niveau locale et régionale, là où les arméniens représentent une majorité.

La communauté internationale se doit d’agir maintenant pour éviter l’aggravation de la situation et empêcher l'apparition d'une situation qui pourrait déboucher sur un nouveau conflit.


UNION YERKIR
Contacter l’Union YERKIR au Caucase : contact@yerkir.org
Contacter l’Union YERKIR en Europe : contact@yerkir.eu
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LA FRA NOR SEROUND RÉPOND AU NÉGATIONNISTE BÜLENT BERKARDA DANS LE JOURNAL "SUD OUEST" (20/10/2008)
La FRA Nor Seround – Nouvelle Génération Arménienne répond à l’interview de Bülent Berkarda, ancien Directeur et Recteur de l’Université d’Istanbul, qui avait réduit le génocide arménien à une simple « thèse » à laquelle il « ne croyait pas ». Allant même jusqu’à minimiser les évènements de 1915 à une « guerre » et les Arméniens de l’époque à des ennemis du « côté de la Russie ». La FRA Nor Seround avait très vite réagi à ces propos qu’elle considérait comme inacceptables et dangereux pour le respect de la mémoire du génocide arménien.

Dans cette perspective, la FRA Nor Seround – Nouvelle Génération Arménienne a transmis sa réponse publiée dans le Sud Ouest du 16 octobre, 2008*, dans laquelle l’association par la voie de son Porte-parole, Jules Boyadjian a dénoncé et expliqué la « science négationniste » de l’ancien Directeur de l’Université Istanbul visant à « introduire un doute dans l’inconscient collectif ». Après avoir rappelé la « vérité intangible » du génocide reconnue par « l’ensemble des Historiens non affiliés au gouvernement turc » et qui a conduit à « 1 500 000 de victimes, soit les 2/3 de la population arménienne citoyenne de l’Empire ottoman », la FRA Nor Seround a rappelé l’importance de « condamner le négationnisme sous toutes ces formes ».

La FRA Nor Seround se réjouit du droit de réponse, laissé par le journal Sud Ouest aux défenseurs de la vérité sur la question du génocide et appelle grandement ce média ainsi que l’intégralité de la presse française et européenne à ne plus ouvrir leurs tribunes aux individus corrompus, remettant en cause la réalité du génocide. La FRA Nor Seround insiste sur le devoir de la presse de traiter les évènements de 1915 au travers du seul prisme acceptable dans la République française, celui du respect de la vérité, de la dignité humaine et de la mémoire des génocides du XXème siècle.

Le Bureau National

**************************************************
Lettre publiée :
Dénoncer et condamner le négationnisme

Dans une interview accordée au journal Sud Ouest du 10 octobre, Bülent Berkarda, ancien recteur et président de l’Université d’Istanbul nous a gratifiés de sa science négationniste. Un discours fort bien huilé servi au détour d’une question sur le PKK et qui réduit la réalité du génocide à une « thèse » arménienne, les massacres à une simple « guerre » et les Arméniens de l’époque à des ennemis « du côté des Russes ». Pourquoi parler de science négationniste ? Car ce sont les mêmes méthodes employées par les négationnistes de la Shoah qui sévissent sur le génocide des Arméniens. L’objectif est de présenter le génocide comme une thèse certes majoritaire, mais controversée, donc discutable ; l’attitude des génocidaires, comme une réaction d’autodéfense contre l’ennemi intérieur, donc justifiée ; le tout en noyant les massacres dans les événements de guerre avec comme objectif final : l’introduction du doute dans l’inconscient collectif. Et qui dit doute, dit absence de génocide et victoire des négationnistes.


Pourtant la vérité est intangible : 1 500 000 de victimes, soit les 2/3 de la population arménienne citoyenne de l’Empire ottoman, l’organisation de marches de la mort, des camps de concentration à ciel ouvert dans les déserts de Syrie et de Mésopotamie, des ordres de déportations provenant du gouvernement jeune-turc de l’époque et l’instauration par le pouvoir central d’une milice spéciale chargée de diriger les Arméniens jusqu’à la mort. La réalité, c’est que l’ensemble des Universitaires non affiliés au gouvernement turc reconnaissent le génocide arménien. C’est à ce titre que la France et bien d’autres États européens ont admis cette réalité historique. Mais le combat contre les négationnistes n’en est pas moins persistant.

C’est pourquoi il faut dénoncer et condamner le négationnisme sous toutes ces formes.
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YP - JEUNES PROFESSIONNELS : UN RÉSEAU DYNAMIQUE POUR LES JEUNES ARMÉNIENS SOUTENU PAR L'UGAB (06/10/2008)
YP : Young Professionals ou Jeunes Professionels veut motiver les Européens d’origine Arménienne de 20 à 40 ans en définissant, structurant et organisant des échanges et des activités cohérentes avec la mission de l’UGAB (identité, culture, éducation, humanitaire), dans un contexte européen et en liaison avec l’Arménie. YP Paris avec 280 membres à Paris et région IDF est en relation avec les différentes branches YP de part le monde. Rens. : Jeunes Professionels - UGAB Europe, 11 square Alboni, 75016 Paris, France. Tel +33 1 45 20 03 18, yp.paris@agbueurope.org .
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L’OSCE DEMANDE A LA TURQUIE DE RECONNAITRE LE GENOCIDE DES ARMENIENS (12/09/2008)
Cette demande constitue une première réponse de la Communauté internationale à la visite de Gül en Arménie

Göran Lennmarker, Président Emérite et Envoyé Spécial du Président de l’Assemblée Parlementaire de l’OSCE (Organisation de Sécurité et de Coopération en Europe) au Nagorno Karabakh a déclaré samedi 6 septembre 2008 que la Turquie devait « trouver le moyen de combattre son passé et reconnaître le fait qu’elle a commis un Génocide contre les Arméniens en 1915 ».

Selon la presse, M. Lennmarker a effectué cette déclaration lors d’une rencontre avec le Président de l’Assemblée Nationale arménienne, Tigran Torosyan.

De manière remarquable, cette prise de position est intervenue le jour même de la visite inédite du Président turc Abdullah Gül en Arménie, à l’occasion d’un match de football Arménie-Turquie et à l’invitation du Président arménien Serge Sarkissian.

Les Arméniens du monde entier et la Communauté Internationale restent partagés sur la visite controversée de Gül et sur les motivations réelles de ce déplacement. De nombreux observateurs craignent qu’il ne s’agisse que d’une opération de communication et qu’elle reste sans lendemain vis-à-vis de la politique anti-arménienne de la Turquie (négation étatique du Génocide des Arméniens, blocus conjoint de l’Arménie par Ankara et Bakou, exclusion de Erevan de tous les programmes de coopération régionale…)

« Cette prise de position inédite – qui survient le jour même de la visite de Gül – constitue de toute évidence un premier élément de réponse de la Communauté internationale à l’opération médiatique turque. Elle signifie que le monde entier attend – au-delà des effets d’annonce – que la Turquie renonce définitivement à sa politique anti-arménienne » a déclaré Laurent Leylekian, le Directeur Exécutif de la Fédération Euro-Arménienne.

L’OSCE regroupe 55 Etats-membres parmi lesquels la plupart des Etats européens, les Etats-Unis, la Russie et la Turquie. Elle a été créée afin de résoudre les conflits régionaux ouverts ou latents. La déclaration de Göran Lennmarker à propos de la nécessaire reconnaissance par la Turquie du Génocide des Arméniens est la première de ce genre de la part de cette institution internationale.

« Il est hautement significatif que cette déclaration soit le fait d’un haut responsable d’une organisation telle que l’OSCE. Ceci signifie que le négationnisme d’Etat turc ne constitue pas seulement une insupportable insulte à la mémoire de l’Humanité mais qu’il représente également une menace radicale à la paix et à la stabilité régionale » a conclu Laurent Leylekian.

La Fédération Euro-Arménienne rappelle que, selon la plupart des experts, la Turquie constitue un puissant facteur de déstabilisation régionale au Caucase, notamment en raison de sa politique anti-arménienne avérée. La Fédération considère que tant que ce pays n’aura pas assumé clairement ses crimes du passé, elle ne pourra jouer un rôle crédible dans la région.

EUROPEAN ARMENIAN FEDERATION
for Justice and Democracy
Avenue de la Renaissance 10
B-1000 Bruxelles
Tel/ Fax: +32 2 732 70 27/26
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TURQUIE: PENDANT LE DEGEL, LA REPRESSION CONTINUE (11/09/2008)
L’article 301 opprime toujours en Turquie malgré sa réformette et malgré la visite de Gül en Arménie

Selon la presse indépendante turque, le ministre AKP de la Justice, M. Mehmet Ali S¸ahin a autorisé hier les poursuites sous le coup de l’article 301 à l’encontre de l’intellectuel dissident turc Temel Demirer.

Lors d’une cérémonie à la mémoire de Hrant Dink, Temel Demirer avait déclaré : « Nous vivons dans un pays où ne pas crier la vérité nous rend complices de meurtre. Hrant a été tué non seulement parce qu’il était Arménien mais parce qu’il a exprimé la vérité du génocide dans ce pays. Si les intellectuels turcs ne commettent pas 301 fois le crime puni par l’article 301 alors ils seront complices de ce meurtre. Il y a eu un génocide dans notre histoire. Son nom est le génocide arménien […] Ceux qui ont massacré les Arméniens hier attaquent nos frères Kurdes aujourd’hui. Ceux qui désirent la fraternité des peuples doivent accepter cette histoire […] Je demande à tout le monde de commettre ce crime [vis-à-vis de l’article 301]. Oui, il y a eu un génocide arménien dans ce pays. »

C’est cette déclaration qui lui a valu d’être poursuivi sous le coup de l’article 301. Néanmoins, le parlement turc a procédé au printemps à un simulacre de réforme de l’article 301 qui remplaçait le crime d’insulte à la « Turquitude » par celui d’insulte à la nation turque et qui subrogeait la possibilité de poursuites à une autorisation du Ministère de la Justice. A la différence des organisations de Droits de l’Homme, la Commission et le Parlement européens avaient salué cette réformette.

La Fédération Euro-Arménienne reprend à son compte le commentaire de l’avocat de M. Demirer qui a déclaré « nous nous attendions à cette décision par laquelle [le gouvernement AKP] prouve que ses promesses concernant l’Union européenne, la démocratie, les réformes structurelles et les droits de l’Homme sont des contes de fées. D’un côté, ils vont en Arménie regarder un match de football, de l’autre ils lancent des procès sous le coup de l’article 301 »

« C’est un nouveau signal démontrant que l’article 301 n’est pas compatible avec l’exercice de la démocratie et qu’il doit être totalement aboli. La Turquie doit maintenant prendre toutes les mesures qui la conduiront vers la reconnaissance pleine et entière du génocide sans quoi il sera légitime de penser que le show de Gül en Arménie n’est qu’une opération de communication sans lendemain » a déclaré Laurent Leylekian, le directeur exécutif de la Fédération Euro-Arménienne.

La Fédération Euro-Arménienne considère qu’il existe une réalité objective en Turquie bien différente des illusions propagées par la stratégie de communication d’Ankara. Elle appelle la Commission, le Conseil et le Parlement européens à agir en fonction de cette seule réalité.

EUROPEAN ARMENIAN FEDERATION
for Justice and Democracy
Avenue de la Renaissance 10
B-1000 Bruxelles
Tel/ Fax: +32 2 732 70 27/26
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LES SURVIVANTS DU GÉNOCIDE DES ARMÉNIENS ET LEURS HÉRITIERS INTENTENT UN NOUVEAU PROCÈS COLLECTIF (10/09/2008)
Los Angeles, Californie

Les descendants de survivants du Génocide des Arméniens intentent un nouveau procès collectif cette fois contre Aviva, une compagnie britannique d’assurance, successeur de Norwich Union & Commercial Union, compagnies qui ont vendu des assurances dans l’Empire Ottoman (Turquie).
Quatre-vingt treize ans après la tragédie du Génocide des Arméniens, un procès collectif est intente pour recouvrer le capital d’assurance-vie dont le payement était injustement « retenu ». Aviva est la onzième compagnie d’assurance poursuivie au nom des victimes du Génocide des Arméniens.

Vartkes Yeghiayan & son cabinet d’avocats, Yeghiayan & associes, représentent les descendants des victimes du Génocide des Arméniens dans ce nouveau procès collectif , comme ils l’ont fait lors des procédures : Marootian contre New York Life Insurance Company , Kyurkjian contre Axa, Movsesian contre Victoria Versicherung AG & Deirmenjian contre Deutsche Bank.

De 1880 a 1915, les Arméniens vivant en Arménie occidentale (Turquie) achetèrent des assurances-vie & incendie de compagnies européennes & américaines. Cette affaire concerne ceux qui ont achète des polices de Norwich Union & Commercial Union.

Le 24 Avril 1915, l’Empire ottoman (Turquie) lance une campagne systématique d’annihilation des Arméniens , par un processus de déportation & de massacre , le Génocide arménien. Entre 1915 & 1922, environ deux millions d’Arméniens périssent.

Parmi les victimes, il y a ceux qui ont souscrit une assurance-vie &-incendie Norwich Union & Commercial Union.
Malgré des demandes repétées ces compagnies refusent de payer les montants prévus. Yeghiayan & associes demande a la cour fédérale d’ordonner a ces compagnies d’identifier leurs clients arméniens, de publier leurs noms afin que leurs ayant-droits reçoivent le capital de ces assurances-vie .
Vartkes Yeghiayan ajoute « Aviva & ses filiales ont garde pendant 93 ans des millions de dollars qui appartiennent aux ayant-droits des victimes du Génocide arménien. Aucune société ne doit tirer profit d’un génocide, mais jusqu'à présent Aviva n’a rien fait pour retrouver les noms des ayant-droits et leur régler leur du. Avec ce procès fédéral, nous voulons les motiver & rendre justice aux victimes du Génocide arménien. »


CCAF
Conseil de Coordination des organisations Arméniennes de France
34, avenue Champs Elysées
75008 Paris
contact@ccaf.info
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LA FRA NOR SEROUND DÉNONCE L'HYPOCRISIE TURQUE ET LES CONVERGENCES NÉGATIONNISTES (28/08/2008)
La FRA Nor Seround dénonce avec insistance l’attitude éhontée du Président turc, Abdullah Gül, lors de la venue sur son territoire du Président soudanais Omar Al-Bachir. Dans le cadre du Sommet de la coopération Turquie-Afrique qui s’est tenu du 18 au 21 août 2008, le Président turc a donc accueilli avec les honneurs le dirigeant soudanais accusé de Crime contre l’Humanité et de génocide, par le Procureur de la Cours Pénale Internationale, Luis-Morales Ocampo.

Lors d’une conférence de presse tenue à Istanbul en présence des deux chefs d’Etat, le Président Al-Bachir a nié l’ampleur des massacres de Darfouris déclarant notamment que « Si les chiffres étaient exacts, il devrait y avoir des fosses communes. Où sont-elles ? »

La FRA Nor Seround tient à souligner les points de convergence entre les rhétoriques négationnistes turcs et soudanaises. « Ce sont exactement les mêmes arguments développés depuis 1915 par les dirigeants turcs qui sont aujourd’hui répétés par les négateurs des massacres de Darfouris. Ce n’est pas un hasard si le Président Al-Bachir a choisi la Turquie, ce pays négationniste qui moque la justice internationale, pour sa première sortie depuis les accusations du Procureur de la CPI. » a déclaré Jules Boyadjian Porte-parole de la FRA Nor Seround pour qui : « Les dirigeants turcs et soudanais nous ont donné la preuve physique et diplomatique qu’il y avait une complicité totale entre les négateurs de Crime contre l’Humanité »

En témoignant sa sympathie envers le régime soudanais et son rejet de la justice internationale, la Turquie a une nouvelle fois donnée la preuve qu’elle ne garantissait pas les standards européens en terme de fraternité et de solidarité envers les peuples.

Le Bureau National de la FRA Nor Seround.
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LE CAMP DE LA FRA NOR SEROUND À LA RENCONTRE DU MAIRE DE VARNA EN BULGARIE (14/08/2008)
Dans le cadre du soixantième camp de la FRA Nor Seround qui se déroule à Varna en Bulgarie, l’ensemble des participants ont été réceptionnés à l’Hôtel de Ville de Varna par le Maire et ses Conseillers. Cette rencontre qui s’est déroulée dans un climat chaleureux et fraternel fut l’occasion pour la FRA Nor Seround de féliciter le Maire de Varna, Kiril Yordano ainsi que l’ensemble de l’équipe municipale pour leur résolution adoptée le 21 mai 2008 reconnaissant le génocide des Arméniens.

La FRA Nor Seround, Nouvelle Génération Arménienne, s’est montrée extrêmement sensible et concernée par cet acte de courage politique et de justice humaine qui contribue à la progression de la cause arménienne en Europe : « Si nous sommes venus à Varna en Bulgarie pour ce soixantième camp de la FRA Nor Seround, ce fut justement pour exprimer notre soutien aux protagonistes de la reconnaissance du génocide arménien, leur assurer notre soutien indéfectible dans leur lutte pour la vérité et leur dévoiler combien leur acte de courage avait pu être retentissant dans toute la diaspora » a déclaré Jules Boyadjian, Porte-parole de la FRA Nor Seround. « Dans cette période d’extrême tension aux plus hautes sphères de l’Etat bulgare sur la question de 1915, nous avons donc profité de cette rencontre pour exhorter la Bulagarie a prendre exemple sur la Mairie de Varna en permettant enfin l’aboutissement d’une résolution sur le génocide arménien » a conclu Jules Boyadjian.

Ce camp de la FRA Nor Seround qui prendra fin le 13 août 2008 se déroule pour cette année à Varna, troisième ville de Bulgarie et capitale touristique de ce pays. Après Plovdiv, deuxième ville de Bulgarie, et avec les métropoles de Rousse et Burgas, Varna fait parti des grandes cités bulgares à avoir reconnu le génocide arménien. Des reconnaissances qui provoquent le déchaînement de la communauté turque fortement implantée en Bulgarie et qui exerce une pression de tous les instants pour faire échouer une reconnaissance du génocide à l’échelon national bulgare.

Le Bureau National de la FRA Nor Seround.
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APPEL DE L’ONG YERKIR (04/08/2008)
Dans la nuit du 16 au 17 juillet 2008, une explosion s’est produite dans la ville d’Akhalkalak, dans la région de Samtskhe-Djavakhétie en Géorgie, près de la maison du chef de la police locale, Samvel Petrossian. L’explosion n’a causé que des dégâts mineurs et n’a fait aucun blessé.

Immédiatement après la détonation, la police a arrêté une quinzaine de personnes, tous membres de l’organisation "Alliance Démocratique Djavakhk Uni". Plusieurs de ces personnes ont été battues durant leur arrestation. Sous prétexte de chercher des armes, la police a saccagé le centre de l’organisation Djavakhk Uni. Tout le matériel du centre, les portes, les fenêtres ainsi que la station et le studio de radio ont été gravement endommagés. Aucune arme n’a été trouvée.

Le 17 juillet, aux alentours de 20h00, une quarantaine de policiers ont pris d’assaut la maison de Gourguen Shirinyan. Durant cette opération le père de Gourguen a été battu avec acharnement et un policier, Arthur Beroudjanyan, a été tué par balle. De source policière, Gourguen Shirinyan se serait enfui tandis que son père et sa tante ont été arrêtés.

Le 18 juillet, l’Alliance Démocratique Djavakhk Uni a publié un communiqué sur ces événements expliquant que ces provocations n’avaient d’autre but que la destruction de leur organisation. La déclaration exigeait qu’une enquête impartiale soit menée par les autorités.

Le 20 juillet, dans l’après-midi, un autre policier, Armen Gabrielyan a été tué par balle. Selon les déclarations des autorités locales le policier se serait… suicidé.

Le 21 juillet, à 04h00 du matin, les forces spéciales géorgiennes armées et masquées se sont introduites en force chez le leader du mouvement "Alliance Démocratique Djavakhk Uni", Vahagn Chakhalyan. Tous les membres de la famille ont été arrêtés. La mère de Vahagn Chakhalyan a été remise en liberté au bout d’une heure mais Vahagn Chakhalyan, son père et son frère mineur, ont été amenés à Akhaltskhé (chef-lieu de la région de Samtskhe-Djavakhétie). Le tribunal d’Akhaltskhé a statué sur une détention préventive de 2 mois pour Vahagn Chakhalyan, son père (Rouben Chakhalyan) et son frère mineur (Armen Chakhalyan) ainsi que Harutyun Shirinyan et Karine Shirinyan (le père et la tante de Gourguen Shirinyan). Ils ont été transférés d’Akhalskhé dans une prison à Tbilissi où ils sont toujours détenus.

Parallèlement à ces événements, la police a de nouveau pris d’assaut le bâtiment de l’organisation Djavakhk Uni mais, cette fois, des armes et des munitions ont été "trouvées". Le bâtiment a été mis sous scellé et le matériel et les ordinateurs confisqués.

Le 23 juillet, l’ONG YERKIR a dépêché une mission à Akhalakalak. La délégation était composée de membres de l’ONG YERKIR, de journalistes, d’un caméraman et d’un avocat. La délégation a interviewé les parents et les voisins des personnes emprisonnées ainsi que les policiers. Les principaux endroits où des incidents ont eu lieu ont été visités et filmés.

Les faits suivants ont été constatés :
Toutes les arrestation sont été conduites en violation flagrante des droits les plus élémentaires.Aucune des personnes arrêtées n’a été informée de ses droits légaux,de son statut ou des recours de défense légale.
Beaucoup de personnes arrêtées ont été battues tant au moment de l’arrestation que pendant leur période de détention.
Les personnes arrêtées ont été interrogées pendant des heures. Aucun procès-verbal n’a été consigné par la police ni donné à viser et signer aux personnes interrogés.
Durant la perquisition de la maison de Gourguen Shirinyan, la police a découvert des munitions mais cependant aucun témoin extérieur n’était présent pour vérifier les faits.
Aucun mandat de perquisition n'a été présenté au père de Gourguen Shirinyan.
Durant la perquisition,les policiers ont brutalement battu le père de Gouguen Shirinyan. Les autres membres de la famille présents ont également été traités de façon humiliante
Sous prétexte d’avoir trouvé des munitions dans la maison des Shirinyan tous les membres de la famille ont été arrêtés et sont actuellement détenus sans aucune justification.
Lors de la perquisition de la maison des Chakhalyan, des armes ont été "trouvés" prétextant l’arrestation de toute la famille Chakhalyan. Cependant, aucun témoin externe n’a assisté à cette perquisition, faite par les forces spéciales géorgiennes venues spécialement de Tbilissi.
Aucun mandat de perquisition, ni document officiel, n’a été présenté aux membres dela famille Chakhalyan durant la perquisition de leur maison ni lors deleur arrestation.
L'arrestation des membres de la famille de Chakhalyan s’est déroulée avec violence, Rouben,Vahagn et Armen Chakhalyan ont été battu et menacé.
Gayane Chakhalyan, la mère de Vahagn Chakhalyan, a aussi été arrêtée. Elle a été interrogée pendant plus d'une heure, mais aucun procès-verbal n'a été consigné par écrit. On l'a menacée puis libérée sans aucune explication.
Armen Chakhalyan, qui est mineur, a été interrogé sans la présence d’un des ses parents ou de n'importe quel adulte.
En plus des personnes mentionnées ci-dessus, toujours emprisonnées, de nombreuses autres personnes ont été arrêtées et interrogées. Elles ont été menacées,plusieurs ont été battus. Elles ont ensuite été ensuite relâchées sans la moindre explication et sans qu’aucun procès-verbal de leur interrogatoire n’ait été rédigé.
En octobre 2006, le mouvement "Djavakhk Uni" a participé aux élections locales (sakreboulo) dans le district d’Akhalakalak et a obtenu 30% des voix. Pourtant l’organisation "Djavakhk Uni" a rejeté le résultat des élections pour causes de fraudes massives. Depuis des années, le mouvement "Djavakhk Uni" lutte pour la défense des droits fondamentaux des Arméniens de la région de Samstkhe-Djavakhétie.
C’est pour cette raison que l’ONG Yerkir croit fermement que l’arrestation et la détention de Vahagn Chakhalyan est motivée par des raisons purement politiques.
L’ONG YERKIR estime que les récents événements dans la ville d’Akhalakalak sont liés à la réticence du gouvernement géorgien à résoudre les questions des droits fondamentaux des Arméniens de Géorgie préférant recourir à la force et à leur soumission. La politique de l’Etat Géorgien pour étouffer les revendications des Arméniens de Samtskhe-Djavakhétie va à l’encontre de toutes les règles démocratiques et des engagements de la République de Géorgie en matière de respects des Droits de l’Homme.


L’ONG YERKIR appelle le gouvernement géorgien :
A libérer immédiatement toutesles personnes actuellement emprisonnées sans raison valable de la famillede Vahagn Charalyan et Gourguen Shirinyan.
A garantir qu’uneenquête juste et impartiale soit menée sur les récents événements dans laville d’Akhalakalak.
A mener une enquête surles abus de la police et des forces spéciales durant les arrestations, lesinterrogatoires et la détention des prévenus.
A mener une enquête surla mort des deux policiers géorgiens d’origine arménienned’Akhalkalak.
A garantir les droits deVahagn Chakhalyan pour un procès juste et équitable.

L'ONG YERKIR fait appel aux missions diplomatiques étrangères, aux Institutions et Organisations Internationales en Géorgie et au défenseur public de droits de l'homme de Géorgie, M. Subari, pour :
- Reconnaître Vahagn Chakhalyan et tous ses parents détenus, ainsi que les parents de Gourguen Shirinyan comme prisonniers politiques.
- Prendre des mesures appropriées pour contrôler les conditions de détention de tous les prisonniers politiques et garantir leur sécurité. Vérifier qu’ils n’ont pas été soumis à la torture et à de mauvais traitements.

L’ONG Yerkir recommande vivement aux médias géorgiens de briser le blocus de l’information sur ces événements en fournissant des informations objectives.

L’ONG YERKIR exprime ses préoccupations face à l’impact sociopolitique et psychologique négatif qu’auront ces incidents sur les arméniens de la région de Samtskhe-Djavakhétie.

L’ONG YERKIR appel le gouvernement géorgien, les organisations et institutions internationales et locales à prendre des mesures appropriés et efficaces pour rétablir un climat de confiance, d’égalité et de justice entre tous les citoyens de Géorgie.

UNION YERKIR
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"LE VANETSI, UNE ENFANCE ARMÉNIENNE" DE VICTOR GARDON (11/06/2008)
Réédition des trois grands romans de Victor Gardon depuis le 11 juin 2008
Les Éditions Stock rééditent, en un unique volume, la trilogie de Victor Gardon : Le vert soleil de la vie, Le chevalier à l'émeraude et L'apocalypse écarlate.
Préfacée par Jean-Marie Carzou, et avec un avant-propos de la petite-fille de Gardon, la trilogie paraîtra le 11 juin 2008, sous le titre : « Le Vanetsi - une enfance arménienne ».
Ces trois oeuvres de Victor Gardon ont été publiées entre 1959 et 1970. La nouvelle édition réintègre des passages censurés à l'époque. Ces romans étaient en effet les premiers à évoquer, par le biais de l'histoire d'une famille arménienne de l'Empire ottoman, le sujet encore tabou du génocide perpétré en 1915 par le gouvernement Jeune-Turc.
Voici donc bientôt rééditée, une trilogie passionnante à lire d'une traite pour se plonger dans la vie d'un enfant du XXème siècle : ce jeune Arménien, ce Vanetsi (originaire de Van, Turquie) a traversé son temps, tour à tour victime de l'oppression turque et acteur de la résistance contre les Nazis.
Plus qu'un simple témoignage, cette biographie romancée, saluée en son temps par le Général de Gaulle, Raymond Aron et André Malraux, incite avant tout à la réflexion et se veut un appel à la conscience des hommes : « ceux qui ont vécu un génocide ne peuvent envisager d'être heureux » (Raymond Aron).

Biographie de Victor Gardon :

Un homme éclectique, grand témoin de son époque, exilé en France
Victor Gardon est un Arménien originaire de la ville de Van (Turquie) où il naît le 25 mai 1903. Rescapé du génocide qui, de 1915 à 1917 cause l'extermination de 1 500 000 Arméniens, Victor Gardon s'exile et arrive à Paris le 1er janvier 1923. Il y travaille à la délégation diplomatique arménienne avant de réussir brillamment des études d'agriculture, de philosophie et d'ingénieur. Celui qui s'appelle encore Vahram Gakavian exerce alors divers métiers : il écrit notamment pour des journaux arméniens et travaille dans une imprimerie arménienne. Il y met sous presse son seul roman en arménien : Grains d'acier (1929) dont la couverture est l'œuvre de son ami le peintre Carzou.

Héros de la résistance, sous le nom de Victor Gardon
En 1939, la guerre éclate : Victor Gardon est envoyé au front début avril 1940. Fait prisonnier, il reste deux ans en Allemagne d'où il s'évade en 1942 pour rejoindre Paris. Il organise la désertion massive de la Garnison Arménienne de la Wehrmacht à Mende et participe à la libération de Mende. Il devient Chef de l'État-major de liaison pour les ressortissants soviétiques. Il est honoré de la Croix de guerre avec Palme, Chevalier Légion d'Honneur.
En mars 1955, en raison des services rendus à la France, il obtient la légalisation de son nom de résistant : Victor Gardon.

Premier succès : Le vert soleil de la vie
Victor Gardon se met à l'écriture pour témoigner - en français - de sa vie prodigieuse et mouvementée : en 1959 son 1er roman, Le vert soleil de la vie, enthousiasme les lecteurs et la critique littéraire.
Il est suivi du Chevalier à l'Emeraude (Stock), en 1961 et de l'Apocalypse écarlate (Calmann-Levy) en 1970. En 1963, Victor Gardon adapte la traduction du roman Vartananc (Stock) de Terenig Demirdjian. En avril 1961, la pièce radiophonique, les Charmes de Sémiramis, adaptée du roman Le vert Soleil de la vie, est diffusée sur France 3 (ORTF).
Victor Gardon est pressenti pour le Goncourt en 1959, ainsi que pour le Prix Charles Veillon (Suisse). Le chevalier à l'Émeraude fait partie de la sélection du Prix Femina en 1961.

Victor Gardon décède à Paris en janvier 1973.
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APPEL DE L'UNION YERKIR, À LA COMMUNAUTÉ INTERNATIONALE, SUR LA PROTECTION DES MINORITÉS EN GÉORGIE (03/06/2008)
L’Union Yerkir lance un appel à la communauté internationale pour qu’elle prenne des mesures immédiates afin de résoudre le problème des minorités en Géorgie et facilite la restitution de l’église de Norachen (Tbilissi) à son légitime propriétaire.
Alarmée par les récents événements autour de l'église arménienne Norachen de Tbilissi (Géorgie), l’Union Yerkir demande l’arrêt des travaux de transformation de l’église arménienne de Norachen et sa restitution immédiate à son légitime propriétaire, l’Eglise Apostolique Arménienne.
Ci-dessous, l’appel remis le 29 mai 2008 à Tbilissi au Président de la Géorgie, au 1er ministre, au Président du Parlement, au ministre des affaires étrangères, au ministre de l’éducation, au ministre de l’intérieur, au ministre de la culture et de la protection des monuments, au Catholicos de l’église orthodoxe géorgienne, à l’ombudsman de Géorgie (médiateur de la République), aux ambassades d’Allemagne, de France, d’Italie, de Russie, de Suisse, du Royaume-Uni, des USA, du Vatican, de l’Union Européenne, du Conseil de l’Europe, de l’ONU, de l’OSCE et des ONG des droits de l’homme et des minorités agissant en Géorgie.
A toutes les Organisations Internationales, Ambassades et ONG des droits de l’homme et des minorités œuvrant en Géorgie.
Bien que la Géorgie ait signé et ratifié de nombreux traités internationaux sur la liberté de pensée, de conscience et de religion, la situation quant à la protection des droits religieux des minorités en Géorgie est affligeante.
En comparaison des droits de l'Eglise Orthodoxe Géorgienne, les autres confessions religieuses, particulièrement l’Eglise Apostolique Arménienne et l’Eglise Catholique souffrent continuellement de discrimination de la part des autorités. Les bâtiments religieux nationalisés pendant le régime soviétique n’ont toujours pas été rendu à leur légitime propriétaire, 17 ans après la déclaration d’indépendance de la Géorgie.
L'Église Apostolique Arménienne exige la restitution de ses églises à Tbilissi, "Norachen", "Sourp Nechan", "Chamkhoretsots Sourp Astvadzadzin", "Mughno Sourp Kevork", "Sourp Minas" et "Sourp Nechan" à Akhaltsikhé.
Des nombreuses organisations internationales, instituts et ONG des droits de l'homme reconnaissent la légitimité de ces revendications et recommandent continuellement au gouvernement géorgien de résoudre ces problèmes.
Le Comité de Droits de l'homme de L'ONU, lors de sa 91ème session des 15 et 16 octobre 2007, a examiné le cas de l’état géorgien face au respect de ses obligations du « Pacte relatif aux droits civils et politiques». Les observations rendues préconisaient : « Le Comité note que l’État partie a expliqué que le statut d’organe public légal était accordé exclusivement à l’église orthodoxe géorgienne pour des raisons tenant à des facteurs historiques et sociaux. Toutefois il craint que le statut différent d’autres groupes religieux puisse conduire à une discrimination. Il regrette que les problèmes liés à la restitution des lieux de culte et autres biens des minorités religieuses, confisqués pendant la période communiste, n’aient pas été réglé.
L’État partie (la Géorgie) devrait prendre des mesures pour garantir le respect sans réserve du droit à la liberté de religion ou de conviction et veiller à ce que sa législation et ses pratiques soient entièrement conformes à l’article 18 du Pacte. Il devrait s’occuper des problèmes liés à la confiscation des biens des minorités religieuses »
La question d’un statut légal pour les Eglises Apostolique Arménienne et Catholique ainsi que le retour des édifices religieux à leurs légitimes propriétaires a été soulevé par plusieurs instances européennes et internationales se basant sur des rapports sur la liberté de conscience et de religion en Géorgie ainsi que par des rapports venant de l’ombudsman (médiateur de la République) de Géorgie.
Malgré toutes ces recommandations et appels le gouvernement géorgien continue sa politique discriminatoire dont la dernière action en date est la transformation de l’église arménienne Norachen à Tbilissi en église géorgienne.
Le père Tariel Sikinchelashvili, prêtre de l'Église Orthodoxe géorgienne, a commencé des travaux sur le terrain de l’église de Norachen et les a temporairement interrompus après les protestations publiques de la communauté arménienne de Tbilissi.
L’ONG Yerkir a dépêché, les 21 et 22 mai dernier, à Tbilissi une délégation pour enquêter sur les exactions contre l’église arménienne de Norachen. Pendant l'entretien avec le Père Tariel Sikinchelashvili, nous avons découvert que les travaux de construction avaient été autorisés par la municipalité de Tbilissi.
Et bien que la construction du mur (portant des symboles religieux géorgiens) ceinturant l’église ait été suspendue, les travaux continuent toujours dans le jardin de l'église. Nous avons soigneusement documenté les faits mentionnés par un DVD ci-joint à ce courrier comportant un reportage vidéo réalisé par nos soins.
Il comporte :
1. Le permis de construire délivré par la municipalité de Tbilissi.
2. La déclaration de l’ombudsman (médiateur de la République) géorgien affirmant que les autorités géorgiennes ne font rien pour mettre en œuvre les recommandations internationales.
3. Une vidéo montrant que les travaux de construction sont toujours en cours dans l’église arménienne de Norachen.
Vous pouvez consultez cette vidéo en ligne : www.youtube.com/watch?v=om1GzTHuJ5Q <http://www.youtube.com/watch?v=om1GzTHuJ5Q>
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SURSIS POUR RAGIP ZARAKOLU (20/04/2008)
- Des parlementaires européens en appellent au Ministre turc de la Justice
- La Fédération Euro-Armenienne demande l’abrogation de l’article 301
- Le procès suspendu dans l’attente d’une reforme cosmétique des dispositions liberticides du code pénal turc

Quatre membres éminents du Parlement européen, Mme Koppa et M. Toubon, tous deux Vice-présidents de la Délégation UE-Turquie, M. Gaubert, Vice-président de la Sous-Commission des Droits de l’Homme et par ailleurs Président de la Licra[1], M Kasoulides, ancien ministre des Affaires Etrangères et récent candidat à la présidence chypriote ont dernièrement adressé un appel au Ministre turc de la Justice, M. Sahin, afin de lui faire part de l’inquiétude de l’Union quant au déroulement de ce procès (voir lettre ci-jointe[i]). Les eurodéputés font valoir que le procès « long, coûteux et moralement épuisant » relève de « l’acharnement judiciaire ». Ils s’inquiètent également pour la « sécurité physique » de M. Zarakolu au regard du « regain nationaliste en Turquie » notamment révélé par « le meurtre de Hrant Dink et les révélations autour de l’organisation criminelle Ergenekon ».

Les quatre parlementaires demandent à M. Sahin « d'abroger sans délai l'article 301 et les dispositions similaires » du code pénal et « des autres textes législatifs et réglementaires en vigueur en Turquie ». Ils demandent également l’arrêt des « poursuites iniques » à l’encontre de M. Zarakolu et soulignent que sa « condamnation et plus encore toute atteinte à son intégrité constitueraient un démenti cinglant aux ambitions européennes de la Turquie ».

Le 9 avril dernier, à l’issue d’une énième audition de M. Ragip Zarakolu, la Cour criminelle d’Istanbul a décidé de reporter les audiences de son procès fleuve au 17 juin, c’est-à-dire après la possible adoption par le Parlement turc des amendements proposés par le gouvernement AKP au sujet des articles 301 et 305 du code pénal turc.

La Fédération Euro-Arménienne rappelle que M. Zarakolu est éditeur et milite depuis de nombreuses années pour les Droits de l’Homme en Turquie. Il est notamment l’un des fondateurs de l’Association Turque des Droits de l’Homme et fait partie de ces dissidents poursuivis sous le coup de l’article 301 pour avoir « insulté l’Etat et la République » et « la mémoire d’Ataturk ».

En l’occurrence, les ouvrages publiés par M. Zarakolu et qui lui valent d’être incriminé en vertu de l’article 301 sont deux essais sur le Génocide des Arméniens, l’acte fondateur et le tabou majeur de l’Etat et de la société turcs. Un des livres témoigne du sauvetage d’une famille arménienne par des Turcs lors du génocide !

« Le cas de M. Zarakolu est sans doute l’un des plus emblématiques des procès d’opinion intentés par l’Etat turc à l’encontre de ses dissidents. Outre la condamnation pénale qu’il encourt, M. Zarakolu endure des difficultés financières délibérément induites par le procès afin de le réduire au silence. De plus, il craint maintenant pour son existence, les procès n’étant que le mode de désignation de victimes potentielles aux équipes de tueurs para étatiques» a commenté Laurent Leylekian, le directeur exécutif de la Fédération Euro-Arménienne

Selon les dernières informations, la « réforme » proposée par l’AKP préconise de remplacer dans l’article 301 qui sanctionne « l’insulte à l’identité turque, la République, les institutions et organes de l’Etat » les termes de « identité turque » et « République » respectivement par « nation turque » et « République turque ».

La Fédération considère que cette « réforme » ne changera rien aux agissements des procureurs turcs qui – selon un récent sondage – se conçoivent comme les gardiens des « intérêts nationaux » de leur pays. « Les procureurs turcs continueront de poursuivre de la même manière ceux qui osent parler du Génocide des Arméniens, de l’occupation de Chypre ou de l’oppression des Kurdes. L’Europe doit maintenant sommer la Turquie d’abroger ces articles qui violent clairement les Critères de Copenhague en pénalisant non seulement la liberté d’expression des Turcs mais aussi celle des Européens » a conclu Laurent Leylekian

Plusieurs organisations internationales, telles que l’Association Internationale des Editeurs, la Ligue des Droits de l’Homme ou Amnesty International se sont mobilisées en lançant des campagnes de pétition et en alertant la Commission européenne dans le cadre du « processus d’adhésion » de la Turquie. Elles font valoir que ces procès violent à la fois la liberté d’expression et le droit à un procès juste et équitable, théoriquement garantis par la Convention Européenne des Droits de l’Homme. Elles demandent toute l’abolition totale de l’article 301 et des dispositions similaires du Code Pénal turc.

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[1] Ligue Internationale Contre le Racisme et l'Antisémitisme

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[i] Lettre adressée par Mme Koppa, MM. Gaubert, Kasoulides et Toubon à M. Sahin, Ministre de la Justice de Turquie

M. Mehmet Ali Sahin
Ministre de la Justice
Türkiye Cumhuriyet Bakanligi
06659 Kizilay – Ankara
Turquie


Monsieur le Ministre,



Nous venons vous faire part de notre vive inquiétude au sujet de votre concitoyen, M. Ragip Zarakolu en raison du nouveau procès qui lui est intenté en Turquie. M. Zarakolu a est inculpé en vertu de l’article 301 (ex-159/1) de votre code pénal – qui punit « l’insulte à l’identité nationale turque et aux forces de sécurité de l’Etat » et en vertu de la loi 5816 – qui pénalise « l’insulte à la mémoire du fondateur de la république, Atatürk ».

M. Zarakolu est poursuivi pour avoir édité la traduction turque de deux ouvrages : « Accounts of an Armenian doctor - Garabet Haceryan´s Izmir Diary » et « The Truth will set us free : Armenians and Turks reconciled ». Selon les informations publiées dans la presse, la prochaine audience de ce procès devrait avoir lieu le 8 avril 2008.

La communauté internationale, et particulièrement le Parlement européen, considèrent qu’à l’instar de nombreuses autres dispositions de votre législation, l’article 301, la loi 5816 et les procès qui s’y réfèrent constituent des violations directes du principe fondamental de liberté d’expression. Ils violent également les conventions internationales qui la garantissent et auxquelles la Turquie a souscrit, telle la Convention Européenne des Droits de l’Homme. C’est pourquoi, à de nombreuses reprises, le Parlement européen, la Commission européenne et le Conseil ont demandé à la Turquie d’abolir ces dispositions injustifiables dans un Etat de droit moderne.

Cependant, nous constatons qu’en dépit des engagements répétés de votre gouvernement, ces dispositions légales sont toujours en vigueur et qu’elles ont même été utilisées de manière accrue ces dernières années, fragilisant ainsi un peu plus la liberté d’expression dans votre pays.

Dans ce contexte répressif, nous sommes particulièrement inquiet du cas de M. Zarakolu en ce qu’il témoigne clairement de la volonté de briser toute parole dissidente, sur le génocide arménien, la question kurde ou le rôle de l’armée, par le biais de procès longs, coûteux et moralement épuisant. L’acharnement judiciaire dont fait l’objet cet éminent défenseur des Droits de l’Homme – ce procès n’est que le dernier d’une longue litanie – constitue ipso facto une violation de droit à un procès équitable, là encore normalement garanti par de nombreuses conventions internationales.

Par ailleurs, les organisations de Droits de l’Homme avec lesquelles nous sommes en contact anticipent avec pessimisme une condamnation de M. Zarakolu, en vertu des réquisitions du procureur et de l’attitude subjective du juge en charge de l’affaire. Elles s’inquiètent également pour sa sécurité physique étant donné le regain nationaliste en Turquie récemment confirmé par diverses affaires criminelles – dont le meurtre de Hrant Dink et des trois Chrétiens de Malatya – et par les révélations autour de l’organisation Ergenekon.

C’est pourquoi nous demandons à nouveau à votre gouvernement d'abroger sans délai l'article 301 et les dispositions similaires de votre code pénal et des autres textes législatifs et réglementaires en vigueur en Turquie.

C'est pourquoi aussi, nous vous demandons instamment d’user de votre autorité pour, d’une part assurer la sécurité physique de M. Zarakolu, et pour d’autre part mettre un terme à ces poursuites iniques. Vous conviendrez, Monsieur le Ministre, qu’une condamnation dadr ce cadre de M. Zarakolu et plus encore toute atteinte à son intégrité constitueraient un démenti cinglant aux ambitions européennes de la Turquie et un nouvel obstacle dans son rapprochement vers les institutions de l’Union.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Ministre, l’expression de nos salutations les plus respectueuses.


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European Armenian Federation
for Justice & Democracy
Avenue de la Renaissance 10
Brussels, 1000
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"LES MOTS D'OR 2007" ATTRIBUÉS À MOOSEGH ABRAHAMIAN (18/04/2008)
Les Mots d'Or sont attribués chaque année par l'association Action pour le français des affaires (APFA) ; ils "veulent être des signes de reconnaissance francophones pour saluer la volonté de créer, d'entreprendre et de communiquer, fondée sur le goût des mots, en français et dans chaque langue maternelle".
Les Mots d'Or 2007 ont été décernés à Paris, les 20 et 21 mars 2008, en collaboration avec l'Organisation internationale de la Francophonie, la Délégation générale à la langue française et aux langues de France, l'Union internationale de la presse francophone et la Société Française des Traducteurs.
Dans la catégorie Traduction, nous relevons avec plaisir le nom de Mooshegh Abrahamian, pour la première traduction de l'arménien du roman de Raffi (Hakob Mélik Hakopian 1835-1888) écrit en 1880, Le Fou, édité chez Bleu autour, "pour avoir su traduire dans ce roman très riche aux multiples personnages, en un style vif attentif aux néologismes, qui emporte le lecteur, la vie quotidienne d'une société broyée par les drames de l'histoire mais dont la vision d'avenir reste portée par un humanisme fondé sur le progrès technique, l'instruction et l'enrichissement de la langue maternelle".
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LETTRE OUVERTE D'HISTORIENS SPÉCIALISTES DES GÉNOCIDES AU MINISTRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES D'ISRAËL (19/03/2008)
Mars 2008

« Nous vous écrivons pour exprimer notre choc, notre incrédulité et notre horreur à la déclaration attribuée à l’Ambassadeur en Turquie Gaby Levy par le site web du journal Sabah (Turquie) pour qui « ce que nous [Israël] avons fait dans la Bande de Gaza n’est pas un génocide comme il n’y a aucun génocide arménien » déclarent Israel W. Charny, Yair Auron et Elihu D. Richter.
Rappelant que ces déclarations étaient censées répondre aux commentaires faits par le Premier ministre turc Erdogan critiquant la réponse d’Israël aux attaques terroristes à partir de la Bande de Gaza les chercheurs affirment « Nous voudrions croire que ce qui est cité est inexact » car selon ces derniers « Il y a une foule de témoignage historique de nombreuses institutions distinctes et indépendantes d’information pour montrer que les atrocités de masse subies par les Arméniens ont été le résultat d’une politique intentionnelle de la part du gouvernement Turc de l’époque. C’est précisément cette évidence d’une intention de tuer et détruire, en totalité ou en partie, définie selon la Convention de l’ONU sur le Génocide, qui font que ces atrocités constituent un génocide. Elles ont été déclarées génocide par Raphael Lemkin, la personne qui a donné au monde le concept-mot de génocide et qui ont été déclaré comme telles par certaines commissions impartiales et autorités professionnelles, dont l’Association Internationale des Chercheurs sur les Génocides ».

Les chercheurs ajoutent « clairement Israël ne s’est jamais embarqué dans un programme ou une action génocidaire dans la Bande de Gaza » mais « lier la preuve qu’Israël n’est pas l’agresseur dans la Bande de Gaza avec la négation de la validité du Génocide arménien est sérieusement nuisible pour Israël. La mission de l’Ambassadeur Levy n’est pas de réviser la vérité historique mais de représenter Israël avec honneur, respect de soi, compétence et intégrité. Il a failli sa tentative sur tous les points. En déclarant publiquement sa négation du génocide arménien, il fraie la voie pour la négation de toutes les autres menaces génocidaires, principalement celles que doit affronter Israël ».
Les chercheurs concluent « les relations d’Israël avec la Turquie sont une question d’importance essentielle aux deux pays. Mais ces relations n’exigent pas en public d’expositions d’obséquiosité et la participation dans la négation d’un génocide.(...) Nous faisons appel au Gouvernement pour qu’il désavoue les remarques qui lui sont attribuées »

Armenian Genocide Resource Center
5400 McBryde Ave
Richmond, CA 94805 USA
(510) 965-0152
Email AGRC@sbcglobal.net
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OPÉRATION "HOUYS" ("ESPOIR") (18/02/2008)
Les enfants de l’orphelinat Houys ont besoin de votre soutien. L’objectif de cette opération « ESPOIR » est de rassembler 15 000 € sur l’année 2008 pour améliorer le quotidien des enfants de l’orphelinat HOUYS de GYUMRI en Arménie, en réalisant les travaux indispensables à l’amélioration des conditions d’hébergement.
Créé suite au tremblement de terre de 1988, l’orphelinat accueille 71 enfants de 4 à 20 ans. Les espaces sont limités, les installations sanitaires exiguës, et malgré cela il est rassurant de voir les ateliers qui ont été mis en place pour l’apprentissage des enfants à certains métiers manuels, tel le tissage de tapis, la cordonnerie, la peinture, la couture, l’électronique …
Nous voulons leur offrir plus de confort et la possibilité de s’épanouir dans de meilleures conditions. Les travaux seront réalisés sous le contrôle du FONDS ARMENIEN qui assurera la maîtrise d’œuvre. Envoyer vos dons sous forme de chèque à l’ordre du : Fonds Arménien de France (en indiquant au dos du chèque : Orphelinat HOUYS à Gyumri). A l’adresse ci-après : Mme Arslanian Alice, 79 bl. d’Aulnay, 93250 Villemonble.
Un reçu CERFA vous sera adressé dès réception pour bénéficier d’une réduction d’impôt de 66%. Merci d'apporter votre soutien à cette opération.
Pour tout renseignement : http://www.houys.fr
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LE PATRIARCHE ET CATHOLICOS DE TOUS LES ARMÉNIENS FÉLICITE IERONYMOS II (12/02/2008)
Dans une lettre adressée à sa béatitude Ieronymos II, nouvel Archevêque d'Athènes et de toute la Grèce, Karekine II, Patriarche suprême et Catholicos de tous les Arméniens écrit en substance :
« Nous avons été heureux d'apprendre l’élection de Votre Béatitude comme Archevêque d’Athènes et de toute la Grèce ».
« Nous vous félicitons en cette joyeuse occasion, et vous adressons nos meilleurs voeux et notre Amour fraternel dans le Christ, du Centre Spirituel de tous les Arméniens - Mère Sainte Etchmiadzine.
« Au cours des siècles, les vertueux travaux d’éducation et d’illumination ont été à la source de l'amitié entre nos deux nations, qui aujourd'hui est renforcée par la présence de la communauté arménienne et du diocèse arménien dans la République hellénique, et par le biais d’une chaude collaboration dans les sphères inter-États et inter-Églises. Nous espérons que tout au long des années de la primauté de Votre Béatitude, ces importants liens seront enrichis par de fructueux travaux et réalisations.
« Nous vous félicitons de nouveau et prions notre Seigneur Jésus Christ de décorer Votre Béatitude de grâces célestes, en vous accordant beaucoup d'années de long règne afin de réaliser toutes vos bonnes aspirations et plans salutaires. »

( source http://diaspora-grecque.com )
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RAPPORT MITIGE DU PARLEMENT EUROPEEN SUR LE SUD-CAUCASE (21/01/2008)
Le PE fait un constat lucide de l’état d’avancement démocratique des trois pays. Mais il évite dedemander à la Turquie de reconnaître legénocide des Arméniens

Strasbourg, France – Le Parlement européen a adopté ce jour une résolution intitulée? « Sur une politique européenne plus efficace dans le Sud-Caucase : Des promesses aux actions ». Les eurodéputés réunis en séance plénière ont voté le rapport final préparé par Mme Lydie Polfer (Libéral, Luxembourg) et ses 27 amendements, par 567 voix pour et 25 contre.
De manière globale, le Parlement européen considère « qu'il importe que l'Union européenne se profile avec clarté et accentue sa présence dans la région ». Il milite aussi pour une intégration socioéconomique aussi poussée que possible avec les Etats de la région en appuyant « une différenciation intégrée dans l'application de la Politique Européenne de Voisinage (PEV) à l'égard des pays concernés […] sur la base de leurs mérites propres ».

Aussi, le Parlement « salue les réformes politiques et institutionnelles internes entreprises par l'Arménie » et « encourage les autorités arméniennes à continuer dans cette voie et à progresser encore dans le renforcement des structures démocratiques, de l'État de droit et de la protection des droits de l'homme » ; un soutien qu’il accorde globalement aussi à la Géorgie avec quelques réserves néanmoins en raison « des événements survenus récemment qui culminèrent dans une brutale répression policière de manifestations pacifiques, dans la fermeture de médias indépendants et dans la proclamation de l'état d'urgence ». On note aussi que les eurodéputés demandent à la Géorgie de respecter les droits des minorités – on pense au Arméniens du Djavakhk – « en conformité à la Convention-cadre pour la protection des Minorités Nationales ».
Le constat sur l’Azerbaïdjan est en revanche sans appel et marque « une nouvelle fois » la vive préoccupation des eurodéputés « au sujet de la dégradation de la situation des droits de l'homme et de la liberté des médias en Azerbaïdjan ». La résolution « demande aux autorités azerbaïdjanaises de garantir la liberté des médias, de relâcher sur-le-champ tous les journalistes emprisonnés, de mettre un terme au harcèlement des journalistes, par le recours abusif au droit pénal en matière de diffamation ».
On note en particulier que le Parlement européen « affirme à nouveau qu'il respecte et soutient l'intégrité territoriale et les frontières de l'Azerbaïdjan, ainsi que le droit à l'autodétermination, conformément à la Charte des Nations unies et à l'Acte final d'Helsinki », alors que la Commission des Affaires étrangères du Parlement européen se contentait de soutenir « les frontières internationalement reconnues de l’Azerbaïdjan ».
« Nous sommes satisfaits de cette évolution : les amendements adoptés – en particulier ceux déposés par le groupe PPE (Parti Populaire Européen - Conservateurs) ont globalement rééquilibré la résolution ; celle-ci reste néanmoins insuffisante dans le traitement du conflit du Karabagh et le rôle partial et agressif joué par la Turquie au Sud-Caucase» a déclaré Laurent Leylekian, le directeur exécutif de la Fédération Euro-arménienne pour la Justice et la Démocratie.
Par ailleurs, tout en notant avec bienveillance les projets d’infrastructures, d’énergie et de transports menés par la Turquie en direction de l’Azerbaïdjan, le Parlement européen « demande instamment, […] aux pays concernés, et à la Commission, d'associer l'Arménie au gazoduc Bakou-Tbilissi-Erzerum, conformément à l'objectif de la coopération régionale poursuivi dans le cadre de la Politique européenne de Voisinage (PEV) ». Il note que « le chemin de fer Bakou-Tbilissi-Kars a également pour effet d'accentuer l'isolement de l'Arménie, en contradiction avec les objectifs de la Politique Européenne de Voisinage (PEV)», pratique qu’il qualifie « de courte vue et politiquement orienté qui viole les principes de développement rationnel de la PEV ».

La résolution condamne « l’instrumentalisation des réfugiés » et ?les « discours martiaux », sans nommer le pays (l’Azerbaïdjan) responsable de ces pratiques.
Enfin, le Parlement européen se contente de redemander à la Turquie « de déployer d'authentiques efforts approfondis en vue du règlement de tous les litiges qui persistent avec ses voisins, […] notamment en admettant une discussion franche et ouverte sur les événements du passé », référence hautement cataleptique au Génocide des Arméniens. La résolution invite aussi « la Commission et le Conseil à traiter avec les autorités des deux pays la question de l'ouverture de la frontière de la Turquie avec l'Arménie ».
« La résolution aurait gagné en clarté si elle avait précisé que des trois pays, seul l’Azerbaïdjan est coupable de maintenir ses réfugiés dans un état de misère inacceptable, et que ses dirigeants profèrent en permanence des menaces de reprendre la guerre contre l’Arménie. En nommant l’Azerbaïdjan, le Parlement européen aurait été en conformité avec les autres organisations internationales – Conseil de l’Europe, OSCE et ONU – qui ont depuis de nombreuses années dénoncé ces forfaits des dirigeants azéris » a indiqué Laurent Leylekian.
« Nous sommes également déçus par les paraphrases employées pour désigner le génocide des Arméniens. En s’abstenant ainsi de mentionner clairement et librement le Génocide des Arméniens par ?la Turquie, le Parlement européen introduit au coeur même de l’Europe et de manière inadmissible le tabou instauré par le négationnisme turc» a déclaré le directeur exécutif de la Fédération Euro-arménienne pour la Justice et la Démocratie. « Ce n’est pas en renonçant à ses valeurs que l’Union européenne soutiendra la paix et la sécurité dans la région du Sud Caucase » a conclu Laurent Leylekian.

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LE BÂTONNIER DU BARREAU DE EREVAN EN VISITE À PARIS (27/11/2007)
L’ Association Française des Avocats et Juristes Arméniens vous informe de la prochaine présence à Paris du bâtonnier des Avocats du Barreau de Erevan Maître Rouben Sahakian, qu’elle a invité du jeudi 29 novembre au 5 décembre, afin qu’il participe notamment à la Rentrée solennelle du Barreau de Paris le 30 novembre prochain.
Il sera le premier bâtonnier d’Arménie à prendre part à cette cérémonie qui regroupera les représentants des barreaux de 45 pays différents. Une retranscription de cet évènement au cours duquel Monsieur Sarkosy, Président de la République, prendra la parole, est prévue par internet.
D’autres rencontres importantes pour le développement de ce jeune barreau arménien, auront lieu durant cette semaine.

Paris le 27 Novembre 2007

A.F.A.J.A.
Siège: 45 rue de Rennes 75006 PARIS
Télecopie: 01.45 49 96 93

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L’UGAB ANNONCE UNE NOUVELLE STRUCTURE EUROPÉENNE PRÉSIDÉE PAR ALEXIS GOVCIYAN (20/11/2007)
Lors de sa récente réunion plénière à New York, le Conseil Central de l’UGAB a décidé de la création d’une nouvelle structure pour conduire l’ensemble de ses opérations en Europe. Cette nouvelle initiative a pour objectif de regrouper, sur le continent, les entités des Etats membres de l'Union européenne, ce qui permettra aux activités présentes et futures de l’UGAB, de bénéficier d’une meilleure coordination.
L’UGAB Europe sera une force importante de la communauté arménienne, assurant une perspective paneuropéenne au service de toutes les communautés dont l’organisation aura la responsabilité, tout en restant fidèle à la mission mondiale de l’UGAB de promouvoir l’héritage et l’identité arménienne par ses programmes éducatifs, culturels et humanitaires.
La présidence de l’UGAB Europe est confiée à M. Alexis Govciyan, qui est un des membres dirigeants de la communauté Arménienne de France, et ancien président de l’UGAB Paris.
Le président mondial de l’UGAB, Berge Sétrakian, a précisé que « nous œuvrons à renforcer le rôle primordial de la communauté arménienne d’Europe pour le développement des programmes de l’UGAB et la perpétuation de notre culture et de notre identité. Cette nouvelle initiative devra renforcer les nécessaires liens entre l’Arménie et le monde occidental, et dans ce cadre, l’Europe y a une place fondamentale. La passion d’Alexis à défendre les intérêts de la communauté arménienne d’Europe est une motivation pour nous. Le fait qu’il s’implique directement à l’UGAB nous permettra également d’étendre notre mission aux communautés arméniennes émergentes d’Europe ».
L’UGAB Europe sera en fonction dès le 1er janvier 2008. Dans ce cadre, une conférence spéciale sera organisée du 1 au 3 février 2008 à Bruxelles (Belgique), à laquelle seront conviés les membres du Conseil Central ainsi que tous les représentants des Sections de l’UGAB, établies ou émergentes, situées dans les Etats membres de l’Union européenne.
Créée en 1906, l’UGAB est la plus grande organisation arménienne dans le monde, ayant son siège central à New York et européen à Paris. L’UGAB a pour mission la préservation et le développement de l'identité et de l’héritage arménien, par des programmes éducatifs, culturels et humanitaires, touchant directement environ 400 000 Arméniens dans le monde. Pour plus d’informations, veuillez visiter www.agbu.org ou www.agbueurope.org.
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INAUGURATION D'UN MONUMENT NATIONAL GALLOIS EN MÉMOIRE AU GÉNOCIDE DES ARMÉNIENS (26/10/2007)
La présence d’un nombre important d'Arméniens, originaires de plusieurs pays est prévue lors de cet événement historique qui aura lieu le samedi 3 novembre au « Temple of Peace », à Cardiff. Le dévoilement et la consécration d’un Khatchkar dédié au Génocide Arménien auront lieu à l'extérieur du « Temple of Peace » à 13h00 en présence de l'Évêque HG Nathan Hovhannisian.
L'Association Galloise des Nations Unies (UNA Wales) a accordé la permission d'ériger le monument. Le dévoilement sera effectué par Lord Dafydd Elis – Thomas, Président de l'Assemblée Nationale du Pays de Galles et le docteur Vahe Gabrielyan, Ambassadeur de la République d’Arménie.
Ce sera le Premier Monument Public en Mémoire du Génocide Arménien au Royaume-Uni. De nombreuses organisations turques essayent de faire pression sur l'Association Galloise des Nations Unies (UNA Wales) afin de stopper l'événement. Nous savons qu’une manifestation turque sera organisée dans le but de faire annuler la consécration du Khatchkar ; Nous demandons à tous les Arméniens de France et des autres pays européens de se souvenir que le Pays de galles est un pays regroupant seulement trente Arméniens ; Des Arméniens originaires de Londres, Manchester… seront présents lors de cet événement historique mais face au risque d'une manifestation importante de la part de la communauté turque résidant au Royaume-Uni, nous faisons appel à toutes les personnes concernées par cet événement de nous transmettre leur soutien, par mail, courrier… ou par leur présence en date du 3 novembre afin que l’Association Galloise des Nations Unies et l’Assemblée Nationale du Pays de Galles ne doutent de leur décision et annulent cet événement historique.
La demande de consécration du Premier Monument en Mémoire du Génocide Arménien au Royaume-Uni a été ordonnée par la communauté galloise-arménienne sous la direction de John Torosyan et d’Eilian Williams (Président de l’association Wales Armenia Solidarity) dans l'appréciation de la Reconnaissance du Génocide par les représentants élus de notre nation.

Dates importantes :
1/ Le Premier Ministre Rhodri Morgan reconnaît publiquement le Génocide Arménien en date du 24 Avril 2001.
2/ La majorité (31 sur 60) des membres gallois de l’Assemblée Nationale du Pays de Galles reconnaissent publiquement le Génocide Arménien et lancent un appel au Gouvernement Britannique et Turque afin d’en faire autant, en date du 30th octobre 2001. (Des nos jours 45 membres sur 60 approuvent la reconnaissance).
3/ Le comté de Gwynedd devient le premier comté au Royaume Uni à reconnaître le Génocide Arménien par un vote unanime.
4/ Pour la première fois en 6 ans, la Communauté Arménienne est invité à un événement majeur au Royaume Uni, l’ «Holocaust Memorial Day 2005 » (événement qui rend hommage à l’holocaust juif et aux génocides du 20eme siècle).
5/ La majorité des membres gallois du Parlement Britannique reconnaissent le Génocide Arménien.


Adresse Postale :

A l’attention de Mr Stephen Thomas
Welsh Centre for International Affairs
Temple of Peace
Cathays Park
Cardiff
CF10 3AP

Contact :
Président de l’Association « Armenia Solidarity »
Mr Eilian Williams : eilian@nant.wanadoo.co.uk
(+0044) 7876561398

Représentant de l’Association “Armenia Solidarity” sur le territoire français – Mr Arnaud Amat
arnaud-amat@orange.fr
06 64 35 62 37

Directeur de l’Association Galloise des Nations Unis
Mr Stephen Thomas
centre@wcia.org.uk (+0044) 29 2022 8549

Wales - Armenia Solidarity
Solidarité Pays de Galles – Arménie
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PE / TURQUIE : UNE RESOLUTION POUR RIEN (05/10/2007)
La Commission des Affaires Etrangères adopte une résolution complaisante sur la Turquie.

Bruxelles, Belgique – Mercredi 3 octobre, la Commission des Affaires Etrangères du Parlement européen a adopté en première lecture la résolution préparée par Mme Oomen-Ruijten (PPE, Pays-Bas) sur les relations UE-Turquie. Le vote s’est déroulé en l’absence de nombreux parlementaires membres de la Commission (34 absents sur 86).
Mme Oomen-Ruijten a ainsi été en mesure de faire valider par les parlementaires présents tous les amendements « de compromis ». Ceux-ci entérinent par leur silence le négationnisme de l’Etat turc en excluant toute référence claire au génocide des Arméniens, au blocus de l’Arménie par la Turquie et à la politique agressive d’isolement et d’exclusion de l’Arménie, que ce pays mène sur la scène internationale. Ces « compromis » avaient auparavant été négociés entre députés exclusivement favorables à l’attitude complaisante envers la Turquie, après que les autres parlementaires aient été sommés de retirer leurs amendements abordant clairement les thèmes arméniens.
L’ensemble des questions arméniennes est ainsi supposé être restitué par l’adoption de deux paragraphes. Le premier stipule de manière sibylline que le Parlement européen « souligne que les projets énergétiques impliquant la Turquie dans le Sud Caucase devraient être ouverts à tous les pays de la région qui font partie de la politique européenne de voisinage ».
Le second « réitère son espoir que la Turquie mette un terme à tout blocus économique et fermeture de frontière », « réitère son appel à la Turquie de s’engager dans des efforts sérieux et intensifs pour la résolution des conflits non résolus avec l’ensemble de ses voisins […] y compris une discussion franche et ouverte sur les évènements passés », « réitère son appel aux gouvernements turc et arménien à commencer un processus de réconciliation pour le présent et le passé » et « appelle la Commission européenne à faciliter la réconciliation arméno-turque » en tirant avantage des politiques régionales de l’Union européenne.
« Avec ces considérations floues et candides que bien évidemment la Turquie ignorera, le Parlement européen aura reculé de 8 ans, à l’époque où l’Union n’avait pas encore saisi le danger de la langue de bois et de la complaisance dans le processus d’adhésion de la Turquie » a déclaré Hilda Tchoboian, la présidente de la Fédération Euro-Arménienne.
« Le lobby turc a mis en œuvre les moyens exorbitants et comminatoires qui sont les sien, afin d’enrayer toute remarque susceptible de gêner le gouvernement turc dans ses œuvres les plus malfaisantes » a ajouté Hilda Tchoboian.
La Fédération considère qu’avec un texte aussi faible, la Commission des Affaires Etrangères consent au dessaisissement politique du Parlement et encourage la Turquie à ne pas tenir compte de ses engagements envers les critères de Copenhague.
Elle rappelle que les années précédentes, les exigences de la Commission des Affaires Etrangères se sont avérées bien en deçà de celles de l’ensemble des parlementaires et que des changements significatifs sont apportés à chaque fois par le vote définitif en session plénière.
« L’adoption d’un tel texte discréditerait le Parlement européen et découragerait les sociétés civile turque et européenne : noud faisons appel à tous les parlementaires et les groupes politiques qui espèrent de vraies réformes en Turquie, afin qu’ils rééquilibrent ce texte lors du vote en plénière » a conclu la Présidente de la Fédération.
Le texte définitif de la résolution sur les relations de l’UE avec la Turquie sera voté lors de la session plénière du Parlement européen du 24 octobre prochain.

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PAYS-BAS : LE CDA EXCLUT LES NEGATIONNISTES (02/10/2007)
- Osman Elmaci avait nié le génocide des Arméniens, il ne sera pas député européen
- Le rapporteur sur la résolution UE-Turquie en cours d’examen est aussi membre du CDA

Le grand parti chrétien-démocrate des Pays-Bas, le CDA (Christian Demokrat Appel) fait savoir que M. Osman Elmaci a été écarté de son siège au Parlement européen en raison de son attitude et de ses propos négationnistes sur le génocide des Arméniens.
M. Elmaci qui avait déjà été évincé des dernières législatives pour les mêmes raisons, était numéro trois derrière l’actuel député européen Joop Post, démissionnaire. Il devait donc devenir député européen après le désistement du suppléant M. Bartho Pronk. Les instances dirigeantes du CDA qui ont déjà pris par le passé de fortes positions de principe face au négationnisme ont mis leur veto à cette éventualité.
M. Post sera donc finalement remplacé par M. Cornelis Visseur.
« Nous félicitons le CDA pour cette décision politique courageuse et visionnaire. Le négationnisme ne vise – sous couvert de liberté d’expression – qu’à réhabiliter la haine raciale dont il procède » a déclaré Laurent Leylekian, le directeur exécutif de la Fédération Euro-Arménienne.
La Fédération Euro-Arménienne milite pour la pénalisation paneuropéenne de la haine négationniste comme l’y incite la décision-cadre sur le racisme et la xénophobie récemment adoptée par le Conseil. Elle rappelle que des projets de loi visant à pénaliser la négation du génocide des Arméniens sont à l’étude en Belgique, en France et aux Pays-Bas. Dans ce dernier pays, la démarche a été initiée par Christen Unie, une formation membre de la coalition gouvernementale. En Suisse, Dogu Perinçek, un négationniste notoire de ce génocide a déjà été condamné.
La Fédération rappelle aussi que le rapporteur de la résolution en cours d’examen sur les relations UE-Turquie, Mme Oomen-Ruijten – également membre du CDA – tente d’occulter la question du génocide des Arméniens de ce document.
« Passer sous silence ce génocide dans cette résolution est aussi grave que le négationnisme ouvert de M. Elmaci ; c’est le négationnisme le plus pervers et maintenant le plus fréquent, le déni par omission » a ajouté Leylekian.
« Nous appelons le CDA à considérer le cas de Mme Oomen-Ruijten à la lumière de l’exigence morale qu’il a eue envers M. Elmaci, c’est-à-dire en l’enjoignant à se conformer à sa propre ligne politique de lutte contre toute forme de négationnisme » a conclu le directeur exécutif de la Fédération Euro-Arménienne.

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DÉCLARATION DE L'ONU SUR LES DROITS DES PEUPLES AUTOCHTONES (16/09/2007)
C'est avec une profonde satisfaction que le Conseil National des Arméniens d'Arménie occidentale salue l'adoption de La déclaration de l'ONU sur les droits des peuples autochtones concernant la protection des personnes, des terres et des ressources.
Au sein de l'Assemblée qui compte 192 membres, 158 ont participé au vote: 143 ont voté pour, quatre contre et 11 - dont la Russie et la Colombie - se sont abstenus. (Colombie, Azerbaïdjan, Bangladesh, Géorgie, Burundi, Fédération de Russie, Samoa, Nigeria, Ukraine, Bhoutan et Kenya).
Le Conseil National des Arméniens d'Arménie Occidentale se joint au secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, pour déclarer ce texte comme "un triomphe pour les peuples autochtones à travers le monde", marquant un moment "historique".
Le droit à l'autodétermination des Arméniens d'Arménie occidentale comme le droit à l'autodétermination de tous les peuples autochtones devient ainsi un droit partagé par les plus hautes instances internationales et officiellement reconnu par les Nations Unies.
Nous appelons les Arméniens d'Arménie Occidentale de poursuivre le combat en participant pleinement à toutes les actions politiques sous l'égide du Conseil National Arménien.
Signature du Manifeste, participation à toutes les élections locales et nationales, unissons-nous pleinement pour permettre l'application de nos droits légitimes.

Le Conseil National Arménien
http://www.haybachdban.org

http://www.un.org/News/fr-press/docs/2007/SGSM11156.doc.htm
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LE MINISTRE DES AFFAIRES ETRANGERES D’ARMENIE ANNONCE SA PARTICIPATION A LA 2ème CONVENTION DES ARMENIENS D’EUROPE AU PARLEMENT EUROPEEN (05/09/2007)
Des rencontres entre délégations arméniennes et les leaders politiques européens prévues.
La Fédération Euro-Arménienne annonce que Monsieur Vartan Oskanian, Ministre des Affaires Etrangères d’Arménie a annoncé sa participation à la seconde Convention des Arméniens d’Europe.
La Convention se déroulera au Parlement européen les 15 et 16 octobre prochains. De nombreux citoyens de l’Union européenne ayant déjà répondu positivement à son invitation y participeront. La Fédération informe que des délégations des nouveaux pays membres de l’Union Européenne seront parmi les invités de cette grande assemblée.
La Fédération rappelle que la Première partie de la Convention célébrera le 20ème anniversaire de la reconnaissance en 1987 par le Parlement européen du génocide des Arméniens. Elle rendra hommage aux personnalités qui en dépit des pressions de toutes sortes ont œuvré pour le rétablissement de la justice ; parmi eux plusieurs anciens députés européens tels Henri Saby, Ernest Glinne, Alfred Coste-Floret (+), Paule Duport, Stan Newens, Jaak Vandemeulebroucke, et d’autres encore.
La Convention sera l’occasion pour les Arméniens d’Europe de dialoguer avec les leaders politiques de l’Union sur des sujets qui les concernent dans le cadre d’une Europe en mutation.
De nombreux invités de marque prendront part à cette conférence. Au nombre des personnalités politiques confirmées, on note la présence de M. Vartan Oskanian, le ministre arménien des Affaires étrangères accompagnés d’un grand nombre d’ambassadeurs d’Arménie en Europe, M. Hugues Mingarelli, le négociateur en chef de la Commission européenne pour le Plan d’action de la politique de voisinage avec l’Arménie. Dans un autre registre, l’intellectuelle italo-arménienne Antonia Arslan, auteur du best-seller « La ferme des alouettes » a également confirmé sa présence.
Des experts européens, des universitaires, des responsables d’organisations arméniennes, des parlementaires européens et des officiels de la Commission européenne feront le point de la politique de l’Union sur les sujets tels que le gel partiel des négociations avec la Turquie, les relations de l’UE avec le Caucase du Sud et l’Arménie.
« Cette Convention au sein du Parlement européen est l’occasion unique de faire entendre notre voix aux responsables politiques européens », a annoncé Hilda Tchoboian, présidente de la Fédération Euro-Arménienne.
« Nous encourageons les organisations et personnalités arméniennes qui souhaitent participer à cette Convention à s’inscrire soit par retour de courrier, soit sur le site Internet de la Fédération http://www.eafjd.org.
La
Fédération rappelle que l’inscription à la Convention est gratuite mais obligatoire. Tous les détails pratiques seront progressivement fournis sur son site Internet.
La Fédération appelle les associations arméniennes d’Europe qui n’auraient pas été contactées à se manifester spontanément. Elle invite également chacun à faire un écho aussi large que possible à cette annonce.

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GENOCIDE ARMENIEN : LE CHANTAGE DE LA TURQUIE SUR SA COMMUNAUTE JUIVE (31/08/2007)
La Ligue Anti-Diffamation reconnaît le génocide des Arméniens mais s’oppose à la résolution de reconnaissance au Congrès US en raison des menaces que fait peser l’Etat turc sur les Juifs de Turquie.
Ce 24 août, la Ligue Anti-Diffamation des Etats-Unis (ADL) a fait volte-face en reconnaissant définitivement le génocide des Arméniens, après que le comité de la campagne « Pas de place pour la haine » (No Place for Hate ) du Massachusetts (USA) ait mis fin à sa coopération avec cette organisation en raison de sa position jusqu’alors négationniste sur ce génocide.
Cette nouvelle position de l’ADL, obtenue après une chaude controverse, a immédiatement été suivie par l’American Jewish Committee (AJC), l’autre grande organisation juive de lobbying aux Etats-Unis. L’avancée sous pression de leur base de l’ADL et de l’AJC a provoqué l’hystérie des milieux politiques turcs qui « sous-traitaient » jusqu’alors aux organisations juives américaines une partie de la politique de communication de la Turquie aux USA. Sur fond de possible vote par le Congrès américain de la résolution sur le génocide des Arméniens cet automne, ces avancées ont conduit la Turquie à dénoncer ses contrats de lobbying à Washington tandis que le Premier Ministre turc Erdogan s’est longuement entretenu avec le Président Shimon Pérès, sommé de mettre au pas les Juifs américains.
L’ADL affirme que la Ligue est venue « à partager l’appréciation que [...] les évènements tragiques de 1915-1918 étaient en réalité l’équivalent d’un génocide ». Elle ajoute cependant : « …nous continuons fermement de penser qu’une résolution du Congrès serait contreproductive et ne faciliterait pas la réconciliation entre Turcs et Arméniens … ».
La raison principale de son opposition à une résolution de reconnaissance du Congrès américain est pour le moins choquante: c’est la sécurité des Juifs de Turquie qui est invoquée. « Tant que l’ADL restera une organisation engagée prioritairement dans la sûreté et la sécurité du peuple juif, nous
ne pouvons pas en bonne conscience ignorer le bien-être des 20.000 Juifs de Turquie», précise le dernier communiqué de l’ADL signé par son président Abraham Foxman.
En écho, le Consul général d’Israël en Turquie Mordehai Amihai s’est inquiété en déclarant : « J’espère que la population turque peut faire la différence entre l’Etat d’Israël, l’ADL et la population juive de Turquie ».
Les pressions du gouvernement turc sur Israël visent à obtenir le réalignement derrière Ankara des organisations juives américaines, dont l’ADL, et leur soutien à sa politique négationniste.
«Les Juifs de Turquie sont des otages » a déclaré Laurent Leylekian, le directeur exécutif de la Fédération Euro-Arménienne; «contrairement à l’idée répandue par une propagande massive, cette communauté, comme toutes les autres communautés non turques, ne jouit d’aucune liberté, et est instrumentalisée pour forcer les organisations juives internationales à trahir les principes de défense de la justice et de la dignité humaine pour lesquelles elles ont pourtant été créées» a t-il expliqué. «Le chantage à la vie et à la sécurité des minorités est un acte qui se situe dans la droite ligne de la tradition étatique turque ; les Arméniens en ont fait l’horrible expérience. Il est urgent pour les organisations juives d’Europe de soutenir leurs homologues américains dans leur refus de céder à cet odieux chantage » a affirmé Laurent Leylekian. La Fédération Euro-Arménienne rappelle que les brûlots antisémites tels que « Mein Kampf » ou les « Protocoles des Sages de Sion » sont depuis plusieurs années des best-sellers en Turquie comme le sont de nombreuses brochures arménophobes.

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HABITAT FOR HUMANITY EN ARMÉNIE : PARTENARIAT AVEC L'ÉGLISE ARMÉNIENNE (28/08/2007)
Yerevan, Arménie (Août, 2007) – Une équipe de volontaires des Etats-Unis et plusieurs équipes de volontaires locaux ont participé au projet de travail «Sa Sainteté Karekin II» dans le village Khor Virap en Arménie, avec la présence de Sa Sainteté Karekin II, et ils ont partagé la joie des familles en célébrant la bénédiction des nouvelles maisons avec eux. L’ équipe des Etats-Unis était conduite par le Révérend Doctor Kenneth Bensen, président de Habitat for Humanity (HFH) à Michigan, et l’Archevèque Vicken Aykazian, membre du comité directeur de Habitat for Humanity International.
Le second projet de travail "Catholicos Karekin II" a commencé en Arménie en avril 2007 et s'achève en octobre. Dans 10 communautés, Habitat for Humanity est en train de finir 37 maisons pour des familles dans le besoin, en symbolisant 36 diocèses mondiaux et la Mer Sacrée, en invitant 37 églises et des bailleurs de fonds de soutenir les familles.
Les constructions les plus récentes on eu lieu dans le village de Khor Virap dans la semaine du 14 au 18 août. Un groupe de 14 volontaires des Etats-Unis a travaillé avec famille Sargsyan, tout en soutenant le financement de leur maison. « Le monde n’a pas de frontières, j’ai laissé me deux enfants à la maison et je suis venue ici pour aider ces enfants à recevoir une maison sûre », dit Lauren Glennon, volontaire des Etats-Unis.
La famille Haroyan a travaillé ensemble avec plusieurs équipes de volontaires locaux et internationaux, dont le groupe de jeunesse du Diocèse Chrétien Ararat, la communauté locale et les Habitat familles de Khor Virap, des volontaires des Etats-Unis et du Canada de l’ONG Birthright Armenia, ainsi que des religieux de Saint Etchmiadzin. La situation économique a forcé la famille Haroyan, avec trois enfants, de vivre dans une cave pendant sept années – maintenant la famille peut déménager avant le prochain hiver. Le bailleur de fonds de la famille Haroyan et des 9 autres familles au sein du même projet est l’entreprise VivaCell, dont plusieurs employés et le manager général, Ralph Yirikian, ont travaillé sur le chantier avec la famille le 16 août. « Nous assistons à la construction de notre pays. Mais c’est seulement une petite pièce sur le long chemin de la mission de Habitat, qui doit continuer non seulement avec l’aide de VivaCell, mais de chacun de nous ”, dit Ralph Yirikian.
Pendant les cinq jours de construction, les familles Sargsyan, Haroyan et les volontaires ont préparé les murs et les ont peint avec les couleurs choisies par les familles. Le 18 août, les deux maisons était prêtes pour être dédiées aux familles, en y incluant la maison de la famille Misakyan, où une autre équipe des Etats-Unis avait travaillé la semaine précédente. Les religieux de l’Eglise Apostolique Arménienne ont procédés à la cérémonie de bénédiction de la maison pour les trois familles, en présence des hôtes, des bailleurs de fonds et des volontaires. « La grâce de donner est un présent de Dieu et je vois cette grâce sur les visages de toutes les personnes qui on aidé ou supporté cette maison », dit l’Archevèque Vicken Aykazian. « C’est un travail bénit que vous avez fait, pour les familles comme celle de mon fils qui ont reçu une maison pour leurs enfants», disait les parents de Haroyan Sahak. « Nous sommes heureux et nous souhaitons que chaque famille dans le besoin puisse sentir la joie d’avoir une maison décente pour vivre. »

L’Eglise Arménienne a signé un partenariat historique avec Habitat for Humanity en avril 2006, avec le but de mettre un terme aux logements de misère en Arménie et dans tout le monde. Le premier projet de travail "Catholicos Karekin II" a eu lieu à Gavar, Arménie, où une maison en partenariat avec 24 familles a été rénovée, avec 13 maisons additionnelles dans tout le pays.
En Arménie, un pays de 3 millions d’habitants dans le Caucase sud, plus de 40.000 personnes vivent dans des logements de misère, selon la Commission Economique pour l’Europe des Nations Unies. Dans les dernières dix années, un terrible tremblement de terre, des conflits, l'effondrement de l’Union Soviétique et la nouvelle indépendance ont mené à une crise économique. Des milliers vivent encore dans des «domicks», des containers en métal construits temporairement à la suite du tremblement de terre, qui sont comme des frigidaires en hiver et comme des chaudrons en été. Habitat for Humanity Arménie a travaillé avec des familles dans le besoin depuis 2000, en aidant plus de 330 familles et en mettant à disposition des maisons pour plus de 1.600 personnes.

A propos d’Habitat for Humanity
Habitat for Humanity est une charité chrétienne dédiée à éliminer les logements de misère. Elle a construit plus de 200 000 maisons, plus d’un million de personnes vivent dans des maisons Habitat qu’elles ont aidées à construire et en sont les propriétaires grâce a des prêts de faible coûts sans frais. Nous avons changé la vie des personnes dans 100 pays autour du monde.

Pour plus d’information contacter :
www.hfharmenia.org
Habitat for Humanity en Arménie:
Gohar Palyan, gpalyan@hfharmenia.org, +374 10 24 60 23
Habitat for Humanity Bureau Régional à Budapest:
Dominique Schärer, DScharer@habitat.org; +361 411 2170
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PROFANATION DU MÉMORIAL DES ARMÉNIENS À LYON (21/08/2007)
Le Mémorial lyonnais du génocide des Arméniens de la place Antonin Poncet vient d'être profané.
C'est la 3ème fois que ce monument est souillé depuis son inauguration le 24 avril 2006.
L'association MLGA (association du Mémorial lyonnais du génocide des Arméniens) avait déjà porté plainte sans résultat. La communauté arménienne indignée exige que les responsables de cet acte soient rapidement identifiés et sanctionnés.
Rappelons que le 18 Mars 2006, une manifestation négationniste avait été organisée place Bellecour par une association "franco-turque", protestant contre l'érection de ce mémorial.
Il est temps que la loi pénalisant la négation du génocide des Arméniens votée par l'Assemblée nationale en octobre 2006 soit confirmée par le vote du Sénat, afin de ne pas laisser libre cours à des actes de profanation négationniste et d'empêcher d'importer en France le négationnisme de l'État turc.
Lyon le 20 août 2007
Contact : 06.15.47.11.97
Jules Mardirossian
> Président M.L.G.A
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LE NÉGATIONNISME TURC S'IMPOSE AUX NATIONS UNIES (10/04/2007)
Paris le 10 avril 2007, 5h.

En usant de pressions de grandes ampleurs, la Turquie a réussi à empêcher le déroulement d’une exposition, qui devait être inaugurée par le Secrétaire Général des Nations-Unies Ban Ki-moon, traitant du génocide du peuple rwandais et qui aurait dû normalement se dérouler ce 9 avril 2007. Ces démarches ayant abouti à l’annulation de cette exposition, étaient en réalité dirigées contre le Génocide Arménien. En effet les massacres systématiques dont ont été victimes les populations arméniennes en 1915 étaient mentionnés pour avoir contribué à l’étude du sociologue Raphaël Lemkin, fondateur du concept de génocide en 1944.

La FRA Nor Seround, nouvelle génération arménienne, est profondément choquée par ce renoncement aux valeurs fondatrices de l’institution internationale qui a finalement cédé aux pressions turques et fait annuler l’exposition: « Les Nations Unies se sont corrompues en capitulant face aux exigences d’un Etat négationniste et génocidaire. » a déclaré Armen Seropyan, Porte-Parole de la FRA Nor Seround. « Cet événement est un nouveau témoignage, s’il en fallait, de l’incroyable danger du négationnisme élevé en politique d’Etat par un gouvernement qui impose une censure intellectuelle digne des autoritarismes les
plus aboutis. » a-t-il ajouté.

D’autres part, la FRA Nor Seround demande une réaction forte de la part de l’institution internationale : « Suite à cet outrage aux peuples génocidés et à ce manquement coupable de la part d’une institution sensée promouvoir la protection des Droits fondamentaux et la prévention des Crimes contre l’Humanité, nous demandons solennellement aux plus hautes instances des Nations Unies de réaffirmer comme en 1985, la réalité du Génocide Arménien et d’adopter une résolution sans plus tarder de lutte contre le négationnisme actif mené par la Turquie » a déclaré Armen Seropyan.

La FRA Nor Seround rappelle, que le Génocide Arménien a été officiellement reconnu par l’Organisation des Nations Unies en 1985, ainsi que par l’Union Européenne depuis 1987 (anciennement Communauté Economique Européenne) et une vingtaine des plus grandes démocraties du monde.

Le Bureau National de la FRA Nor Seround.
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TIME MAGAZINE DIFFUSE UN DVD SUR LE GENOCIDE ARMENIEN (02/02/2007)
Dans son édition européenne diffusée le 2 février 2007 (daté du 12 février 2007) TIME Europe consacre une pleine page au Génocide des Arméniens accompagnée d'un documentaire de 52 minutes en DVD bilingue (anglais-français). Ce documentaire, œuvre de la réalisatrice Laurence Jourdan, a été diffusé en 2006 sur Arte. Il est suivi d'une interview de 46 minutes de l‚historien Yves Ternon, spécialiste mondial des génocides.
Les frais d'insertion de cette page et du DVD ont été pris en charge par TIME (550 000 exemplaires en Europe). Une manière de s'excuser d'avoir diffusé le 6 juin 2005, sans vérification préalable, un DVD réalisé et financé par la Chambre de Commerce d'Ankara, qui, sous couvert d'une publicité sur le tourisme en Turquie, n'était autre qu'un documentaire de propagande niant le Génocide des Arméniens.
Afin de corriger cette erreur, le 17 octobre 2005, TIME Europe avait publié un droit de réponse signé par cinq organisations françaises : Mémoire 2000, le Conseil de Coordination des Organisations Arméniennes de France (CCAF), le Comité de Défense de la Cause Arménienne (CDCA), J‚accuse et le MRAP. A la suite de ce texte, l'éditeur s'excusait d'avoir diffusé le DVD turc.
Fin 2005, ces cinq organisations ainsi que l'Association Suisse-Arménie (ASA), l'Association Française des Juristes et Avocats Arméniens (AFAJA), la Fédération Euro-Arménienne pour la Justice et la Démocratie (FEAJD) et le California Courier ont passé un accord à l'amiable avec des représentants de TIME pour que la réalité du Génocide des Arméniens ne soit plus jamais remise en cause dans les pages du magazine.
Dans une déclaration publique, Michael Elliott, directeur de publication de TIME International, a souligné : "Veuillez noter que, comme de nombreuses autres institutions de première importance, TIME choisit dans sa politique éditoriale et sa pratique de considérer le Génocide arménien comme un fait historique. En conséquence, j'informe nos correspondants et nos directeurs de publication que le terme de "génocide arménien" devra être utilisé sans autre qualification."
Les associations précitées sont entièrement satisfaites par la démarche corrective de TIME. Elles se félicitent que leur collaboration étroite avec TIME ait pu contrecarrer les tentatives négationnistes turques soutenues par des moyens financiers considérables. Elles saluent la prééminence de la déontologie journaliste sur toute autre considération.
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LE JOURNALISTE HRANT DINK ASSASSINÉ À ISTANBUL (19/01/2007)
COMMUNIQUE DE PRESSE du Collectif VAN
[Vigilance Arménienne contre le Négationnisme]
19 janvier 2007 – 14:15

Nous apprenons avec horreur que le journaliste arménien Hrant Dink vient d'être assassiné à Istanbul de 4 balles tirées par un jeune d'environ 19 ans, devant les locaux de son journal AGOS. La nouvelle fait la Une du site du journal turc Hurriyet. Les 60 000 Arméniens vivant en Turquie sont, malgré leurs déclarations destinées à éloigner l'épée de Damoclès brandie au-dessus de leur tête depuis 92 ans, les otages de la haine et de la violence ultra-nationaliste turque.

La frilosité de l'Union européenne, qui cède régulièrement face au chantage récurrent de l'Etat turc en acceptant de faire table rase des conditions relatives à la reconnaissance par la Turquie du génocide arménien de 1915, et ce au mépris des valeurs morales qui devraient animer l'Europe des droits des l'Homme, encourage les assassins à réitérer les crimes impunis de 1915.

L'Etat turc nourrit depuis des décennies la haine anti-arménienne et arme de ce fait le bras des extrémistes sur le sol turc ou ailleurs.

Aujourd'hui, on tue les Arméniens de Turquie.
Va-t-on attendre que des citoyens français d'origine arménienne tombent sous les balles des Loups Gris pour les protéger ?

Le négationnisme est un crime. Pour le punir il faut une loi.
Le gouvernement français doit prendre ses responsabilités et présenter au Sénat la loi votée le 12 octobre 2006 à l'Assemblée Nationale.

La reconnaissance du génocide arménien et la pénalisation de sa négation doit devenir une loi européenne à laquelle la Turquie serait de fait obligée de souscrire en cas d'adhésion.

Hrant Dink, poursuivi en vertu de l'article 301 du Code pénal turc pour insulte à l'identité turque, faisait l'objet de menaces de mort. Près de 100 ans après les faits, le génocide arménien continue à faire des victimes.

Nous saluons la mémoire de Hrant Dink, combattant de la vérité au pays du déni.

Séta Papazian
Présidente

Collectif VAN
[Vigilance Arménienne contre le Négationnisme]
BP 20083, 92133 Issy-les-Moulineaux - France
Boite vocale : 0 870 72 33 46 - Email: contact@collectifvan.org
http://www.collectifvan.org


Nota :
Une manifestation de soutien au journaliste assassiné est en train de se dérouler devant les locaux d'AGOS (CNN) à Istanbul.

LE CONSEIL DE COORDINATION DES ORGANISATIONS ARMÉNIENNES DE France (CCAF) APPELLE A UNE MANIFESTATION DEMAIN À 12H DEVANT L’AMBASSADE DE TURQUIE

===========

Rappelons que le Collectif VAN appelle à un Rassemblement le jeudi 25 janvier à 14h00 devant le Sénat

15, rue de Vaugirard - 75006 Paris
Métro: Odéon, Mabillon, Saint-Michel, Cluny
RER: Luxembourg, Cluny-la-Sorbonne,
Saint-Michel-Autobus: 58, 84, 89

Ce piquet de protestation prend aujourd'hui une signification tragique.
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GENOCIDE ARMENIEN : LES FORCES REPUBLICAINES ET LES INTELLECTUELS FRANÇAIS UNIS POUR LA PENALISATION DU NEGATIONNISME (18/01/2007)
A l'initiative du Conseil de Coordination de Associations Arméniennes de France (CCAF), un « grand meeting républicain » a réuni, mercredi 17 janvier 2007 à Paris, des représentants des principales forces démocratiques françaises et des intellectuels engagés pour la pénalisation du négationnisme. Devant plus de 2000 personnes réunies au Palais de la Mutualité, parmi lesquelles de nombreuses personnalités politiques, les intervenants ont unanimement insisté sur le combat unitaire contre la haine négationniste et la solidarité des victimes de tous les génocides. Ils ont particulièrement souligné la similitude entre le génocide des Arméniens et le génocide des Juifs, ainsi qu'entre les négationnismes dont ils font tout deux l'objet.
Ainsi, Serge Klarsfeld a assuré l'audience du soutien sans faille des
filles et fils des déportés juifs de France « pour demander au Sénat la pénalisation du génocide des Arméniens ». Evoquant à son tour « la solidarité des naufragés », le philosophe Bernard Henri-Lévy a indiqué au cours d'une intervention très appréciée que « ce n'est pas la loi mais les négationnistes qui empêchent le travail de l'historien ».
Apportant le soutien de la LICRA, Me Charrière-Bournazel, le nouveau bâtonnier du barreau de Paris, a défini le combat des intellectuels contre la boue négationniste comme celui «d'éboueurs sacrés». Il a ajouté que « le négationnisme est une continuation trans-générationnelle du crime de génocide» et que «sans jugement, la loi n'a pas de force».
Les représentants du CCAF, M. Alexis Govciyan son président, MM. Ara Toranian et Ara Krikorian ont également pris la parole. M. Krikorian, le président de la FRA Dachnaktsoutioun a notamment dénoncé « la stratégie perverse de la Turquie d‚exiger sans relâche des preuves supplémentaires du génocide ».
Côté politique, François Hollande a pris des engagements au nom du Parti Socialiste et au nom de Mme Royal, sa candidate à l'élection présidentielle. M. Rudy Salles (UDF), Mme Hélène Luc (PC) et M. Patrick Devedjian (UMP) ont également fait part de leur soutien au projet de pénalisation en cours. M. Devedjian a déclaré que « c‚est bien le négationnisme de la Turquie qui vient agresser en France des citoyens français et non le contraire ».
La soirée s'est conclue avec éclat par un mot de soutien de Charles Aznavour, qui s‚était déplacé tout spécialement pour l'occasion.
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PRIX "CHARLES AZNAVOUR 2006" & "ARMENIA 2006" (18/12/2006)
Le jury du Festival National du Livre Arménien a décerné Samedi 16 Décembre 2006 le "Prix Charles Aznavour 2006" à l’ouvrage « Le génocide des arméniens » de Raymond Kevorkian publié chez Odile Jacob et le "Prix Armenia 2006" à l’ouvrage « Le livre de ma grand-mère » de Fethiye Cetin publié aux Editions de l’Aube.
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DIOCESE DE L'EGLISE APOSTOLIQUE ARMENIENNE DE FRANCE (15/09/2006)
Communiqué officiel concernant
le Diocèse de l’Eglise Apostolique Arménienne de France :
Après un premier projet en 1927, de “Statuts pour le Diocèse arménien d’Europe occidentale” resté sans suite, leurs SS Vazkèn 1er qui l’a confirmé en 1984, Karékine 1er en février 1997 et Karékine II en novembre 2003 ont souhaité la création d’un Diocèse pour regrouper toutes les Eglises Apostoliques Arméniennes de France.
Un projet de Statuts sous forme d’une Union Cultuelle a été étudié en France et à Etchmiadzine à partir de janvier 2004 et sa dernière version datée de septembre 2005 a été approuvée par toutes les Associations Cultuelles Arméniennes de France entre septembre et octobre 2005.
Conformément aux dispositions prévues, 37 délégués diocésains laïcs ont été élus à Paris, Lyon et Marseille en 2006, Nice devant élire les deux siens sous quelques jours.
Pour mettre en place ces Statuts, la majorité absolue des associations cultuelles arméniennes de France ont donné par écrit, un mandat à un bureau temporaire composé des trois Délégués Diocésains signataires pour :
- Déposer la déclaration d’association à la Préfecture de Police et procéder à son insertion au Journal Officiel,
- Convoquer et organiser la première assemblée des délégués diocésains dès la promulgation du Gontag (Bulle catholicossale) d’instauration du Diocèse de France par SS Karékine II.

Le Journal Officiel de la Répuiblique Française paru le 26/08/06, a publié l'annonce de déclaration d'association du DIOCESE DE L'EGLISE APOSTOLIQUE ARMENIENNE DE FRANCE enregistrée sous le numéro 1151.

Paris, le 14 septembre 2006

Bureau TEMPORAIRE de l'ASSEMBLÉE des DÉLÉGUÉS DIOCÉSAINS
Mrs Jacques PANOSSIAN, Roger-Garbis TCHERPACHIAN, Kégham TOROSSIAN
c/o : 17 rue de l'Industrie, 92700 Colombes. e.mail : kegham.torossian@wanadoo.fr
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NON AU NEGATIONNISME SUR LE SOL FRANÇAIS (19/06/2006)
Paris, le 19 Juin 2006 – Une exposition sur l’Arménie a été censurée à Valentigney, sous la pression de représentants turcs, la mairie a décidé de supprimer cette exposition de photos de l’artiste Antoine Agoudjian. C’était l’une des attractions du festival Rythmes et Couleurs qui se déroulait le week-end dernier (17 & 18 Juin) dans cette commune proche de Montbéliard.

Dans cette exposition se trouvait 2 clichés représentant des références au génocide des Arméniens comme par exemple un cliché du Dzidzernagapert (Mémorial érigé en l’honneur des victimes du génocide sur la colline d’Erevan en Arménie)
Ce sont ces clichés qui ont irrité des membres de la communauté turque qui ont empêché aux visiteurs d’entrer dans l’exposition.
« Le génocide arménien n’est pas une réalité ! Les morts, c’était à la fin d’une guerre très dure » déclarait l’un des bloqueurs. La municipalité a en tous les cas tranché. Le 1er adjoint, puis le maire, ont décidé de fermer cette exposition, pourtant prévue sur les deux jours du festival.

La F.R.A. Nor Seround prend acte de ces décisions et s’indigne de cette complaisance face au négationnisme ambiant qui gangrène la France. «De tels agissements sont impensables dans un pays qui a reconnu par une loi de la République le génocide des Arméniens» a déclaré Thadé Gharapétian, président de la F.R.A. Nor Seround.

En tout état de cause, la F.R.A. Nor Seround dénonce et condamne la décision de la municipalité de Valentigney de suspendre l’exposition. «Des décisions aussi ridicules de la part d’élus et des réactions à caractère négationniste sur le sol de notre pays renforce la F.R.A. Nor Seround dans la nécessité de l’adoption d’une loi condamnant la négation du génocide des Arméniens en France, car le négationnisme est un crime et pour le punir il faut une loi» a conclu Armen Seropyan , Porte parole de la F.R.A. Nor Seround.

FRA Nor Seround
Paris
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MARINE LE PEN, DEPUTÉ EUROPÉEN, ET LE GÉNOCIDE ARMÉNIEN (22/05/2006)
Interviewée le 1er février 2006 par l'agence European Jewish Press, Marine Le Pen, vice-présidente du Front national, porte-parole de son père pour l'élection présidentielle, a été interrogée au sujet du génocide commis par l'Etat turc contre les Arméniens. Voici sa réponse : «Quant au génocide arménien, c'est un problème turc qui ne concerne pas les Français»!
Ces propos sont scandaleux. La tragédie des Arméniens n?est pas un «problème» mais un génocide! Ils sont d'autant plus inacceptables qu'ils émanent d'une représentante du peuple français puisque Mme Le Pen est élue au parlement européen.
La vice-présidente du FN dirait-elle en parlant de la tragédie des pieds-noirs et des harkis : «c'est un problème qui concerne les rapatriés et l'Algérie, pas les métropolitains» ? On peut l'envisager puisque, dans la même interview, elle s'est félicitée que Jacques Chirac ait fait supprimer l'article de loi qui parlait du rôle positif de la France en Afrique du Nord.
Pour l'Esprit public, le génocide des Arméniens n'est pas un «problème turc» mais un élément majeur de l?élimination des communautés chrétiennes d'Asie mineure et du Moyen-Orient et qui, à ce titre, concerne la mémoire de l'Europe entière.

http://www.esprit-public.info
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QUAND LE RUGBY ARMENIEN S’EVEILLE (22/05/2006)
La longue route qui mène de l’aéroport à Erevan capitale de l’Arménie est plongée dans une obscurité quasi-totale. Il est presque minuit ce mercredi 10 mai et pour la seconde année consécutive les joueurs de l’équipe nationale arménienne viennent d’atterrir sur la terre de leurs ancêtres pour un match qui va les voir affronter samedi la Slovénie pour le compte du championnat d’Europe FIRA (groupe B). Si en 2005, le premier match joué face à l’Israël (victoire 36-12) pouvait être considéré comme un symbole, celui que vont disputer les lions arméniens dépassent le simple domaine du terrain. En effet les principales interrogations et elles sont nombreuses qui sont sur toutes les bouches des dirigeants sont :’’ Vont-ils se rappeler de nous, allons nous rassembler autant de spectateurs que lors de notre première rencontre, quel accueil allons nous trouver ?’’ A leur arrivée devant l’hôtel, le doute est vite dissipé car quelques jeunes dirigeants du rugby local sont venus accueillir tous ces pionniers qui n’ont pas hésité à prendre des congés et du temps avec leur famille pour venir prôner ce sport noble au milieu d’une société en difficulté mais possédant caractère, force, talent, alliant qualités physiques et mentales exceptionnelles. Fière de ses traditions, notamment dans les sports de lutte, fière de son particularisme, l’Arménie possède une richesse d’athlètes qui pourrait demain nourrir cette vaillante sélection qui depuis ans deux truste les succès. Même si le Rugby n’est pas vraiment une priorité car avant tout on pense d’abord à trouver du pain, de la viande et un avenir, les jeunes entraîneurs rencontrés en 2005 ont réussi en moins d’un an à structurer et développer malgré un budget dérisoire, des infrastructures très limitées, l’absence de toute politique de loisirs et des références rugbystiques historiques quasi inexistantes. Et le rugby arménien grâce à une poignée de dirigeants et joueurs de la diaspora française et de jeunes irréductibles du pays gagne chaque mois en crédibilité. Mieux les hauts dignitaires du pays tiennent désormais ce sport comme un moyen de propagande idéal pour asseoir l’idée d’une Arménie plus dynamique et plus conquérante à l’avenir, la seule équipe de sport collectif remportant des succès ! Durant trois jours, hormis les entraînements quotidiens les joueurs vont être de véritables ambassadeurs du ballon ovale, enchaînant visites officielles mais surtout assurant des séances sur le terrain pour tous ces jeunes novices attirés par l’ovalie ne demandant qu’à apprendre les rudiments de ce noble sport de combat, un combat au quotidien pour toute cette jeunesse pour qui côtoyer l’espace d’une ou deux heures les joueurs de la sélection est devenu une réalité après avoir été un rêve. Comment ne pas oublier Karen, Aschot etc, ces jeunes rugbymen du pays comme le souligne Laurent Hairabétian l’ex jouer professionnel du Stade Français, Dax, Tarbes etc :’’ Je vis un véritable rêve devant tous ses enfants et jamais je n’aurais cru que je me retrouverai en Arménie un jour à les entraîner. Si pour eux l’émotion est à son comble, pour moi c’est encore plus fort car j’ai vraiment l’impression d’apporter ma contribution au développement du rugby en Arménie et çà c’est une fierté.’’ Car oui ce voyage a surtout permis à l’ensemble du staff de constater que beaucoup de choses avaient évoluer en un an et que l’avenir pouvait être porteur d’espoir à condition bien sur de croire et de porter le plus loin et longtemps possible ce projet de quelques illuminés (Philippe, Marc, Alain, Patrick) réunis un certain 23octobre 2004 en Avignon et qui n’auraient jamais cru que 3 ans plus tard il y aurait 5000 spectateurs à l’Aboyvian Stadium, enthousiastes mais surtout éblouis par la prestation et le succès de ’’Sa’’ sélection devant la rugueuse équipe slovène et ce sur un score sans appel de 42-6. Alors quand victoire rime avec espoir…on peut en déduire aussi rugby avec Arménie…
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MÉMORIAL ARMÉNIEN DE MARSEILLE : UN GESTE FORT, D'ESPOIR, D'AVENIR. (24/04/2006)
Avec l’inauguration du mémorial arménien de Marseille, le Comité de Défense de la Cause Arménienne (CDCA) Marseille Provence exprime son émotion et sa chaleureuse satisfaction.

En effet, ce monument inauguré le 24 avril 2006 par les plus hautes autorités locales au coeur du quartier de Beaumont (quartier Est de Marseille) est extrêmement symbolique. Il s’agit d’un geste fort, d’un geste d’espoir, un geste d’avenir.

Pour Vartan Arzoumanian, président du Comité de Défense de la Cause Arménienne (CDCA) Marseille Provence « ce mémorial est un symbole de paix et de réconciliation. La douleur du peuple arménien est inscrite dans l’immuable réalité de la pierre au c?ur de Marseille, rendant une part de dignité humaine aux descendants des rescapés du génocide arménien. La mémoire et le souvenir imposent aussi et avant tout vigilance et détermination ».

Le financement est répartie comme suit : Etat (27,5%), Région PACA (27,5%), Département des Bouches-du-Rhône (22,5%) et Communauté Urbaine de Marseille (22,5%). Ce mémorial est le premier monument de ce type financé intégralement par des fonds publics français.
Réagissant sur ce sujet, le président Vartan Arzoumanian a déclaré : « il s’agit du témoignage des autorités de ce pays qui réaffirment une nouvelle fois, après le vote de la loi reconnaissant le génocide arménien de 1915, l’importance qu’ils accordent au devoir de mémoire. C’est la reconnaissance par tous nos concitoyens de la souffrance et de l’histoire des Arméniens ».

Le Comité de Défense de la Cause Arménienne (CDCA) Marseille Provence rappelle qu’une proposition de loi pénalisant la négation du génocide arménien sera discutée le 18 mai prochain à l’Assemblée Nationale.
« J’encourage l’ensemble de la société civile à soutenir cette démarche » a conclu le président du Comité de Défense de la Cause Arménienne (CDCA) Marseille Provence.

Marseille, le lundi 24 avril 2006 – 9h
http://www.cdca.asso.fr
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500.000 BROCHURES SUR LE GENOCIDE ARMENIEN (24/04/2006)
500.000 brochures sur le génocide arménien éditées par le Conseil Régional d’Ile de France.

Le Conseil de Coordination des Organisations Arméniennes de France (CCAF) salue et félicite l’initiative prise par le Conseil Régional d’Ile de France et son président Jean-Paul Huchon d’éditer une brochure de 4 pages distribuée à 500.000 exemplaires aux lycéens de la région. Cette brochure à pour objet de présenter ce que fut le génocide arménien de 1915 et ainsi en préserver la mémoire auprès des jeunes générations.

Après une première brochure sur la Shoah publiée en 2004, le Conseil Régional d’Ile de France marque ainsi son attachement à la préservation de la mémoire et la prévention des Crimes contre l’Humanité.

« Cette brochure est une initiative importante qui permettra à tous les lycéens de comprendre la tragédie que fut le génocide arménien de 1915 et de mieux lutter contre la négation de la mémoire » a déclaré Alexis Govciyan président du Conseil de Coordination des Organisations Arméniennes de France (CCAF).

« A moins d’un mois de l’adoption possible d’une proposition de loi* visant à condamner pénalement la négation du génocide arménien de 1915, ce geste témoigne de la solidarité des franciliens aux Français d’origine arménienne». a conclu Alexis Govciyan.


Le CCAF a mis à profit le lancement de cette brochure pour appeler l’ensemble des forces politiques présentes au Parlement et l’ensemble des organisations défendant la mémoire et les droits de l’homme à participer le lundi 24 avril à 17h30 au rassemblement devant la Statue du Révérend Père Komitas, place du Canada, pour une marche en direction de l’ambassade de Turquie sur les Champs Elysées marquant ainsi le 91ème anniversaire du génocide arménien.


* Texte de la proposition de loi
L’article unique de la loi n° 2001-70 du 29 janvier 2001 est complété par un nouvel alinéa ainsi rédigé : Article 2 : « - Seront punis comme indiqué à l’article 24 bis de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse ceux qui auront contesté, par un des moyens énoncés à l’article 23 de ladite loi, l’existence du génocide arménien de 1915

Paris, le jeudi 20 avril 2006 – 17h

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COLLOQUE HEVEL : "ARMÉNIENS, JUIFS, TUTSIS : DES PEUPLES FACE AU NÉGATIONNISME" (20/11/2005)
L'association Hevel d'aide aux peuples victimes de la violence organisait le 6 novembre dernier au FIAP Jean Monnet un colloque intitulé "Arméniens, Juifs, Tutsis: des peuples face au négationnisme". Les intervenants, journalistes, psychanalystes, médecins, chercheurs, ont, par leur analyse, démontré que le négationnisme perpétue le génocide. Retour sur une journée de réflexion...

De l'idéologie génocidaire à l'idéologie négationniste.
La première intervention a souhaité démontrer que les trois génocides représentent un combat dans le présent et non dans le passé. Ainsi, leur reconnaissance représente un terreau pour les négationnistes et favorise la théorie du complot.
L'approche psychanalytique montre quant à elle le délire paranoïaque que représente le négationnisme. En effet, dans un génocide, les bourreaux attribuent au groupe à exterminer, par projection, un risque de disparition pour eux-mêmes. Le génocide devient ainsi une "légitime défense" contre un "pseudo" complot. Le discours, la parole, le langage, permettent l'exclusion de l'Autre, le passage à l'acte génocidaire et donc le négationnisme.

Les mécanismes de la négation communs aux trois génocides.
Le mot négationnisme a été créé en 1980 par l'historien Henri Rousso afin de remplacer le mot "révisionnisme", impropre et inopportun. En effet, le révisionnisme sous-tend une idée de renouveau. Il a pu être appliqué à d'autres mouvements historiques ou politiques alors que les négationnistes nient la réalité des faits comme les génocides avérés et prouvés. L'approche consiste à dire que le génocide n'a pas eu lieu parce qu'il est trop invraisemblable pour être réel.
Ainsi, à travers les trois peuples Arménien, Juif, Tutsi, les intervenants ont pu décrypter les différentes approches négationnistes:
- Le silence: la négation de l'existence du génocide arménien
- La nature et les méthodes du discours négationniste concernant le génocide perpétré contre le peuple juif
- Le négationnisme via l'utilisation des stéréotypes occidentaux concernant l’Afrique.

Négationnisme et prévention du négationnisme.
Les deux dernières interventions ont mis en avant les victimes des génocides et la reconnaissance de leur traumatisme en tant que lutte contre le négationnisme.

A propos d'HEVEL: l’association HEVEL, d'aide aux peuples victimes de la violence, rappelle que chaque fois qu’un peuple victime marque un point dans son combat pour la dignité, cela conforte tous les autres peuples victimes, même si parfois le chemin peut leur sembler encore plus long à parcourir : toute compétition entre victimes ne profite qu’aux bourreaux. Les peuples victimes ne peuvent vaincre le négationnisme que s'ils s'unissent et s’entraident ; afin de comprendre et d’expliquer les mécanismes et les procédés des négations; afin de guérir ensemble du traumatisme trans-générationnel; et afin de prévenir de futurs génocides.

Contacts Presse :
Agence gopublic
104, rue du faubourg Saint Honoré - 75008 Paris
Tel : 33 1 40 20 12 41 - Fax : 33 1 40 20 16 65
mail to : cdasilva@gopublic.fr
web : www.gopublic.fr
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LE FOREIGN OFFICE REJETTE LA DEMANDE DU PARLEMENT TURC (20/11/2005)
L’ambassadeur du Royaume-Uni en Turquie a donné une fin de non-recevoir à la demande de révision de Livre Bleu sur le Génocide des Arméniens --

Le Ministère britannique des Affaires Etrangères, par la voix de son ambassadeur en Turquie Sir Westmacott, a refusé d’accéder à la demande que le Parlement turc avait effectuée en avril dernier de réviser le « Livre bleu » - un rapport parlementaire réalisé en 1916 sur « le traitement des Arméniens dans l’Empire Ottoman en 1915-16 » et décrivant clairement le caractère planifié et politique du Génocide des Arméniens.

Dans son courrier du 8 juillet, Sir Westmacott fonde officiellement ce refus sur le fait que ce document relève des archives parlementaires et non du gouvernement. Il précise néanmoins que, contrairement aux insinuations des parlementaires turcs, « aucun des témoignages individuels [présents dans le rapport] n’a été réfuté » et que la probité morale et intellectuelle des auteurs, Lord Bryce et l’éminent historien Arnold J. Toynbee ne peut être mise en doute.

Cette réponse révélée par l’Institut Gomidas survient concomitamment à la confirmation judiciaire du négationnisme d’Emir Kir en Belgique et constitue un nouveau revers pour de la politique menée par la Turquie afin d'étendre sa doctrine négationniste à l’étranger. Elle dément également les déclarations faites en 2004 par Mme Abott-Watt, l'ambassadrice brittanique en Arménie, qui apparaissent en conséquence de nature purement politique. La Fédération Euro-Arménienne considère que par ce courrier, le Royaume-Uni admet le caractère irréfutable du Génocide des Arméniens en 1915.

Des informations supplémentaires sont disponibles à l'adresse http://groong.usc.edu/news/msg129069.html ou en écrivant à l'institur Gomidas (info@gomidas.org.uk ).


FEDERATION EURO-ARMENIENNE
pour la Justice et la Démocratie
Avenue de la Renaissance 10
B-1000 Bruxelles
Tel: +32 2 732 70 26
Tel/Fax: +32 2 732 70 27
Email : contact@eafjd.org
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EDIMBOURG RECONNAIT OFFICIELLEMENT LE GENOCIDE DES ARMENIENS (20/11/2005)
Bruxelles, Belgique (18 novembre 2005) - Le Conseil municipal d'Edimbourg (Ecosse) a entériné ce jeudi 17 novembre une motion affirmant que les événements de 1915 constituent bien un génocide.
Cette motion, présentée par M. Donald Anderson, président du groupe socialiste (Labour), et par M. Chris Wigglesworth, a été adoptée par 29 voix contre 16. Lors des débats, des délégations turque et arménienne avaient été invitées à s‚exprimer sur ce projet de motion. Parallèlement des pressions ont été exercées par des officines turques, qui avaient notamment organisé une conférence négationniste.
«Nous saluons cette nouvelle reconnaissance et nous félicitons vivement les membres du Conseil municipal d'Edimbourg pour le courage et leur lucidité face aux intenses pressions qu'ils ont subies. Après l'affaire du « Livre Bleu», c'est un nouveau revers pour le négationnisme en Grande-Bretagne et cette reconnaissance peut constituer un modèle à suivre pour d'autres instances locales et régionales» a déclaré Laurent Leylekian, directeur exécutif de la Fédération Euro-Arménienne.
«Nous félicitons également toutes les organisations arméniennes de Grande-Bretagne pour ce succès, et notamment la Campagne pour la Reconnaissance du Génocide Arménien (CRAG) qui a été à la pointe de ce combat» a conclu Laurent Leylekian. Le communiqué de presse du CRAG est disponible sur http://www.crag.org.uk .

FEDERATION EURO-ARMENIENNE
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PARTITION COMPLÈTE DE LA MESSE DE KOMITAS (06/11/2005)
Il est désormais possible de télécharger la partition complète de la messe de Komitas en phonétique française sous http://www.arapian.com/france/racines/armenie/soupbadarak.php .
Cela a été un travail terrible, mais maintenant c'est fait. Le fichier pdf pèse 27mo, mais avec une connexion adsl normale, ce n'est pas une grosse affaire.

Armand Arapian
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CONSTITUTION DES CERCLES FRANCO-ARMÉNIENS (03/10/2005)
Le 2 octobre 2005, une assemblée plénière s’est tenue à Lyon, pour examiner les conditions de la constitution des Cercles Franco-Arméniens, avec pour objectif de renforcer les liens d'amitié entre la France et l'Arménie.
Les nombreux délégués présents ont réaffirmé les acquis capitalisés dans ce domaine et souhaité maintenir, développer et approfondir ces liens dans toutes les villes et régions de France, autour de la culture, des arts, de la science, du tourisme et de l'économie.
Les Cercles répondent aujourd’hui à une véritable nécessité, celle de relever les nouveaux défis avec des structures appropriées. Les Cercles devront répondre aussi à une urgence, celle d'une Europe qui se construit, dans un monde qui est en pleine mutation.
Les délégués ont débattu des orientations des Cercles ainsi que de leur future organisation qui sera à la fois souple et évolutive, avec pour objectif premier de pratiquer l’ouverture et l’échange, dans le respect mutuel. Dans ce cadre, les objectifs ainsi que les différents articles du projet de Statuts ont constitué le coeur des discussions basées sur un échange libre et approfondi.
Plus d’une centaine de membres fondateurs actifs et associés souhaitent ainsi la constitution de Cercles Franco-Arméniens partout où des personnes et associations adhéreront aux objectifs de cette nouvelle structure. La co-présidence nationale sera notamment assurée par deux personnalités arménophiles : Mme Ariane Ascaride, comédienne de renommée internationale, et M.François Thual, expert en géostratégie, spécialiste des questions relatives au Caucase.
Mme France de Hartingh et MM. Marc Blondel, Henri Cuny, Patrick Devedjian, Edward Nalbandian, Bernard Piras (Sénat), François Rochebloine (Assemblée Nationale) et Serge Tchuruk ont également donné leur accord pour faire partie des premiers membres d’honneur des Cercles Franco-Arméniens.

Paris le 3 octobre 2005

Alexis Govciyan Bédros Terzian

Pour tout renseignement, contactez René Dzagoyan :
- tél : 06 08 60 48 09
- mail : dzago@wanadoo.fr
- adresse courrier : 12, passage des Entrepreneurs, 75015 Paris
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NAISSANCE DU COLLECTIF VAN (10/05/2004)
Le samedi 8 mai 2004 s'est constitué le Collectif VAN (Vigilance Arménienne contre le Négationnisme) à partir des personnes qui avaient répondu spontanément à l'appel qu'Ara Toranian, nouveau président du CCAF, avait lancé dès son élection fin 2003. Ce dernier, en cette année cruciale pour notre avenir d'Européens d'origine arménienne, avait voulu élargir le Conseil de Coordination des organisations Arméniennes de France, à l'ensemble des forces vives de la Communauté Arménienne, qu'elles soient ou non, affiliées à des organisations existantes. De toute évidence, cette ouverture vers la société civile correspondait à une attente, car elle a donné, cette année, une impulsion nouvelle à la manifestation parisienne du 24 Avril 2004. Il est apparu nécessaire désormais de structurer les bonnes volontés au sein d'une entité propre qui sera représentée, comme les autres associations arméniennes, au sein du CCAF. Le Collectif VAN regroupe donc tous les individus qui s'étaient rassemblés au sein des réunions élargies du CCAF, et qui veulent œuvrer activement afin de contrer le négationnisme du Génocide Arménien par l'Etat Turc, briser le mur du silence qui entoure la Question Arménienne dans les media et inciter la classe politique française à respecter les principes fondateurs d'une Europe humaniste, juste et démocratique. Nous sommes déterminés à faire de ce jour de la Victoire contre la barbarie nazie, le signal fort de la renaissance d'une conscience arménienne résolue à se faire entendre. Ensemble, nous serons plus forts.

"Non à la Turquie de la Haine dans l'Union Européenne", "Pas de Falsification de l'Histoire dans l'Europe de la Mémoire"

Les membres du Collectif VAN
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http://www.genocide1915.info (10/05/2004)
Site d'information en anglais sur le Génocide arménien, où il est possible de signer une pétition pour condamner ce génocide et soutenir sa reconnaissance à travers le monde.
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Lettre du CDCA à l'AFP (27/04/2004)
"Monsieur le Président,
Le Comité de Défense de la Cause Arménienne (CDCA) attire votre attention sur une série de dépêches de votre agence en date du jeudi 22 avril 2004 rédigées par vos correspondants et relatives à la reconnaissance par le Parlement canadien du Génocide des Arméniens.
En fin de quatre dépêches datées du jeudi 22 avril 2004, vos correspondants indiquent : "Les massacres et déportations d'Arméniens de 1915 à 1917 pendant l'empire ottoman ont fait 1,5 million de morts, selon l'Arménie, entre 250.000 et 500.000, selon la Turquie, qui rejette catégoriquement la thèse d'un génocide, estimant que les massacres, qui ont eu lieu de part et d'autre, résultaient d'une guerre civile engagée alors que des bandes de rebelles arméniens avaient rejoint les rangs de l'armée russe qui cherchait à envahir le pays".
Le CDCA tient à vous informer que cette formulation erronée n'a plus lieu d'être depuis que la France a officiellement reconnu le génocide des Arméniens par la loi du 29 janvier 2001. Il souhaite vous indiquer qu’écrit de cette façon, cette présentation trompeuse des faits peut s'apparenter à une forme de négationnisme condamnable par une juridiction française. Cette formulation tend, en effet, à minimiser le nombre des victimes et à mettre au même niveau une réalité établie au delà du doute raisonnable par la communauté internationale des historiens et des thèses relevant clairement du négationnisme organisé. De plus, elle tend à relativiser la portée des évènements en incitant vos lecteurs à rechercher un « juste milieu » qui n’a pas lieu d’être ici. En agissant ainsi, l'AFP perd donc sa neutralité et sa crédibilité et apporte sa caution au négationnisme d'Etat organisé par le seul Etat Turc.
Aussi, à l'instar du New York Times qui vient de diffuser une circulaire à l'ensemble de ses journalistes pour leur indiquer que sur ce sujet il convenait désormais d'établir sans contradiction la réalité du génocide des Arméniens et la responsabilité de la Turquie, nous vous demandons de publier un rectificatif à ces dépêches et à diffuser une note d'instruction générale à vos services claire sur ce sujet.
Faute de ces éléments, le Comité de Défense de la Cause Arménienne qui défend depuis près de trente ans la reconnaissance internationale du génocide des Arméniens et la mémoire des victimes de ce génocide se réservera le droit d'engager les poursuites nécessaires à votre encontre sur le fondement de l'article 1382 du Code civil.
Restant à votre disposition pour toute précision, je vous prie de croire, Monsieur Bertrand EVENO, à l’assurance de mes salutations distinguées. "

Pour le CDCA
Sévan SEROPYAN,
Déléguée nationale à la lutte contre le négationnisme

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UNION DES ASSOCIATIONS YERKIR POUR LE RAPATRIEMENT ET LA RÉINSERTION (12/04/2004)
L’Union YERKIR pour le rapatriement et la réinsertion a été créée en novembre 2002 par plusieurs associations d’Arménie, du Karabagh et de Diaspora. Le but de cette union est de développer socio-économiquement et socio-culturellement les régions frontalières de la République d’Arménie et de la République du Haut-Karabagh. L’Union YERKIR est représentée par ses filiales aux U.S.A, au Canada et en Europe. L’ouverture de nouvelles branches de YERKIR sont en cours dans différents pays de la diaspora. Les objectifs principaux de l’Union YERKIR sont :
• Contribuer au repeuplement et à la réinsertion des habitants des régions frontalières de la République d’Arménie et de la République du Haut-Karabagh.
• Contribuer au développement économique et culturel des régions frontalières de la République d’Arménie et de la République du Haut-Karabagh.
• Contribuer à la conservation et à l’étude de l’héritage historico-culturel des régions frontalières de la République d’Arménie et de la République du Haut-Karabagh.

Les projets de l’Union sont dirigés vers le développement socio-culturel et socio-économique des communes en difficultés mais aussi en direction des villages arméniens de l’Artsakh détruits et vidés de leurs populations.
Voici la liste des projets démarrés lors de l’année 2003 :
- République du Haut-Karabagh, région d’Hadrout, village d’Araler, construction et ameublement d’une école d’une capacité de 150 élèves, financés par un arménien de France; Charles Gazerian.
- République du Haut-Karabagh, région d’Hadrout, village d’Arakioul, construction et ameublement d’une maternelle financés par la famille Boyadjian des U.S.A.
- République du Haut-Karabagh, région de Nor Chahoumian, village de Dzar, réhabilitation et ameublement d’une maternelle financés par un groupe d’arméniens de Los Angeles.

Liste des projets pour 2004 en cours ou à venir :
- République du Haut-Karabagh, région d’Hadrout, village d’Araler, construction et aménagement intérieur d’un hôpital, financés par l’association Hayrenik Mioutioun des U.S.A.
- République du Haut-Karabagh, région d’Hadrout, village de Norachen, construction de 5 maisons, d’un dispensaire et d’un projet d’adduction d’eau, financés par l’U.G.A.B France.
- République du Haut-Karabagh, région d’Hadrout, village de Saralantch, construction de 8 maisons, projet d’adduction d’eau, distribution d’un cheptel bovins et ovins pour chaque famille du village, financés par les associations France-Karabagh, Alsace-Arménie et Franche Comté-Arménie de France.
- République du Haut-Karabagh, région d’Hadrout, village d’Haïgavan, construction de 8 maisons, d’une école, d’un dispensaire-centre communautaire et d’un programme de crédit à l’élevage, financés par les familles Saghdedjian, Anadolian, So, Daderian des U.S.A, par l’Union des Retraités Arméniens et l’Union des Infirmières Arméniennes des U.S.A.
- République du Haut-Karabagh, région d’Hadrout, village de Tsamtsor, construction de 8 maisons, réhabilitation du bâtiment de l’école, ameublement et installation d’un chauffage central, construction d’un dispensaire-centre communautaire, financés par la Fondation Armenia de Genève.
- République du Haut-Karabagh, région d’Hadrout, village d’Idjevanadoun, projet de village mobile et d’autonomisation économique financé par le Fond Monté Melkonian d’Arménie.
- République du Haut-Karabagh, région d’Hadrout, village d’Arakioul, réhabilitation de l’école, renouvellement du mobilier et installation d’un nouveau chauffage central, financés par la famille Boyadjian des U.S.A. et construction d’un dispensaire-centre agricole financé par l’association France-Karabagh.
- République du Haut-Karabagh, région de Mardakert, village de Taliche, construction d’une maternelle financée par l’association Diaspora-Arménie Connexion (France).
- République du Haut-Karabagh, région de Nor Chahoumian, Construction du village Knaravan, 18 maisons, mairie, école, dispensaire, financés par la famille Haroutounian des U.S.A.
- République du Haut-Karabagh, région de Nor Chahoumian, village de Yegheknout, construction d’une école maternelle financée par la FRA Badani du Canada.
- République d’Arménie, région de Tavouch, village de Tchinari, réhabilitation du système d’eau, installation d’un chauffage central, ameublement de la maternelle et rénovation d’une école de musique, financés par Alen Graguirian des U.S.A.
- République d’Arménie, région de Vardenis rénovation, ameublement et installation d’un nouveau système de chauffage dans l’école d’Aregouni grâce au financement de L’Union des Etudiants Arméniens de Los Angeles, U.S.A.

Le budget global des projets réalisés durant l’année 2003 se monte à peu près à 250 000 $.U.S. Durant cette année, l’Union Yerkir a construit un grand centre à Stepanakert et a ouvert des bureaux d’études à Vardenis et à Erévan. Le financement des projets pour cette année 2004 se monte à environ 400 000 $US. Les directions d’action de L’Union YERKIR pour le rapatriement et la réinsertion à long terme sont les suivantes :
• En République d’Arménie, villages des régions frontalières des préfectures du Siounik, de Tavouch et du Guegharkounik.
• En République d’Arménie, villages des régions frontalières des préfectures du Siounik, de Tavouch et du Guegharkounik.
• En République du Haut-Karabagh, villages des région frontalières des préfectures d’Hadrout, de Mardakert et de Nor Chahoumian.
Dans cette optique, l’Union YERKIR a préparé et présente des dossiers spécialisés à différentes organisations et individus de la diaspora concernant le développement de plus de 30 villages.
L’un des problèmes majeurs mis en avant par l’Union YERKIR est le retour des émigrés arméniens en Arménie ou au Karabagh. Le plus urgent est de retrouver les familles dispersées par la guerre et les inciter au retour dans leurs villages natals qui ont été dépeuplés. Si des conditions décentes d’existence leurs sont proposées, beaucoup seraient prêts à retourner dans leurs foyers d’origines. Notre organisation met en place un plan de rapatriement pour ceux qui le désirent dans la Fédération de Russie et dans les pays de la CEI.
Tous nos projets réalisés ou en cours se trouvent sur notre site web. Pour tous renseignements complémentaires sur les programmes de l’Union YERKIR vous pouvez visiter le site internet : www.yerkir.org ou le site de la branche américaine www.yerkirusa.org . Vous pourrez trouver également, le bilan annuel 2003 des projets réalisés et des frais de fonctionnement de l’Union Yerkir.

Union des associations YERKIR pour le rapatriement et la réinsertion
47, avenue Bagramian. 10/a. Erevan, Armenie
Tel. +(374 1) 26 28 75
Web: http://www.yerkir.org
E-mail:
contact@yerkir.org
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LA COMMISSION DE COOPERATION PARLEMENTAIRE UE-ARMENIE PLAIDE POUR UNE AMELIORATION DES RELATIONS ENTRE L'ARMENIE, LA TURQUIE ET L'AZERBAIDJAN (23/03/2004)
Bruxelles, 18/03/2004 (Agence Europe) - A l'issue de sa réunion des 15 et 16 mars à Erevan, sous la co-présidence de la chrétienne-démocrate allemande Ursula Schleicher et d'Armen Rustamyan, la Commission parlementaire UE/Arménie a affirmé dans sa déclaration finale que le renforcement de la coopération entre l'UE et l'Arménie dépendra des progrès démocratiques dans la république caucasienne. La déclaration plaide aussi pour une amélioration des relations entre l'Arménie et ses voisins turcs et azerbaïdjanais.

Dans leur déclaration, les parlementaires européens demandent à l'Arménie de ratifier rapidement le Statut de Rome de la Cour pénale internationale (CPI) et d'assurer la stratégie anti-corruption adoptée en novembre 2003. La commission soutient la proposition du Conseil de l'UE d'inclure les pays du Sud-Caucase (dont l'Arménie) dans la politique de voisinage de l'Union, mais estime que cette entrée doit dépendre du respect de certains critères. Ainsi, l'accord de partenariat et de coopération UE/Arménie doit être totalement mis en ouvre et, surtout, adapté en vue du futur élargissement de l'UE, estime la commission, qui considère que l'assistance européenne et le renforcement de la coopération doivent être "clairement liés" aux progrès réalisés en matière de règlement des conflits et de respect des droits de l'homme, des valeurs démocratiques et de l'Etat de droit. Les parlementaires espèrent par ailleurs l'établissement rapide d'une délégation de la Commission européenne à Erevan. Ils insistent en particulier sur « une solution politique de la question arménienne », et appellent les gouvernements arménien et turc à promouvoir des relations de bon voisinage. Dans ce contexte, la Turquie devrait lever les restrictions commerciales et rouvrir progressivement ses frontières avec l'Arménie.

Les parlementaires plaident également pour un règlement du conflit du Nagorno-Karabakh avec l'Azerbaïdjan. Les parlementaires saluent par ailleurs les négociations sur le projet d'extension du gazoduc iranien vers l'Arménie, mais demandent le respect des normes environnementales internationales.
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LES RÉSULTATS DU PHONÉTHON 2022 (20/11/2022)
Placé sous les parrainages de l’écrivain Sylvain Tesson et du journaliste Jean-Christophe Buisson, le Phonéthon 2022 du Fonds Arménien de France s’est clôturé sur des dons et promesses de dons de 1,64 million. C’est 5,1 % de plus que le Phonéthon 2021.

Grâce aux sommes recueillies, le Fonds Arménien va amplifier son programme de soutien aux villages frontaliers en Arménie (Syunik et Tavush), en Artsakh et les étendre à ceux du Guégharkounik (Arménie). Tous ceux qui ont été sur place – et notamment les parrains du Phonéthon 2022 ainsi que les équipes du Fonds Arménien de France – en témoignent : les habitants de ces villages sont profondément accrochés à leurs terres. Le soutien que le Fonds apporte, dans le domaine agricole en particulier, leur donne les moyens d’être autosuffisants et de développer leur agriculture en un modèle plus productif. Le Fonds va continuer à doter des milliers de familles de serres, de ruches, de motoculteurs, distribuer des semences de blé, des plants d’arbres fruitiers et maraîchers, de panneaux solaires et réaliser de nouveaux projets d’adduction d’eau.

Au Tavush, un lycée agricole franco-arménien portant le nom de Patrick Devedjian a ouvert ses portes : notre grande ferme voisine de Lussadzor servira aux travaux pratiques des élèves.

L’aide aux écoles arméniennes du Liban, durement frappées par la crise, sera maintenue. La collecte du Phonéthon se poursuit. Vous pouvez encore envoyer vos dons jusqu’au 15 janvier 2023* tout en bénéficiant de la déduction fiscale de 2022. Plusieurs associations ont organisé et organisent des événements dont les bénéfices sont destinés au Fonds Arménien de France : nous les remercions.

Nous vous invitons aussi à rejoindre la campagne de prélèvements « L’Arménie, tous les mois ». Son premier projet a été lancé : l’équipement en matériels de protection des groupes civils d’autodéfense des villages frontaliers. Il vous suffit de cliquer sur : https://www.fondsarmenien.org/l-armenie-tous-les-mois/

Faites votre don sur https://www.fondsarmenien.org ou par téléphone (N° Vert 0809 54 26 26).

Paris, le 20 novembre 2022
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EXPOSITION "CAMP ODDO" ORGANISÉ PAR ARAM À LA MAJC DE MARSEILLE (20/10/2022)
L'association pour la recherche et l'archivage de la mémoire arménienne (ARAM) ouvre son fonds d'archives au public à travers une exposition consacrée à l'arrivée des survivants du génocide des Arméniens à Marseille. En 1922, les premiers navires accostent au port de Marseille. Plus de 5000 réfugiés arméniens sont accueillis au Camp Oddo entre 1922 et 1927.
Lieu de refuge et de transit de 1922 à 1927 pour plus de 5000 arméniens rescapés du génocide de 1915 dans l’Empire ottoman, le Camp Oddo fait partie du patrimoine invisible de la cité phocéenne. Il nous fournit un témoignage précieux sur la mise en place de solidarités entre réfugiés, c’est une première étape en terre d’accueil où des destins meurtris reprennent vie. Il était situé dans le quartier du Canet, près de l’actuelle station de métro Capitaine Gèze dans le 14ème arrondissement. Face à l’ampleur de la situation d’urgence, les autorités françaises mettent l’ancien camp militaire à disposition des familles exilées. Le Camp Oddo devient alors le premier centre d’accueil de masse de réfugiés arméniens en France.
Cette exposition présente plusieurs collections d’archives inédites du fonds ARAM. Elle témoigne du contexte historique et social dans lequel les Arméniens ont été accueillis et parfois rejetés. Les documents et les vidéos dévoilent l’organisation de la vie quotidienne au camp jusqu’à l’intégration des Arméniens au tissu économique de la ville. La structuration propre à cette communauté arrivée en détresse est mûe par un puissant désir de vie pour oublier les récentes atrocités subies : les Arméniens créent des associations pour préserver leur mémoire.
Le Camp Oddo ferme ses portes définitivement en avril 1927, pendant que les familles partent pour s’installer en périphérie, principalement dans les noyaux villageois des quartiers de Saint-Antoine, Saint-Loup, Saint-Jérôme et Beaumont. Aujourd’hui, leurs descendants vivent et travaillent à Marseille, mais aussi, le long de la vallée du Rhône et en Ile-de-France, mais encore aux Etats-Unis et en Amérique du Sud.
A un siècle de distance, l’histoire des réfugiés du camp fait écho aux tragédies humaines issues des tensions internationales. Cet état de fait invite au questionnement sur les politiques d’accueil et d’asile réservées aux réfugiés, et souligne l’importance de répertorier et d’archiver toute preuve de solidarité et de préservation du lien social.
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EXPOSITION PHOTOGRAPHIQUE DANS LA COMMUNE D'IXELLES À BRUXELLES EN BELGIQUE (27/09/2021)
Suite à une demande citoyenne, la Commune d'Ixelles, à Bruxelles, a pris l'initiative d'organiser une campagne de sensibilisation pour informer ses habitants sur le conflit du Haut-Karabakh (Artsakh), peu couvert par les médias belges, et sur son impact sur la population arménienne. de la région.

Centrée autour d'une exposition de photos en plein air présentant le travail de deux journalistes qui se sont rendus en Artsakh pendant la guerre de 2020, la campagne s'intitule : « Haut-Karabakh : scène d'une guerre ignorée ». L'UGAB Europe est heureuse d'être le partenaire de la municipalité pour cette initiative, aux côtés de la communauté arménienne de Belgique (CAB).

Malgré le temps pluvieux et venteux, le vernissage de l'exposition au cœur d'Ixelles le 1er octobre a rassemblé environ 200 participants, dont plusieurs personnalités telles que Mme Anna Aghadjanian, ambassadrice et chef de mission de la République d'Arménie auprès de l'Union européenne. , le député belge George Dallemagne et les anciens députés André Dubus et Julie De Groote.

Dans son discours d'ouverture, le maire d'Ixelles Christos Doulkeridis a souligné l'importance de la campagne visant à sensibiliser à « une guerre, certes un peu éloignée de nous, mais qui nous concerne tous à plusieurs titres. " Il a ajouté que « compte tenu du lien qui existe entre Ixelles et la communauté arménienne, puisque c'est ici à Ixelles que se trouve le monument dédié à la commémoration du génocide arménien, il nous a semblé fondamental que nous prenions la responsabilité de montrer ces photos. , de les exposer en plein air, en public, malgré les critiques que l'on a pu entendre autour de nous. Convaincu que personne ne doit rester indifférent, le maire a qualifié l'initiative de la Commune de "moyen de susciter l'intérêt pour ce qui se passe dans la région".

En effet, depuis le cessez-le-feu signé le 10 novembre dernier, les tensions dans la région restent fortes, notamment dans les nouvelles zones frontalières, où l'armée azerbaïdjanaise a effectué plusieurs incursions sur le territoire de la République d'Arménie, menaçant la sécurité de la population arménienne. population de ces villages frontaliers.

L'un des deux photographes de l'exposition, Roberto Travan, est venu de Turin, en Italie, pour assister au vernissage à Bruxelles. Dans sa conversation avec les téléspectateurs sur place, il a exprimé à quel point il a été profondément touché par son expérience en Artsakh et à quel point il est reconnaissant envers la population locale qui a fait de son mieux pour répondre à ses besoins au cours de sa mission de journaliste. Il a expliqué : « J'ai couvert différentes zones de guerre dans ma carrière de photojournaliste. J'étais en Ukraine, en Afghanistan, en République centrafricaine mais mon travail au Haut-Karabakh a été de loin l'expérience la plus difficile. Les bombardements constants à Stepanakert, jour et nuit, sur des cibles civiles, étaient vraiment ce qui la rendait si différente des autres guerres. »

Le photographe belge Olivier Papegnies s'est également rendu en Artsakh pendant la guerre, lors d'un voyage avec le député belge George Dallemagne, et a immortalisé avec son appareil photo l'impact dévastateur de la guerre sur les civils. Selon Dallemagne, les photographies de Papegnies « parlent du cœur de la détresse d'une population si souvent meurtrie. Une tragédie qui n'est pas terminée."

Lisa Abadjian, citoyenne d'Ixelles qui a appelé les autorités locales à aller au-delà des déclarations lors de la guerre en Artsakh en 2020, est très reconnaissante à la Commune pour leur action concrète. Comme elle l'a noté, « heureusement, il y a des hommes politiques humanistes et engagés comme le maire d'Ixelles. Nous espérons que l'exposition voyagera à travers différentes communes de Bruxelles, différentes villes de Belgique et pourquoi pas d'Europe.

L'exposition en cours depuis le 27 septembre durera jusqu'au 10 novembre, la période exacte de la guerre brutale de 44 jours qui a ravagé le Haut-Karabakh en 2020.

Pour en savoir plus sur l'exposition, rendez-vous sur :
https://www.facebook.com/events/594291448613873/
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RESULTATS EN HAUSSE DU PHONÉTHON EUROPÉEN DU FONDS ARMÉNIEN (18/11/2018)
Le Phonéthon européen, opération humanitaire organisée par le Fonds Arménien de France en faveur de l’Arménie, de l’Artsakh et des populations sinistrées de Syrie, s’est clos ce dimanche 18 novembre 2018 à 20h.
Grâce aux appels téléphoniques de près de 600 bénévoles, 1.24 million € ont été récoltés en promesses de dons dans quatre pays - Allemagne, France, Grèce, Suisse. Ce résultat est en hausse de 1% par rapport au Phonéthon 2017 (dont 1,14 million pour la France soit +2%).
Près de 700 nouveaux donateurs se sont joints à ceux des années précédentes, portant le nombre total d’entreprises et de familles donatrices de ce Phonéton à 10 000. Alors que se termine le Phonéthon 2018, ces résultats sont un message d’espoir qui s’adresse aux populations d’Arménie, de l’Artsakh et de Syrie.
Les sommes recueillies lors du Phonéthon ont trois destinations principales : le développement du projet agro-pastoral des villages de la région frontalière du Tavush, en Arménie, l’équipement des habitations et des bâtiments publics (écoles, dispensaires, mairies…) de la région de Mardouni, Artsakh, en panneaux solaires, l’aide à la population arménienne d’Alep.
Le Fonds Arménien remercie tous ses donatrices, donateurs et bénévoles et les félicite de ce beau succès.
Le Phonéthon continue après le 18 novembre. Il est possible de faire des dons via le site internet www.fondsarmenien.org ou par téléphone : N° Azur (coût d’un appel local) 0810 24 24 24, jusqu’au 15 janvier 2019.
A propos du Fonds Arménien de France : Les appels sont émis à partir de 4 centres (Paris, Lyon, Marseille, Toulouse). Le Fonds construit principalement des infrastructures en Arménie et au Artsakh-Karabagh (routes, écoles, dispensaires et hôpitaux, réseaux d’eau potable, d'irrigation, de gaz et d’électricité, agriculture et élevage…) Indispensables au développement socioéconomique des populations locales.

Paris, le 18 novembre 2018
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SOUTENONS L'ENSEIGNEMENT DE LA LANGUE ET DE LA CULTURE ARMÉNIENNES À AIX-MARSEILLE UNIVERSITÉ (01/09/2018)
Mobilisons-nous pour la rentrée de septembre 2018. Inscrivons-nous, inscrivons nos étudiants aux cours d’études arméniennes.
Grâce à la mobilisation de l’an dernier, le programme d’enseignement de l’arménien à l’Université d’Aix-Marseille a pu être maintenu.
Il est impératif de continuer à le soutenir en s’inscrivant aux cours.
- Pour les étudiants, il suffit de choisir l’arménien en option. C’est gratuit et cela peut être très utile.
- Pour les autres personnes et les retraités, il faut s’inscrire en Diplôme d’Universitaire d’Etudes Arméniennes ; les droits annuels d’inscription s’élèveront en 2018-19 à environ 230 €.
La langue, l’arménien oriental de la République d’Arménie, est enseignée à trois niveaux (débutant, moyen et avancé) les lundi et mardi de 17h à 19h30 et le jeudi matin.
Les cours de civilisation ont lieu le jeudi en début d’après-midi. Ils comportent deux volets : histoire de l’art au 1er semestre et histoire au 2e semestre.

Reprise des cours à partir du 10 septembre 2018.
Inscrivez-vous, faites inscrire vos proches en études arméniennes dès septembre 2018

Contact : patrick.donabedian@univ-amu.fr
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LE CCAF APPELLE À LA MOBILISATION (02/04/2016)
Dans la nuit du 1er au 2 avril, l'Azerbaïjan a mené des offensives sans précédent contre les Arméniens du Karabagh.
Les attaques de l'armée azérie étaient clairement dirigées contre les populations civiles du Karabagh. Bakou a déployé des moyens militaires considérables avec une puissance de feu exceptionnelle. Avec ces nouvelles attaques, l'État azerbaïdjanais démontre qu'il n'est absolument pas intéressé par l'aboutissement du processus de paix au Karabagh et que le budget consacré à l'armement est exclusivement dirigé contre les Arméniens ; L'Azerbaïdjan veut la guerre et les Arméniens du Karabagh veulent la paix.
Cette posture guerrière du gouvernement d'Ilham Aliyev est inacceptable, non seulement pour les Arméniens qui vivent en état de guerre, avec une épée de Damoclès sur la tête, mais également pour la communauté internationale qui devrait se sentir humiliée par un pouvoir azéri qui rejette systématiquement tous les plans de paix proposés depuis des années par le groupe de Minsk. Et c'est ce format du groupe de Minsk, avec la co-présidence française, russe et américaine, que Bakou tente de discréditer en violant le cessez-le feu en permanence.
Cela suffit désormais. Il est temps que l'Azerbaïdjan comprenne, une fois pour toute, que les Arméniens du Karabagh ne vivront jamais plus sous son administration.
Bakou doit enfin comprendre qu'aucune solution ne sera trouvée hors des négociations de paix.
Il est temps que la communauté internationale, par l'intermédiaire des co-présidents du groupe de Minsk, contraigne l'Azerbaïdjan à s'asseoir à la table des négociations pour trouver une issue favorable à ce conflit qui est devenu insupportable.
Les Français d'origine arménienne sont pleinement aux côtés des Arméniens du Karabagh.
Le CCAF appelle le gouvernement français, au sein du groupe de Minsk de l'OSCE :
► À contraindre l'Azerbaïdjan au respect du cessez-le feu.
► À relancer le processus de négociations en organisant un nouveau sommet à Paris.
►À tout mettre en œuvre pour protéger les populations arméniennes du Karabagh de l'armée criminelle d'Azerbaïjan
Dans ce contexte de danger absolu pour les Arméniens du Karabagh, le Conseil de Coordination des Organisations Arméniennes de France appelle à la mobilisation :
Le samedi 9 avril à 16H devant l'Ambassade d'Azerbaïjan – 78, av d'Iena, 75116 Paris – Métro Charles de Gaulle Etoile.
Paris, le 2 Avril 2016.
Bureau National du CCAF
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LES ÉDITIONS PARENTHÈSES AU SALON DU LIVRE DE PARIS DU 20 AU 23 MARS 2015 (20/03/2015)
Les Éditions Parenthèses sont présentes au Salon du Livre de Paris sur le Stand P37-05.
Toutes les nouveautés de la collection Diasporales sont au rendez-vous... avec de belles surprises en venant sur le stand et en prononçant simplement : «Le monde est une fenêtre».
Et vous aurez aussi tout le fonds d’édition à redécouvrir...
Par exemple : "Le Chasseur" de Viken Klag (Collection : Diasporales, 16,5 × 23 cm, 112 pages, 2014. ISBN 978-2-86364-293-1 PRIX : 17 €). Dans cette nouvelle tirée du recueil Le Mystère des montagnes, Viken Klag, fait revivre sa région natale, le massif du Sassoun à l’est de la Turquie, haut lieu de résistance. Il brosse une série de tableaux évocateurs de la nature et de la vie dans les montagnes. http://www.editionsparentheses.com/le-chasseur

N'hésitez
plus, venez nous retrouver au Salon du livre.

Contact :
Éditions Parenthèses
72 cours Julien, 13006 Marseille
Téléphone : 0 495 081 820.
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SOIRÉE POUR FINANCER LA VEILLÉE DU 23 AVRIL : UN ENGAGEMENT TOUJOURS AUSSI FORT DE LA JEUNESSE ARMÉNIENNE DE PARIS (19/03/2013)
Samedi 16 mars s’est tenue, au Centre culturel Alex Manoogian à Paris, la soirée de financement de la veillée du 23 avril. A l’initiative de 9 associations de la jeunesse arménienne de France, la veillée du 23 avril a pour but de commémorer le génocide des Arméniens, en organisant un concert autour d’un village informatif avec artistes et militants engagés.

Organisée chaque année dans un lieu symbolique de Paris, la réalisation de la veillée est à l’initiative des membres des associations de la jeunesse : AYO, COPEA, DA-connexion, FRA Nor Seround, Homenetmen, JAF Paris, Nazarpek, UCJA, UGAB Jeunes.

Si le bénévolat est au cœur de l’événement, sa réalisation a un coût. C’est donc par l’organisation d’une soirée de financement que les associations de la jeunesse tentent de récolter une partie des fonds.
Cette année, la soirée de financement s’est un peu modifiée. A la traditionnelle soirée dansante organisée pour la jeunesse, s’est greffée une première partie ayant pris la forme d’un dîner-buffet avec une ambiance latine. Le duo Sabrosalsa, duo de musiciens de musique latine, accompagnait les invités venus déguster un buffet arménien. Les danseurs de la troupe Kalinah ont clos le repas, sur des pas de salsa, merengue et autres danses latines.
« Organiser un dîner était une première pour nous. Notre objectif était d’attirer l’attention de nos aînés, qui viennent à la veillée et qui souhaitent nous soutenir mais ne savent pas comment. C’est ainsi qu’est née l’idée d’organiser un dîner, dans une ambiance intime et familiale. Nous sommes très heureux d’avoir relevé le défi. », précise l’un des coorganisateurs de la soirée.
Une fois le dîner achevé et les remerciements formulés, la salle de réception s’est transformée en piste de danse pour laisser place aux membres des associations accompagnés de leurs amis, venus danser sur des morceaux rythmés proposés par DJ William Kourken.

C’est dans une ambiance chaleureuse et amicale que la soirée s’est achevée au petit matin.
Si cette première étape est passée, la réalisation de la veillée ne s’arrête pas pour les associations organisatrices, bien au contraire. Désormais, le compte à rebours est lancé pour la mise en œuvre concrète de la veillée. Soutiens financier, matériel, humain : il reste encore beaucoup à faire pour ces jeunes engagés.
Le rendez-vous est pris à Paris, pour le 23 avril prochain.
Karine SARIKAS
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MANIFESTATION JEUDI 6 SEPTEMBRE (à 18h30) DEVANT L'AMBASSADE DE HONGRIE À PARIS (02/09/2012)
Le transfèrement en Azerbaïdjan et la libération immédiate du monstre Ramil Safarov, condamné en 2006 à la perpétuité avec une peine incompressible de 30 ans par la justice hongroise, constituent non seulement un encouragement à la barbarie, mais aussi une violation de toutes les règles du droit international en la matière, en particulier la convention de Strasbourg.

Le CCAF qui a déjà exprimé sa consternation quant à tournure scandaleuse prise par cette affaire, ne saurait la considérer comme sa conclusion définitive. Il appelle en particulier les autorités hongroises, qui ont dans le meilleur des cas agi avec une extrême légèreté dans ce dossier, à faire respecter leur propre décision de justice. Il leur appartient en particulier d’exiger de l’Azerbaïdjan, pour le moins, la mise sous les verrous de ce monstre qui s’était rendu coupable de l’assassinat à coups de hache, durant son sommeil, de l’officier Kourken Markarian, dans un stage de l’OTAN à Budapest.

La communauté arménienne de France, comme l’ensemble de la nation, qu’elle soit sur le sol national ou en diaspora, ne peut tolérer qu’à l’approche du centième anniversaire du génocide de 1915, le panturquisme continue à promouvoir aussi ouvertement l’entreprise d’extermination en oeuvrant pour l’impunité des crimes racistes commis contre les Arméniens.

La libération de Ramil Samirof est un déni de justice envers le lieutenant Kourken Markarian.
Elle est une violation du droit international.
Elle est un défi au droit à l’existence et à la liberté du peuple arménien.
Elle est une provocation à la récidive.

Il faut dénoncer cette situation honteuse et contraire à toutes les valeurs du Conseil de l’Europe, auquel appartiennent la Hongrie comme l’Azerbaïdjan.
Il faut exiger la réincarcération de Ramil Samirof et la poursuite de sa peine sous contrôle international.

Manifestation devant l’ambassade de Hongrie,
78 avenue Foch
jeudi 6 septembre à 18h30
Métro Porte Dauphine

CCAF
Paris le 2 Septembre 2012
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CONCERT POUR RÉSISTER CONTRE LE NÉGATIONNISME LE LUNDI 23 AVRIL (20/04/2012)
Lundi 23 avril 2012, dès 18h00, Place du Panthéon
les artistes s’engagent pour résister contre le négationnisme du génocide des Arméniens de 1915
● Un concert de solidarité contre le négationnisme
La veillée du 23 avril se déclinera en un concert qui réunira de nombreux artistes, notamment :
- le chanteur OURS, alias Charles Souchon (fils d’Alain Souchon) accompagné de ses musiciens DjeuhDjoah et Lieutenant Nicholson.
Le premier album d’Ours s’intitule “MI”; le deuxième “EL”. Le tout forme “MIEL”, un ensemble doux et sucré que l’on retrouve au coeur de ses mélodies. Il est actuellement en tournée dans toute la France.
- Alexis HK, nommé aux Victoires de la Musique 2012, dans la catégorie “Révélations Scène”. En 2011, il part en tournée avec Renan Luce et Benoît Dorémus (“Seuls à trois”).
Son dernier album est sorti en février 2012 (“Le tour des affranchis”, live).
- Vincent Baguian, auteur de plusieurs textes de la comédie musicale “Mozart, l’opéra-rock”. Artiste engagé, il compose “Je suis une tombe”, en hommage aux victimes du génocide des Arméniens, interprété en duo avec la chanteuse Diane Minassian. Il est également co-auteur avec Zazie de Sol en cirque (2003), conte musical écrit au profit de la lutte contre le Sida.
 Une veillée dénonçant les crimes contre l'humanité
La veillée du 23 avril est également une tribune contre l’ensemble des crimes contre l’humanité. Plusieurs associations, présentes chaque année, soutiendront une nouvelle fois la cause arménienne.
A cette occasion, les représentants du Collectif Urgence Darfour, d’Ibuka France, de Sos Racisme et de l’UEJF (Union des Etudiants Juifs de France), seront présents et prendront la parole.
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APPEL À MANIFESTATION. IRAK = VA-T-ON LAISSER LES CHRÉTIENS ÊTRE "DES CIBLES LÉGITIMES" ? (12/11/2010)
Manifestation de soutien aux chrétiens d’Orient le dimanche 14 novembre 2010 : rassemblement au pied de la Statue de la Liberté à 14h : Ile aux Cygnes - Accès piétonnier par le Pont de Grenelle – Paris 75015 (RER C : Javel. Métro : Javel ou Charles Michels. Bus 70 - 72). Le cortège se rendra ensuite au Parvis des Droits de l’Homme (Trocadéro) à Paris 16e où se tiendront d’autres prises de parole à partir de 16h00.

Les églises et associations signataires condamnent fermement la prise d’otages sanglante, perpétrée à l’encontre des chrétiens d’Irak (Assyro-Chaldéen-Syriaques) le 31 octobre 2010 dans l’Eglise Syriaque Catholique Al-Najat de Bagdad.
Le carnage du dimanche de la Toussaint s’est soldé par la mort de 53 personnes, dont des enfants, et a fait plus de 60 blessés, parmi les fidèles présents à la messe et les forces de l’ordre. Après la série d’attentats à la voiture piégée qui a visé mardi 2 novembre au soir, la communauté chiite de Bagdad, les chrétiens irakiens restent dans la ligne de mire d'Al-Qaïda.
En effet, selon un communiqué émanant de l'Etat islamique d'Irak (ISI), groupe de la mouvance Al-Qaïda, "Le ministère de la Guerre dans l'Etat islamique d'Irak annonce que tous les centres, organisations, institutions, dirigeants et fidèles chrétiens sont des cibles légitimes pour les moujahidine, là où ils peuvent les atteindre".

Le 1er août 2004, cinq églises avaient été la cible d’attentats terroristes à Bagdad et à Mossoul. Depuis, les attaques contre les civils, le clergé, les lieux de culte et les représentants politiques chrétiens n’ont cessé de se multiplier : sur les 800 000 chrétiens qui vivaient dans ce pays, 300 000 ont déjà pris le chemin de l’exil (population totale : 31 millions, selon le recensement de 2008).

Gérard Larcher, Président du Sénat, a déclaré le 2 novembre 2010 que « Cette menace sur les chrétiens d’Orient ne mènera qu’à un immense appauvrissement humain et spirituel. » . Dalil Boubakeur, Recteur de la Grande mosquée de Paris, a également tiré la sonnette d’alarme le 1er novembre: « Les musulmans d’aujourd’hui, quels qu’ils soient, ne peuvent tolérer que de
telles agressions terroristes et sanglantes puissent se produire contre les chrétiens vivant en terre d’islam. L’objectif de ces fanatiques ne vise qu’à créer la mésentente et l’hostilité entre les chrétiens et les musulmans. »

Nous appelons la communauté internationale - et particulièrement la France - à mettre tous les moyens en œuvre, de concert avec l’Etat irakien, pour que le peuple assyro-chaldéen-syriaque puisse vivre en sécurité sur ses terres ancestrales et que ses droits légitimes soient enfin assurés et respectés en Irak. Les chrétiens d’Orient, dont les Coptes, sont l’un des éléments importants d’un paysage régional riche de ses minorités.

Au-delà de la nécessaire pacification de l’ensemble du territoire irakien, le maintien de la diversité culturelle et religieuse en Irak sera porteur d’espoir de paix pour tout le Moyen-Orient, où juifs, musulmans et chrétiens ont cohabité durant des siècles. A l’inverse, la disparition des minorités chrétiennes d’Irak signerait en quelque sorte la rupture de l’Orient avec l’Occident, parachevant du même coup les génocides qui ont décimé les Assyro-Chaldéen-Syriaques, les Arméniens et les Grecs de l’Empire ottoman entre 1915 et 1923.

Va-t-on laisser le champ libre aux extrémistes, partisans de la violence et de la haine ? Va-t-on accepter que les chrétiens de la région soient « des cibles légitimes » ?

Eglise Syriaque Saint Severyos de Coubron
Eglise Syriaque Orthodoxe Sainte-Marie
de Montfermeil
Eglise Syriaque Catholique Saint Ephrem de Paris
Association Franco-Syriaque de France
Association Culturelle des Araméens de Paris [ACAP]
Association des femmes syriaques de Marseille
Institut Assyro-Chaldéen-Syriaque [IACS]

Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme]
Association de Solidarité des Peuples du Moyen-Orient (A.S.P.M.O)
Visage et Culture des Coptes
European Syriac Union
Association internationale de solidarité copte
Mouvement Pour la Paix et Contre le Terrorisme [MPCT]
L’Union des Assyro-Chaldéens de France
Association des Coptes de France

Plus d’informations sur : http://www.collectifvan.org/
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DU MONOLOGUE AU DIALOGUE... DU DIALOGUE AU SILENCE... (17/01/2010)
Le 19 janvier 2007, la liberté d'expression s'écroulait devant l'immeuble du journal AGOS et se noyait dans le sang de son rédacteur en chef, Hrant Dink.
Les bas-fonds de l'Etat turc venaient de condamner à mort le futur d'une Turquie ouverte au renouveau, à la réconciliation de ses peuples, à la vérité historique et à l'Union européenne.
Sans le savoir, l'Etat venait d'ébranler les fondements du mutisme de la société turque. Hrant Dink croyait en son pays. Son pays le lui a rendu.
Dans un silence assourdissant, sa Turquie est née, celle dont il rêvait : elle se réunissait spontanément, d'un front commun et dans sa multiplicité pour rendre un dernier hommage à un visionnaire, pour dire stop à la folie des haines fratricides.

En octobre 2009, on interroge encore, on cherche toujours. Mais on sait. Mais ils savent. D'audience en audience, un spectacle de Guignols en continu.

L'Europe a condamné, l'Europe a demandé de condamner les coupables. Mais la volonté politique des plus hautes instances est-elle réellement de faire éclater la vérité au risque d'avérer un scandale politique ?

Ogun Samast a été armé par un Etat dans l'Etat, une entité ultranationaliste désireuse de museler tous ceux qui iraient à l'encontre du discours officiel: « qui sont Ergenekon » ? Pourquoi la justice turque continue-t-elle à protéger les responsables en éparpillant les procès, en se moquant ouvertement du droit, en ricanant lors des audiences ? Est-ce cela le legs de Hrant Dink? Non.

Il rêvait d'une Turquie moderne, fière, tournée vers l'Europe et capable de relever tous les défis pour entrer dignement dans l'Histoire.

Mais au lieu de cela, les réseaux des pouvoirs militaires veillent au grain, les Loups Gris ne baissent pas la garde et de concert, ils condamnent, châtient et assassinent sans procès à l'intérieur et à l'extérieur du pays.

Le procès s'éternise et se heurte à des murs de plus en plus épais. Oublier Hrant Dink, c'est l'assassiner une deuxième fois. Baisser les bras devant le manque de volonté de la justice turque, c'est vider de sens la vie de Hrant Dink.

Tous ceux qui croient, qui espèrent et qui ont foi dans l'avenir ont le devoir de ne pas baisser les bras, de ne pas oublier et de réclamer inlassablement la justice pour ce journaliste passionné mais aussi pour tous les autres qui l'ont précédé et qui le suivent en Turquie, pour tous ceux que l'on tente de museler par un semblant de droit reflété dans un code pénal qui fait honte aux valeurs démocratiques universelles.

"Oui, je peux me voir dans l'inquiétude et l'angoisse d'une colombe, mais je sais que dans ce pays les gens ne touchent pas aux colombes. Les colombes peuvent vivre en plein coeur des villes, au plus chaud des foules humaines.
Non sans crainte évidemment, mais avec quelle liberté ?" (Hrant Dink)

Association des Arméniens Démocrates en Belgique
Associations des Assyriens de Belgique
Fondation Info-Türk
Institut Kurde de Bruxelle
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RETROUVEZ LE DOCUMENTAIRE "PROTESTANTS D'ICI ET D'AILLEURS : LES ARMÉNIENS D'ISSY" (30/04/2009)
Retrouvez le documentaire « Protestants d’ici et d’ailleurs : les Arméniens d’Issy », diffusé le dimanche 19 avril, en cliquant sur le site de France 2 : http://programmes.france2.fr/les-chemins-de-la-foi, et sur le site de l'église : http://www.eeaissy.com/index.php/fr/component/content/article/41-qui-sommes-nous-/10072-emission-presence-protestante-eglise-evangelique-armenienne-issy

«
Protestants d’ici et d’ailleurs : les Arméniens d’Issy »
Découverte de la communauté protestante arménienne de France, au travers de l’Église évangélique arménienne d’Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine).
Après le génocide, beaucoup d’Arméniens se sont réfugiés en France. Parmi eux, certains faisaient partie de l’Église Arménienne Évangélique. C’est avec la paroisse d’Issy-les-Moulineaux, en région parisienne, que nous découvrons qui sont ces Arméniens évangéliques. Minorité au sein du peuple arménien, mais communauté extrêmement dynamique, ces chrétiens ont su parfaitement s’intégrer à leur nouvelle patrie sans renier leur culture d’origine.

Un documentaire de Jean-Michel Trubert et Marjolaine Dorne
Productrice : Séverine Boudier - Adjoint : Jean Figuière - Assistants de production : Benjamin Bories - Jonathan Gonzalve - Marine Torrente
www.presenceprotestante.com
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NOUVEAU PIQUET DE PROTESTATION DU CCAF DEVANT L'AMBASSADE DE GÉORGIE (28/04/2009)
Le CCAF appelle à la tenue d’un nouveau piquet de protestation mardi 5 mai à 18h30 devant l’ambassade de Géorgie à Paris (104 av. Raymond Poincaré 75016 Paris) afin de dénoncer les violences exercées par les autorités à l’encontre de Vahagn Chakhalian.

Après avoir injustement condamné le leader du mouvement Djavakh uni à une peine de 10 de réclusion sur la base d’un dossier vide et d’accusations fabriquées ( détention d’arme et participation à une manifestation interdite), elles entendent aujourd’hui lui faire payer physiquement le mouvement de protestation internationale engendré par cette sentence inique. Le CCAF a été informé par les avocats que le jeudi 16 avril 2009, aux environs de 13h00, Vahagn Chakhalyan, détenu à la prison n° 8 de Tbilissi, a en effet été sorti de sa cellule et roué de coup par le personnel pénitentiaire. Ce tabassage en règle est selon les avocats géorgiens et français de Vahagn « la réponse des autorités géorgiennes à la vague de mécontentement provoquée par ce verdict injuste et en particulier la manifestation de protestation qui a eu lieu le mardi 14 avril contre l’ambassade de Géorgie à Paris ».

Ces procédés inadmissibles dans un État de droit s’inscrivent dans la logique de répression qui prévaut depuis des années à l’égard des Arméniens du Djavakhk et constituent une nouvelle manifestation de l’hostilité du pouvoir en place à Tbilissi à l’égard de la communauté arménienne du pays. Celle-ci s’est notamment traduite au Djavakhk par le lâchage économique de la région, l’implantation de colonies de peuplement Turcs Meshkets afin de modifier la situation démographique de la zone, le trucage systématique des élections locales au profit du pouvoir central, le refus de toute écoute à l’égard de revendications démocratiques de la population, et la répression en guise de dialogue.

A l’échelle du pays, cette politique s’est également soldée par des tentatives de mainmise sur le patrimoine arménien ancestral, avec en particulier ces dernières années la géorgianisation des églises arméniennes. Le gouvernement en place, affaibli par la guerre inégale avec la Russie et en butte à divers mouvements sécessionnistes et à une forte opposition intérieure entend-t-il faire payer ses déboires aux Arméniens du pays ? Ceux-ci constituent une proie d’autant plus vulnérable que la République d’Arménie voisine est prise en tenaille par le blocus turco-azéri et que Tbilissi dispose d’une des clés de son ravitaillement terrestre. Les revendications du Mouvement Djavakhk uni se limitent au respect de ses droits démocratiques et ne comportent aucune dimension indépendantiste. Elles ne visent en aucun cas à fragiliser la Géorgie, mais au contraire à lui permettre de solidifier sa cohésion à travers le renforcement de sa démocratie et la prise en compte légale de sa composante culturelle arménienne.

Le CCAF demande une libération immédiate de Vahag Chakhalyan, le respect de son intégrité physique, le respect des droits de la minorité arménienne à travers le dialogue et la concertation.

CCAF
Conseil de Coordination des organisations Arméniennes de France
34 avenue Champs Elysées
75008 Paris
contact@ccaf.info
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LE CHAR NIÉ, EVENEMENT DU 24 AVRIL ARMÉNIEN (21/04/2009)
Paris : l’événement du 24 Avril Arménien 2009
Un génocide exemplaire (1)
Pourquoi 94 ans après le crime de masse qui a inauguré la vague
génocidaire du siècle dernier, les descendants des victimes disséminées à travers le monde se lèvent tous les 24 avril ?
C’est à l’essence de cette interrogation que deux plasticiens, Sylvie Lesgourgues et David Chambard et un décorateur Michaël Papazian ont cherché à déceler ce qui restait enfouit « au corps d’un génocide ».
Le dispositif sera installé sur un char de défilé qui intégrera la
manifestation de commémoration du génocide arménien le 24 avril 2009. Le Char Nié est l’expression forte de la disparition des corps entretenue par la négation. Ce sont des corps symboliques en carton découpé, emballés, étiquetés : Le Char nié - Made in Turquie - Ils sont l'illustration de la déshumanisation (transformation en objet emballé), de la planification du crime de masse (la mise à mort systématisée).
L’humain a été effacé, il ne reste qu’une silhouette vidée de son être qui reste emprisonnée dans la négation.

Le négationnisme est donc ce point d’ancrage qui perpétue la mort au corps du génocide.

Dans l’installation du Char Nié, les concepteurs ont souhaité dénoncer l’exportation du négationnisme de l’état turc et lancer comme question ouverte vers la construction d’une Europe des valeurs : Interdire le négationnisme en Europe n’est-ce pas donner du sens aux valeurs européennes ?
Trois danseurs contemporains, Sérop Ohanessian le chorégraphe, Diane Ballerini et Annie Yesilcimen, viendront proposer / opposer leurs corps en mouvement de vie, de doute et d’espoir sur le char rythmé par les slogans des manifestants.
Cet happening est une mise en situation du combat que doivent mener les jeunes européens pour lutter contre le fléau du négationnisme, comme fût en son temps celui mené contre le racisme et l’antisémitisme.
Le Char Nié sera stationné sur l'avenue Georges V à partir de 18h et s'ébrouera en direction de la statue de Komitas (2) par la rue François 1er à 19h30.

CCAF

(1) Sous-titre du livre de Jean-Marie Carzou : Arménie 1915 – un génocide exemplaire – 1er Ed. / Flammarion 1975 – Réédition / Calmann Lévy 2006
(2) Monument de la ville de Paris en hommage aux victimes du génocide arménien. Place du Canada, Cours Albert 1er, Paris 8°.
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COMBATTRE LE NÉGATIONNISME N'EST PAS UN ACTE MÉMORIEL (20/11/2008)
« Le négationnisme est un crime. Pour le punir il faut une loi ! »

La Commission Mémorielle de l’Assemblée Nationale, présidée par Bernard Accoyer vient de rendre public son rapport après plusieurs séances d’auditions.
Ce rapport ne remet pas en cause les lois déjà votées, notamment celle du 29 janvier 2001 pour la reconnaissance par la France du génocide arménien de 1915. Cette position est conforme aux souhaits du CCAF qui avait instamment demandé à la commission lors d’une audition, de ne pas revenir en arrière.
Sur ce point précis, les Français d’origine arménienne font part de leur satisfaction et remercient le Président Accoyer et les membres de la commission.
En revanche, le terme générique de « lois mémorielles » et l’amalgame qui est fait entre histoire, rôle du Parlement et actes, faits, gestes et propos négationnistes ne manquent pas d’interpeller et appellent une accélération du processus législatif.

Dans ce cadre, la loi Gayssot revêt un caractère exemplaire. Avec son adoption, en 1990, les négationnistes de la Shoah ont été neutralisés et la mémoire des 6 millions de juifs exterminés pendant la seconde guerre mondiale est respectée. Les nouvelles générations ont ainsi accès à la vérité historique telle qu’elle a été vécue par le peuple juif. L’interdiction législative du négationnisme est en ce sens comparable à celle du racisme et de l’antisémitisme. Il est des comportements qui ne peuvent être tolérés dans la République. Il ne s’agit donc pas d’actes mémoriels, mais plutôt d’actes politiques qui organisent le vivre ensemble et rejettent toutes formes de discrimination.

Ainsi, comme le soulignait très justement le Président Sarkozy, dans un courrier adressé au CCAF, le 20 avril 2007, «la France doit non seulement condamner le négationnisme par la loi mais ne jamais accepter une quelconque parole, une quelconque propagande d’Etat. Il appartient au Parlement de tracer la frontière entre l’acceptable et l’inacceptable. Et il peut, à ce titre, décider que la négation d’un génocide est un acte qui franchit cette frontière. Au-delà de l’insulte à la mémoire des victimes et de leurs descendants, la négation porte atteinte à l’ensemble de la société».

Le génocide arménien fait encore l’objet de propos et d'actes négationnistes, ici en France. Les autorités turques exercent un négationnisme d’Etat. 93 ans après, alors que les massacres du peuple arménien ont été reconnus comme correspondant à la définition juridique d’un génocide, alors que la France, elle-même, a reconnu, par la loi, le génocide arménien de 1915, il est encore possible de faire preuve de négationnisme, impunément.

Le CCAF estime qu’une telle situation est insupportable. Il demande que la loi incriminant le négationnisme du génocide arménien, voté le 12 octobre 2006 soit inscrite à l’ordre du jour des travaux du Sénat. Les conclusions du rapport Accoyer ne doivent en rien empêcher la continuation du travail législatif.

Plusieurs personnalités parmi lesquelles, Bernard-Henri Levy, Serge Klarsfeld, Jean-Michel Quillardet, plusieurs organisations représentatives notamment le CRIF, des responsables politiques et de très nombreux citoyens seront présents, le samedi 22 novembre 2008 à 15 heures devant le Sénat, pour rappeler cet impératif républicain et demander, l’inscription de la loi, à l’ordre du jour des travaux de la Haute assemblée.

CCAF, le mardi 18 novembre 2008
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PHOTOS DE LA NUIT DES TOROS (20/04/2008)
Suite aux très nombreuses demandes d'envoi de photos de la Nuit des Toros, les " Césars Franco-Arméniens " 2007 , nous vous informons que l'intégralité du reportage ( 516 photos ) est désormais disponible en ligne sur http://www.netarmenie.com .
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COMMÉMORATION DU SOUVENIR DU GROUPE MANOUCHIAN (17/02/2008)
Missak MANOUCHIAN : L’Affiche Rouge de la Résistance. « Parmi les héros de la Résistance française, Missak Manouchian restera une des plus vaillantes figures… » Charles de Gaulle.
C’est avec ces mots que fut honoré Missak Manouchian, pour le combat mené dans l’ombre contre l’armée d’occupation allemande lors de la 2ème guerre mondiale. Il y a 64 ans, le commandant Missak Manouchian tombait au Mont Valérien sous les balles d’un peloton d’exécution nazi avec vingt-deux de ses compagnons d’armes(1). À fin de propagande, les Allemands avaient couvert les murs de Paris d’une Affiche Rouge stigmatisant la Résistance en affirmant que « La Libération ! » était l’œuvre de « l’armée du Crime ».
Rescapé du génocide des Arméniens de 1915, Missak Manouchian quitta l’orphelinat pour émigrer en France, pays de la liberté et des droits de l’Homme. Il vécut à Arnouville-Lès-Gonesse, fréquenta l’école publique, devint poète. Par la maîtrise de la langue il s’intégra dans la société française.
Lors de la 2ème guerre mondiale, il fut enrôlé dans l’armée française ; la capitulation le poussa dans les rangs de la Résistance en 1943.
Il combattit vaillamment l’occupant nazi pour libérer la France de son joug. Son action dans la Résistance n’était-elle pas un gage pour la défense de l’Arménie ?
Le 18 juin 1941, La Turquie avait signé un accord à Berlin scellant l’amitié ancestrale avec l’Allemagne nazie. Malgré cet accord, la Turquie affichait sa « neutralité ». L’avancée de l’armée allemande à la frontière bulgare ne modifia pas son attitude. Cette nouvelle situation ne faisait-elle pas partie du plan préétabli avec l’Allemagne ? Avec l’expérience acquise dans la diplomatie pendant six siècles, la Turquie pouvait se prévaloir d’une certaine habileté durant cette période troublée. Alors ambassadeur d’Allemagne à Ankara, Von Papen assurait le lien le plus étroit entre les deux États. L’Allemagne recevait de la Turquie de grandes quantités de denrées alimentaires, ainsi que des métaux indispensables à la fabrication d’armes. Cette situation avait profondément irrité l’Union soviétique. Une tentative d’assassinat contre Von Papen décidée par les soviétiques échoua. La police turque arrêta deux individus, Pavlov et Kornilov. En fins diplomates, les Turcs gardèrent ces deux suspects en prison jusqu’à la fin de la guerre, avant de les libérer une fois celle-ci terminée.
En tant qu’alliée de l’Allemagne, la Turquie n’avait-elle pas conclu un accord pour attaquer le sud du Caucase, et en particulier l’Arménie ? L’Allemagne, dans le cas où elle sortirait vainqueur de la guerre, avait promis à la Turquie l’intégralité de l’Irak et la Syrie. Durant cette même période, un certain Transnodar Ganayan dit Dro avait réuni un « Conseil National » (Askaïn Khorhourte). Son but était de « libérer » l’Arménie du joug des Soviets. Sous sa direction, les réunions de ce Conseil avaient lieu à Berlin. Lors d’une de ces réunions, Dro(2) révéla qu’avec la « libération » de l’Arménie celle-ci ne serait pas vraiment indépendante. Au su de cela, deux participants claquèrent la porte et quittèrent la réunion. L’un était Schavarch Missakian(3), le second le général Sembat.
Stalingrad était assiégée par l’armée allemande. Sa chute devait donner le signal à l’armée turque pour attaquer l’URSS sur le front du Caucase sud. Pour mener à bien cette opération, la Turquie avait appelé 20 classes d’hommes non-musulmans sous les drapeaux. Ces hommes de 25 à 45 ans furent éloignés de leurs foyers. Vu la similitude entre le plan d’attaque turc, dune part et le projet de l’armée fantoche du général Dro, d’autre part, ne pourrait-on pas envisager une collusion, un accord tacite entre le gouvernement turc et le général Dro ?
Stalingrad ne tomba pas. L’armée allemande fut mise en déroute. La ville fut libérée par l’armée soviétique. Grâce à cette défaite, l’Arménie soviétique tout autant que les Arméniens de Turquie ont eu la vie sauve.
Le combat mené par Missak Manouchian doit servir de leçon aux Arméniens. Tant dans la diaspora qu’en Arménie, il est grand temps que nos dirigeants tirent les enseignements du passé pour appliquer une politique qui servira réellement les intérêts de la Nation Arménienne.

(1) Les deux derniers survivants du Groupe Manouchian, Henri Karayan et Arsène Tchakarian sont les présidents d’Honneur du Mouvement des Arméniens de France pour le Progrès.
(2) Dro fut un collaborateur actif dans le réseau de renseignement nazi, l’Abwehr. Son rôle était d’espionner au profit de l’Allemagne les mouvements de troupes alliées au Moyen Orient, en particulier les installations des Anglo-américains dans cette région.
(3) À l’occasion du 75ème anniversaire du journal « Haratch » fondé par Schavarch Missakian, nous avons félicité le courage et la clairvoyance de cet homme qui n’est pas tombé dans le piège de Dro. D’ailleurs, sa présence à ces réunions de Berlin n’était dictée que par le souci d’obtenir l’autorisation de faire paraître son journal, car avec l’Occupation tous les journaux en langue étrangère avaient été interdits.

Communiqué du MAFP
http://www.armen-progres.com
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TOUS EN SCÈNE POUR LE KARABAGH ! (10/03/2006)
Comme beaucoup de grandes aventures, SCRIBE a débuté par une rencontre, celle de trois jeunes femmes : Beryl Kressmann, Sophie Roullet, Corinne Danielian, avec l'Arménie. En continuité avec leurs voyages dans le cadre de SPFA, elles prennent la décision de s'investir en direction d'un pays qu'elles ont découvert et profondément aimé. Un premier pari est très vite réussi, celui de transmettre leur passion en réunissant un groupe de jeunes dynamiques et motivés autour de trois pôles, la Foi, l'Art et la Solidarité : SCRIBE voit ainsi le jour il y a maintenant trois ans.
Dès le départ, l'Association choisit d‚orienter son action vers le Karabagh, qui, on ne le rappellera jamais assez, ne bénéficie d'aucune aide internationale. Mais à quelle urgence donner la priorité ? Pourquoi ne pas financer les frais d'inscription à l'Université de Stepanakert des plus défavorisés ? Etant eux-mêmes majoritairement étudiants, les membres de SCRIBE
sont particulièrement sensibilisés aux difficultés pour les familles d'assumer de longues études et cette idée est adoptée avec enthousiasme. Afin de recueillir les fonds nécessaires, l'Association se constitue en troupe de théâtre et en trois ans se produit une quinzaine de fois, à Paris, Lyon et Valence, jouant un répertoire aussi divers que «Une bête sur la Lune», «Lapin-Lapin» et «l'Hôtel des deux Mondes».
Actuellement, la troupe répète une comédie «la Surprise» de Pierre Sauvil, qui sera jouée en région parisienne fin mai et début juin. Chaque représentation est précédée d‚un bref aperçu du Karabagh et de l'action de SCRIBE, puis le public est invité à apporter sa contribution financière, laissée à sa libre appréciation. Les sommes ainsi recueillies sont intégralement versées à des étudiants du Karabagh issus des familles les moins fortunées, la sélection - portant aussi sur des critères d'excellence - étant
faite par un représentant de SPFA à Stepanakert. C'est ainsi que quinze d'entre eux reçoivent tous les ans une somme leur permettant d'acquitter leurs frais universitaires, le principe étant bien entendu de couvrir la totalité du cursus
d‚un étudiant, afin de lui permettre de poursuivre ses études au Karabagh. Les montants varient de 80 à 600 Euros en fonction de la discipline choisie : médecine, économie, langues, enseignement, informatique. Chaque année, une délégation de SCRIBE se rend sur place, afin de remettre les bourses en main propre aux
bénéficiaires, dans le but de fiabiliser ce programme auprès des donateurs.
Les membres de SCRIBE vont au-delà de l‚action humanitaire en organisant tous les ans une conférence sur l'Arménie et le Karabagh avec l'intervention d'un expert. Désireux de communiquer leur enthousiasme, ils commencent également à
mettre en place un cycle de présentation de l'Arménie auprès des entreprises par le biais d'affiches et de diaporamas. Un seul bémol, l'Association n'est pas encore très connue auprès de la communauté arménienne de France. Nouer des contacts, notamment avec d‚autres Associations, permettrait à SCRIBE de
s'investir davantage et de mettre en place des partenariats en vue d'actions communes. Pour prendre contact avec SCRIBE et connaître les dates et lieux des prochaines représentations : 06 22 81 03 66 (Sophie) / 06 22 43 33 80 (Vincent) / scribeparis@yahoo.fr / http ://scribeparis.free.fr
Carole Didier.
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